jeudi 30 septembre 2010

Le fisc demande à Orascom Telecom de payer 17 milliards dinars d’arriérés


Orascom Telecom Algérie (OTA – Djezzy) fait bien l’objet d’une demande du fisc algérien de paiements d’arriérés pour un montant de 230 millions de dollars. Le démenti, attribué à une source gouvernementale par la chaine Al Arabiya, n’en est pas un. Le groupe égyptien, Orascom Telecom Holding (OTH) a annoncé jeudi qu’il avait reçu officiellement un avis du fisc exigeant le règlement de la somme de 230 millions de dollars. La veille, le groupe de Naguib Sawiris, avait confirmé que le directeur général de sa filiale algérienne, Tamer El Mahdi, avait été convoqué par les services de police algériens qui enquêtent sur une plainte de la Banque d’Algérie pour infraction à la législation sur les changes. Dans son communiqué, Orascom Telecom indique que l’avis du fisc algérien portait sur des impôts pour les années 2008 et 2009 d'un montant de 17 milliards de dinars, soit environ 230 millions de dollars". L’opérateur affirme que sa filiale « OTA a déjà payé les impôts pour cette période " et "va prendre toutes les mesures légales nécessaires pour contester le nouveau calcul". La nouvelle a eu une incidence immédiate sur la bourse égyptienne qui a clôturé le mois de septembre par une baisse de près de 1%. L’action d’Orascom Telecom a baissé de 3,4%.

Second redressement fiscal pour Djezzy : Le fisc algérien lui réclame 230 millions de dollars


DNA l'avait annoncé dés le 23 juin 2010. Le fisc algérien réclame 230 millions de dollars à Djezzy, premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie. Le groupe égyptien Orascom Telecom a indiqué dans un communiqué publié jeudi 30 septembre avoir reçu un avis du fisc algérien pour sa filiale basée en Algérie l'invitant à régler une somme d'environ 230 millions de dollars. Le groupe a affirmé qu'il contesterait cette demande.

Orascom Telecom Algérie ( OTA) qui gère la filiale Djezzy a reçu un avis du fisc algérien pour régler des arrières d'impôts pour les exercices 2008 et et de 2009 «d'un montant d'environ 230 millions de dollars», a indiqué jeudi Orascom dans un communiqué publié par l'AFP. «OTA a déjà payé les impôts pour cette période», a-t-il affirmé. Le groupe du milliardaire égyptien Naguib Sawiris annonce qu'il prendra «toutes les mesures légales nécessaires pour contester le nouveau calcul» du fisc algérien, poursuit-il.

Le 23 juin 2010, DNA avait révélé que Djezzy risquait un second redressement fiscal. «L'opérateur téléphonique Djezzy, propriété du groupe égyptien Orascom, risque de se voir signifier dans les prochaines semaines un nouveau redressement fiscal. En ligne de mire des enquêteurs du fisc algérien : Les opérations bancaires et commerciales contractées par Djezzy ainsi que le service Flexy», avions nous révélé à l'époque. Mercredi 29 septembre, le PDG de Djezzy, Thamer El Mahdi a été auditionné par la police suite à une plainte pour malversations financières présumées déposée par la Banque d'Algérie.

En avril 2010, Orascom Telecom avait déclaré avoir fini de payer une facture de près de 600 millions de dollars d'arriérés au fisc algérien, hormis un reliquat de pénalités. OTA s'était vu notifier en novembre 2009 un arriéré d'impôt portant sur les années 2005, 2006 et 2007. Orascom avait à l'époque protesté contre une mesure «sans fondement e inacceptable», due selon le groupe à une surévaluation des revenus de sa filiale. Ce premier redressement avait été notifié par les autorités algériennes en juillet 2009, toutefois Orascom n’en a fait état officiellement que le 18 novembre 2009, le jour du match de barrage au Soudan entre l’Algérie et l’Egypte comptant pour la qualification pour la Coupe du Monde de 2010.

Depuis la notification du premier contrôle fiscal, les relations entre Djezzy, premier opérateur avec 14 millions de clients, et le gouvernement algérien n'ont de cesse de se détériorer. Le groupe Orascom a fait part de sa volonté de céder le capital de l'entreprise à des partenaires étrangers, mais Alger a mis son veto faisant valoir son droit de préemption. Deux redressements fiscaux, une convocation du PDG devant la justice, le feuilleton Djezzy prend les allures d'un Khalifa bis!


Le groupe égyptien Orascom conteste une nouvelle demande du fisc algérien


Le groupe égyptien Orascom Telecom a indiqué jeudi avoir reçu un avis du fisc algérien pour sa filiale basée en Algérie l'invitant à régler une somme d'environ 230 millions de dollars et affirmé qu'il contesterait cette demande. Orascom Telecom Holding (OTH) avait annoncé la veille que le président de la filiale algérienne du groupe, Orascom Telecom Algeria (OTA), connue sous le nom de Djezzy, avait été convoqué par la police algérienne dans le cadre d'une enquête sur des allégations d'infraction à la législation sur les changes. OTA a reçu un avis du fisc algérien pour régler les impôts pour 2008 et 2009 "d'un montant d'environ 230 millions de dollars", a indiqué jeudi Orascom dans un communiqué.

"OTA a déjà payé les impôts pour cette période", a affirmé le groupe. OTH va "prendre toutes les mesures légales nécessaires pour contester le nouveau calcul" du fisc algérien, poursuit-il. En avril, Orascom Telecom avait déclaré avoir fini de payer une facture de près de 600 millions de dollars d'arriérés au fisc algérien, hormis un reliquat de pénalités. OTA s'était vu notifier en novembre 2009 un arriéré d'impôt portant sur les années 2005, 2006 et 2007. Orascom avait à l'époque protesté contre une mesure "sans fondement et inacceptable", due selon le groupe à une surévaluation des revenus de sa filiale.

