lundi 22 novembre 2010

Sawiris a vendu ses parts dans Tunisiana à Qtel pour 1,2 milliards de dollars



Orascom Telecom Holding a vendu ses 50% de parts dans Tunisiana (OTT) à l'opérateur qatari, Qtel, pour la somme de 1,2 milliards de dollars. Naguib Sawiris, le patron d’OTh a indiqué dans le communiqué rendu public aujourd’hui par Orascom Telecom que la "transaction est conforme à notre stratégie visant à vendre les actifs non essentiel afin de renforcer la liquidité financière de l'entreprise et renforcer sa position financière".


OTH confirme ainsi la nouvelle donnée, hier, par maghrebemergent.info sur l’existence de négociations entre Qtel et le groupe Orascom pour le rachat des parts Naguib Sawiris dans Tunisiana. Qtel avait fait une offre d’un milliard de dollars tandis qu’Orascom Telecom demandait 1,3 milliards de dollars. Avec 1,2 milliards de dollars, le groupe de Naguib Sawiris réalise une excellente opération pour des actifs dont la valeur de marché était estimée à 900 millions de dollars. Qtel, qui détenait la moitié des parts de Tunisiana, a fait valoir son droit de préemption. L’opérateur qatari l’a payé un peu cher, selon des spécialistes. Qtel, en acquérant la totalité de Tunisiana s’installe ainsi comme un des principaux opérateurs en Tunisie. L’opérateur qatari a été fortement encouragé par les pouvoirs publics tunisiens à faire valoir son droit de préemption. Le gouvernement tunisien n’était en effectivement pas chaud de voir l’opérateur russo-norvégien s’installer dans le pays. Tunisiana compte près de 5,8 millions d’abonnés et détient 53% de parts de marché. En Algérie, Nedjma, la filiale de Qtel, comptait 8,8 millions d’abonnés, selon le bilan du troisième trimestre 2010. A signaler que le communiqué publié sur le site d’Orascom Telecom sur la vente d’OTT est signé « VimpelCom-Weather ». Le cout élevé de la vente des 50% de parts de Sawiris de Tunisiana satisfait pleinement VimpleCom-Weather. L’opérateur égyptien en litige avec le gouvernement algérien sur Djezzy pourrait vouloir en faire une « référence »

Source : Maghreb Emergent au 22/11/2010

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