Source : Tout Sur l'Algérie au 30/09/2010

LES CHOSES SÉRIEUSES COMMENCENT POUR L’OPÉRATEUR ÉGYPTIEN : LE DG DE DJEZZY ENTENDU PAR LA POLICE


Comme cela était attendu, les virulentes critiques formulées récemment par le patron d’Orascom Telecom Holding, Naguib Sawiris, contre l’Algérie ne sont pas restées sans conséquence puisque le représentant du groupe en Algérie a été entendu par la police suite à la plainte déposée par la Banque d’Algérie.

Orascom a rendu public hier un communiqué dans lequel le président de la filiale algérienne du groupe égyptien a été convoqué par la police algérienne dans le cadre d’une enquête sur « des allégations d’infraction à la législation sur les changes ». Selon le communiqué, le président d’Orascom Télécom Algérie (OTA, marque de téléphonie mobile « Djezzy ») a été interrogé sur des frais d’assistance technique payés à Orascom Telecom Holding (OTH) par sa filiale de 2007 à 2009 et qui n’auraient pas été conformes aux règles de transferts financiers internationaux. OTH dément « avoir agi de quelque manière qui ne serait pas conforme à la loi algérienne » et assure avoir commencé à fournir tous les éléments pour répondre aux allégations soulevées par la Banque d’Algérie. OTH ajoute par ailleurs qu’OTA n’a pas reçu de nouvelle demande de la part des services fiscaux algériens. Une manière de démentir les rumeurs rapportées ici et là sur un nouveau redressement fiscal que les autorités algériennes auraient décidé contre le groupe Orascom. Cette convocation du responsable de Djezzy démontre que les dernières déclarations de Naguib Sawiris où il avait critiqué ouvertement et de manière virulente l’Algérie ne sont apparemment pas tombées dans l’oreille d’un sourd. L’on sait déjà que les propos hautains de l’Egyptien ne sont pas passés inaperçus du côté d’Alger où les autorités ont pris acte de sa sortie médiatique. Mais, ce qui confirme la colère du gouvernement à l’égard du PDG du groupe Orascom, c’est la saisine de la justice algérienne par la Banque d’Algérie qui considèrerait les propos de Sawiris comme de « fausses déclarations » sur les activités financières de la filiale. L’agence Reuters était même allé jusqu’à affirmer qu’un nouveau redressement fiscal était en cours contre l’opérateur de téléphonie mobile. L’agence Reuters, qui citait des « sources industrielles et gouvernementales », n’a pas précisé le montant de ce nouveau redressement qui, s’il se confirme, démontrerait que les ennuis de l’opérateur ne sont pas près de s’estomper. Certes, l’information a été démentie quelques heures plus tard par une « source gouvernementale algérienne » citée par la chaîne de télévision Al Arabiya et reprise par une autre dépêche de l’agence Reuters. Selon Al Arabiya, le gouvernement algérien n’a notifié aucun nouveau redressement à Djezzy qui a déjà fait l’objet d’un premier redressement fiscal de plus de 600 millions de dollars en 2009. Certains seront tentés de dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu, et qu’il doit y avoir quelque chose qui se trame contre l’opérateur, en représailles aux violentes critiques de Naguib Sawiris contre l’Algérie. Mais, il pourrait aussi s’agir d’une sorte de ballon de sonde des autorités algériennes pour voir la réaction des responsables de d’Orascom face à nouvelles sanctions économiques. Ceci dit, les autorités algériennes ne seront certainement pas prêtes à pardonner au patron d’Orascom ses écarts de langage qui commencent à se multiplier ces dernières semaines sur les médias étrangers. Lors de sa dernière sortie médiatique, Sawiris, qui semble avoir tout oublié des facilitations et avantages dont ses entreprises ont bénéficié des années durant en Algérie, s’est montré particulièrement ingrat. « Il y a un vrai changement de climat en Algérie où les investissements étrangers ne sont plus les bienvenus », a-t-il déclaré, jeudi dernier, sur les colonnes du quotidien économique français la Tribune. Le parton égyptien ne garde de souvenirs que ce que ses entreprises ont apporté à l’Algérie, bien que personne n’ait nié la contribution d’Orascom au développement et à la démocratisation de la téléphonie mobile dans le pays. « C’est dommage, car nous avons apporté de la technologie et des emplois », s’est contenté de relever le responsable égyptien. Quid des crédits bancaires, de l’échéancier de paiement de la licence, des facilitations pour l’installation et l’importation des équipements…Et Sawiris se permet même de dire à qui veut bien l’entendre qu’il n’est pas près à lâcher la filiale algérienne. Cette véritable poule aux œufs d’or. « Nous n’avons aucune intention de sortir de l’Algérie. Nous avions déjà subi une campagne médiatique féroce en 2003, nous avons survécu », a-t-il dit à La Tribune. Il se permet même d’user d’une certaine insolence dans le langage. « Djezzy n’est pas à vendre », a-t-il tranché sans trop accorder d’importance à ce pourraient penser de cela ses vis-à-vis en Algérie.

Suite à une plainte de la banque d’algérie : Le P-DG de Djezzy entendu par la police


L’enquête portera sur les exercices 2007 à 2009 et pourrait durer des mois.

Le directeur général d’Orascom Télécom Algérie (OTA), Thamer El-Mehdi, a été auditionné hier par les éléments de la brigade économique et financière de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya d’Alger suite à une plainte déposée par la Banque centrale d’Algérie sur des infractions à la législation sur les changes. La Banque d’Algérie estime, dans sa plainte, que “les prestations réalisées les trois dernières années par l’opérateur n’ont pas été soumises aux règles sur le change et les transferts de devises”. OTA avait déjà rejeté ces accusations. Hier, le groupe Orascom Télécom Holding (OTH) a précisé, dans un communiqué, publié à la Bourse du Caire que “le CEO d’OTA marque de téléphonie mobile Djezzy a été convoqué par la police pour enquêter sur les accusations de la Banque d’Algérie contre OTA”. Selon le groupe, le DG de Djezzy a fourni et continuera de fournir des explications sur ce dossier. Thamer El-Mehdi a été interrogé sur des frais d’assistance technique payés à Orascom Télécom Holding (OTH) par sa filiale de 2007 à 2009 et qui n’auraient pas été conformes aux règles de transferts financiers internationaux. Ce que dément OTH tout en précisant “n’avoir pas agi de quelque manière qui ne serait pas conforme à la loi algérienne” et assure avoir commencé à fournir tous les éléments pour répondre aux reproches soulevés par la Banque d’Algérie. OTH ajoute, par ailleurs, qu’OTA n’a pas reçu de nouvelle demande de la part des services fiscaux algériens. Orascom Télécom avait déclaré, en avril, avoir fini de payer une facture de près de 600 millions de dollars d’arriérés aux services fiscaux algériens, notifiée en novembre 2009 portant sur les années de 2005 à 2007.


Une source proche de l’enquête nous a confirmé que le chef du département juridique de la Banque centrale d’Algérie avait déposé une plainte auprès des services de la sûreté de wilaya d’Alger contre l’opérateur téléphonique OTA pour “des fausses déclarations sur les activités financières de la filiale algérienne d’Orascom”. L’enquête a été confiée à la brigade économique et financière de la Police judiciaire de la SW d’Alger (un service de police spécialisé dans les crimes économiques). Rien n’a infiltré sur l’audition mais, selon certaines indiscrétions, l’audition a duré plus de deux heures. Le DG de OTA était accompagné par des cadres du groupe dont les responsables juridique et financier. Il aurait nié “toute malversation ou infraction”. Le dossier fera donc l’objet d’investigations minutieuses et les enquêteurs ne manqueront de faire un travail de fourmi sur tous les documents des deux parties pour faire toute la lumière sur cette affaire et établir un rapport ficelé qui sera transmis à la justice. “L’enquête peut durer des mois d’autant que les investigations porteront sur les années de 2007 à 2009”, nous dit-on. Des experts financiers de la police seront mobilisés dans cette enquête. Dans ce cas, une poursuite judiciaire contre Orascom n’est pas à écarter. Selon notre source, l’opérateur est soupçonné d’avoir transféré des fonds frauduleusement vers l’étranger précisément vers Paris, une somme d’environ 2 milliards de dollars.


Cette nouvelle affaire intervient quelques jours après les accusations de Naguib Sawiris, P-DG d’Orascom Télécom Holding, contre les autorités algériennes. Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, avait rejeté ses accusations en déclarant qu’“aucune pression n’est exercée par l’Algérie sur OTA”, soulignant que l’État algérien ne fait que “veiller à l’application du droit algérien. Ce même droit qui a permis à OTA de créer une société en Algérie. Cette société est algérienne et obéit au droit algérien”, a-t-il affirmé. Pour rappel, le gouvernement s’est opposé à la vente d’OTA au sud-africain MTN, affirmant vouloir exercer son droit de préemption dans le rachat de Djezzy.

Source : Journal Liberté au 30/09/2010

Le DG d’OTA entendu par la police : Djezzy sous pression


Le directeur général de Djezzy, Tamer El Mahdi, a été convoqué hier par la police suite à une plainte de la Banque d›Algérie pour atteinte à la législation des changes. L'information a été annoncée par la maison mère, Orascom Telecom Holding (OTH), dans un communiqué publié hier à la Bourse du Caire et repris par l›agence britannique Reuters.

«La société exclut avoir effectué des opérations non conformes à la législation des changes. Le premier responsable d'Orascom Telecom Algérie a présenté et continuera de présenter des éclaircissements à cet effet», ajoute-t-on dans le même communiqué.
La plainte de la Banque d'Algérie porte sur des services de soutien fournis à OTA par sa maison mère OTH. La Banque d'Algérie estime que ces prestations, réalisées en 2007, 2008 et 2009, n'ont pas été réalisées conformément à la réglementation sur les changes et les transferts de devises. OTH rejette ces accusations. Le groupe égyptien dément ainsi avoir agi de quelque manière qui ne serait pas conforme à la loi algérienne et assure avoir commencé à fournir tous les éléments pour répondre aux «allégations soulevées par la Banque d'Algérie». OTH ajoute qu'OTA n'a pas reçu de nouvelle demande de la part des services fiscaux. Orascom Telecom avait déclaré, en avril dernier, avoir fini de payer une facture de près de 600 millions de dollars d'arriérés au fisc, notifiée en novembre 2009 et portant sur les années 2005 à 2007.

L'agence britannique Reuters, en citant des sources gouvernementales algériennes, avait indiqué dimanche dernier que l'OTA s'est vu notifier le paiement des arriérés d'impôts exigés de l'opérateur. Cette nouvelle affaire intervient dans un contexte assez tendu entre ce groupe égyptien et les autorités algériennes et aggravé par les dernières déclarations peu amènes envers l'Algérie, lors du Sommet des marchés émergents organisé le 16 septembre à Londres. Le PDG d'OTH, Naguib Sawiris, avait ouvertement et clairement accusé le gouvernement algérien de faire pression sur OTA. «Nous avons atteint une part de marché de plus de 70% dans les télécoms où il y a trois acteurs. Nous sommes les plus grands et ils ont commencé à exercer des pressions sur nous pour la simple raison que nous étions très rentables et que nous avons réussi», avait déclaré M. Sawiris. Les relations entre le groupe Orascom et les autorités algériennes se sont détériorées après la cession de la filiale Orascom Cement au groupe français Lafarge.

L'Algérie lui reprochait d'avoir profité des avantages fiscaux qui lui ont été accordés pour vendre ensuite à coups de milliards de dollars. Ne voulant plus voir se répéter le coup des cimenteries, l'Etat algérien a vite réagi à l'annonce d'OTH de sa volonté de vendre sa filiale algérienne Djezzy. Ayant déjà mis des garde-fous dans la loi de finances 2009, l'Etat a fait valoir son droit de préemption et commencé le travail d'évaluation de la valeur de l'entreprise. Un comité a été installé au niveau du ministère des Finances. Un bureau d'études algérien est en train de travailler avec des bureaux d'études étrangers sur cette question. Selon le ministre de la Poste et des Technologies de l'information, Moussa Benhamadi, le comité doit terminer son travail avant la fin de l'année en cours.

En s'attaquant à l'Algérie, M. Sawiris, qui cherche à faire croire qu'il est victime d'un complot, semble oublier, selon les observateurs, dans quelles conditions il a réussi à monter son affaire (Djezzy) en Algérie. L'on évoque ainsi «les largesses» dont il aurait bénéficié au détriment de l'opérateur historique Mobilis. OTA est arrivé en Algérie avec sa marque commerciale Djezzy en février 2002 après avoir acquis, en juillet 2001, une licence pour 737 millions de dollars. L'obtention de cette licence et la rapidité avec laquelle Orascom a conquis le marché algérien n'ont jamais cessé de soulever des interrogations.

Source : Journal El Watan du 30/09/2010

mercredi 29 septembre 2010

Guerre ouverte autorités-OTA : le directeur général de Djezzy, Tamer El-Mahdi, convoqué par la police


Ce qui devait finir « en douce » prend soudain la tournure d’un clash : le divorce entre les autorités algériennes et OTA, et sa filiale de la téléphonie mobile, Djezzy, se fera dans la douleur. Les hostilités lancées par Naquib Sawiris, visant le gouvernement algérien, et à travers lui le président Bouteflika, ont fait soudainement précipiter les choses. Alors que les autorités algériennes étaient de faire une évaluation des biens, techniques, technologiques et humains, du capital en cours et des équipements, ne voilà-t-il pas que Sawiris, le patron égyptien d’OTA, s’impatiente et se met à lancer des animosités visant le gouvernement, et par ce biais, le président de la République lui-même.

« Nous avons atteint une part de marché de plus de 70% dans les télécoms où il y a trois acteurs. Nous sommes les plus grands et ils ont commencé à exercer des pressions sur nous pour la simple raison que nous étions très rentables et que nous avons réussi », avait fustigé le magnat égyptien Naguib Sawiris, lors de son intervention au Forum londonien The Economist. Attaquant de travers Bouteflika d’être derrière toutes les autorisations d’investissement octroyées aux étrangers, il a encore surenchérit en affirmant qu’aucun investissement ne peut se faire « sans la bénédiction du numéro1 ». Sawiris, en choisissant cette attaque frontale, semble avoir précipité Djezzy du haut d’une falaise.

Selon des sources autorisées, les services économiques de la DGSN ont adressé une convocation mercredi au directeur général d’Orascom Telecom Algérie, dont la filiale Djezzy, opérateur historique de la téléphonie mobile en Algérie, Tamer El-Mahdi, à la suite d’une plainte de la Banque Centrale d’Algérie. La filiale d’Orascom Telecom Holding est soupçonnée de transferts illégaux de devises. Djezzy, qui misait sur un rachat des autorités algériennes, se voit désormais en situation « illégale », « de liquidation », en un mot : « en hors-la-loi ». Après avoir poursuivi Djezzy dans un redressement fiscal en novembre 2009, les autorités enfoncent encore le clou un peu plus.

Ce qui devait finir « en douce » prend soudain la tournure d’un clash : le divorce entre les autorités algériennes et OTA, et sa filiale de la téléphonie mobile, Djezzy, se fera dans la douleur. Les hostilités lancées par Naquib Sawiris, visant le gouvernement algérien, et à travers lui le président Bouteflika, ont fait soudainement précipiter les choses. Alors que les autorités algériennes étaient de faire une évaluation des biens, techniques, technologiques et humains, du capital en cours et des équipements, ne voilà-t-il pas que Sawiris, le patron égyptien d’OTA, s’impatiente et se lancer à dire des animosités visant le gouvernement, et par ce biais, le président de la République lui-même.

De ce fait, il était dit que la mort de Djezzy serait violente. Mis sous pression, Djezzy devra rapidement répondre des accusations de transferts illégaux de devises. Et quand cette accusation émane de la Banque Centrale algérienne elle-même, il y a de quoi craindre à brève échéance pour OTA en Algérie.

Djezzy a perdu la face depuis au moins 2008, depuis lors, en totale disgrâce, ses jours sont comptés. Tout avait commencé par la cession de la filiale d’OTA Orascom Cement, acquise à un prix symbolique aux autorités algériennes pour être cédé au prix fort au groupe français Lafarge début 2008. C’était la première grosse faute. S’ensuit alors les accusations algériennes à OTA d’avoir profité des avantages fiscaux accordés pour réaliser une forte plus-value sur la vente de deux usines de ciment, et d’avoir effectué la transaction sans l’aval d’Alger. Le refus de sponsoriser l’équipe nationale n’était pas sans conséquences. Les trois matchs –qui se sont déroulés à Alger, au Caire et à Oum Dermane, au Soudan- furent vécus comme autant de mini-guerres. Des jeunes, dans les grandes villes algériennes, se firent un plaisir de saccager les vitrines de Djezzy et de faire voler en éclats ses agences. Un reflux se fit sentir alors, et OTA entama sa « descente vers les enfers » en Algérie.

Source : Journal El Chourouk El Youmi du 29/09/2010

Orascom Telecom et le gouvernement algérien se positionnent en vue d’un arbitrage international


C’est désormais une certitude pour les spécialistes du secteur des télécommunications. Le différend entre le gouvernement algérien et Orascom Télécom a de fortes probabilités d’atterrir devant un tribunal d’arbitrage international. Les chances d’un arrangement amiable apparaissent très faibles.

Depuis quelques semaines, les deux parties se donnent des arguments solides en vue de se défendre devant un tribunal arbitral. Dernier épisode en date : la convocation, mercredi 29 septembre, de Thamer El Mahdi, DG de Djezzy, par la police algérienne suite à une plainte de la banque d’Algérie concernant des opérations financières réalisées en 2007, 2008 et 2009 avec la maison mère en Egypte (lire notre article).

Pourquoi des faits qui remontent à 2007 surgissent-ils actuellement, quatre ans après ? Pour les Algériens, cette convocation constitue une nouvelle pièce versée au dossier en vue de l’arbitrage international. « Les Algériens à travers cette interpellation cherchent à faire passer un message. Ils disent : regardez, nous ne nous attaquons pas à tous les investisseurs mais seulement à Orascom Telecom qui ne respecte pas la législation sur le change », explique un spécialisate du secteur.

La convocation du DG de Djezzy risque en effet de modifier la nature du différend entre Alger et Orascom Telecom. Les Algériens, en choisissant de le positionner sur le terrain de malversations présumées, cherchent à casser le principal argument développé depuis quelques mois par Naguib Sawiris. Pour ce dernier, et il l’a redit au dernier forum The Economist à Londres, Djezzy est attaqué en Algérie à cause de son succès. Comprendre : les Algériens cherchent à lui prendre son affaire la plus juteuse.

Naguib Sawiris conteste également le choix d’un cabinet algérien, Hadj Ali, pour effecteur l'évaluation financière de Djezzy en vue de son rachat par l’Etat algérien. Pour lui, c’est l’offre du sud-africain MTN, valorisant Djezzy à plus de 7 milliards de dollars, qui doit servir de référence. « Sur ce point, il a raison. La valeur d’une entreprise est celle qu’un acheteur est prêt à payer. Tout le reste, comme la valorisation de Deutsche Bank ou les conclusions du cabinet Hadj Ali, n’est que littérature », explique un spécialiste en fusions-acquisitions.

Ce dernier, comme Naguib Sawiris, met également en doute les compétences du cabinet algérien. « Valoriser une entreprise n’est pas une approche comptable mais financière. C’est le travail d’une banque d’affaires. Le travail va consister à évaluer l’existant mais aussi et surtout attribuer une valeur future à l’entreprise, selon son potentiel et celui du marché. Ce sont des calculs très complexes », explique-t-il.

Naguib Sawiris négocie actuellement avec un autre opérateur, le russe VimpelCom. « S’il arrive à obtenir un prix, Djezzy sera forcément valorisé par rapport à ce prix et à celui proposé par les Sud-africains », ajoute le premier spécialiste. Pour lui, le temps presse pour le gouvernement algérien dont l’intérêt est de formuler une offre avant les Russes. Mais, avertit-il, quelle que soit l’issue de l’opération, « il n’y aura aucun gagnant dans cette affaire ».

Source : Tout Sur l'Algérie au 29/09/2010

Orascom Télécom Algérie : Le DG de Djezzy convoqué par la police


Le dossier Orascom Télécom Algérie (OTA) connaît de nouveaux rebondissements inattendus, avec l’annonce, mercredi 29 septembre, de la convocation par la police algérienne du DG de l’opérateur mobile après une plainte de la Banque d’Algérie.
« Le CEO d’OTA a été convoqué par la police pour enquêter les allégations de la Banque d’Algérie contre OTA », précise un communiqué du groupe Orascom Telecom Holding (OTH), publié mercredi matin à la Bourse du Caire. Selon la même source, ces accusations concernent des services de soutien fournis à OTA par sa maison mère OTH. La Banque d’Algérie estime que ces prestations, réalisées en 2007, 2008 et 2009, n’ont pas été faites conformément aux règles sur le change et les transferts de devises. OTH rejette ces accusations. Selon le groupe, le DG de Djezzy a fourni et continuera de fournir des explications sur ce dossier.

Cette convocation est un nouvel épisode dans le bras de fer entre OTA et les autorités algériennes. Depuis maintenant presque une année, les deux parties sont en conflit ouvert. OTA a fait l’objet d’un redressement fiscal de plus de 600 millions de dollars. L’Etat algérien n’a pas autorisé OTH à vendre sa filiale algérienne, affirmant vouloir exercer son droit de préemption. Une mission d'évaluation de l'opérateur a été confiée au cabinet privé algérien Hadj Ali. Les conclusions sont attendues avant la fin novembre.

Source : Tout Sur l'Algérie au 29/09/2010

Le boss de Djezzy convoqué par la Police


Tamer El Mahdi, le Directeur Général (DG) de Djezzy, est convoqué mercredi par la police pour être interrogé sur des accusations d'infraction à la législation des changes et des mouvements de capitaux.

L'opérateur de téléphonie mobile Djezzy se retrouve une fois encore dans l'oeil du cyclone. Mais cette fois-ci, ce n'est pas le fisc qui l'accable, mais bel et bien la Banque d'Algérie qui accuse le DG de Djezzy de graves infractions à la législation des changes en vigueur dans notre pays.

Un communiqué du groupe Orascom Telecom Holding (OTH) publié mercredi matin à la Bourse du Caire révèle ainsi que Tamer El Mahdi sera bel et bien entendu au cours de cette journée par la Police et devra à cette occasion fournir des éclaircissements sur cette affaire qui risque de compromettre l'avenir de Djezzy en Algérie.

En clair, Tamer El Mahdi est soupçonné de transférer illégalement des devises à l'étranger. Si ces accusations s'avèrent vrais, le DG de Djezzy risque d'être puni d’une peine d’emprisonnement de deux ans à sept ans et d’une amende qui ne saurait être inférieure au double de la somme sur laquelle a porté l’infraction et de la confiscation du corps du délit et des moyens utilisés pour la fraude.

C'est dire donc que la situation des dirigeants de Djezzy ne cessent de se détériorer en Algérie. Et cela suffit largement pour semer le trouble parmi les travailleurs de Djezzy qui s’inquiètent sérieusement pour leur avenir car aujourd'hui tout indique que le bras de fer entre le gouvernement et Djezzy s'apprête à prendre des dimensions alarmantes.

Il faut dire que plusieurs observateurs s'attendaient d'ailleurs à de nouvelles hostilités entre ces deux adversaires surtout après les déclarations incendiaires de Naguib Sawiris au Forum The Economist organisé à Londres.

A vrai dire, les accusations protées par l'homme d'affaire égyption, Naguib Sawiris, n'ont pas manqué de susciter une vague d'indignation parmi les responsables Algériens. Ces derniers semblent être décidés à chasser Orascom Télécom des affaires en Algérie. Est-ce la fin alors du séjour doré du Holding de Sawriris en Algérie ?

Source : Journal El Watan du 29/09/2010

Le DG de Djezzy interrogé par la police


Tamer El Mahdi, le Directeur Général de l'opérateur Djezzy du groupe Orascom, est convoqué aujourd’hui par la police pour être interrogé sur des accusations d'infraction à la législation des changes et des mouvements de capitaux suite à une plainte déposée par la Banque d’Algérie. Ce dernier développement des relations houleuses entre les autorités algériennes et le groupe egyptien intervient après les propos très peu appréciés à Alger de Naguib Sawaris au sommet des marchés émergents organisé par le quotidien économique The Economist, à Londres. « Nous avons atteint une part de marché de plus de 70% dans les télécoms, où il y a trois acteurs. Nous sommes les plus grands et ils ont commencé à exercer des pressions sur nous pour la simple raison que nous étions très rentables et que nous avons réussi», avait-il déclaré.Par ailleurs et toujours dans le secteur des télécommunications décidément bien mouvementé le verdict dans l’affaire dite "Algérie Telecom", mettant en cause 7 personnes poursuivies pour "piratage de lignes téléphoniques" sera prononcé le 11 octobre prochain. Le ministère public a requis, dans la soirée de lundi, premier jour du procès, une peine de 6 ans de prison ferme assortie d’une amende de 100.000 dinars pour chacun des accusés.

Le PDG de Djezzy devant la police algérienne pour malversations présumées : Après le fisc, la justice


Le président-directeur général d’Orascom Telecom Algérie (OTA), Thamer El Mahdi, a été convoqué par la police algérienne pour être entendu sur une affaire de malversations présumées dans la gestion de Djezzy. Jusque là confiné à la sphère financière, le différent qui oppose depuis juillet 2009 les autorités algériennes à l'opérateur de téléphonique mobile entre dans un cadre judiciaire.

«Le PDG d'OTA a été appelé par la police pour une enquête sur des allégations de la Banque d'Algérie contre OTA que certains honoraires d'aides techniques payés à OTH (Orascom Telecom Holding ) en contre partie de certains services d'assistance fournis par OTH À OTA pendant 2007, 2008 et 2009 qui n'ont pas été faits conformément à la réglementation de change», a annoncé Orascom Telecom holding dans un communiqué diffusé mercredi 29 septembre.

Orascom Telecom rejette les accusations et annonce dans le même communiqué que «la compagnie dément agir en quelle que manière que ce soit en infraction avec la loi algérienne et que le PDG d'OTA a soumis et soumettra plus tard des clarifications sur ce dossier».

L'agence Reuters a révélé dimanche 26 septembre que la Banque d'Algérie a déposé plainte contre le PDG de Djezzy, Thamer El Mahdi, suspecté d'avoir fait de fausses déclarations sur les activités financières de cette entreprise, premier opérateur de téléphonie en Algérie avec plus de 14 millions de clients. La plainte de la Banque d'Algérie soupçonne cette filiale du groupe égyptien, propriété de la famille égyptienne Sawiris, d'avoir enfreint la réglementation sur le change et le transfert de devises en cours des exercices 2007, 2008 et 2009. L'agence qui citait des sources industrielles et gouvernementales ajoutait que les autorités algériennes s'apprêtaient à réclamer de Djezzy le paiement d'arriérés d'impôts supplémentaires.

Les nouveaux déboires de Djezzy viennent s'ajouter à un premier redressement fiscal de 569,6 millions de dollars imposé à cet opérateur en juillet 2009 pourtant sur l’exercice 2005-2007. Si le diffèrent qui oppose les autorités algériennes à l'opérateur téléphonique portrait sur un volet strictement fiscal, la convocation par la police de Thamer El Mahdi lui donne désormais une nouvelle tournure. L'audition éventuelle du PDG de Djezzy pourrait ainsi déboucher sur l'ouverture d'une instruction judiciaire à l'encontre de ce dernier. La législation algérienne prévoit des peines allant de deux à sept de prison pour les infractions portant sur la réglementation de change et les mouvements de capitaux.

Réputé proche de Naguib Sawiris, le patron du groupe Orascom, Thamer El Mahdi a été placé à la tête de Djezzy en septembre 2008. Ancien directeur de la technologie (Chief Technology Officer) au sein du groupe Orascom Telecom Holding, ce titulaire de plusieurs diplômes obtenus aux Etats-Unis (université de Californie et université George Washington) a fait ses gammes en Italie, en Grèce, en Tunisie, au Bangladesh et au Pakistan avant d'atterrir en Algérie.

Source : Dernières Nouvelles d'Algérie au 29/09/2010

ORASCOM TELECOM : VERS UN NOUVEAU REDRESSEMENT FISCAL


L’action d’Orascom Telecom Holding (OTH) a terminé lundi en baisse de 2,8% à la Bourse du Caire suite à la publication par l’agence Reuters d’une information faisant état d’un nouveau redressement fiscal de Djezzy, la filiale algérienne d’OTH. L’agence Reuters, qui cite des « sources industrielles et gouvernementales », n’a pas précisé le montant de ce nouveau redressement.

«La banque centrale algérienne a également averti la justice qu’elle suspectait le directeur général de Djezzy d’avoir fait de fausses déclarations sur les activités financières de la filiale, ont déclaré les mêmes sources », ajoute Reuters. L’information a été démentie quelques heures plus tard par une « source gouvernementale algérienne » citée par la chaîne de télévision Al Arabiya et reprise par une autre dépêche de l’agence Reuters. Selon Al Arabiya, le gouvernement algérien n’a notifié aucun nouveau redressement à Djezzy qui a déjà fait l’objet d’un premier redressement fiscal de plus de 600 millions de dollars en 2009. Mais, il ne peut y avoir de fumée sans feu. Les dernières déclarations du patron d’Orascom Telecom Holding Naguib Sawiris où il avait critiqué ouvertement et de manière virulente l’Algérie ne sont apparemment pas tombées dans l’oreille d’un sourd. L’on sait déjà que les propos hautains de l’Egyptien ne sont pas passés inaperçus du côté d’Alger où les autorités ont pris acte de sa sortie médiatique. Mais, ce qui confirme la colère du gouvernement à l’égard du PDG du groupe Orascom, c’est la saisine de la justice algérienne par la Banque d’Algérie qui considèrerait les propos de Sawiris comme de « fausses déclarations » sur les activités financières de la filiale. L’information a été rapportée hier par le journal électronique TSA qui reprend une dépêche de l’agence Reuters. La même source affirme même qu’un nouveau redressement fiscal était en cours contre l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, la filiale algérienne d’OTH. L’agence Reuters, qui cite des « sources industrielles et gouvernementales », n’a pas précisé le montant de ce nouveau redressement qui, s’il se confirme, démontrerait que les ennuis de l’opérateur ne sont pas près de s’estomper. Certes, l’information a été démentie quelques heures plus tard par une « source gouvernementale algérienne » citée par la chaîne de télévision Al Arabiya et reprise par une autre dépêche de l’agence Reuters. Selon Al Arabiya, le gouvernement algérien n’a notifié aucun nouveau redressement à Djezzy qui a déjà fait l’objet d’un premier redressement fiscal de plus de 600 millions de dollars en 2009. Certains seront tentés de dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu, et qu’il doit y avoir quelque chose qui se trame contre l’opérateur, en représailles aux violentes critiques de Naguib Sawiris contre l’Algérie. Mais, il pourrait aussi s’agir d’une sorte de ballon de sonde des autorités algériennes pour voir la réaction des responsables de d’Orascom face à nouvelles sanctions économiques. Ceci dit, les autorités algériennes ne seront certainement pas prêtes à pardonner au patron d’Orascom ses écarts de langage qui commencent à se multiplier ces dernières semaines sur les médias étrangers. Peut-être pense-t-il que c’est là un moyen de faire pression sur l’Algérie dans la perspective des négociations entre les deux parties sur la reprise de Djezzy. Lors de sa dernière sortie médiatique, Sawiris, qui semble avoir tout oublié des facilitations et avantages dont ses entreprises ont bénéficié des années durant en Algérie, s’est montré particulièrement ingrat. « Il y a un vrai changement de climat en Algérie où les investissements étrangers ne sont plus les bienvenus », a-t-il déclaré, jeudi dernier, sur les colonnes du quotidien économique français la Tribune.

lundi 27 septembre 2010

Confusion autour d’un nouveau redressement fiscal de Djezzy


L’action Orascom Telecom Holding (OTH) a terminé, lundi 27 septembre, en baisse de 2,8% à la Bourse du Caire. Le titre a subi des dégagements après la publication par l’agence Reuters d’une information faisant état d’un nouveau redressement fiscal de Djezzy, la filiale algérienne d’OTH. L’agence Reuters, qui cite des « sources industrielles et gouvernementales », n’a pas précisé le montant de ce nouveau redressement. « La banque centrale algérienne a également averti la justice qu'elle suspectait le directeur général de Djezzy d'avoir fait de fausses déclarations sur les activités financières de la filiale, ont déclaré les mêmes sources », ajoute Reuters.

L’information a été démentie quelques heures plus tard par une « source gouvernementale algérienne » citée par la chaîne de télévision Al Arabiya et reprise par une autre dépêche de l’agence Reuters. Selon Al Arabiya, le gouvernement algérien n’a notifié aucun nouveau redressement à Djezzy qui a déjà fait l’objet d’un premier redressement fiscal de plus de 600 millions de dollars en 2009.

Source : Tout Sur l'Algérie au 27/09/2010

L’Algérie n’a pas imposé de nouvelles taxes à Djezzy, selon Al Arabiya

Le gouvernement algérien n’a pas imposé de nouvelles taxes à Djezzy, la filiale algérienne d’Orascom Telecom Holding, rapporte la chaine de TV Al Arabiya en citant des sources gouvernementales non identifiées. La chaine dément ainsi partiellement les informations rapportées par Reuters sur un nouveau redressement fiscal adressé à Djezzy. L’agence britannique citait, elle aussi, une source gouvernementale non identifiée. Reuters avait annoncé également que la Banque d’Algérie avait déposé une plainte pour fausse déclaration contre Tamer El Mahdi, le DG d’Orascom Telecom Algérie (OTA).

Plainte pour fausses déclarations contre le DG de Djezzy


L’opérateur Orascom Telecom Algérie (OTA – Djezzy) s’est vu notifié une exigence de paiement d’arriérés d’impôts et son directeur général, Tamer El Mahdi, fait l’objet d’une plainte pour fausse déclaration indique aujourd’hui l’agence Reuters citant des « sources gouvernementales » sans les identifier.

Des arriérés d’impôts sont exigés de l’opérateur Djezzy indique l’agence britannique citant des sources gouvernementales non identifiées. Selon la même source, la Banque Centrale d’Algérie (BA)a saisi la justice d’une affaire de fausse déclaration du directeur général de Djezzy. Les responsables d’Orascom au Caire et à Alger se sont abstenus de commenter la nouvelle. Celle-ci intervient alors qu’une polémique à distance a opposé les responsables algériens au patron d’Orascom Telecom Holding (OTH). Naguib Sawiris avait en effet déclaré, à partir de Londres, que son entreprise était « punie » en raison de sa réussite. « Nous avons atteint une part de marché de plus de 70% dans les télécoms où il y a trois acteurs. Nous sommes les plus grands et ils ont commencé à exercer des pressions sur nous pour la simple raison que nous étions très rentables et que nous avons réussi » a déclaré Naguib Sawiris, au sommet des marchés émergents organisé par The Economist.


"Aucune pression"

Le ministre algérien de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, M.Moussa Benhamadi, avait rejeté les accusations de pressions formulées par le milliardaire égyptien. «Aucune pression n’est exercée par l’Algérie sur OTA » a-t-il déclaré en soulignant que l’Etat algérien ne fait que « veiller à l’application du droit algérien. Ce même droit qui a permis à OTA de créer une société en Algérie ». « Cette société est algérienne et obéit au droit algérien », a-t-il déclaré. Le gouvernement algérien a fait valoir son droit de préemption dans le rachat de Djezzy et s’est opposé à un projet de vente au sud-africain MTN. Les négociations entre le gouvernement et Orascom pour le rachat de Djezzy n’ont pas encore été entamés. M.Benhamadi a souligné qu’il n’y avait pas encore de négociations avec les propriétaires de Djezzy pour son rachat « car aucune estimation n’a été faite ». Le gouvernement ne peut pas s’avancer sur « le coût de rachat de Djezzy » a-t-il indiqué. Sawiris a donné le chiffre de 7,8 milliards de dollars suscitant des commentaires acides dans la presse algérienne.

Source : Maghreb Emergent au 27/09/2010

Nouveau redressement pour Djezzy, son DG suspecté par la banque d'Algérie de fausses déclarations


Le gouvernement algérien s'apprête à demander à Djezzy (Orascom Telecom Algérie), l'opérateur téléphonique du groupe égyptien Orascom, le versement d'arriérés d'impôts supplémentaires, indique une dépêche publiée dimanche 26 septembre par l'agence Reuters qui cite des sources industrielles et gouvernementales. Le 23 juin 2010, DNA révélait que Djezzy risquait un nouveau redressement fiscal.

«La banque centrale algérienne a également averti la justice qu'elle suspectait le directeur général de Djezzy, (Thamer El Mehdy, NDLR), d'avoir fait de fausses déclarations sur les activités financières de la filiale, ont déclaré les mêmes sources», a ajouté Reuters. Une porte-parole de Djezzy, premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie avec quelque 15 millions de clients, a refusé de commenter les informations de l'agence de presse. Le 23 juin 2010, DNA avait déjà révélé que Djezzy risquait «de se voir signifier dans les prochaines semaines un nouveau redressement fiscal. En ligne de mire des enquêteurs du fisc algérien : Les opérations bancaires et commerciales contractées par Djezzy ainsi que le service Flexy.»

Des informations obtenues en juin 2003 par DNA auprès de sources concordantes indiquent que des enquêteurs financiers algériens s’intéressent de très prés aux activités antérieures bancaires et commerciales d’Orascom Telecom Algérie (OTA). Selon nos sources, écrivions nous à l'époque, «un second redressement fiscal pourrait être prochainement notifié aux responsables de Djezzy. Ces enquêtes sont liées à certaines activités de prestations de services et de contrats signés avec des filiales de ce groupe engendrant d’importants transferts de devises. Il ressort également des premières investigations une absence de comptabilité analytique dans les prestations commerciales touchant au service Flexy ainsi que tout ce qui est inhérent aux salaires des employés expatriés.» Contacté à l'époque par courriel pour confirmer nos informations, le chargé de communication de Djezzy, Hamid Grine, n'a pas daigné répondre à nos sollicitations.

Ce nouveau versement d'arriérés dont fait état Reuters vient s'ajouter à un premier redressement fiscal imposé à Djezzy qui se chiffre à 569,6 millions de dollars (environ 415 millions d’euros) portant sur l’exercice 2005-2007.

En délicatesse avec les autorités algériennes depuis juillet 2009, l'opérateur téléphonique, filiale du groupe de BTP et de téléphonie de la famille égyptienne Sawiris, fait l'objet de tractations autour de son avenir en Algérie. La famille Sawiris souhaite céder le capital à des entreprises étrangères, le gouvernement algérien s'y oppose en faisant valoir son droit de préemption.

Source : Dernières Nouvelles d'Algérie au 27/08/2010


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Ce que nous révélions le 23 juin 2010. Le fisc enquête sur ses activités commerciales : Djezzy risque un second redressement

L'opérateur téléphonique Djezzy, propriété du groupe égyptien Orascom, risque de se voir signifier dans les prochaines semaines un nouveau redressement fiscal. En ligne de mire des enquêteurs du fisc algérien : Les opérations bancaires et commerciales contractées par Djezzy ainsi que le service Flexy.


Le contentieux fiscal d’Orascom Telecoms Algérie (OTA), connu à travers sa marque Djezzy, filiale algérienne de téléphonie mobile du groupe égyptien Orascom Telecom Holding (OTH), pourrait connaitre prochainement de nouveaux rebondissements. Alors que la confusion s’est installée autour de la cession ou non de cet opérateur téléphonique, des informations obtenues de sources concordantes indiquent que des enquêteurs financiers algériens s’intéressent de très prés aux activités antérieures bancaires et commerciales d’Orascom Telecom Algérie (OTA). Selon nos sources, un second redressement fiscal pourrait être prochainement notifié aux responsables de Djezzy. Ces enquêtes sont liées à certaines activités de prestations de services et de contrats signés avec des filiales de ce groupe engendrant d’importants transferts de devises. Il ressort également des premières investigations une absence de comptabilité analytique dans les prestations commerciales touchant au service Flexy ainsi que tout ce qui est inhérent aux salaires des employés expatriés. Le service Flexy est un système de rechargement des unités téléphoniques mis en place par Djezzy depuis plusieurs années et qui fait pendant aux cartes téléphoniques commercialisées par l’opérateur. Selon plusieurs spécialistes, ce mode de rechargement est difficile à contrôler, donc difficile à imposer. Contactée par courriel jeudi 17 juin pour réagir à nos informations, la direction de la communication de Djezzy n’a pas daigné nous répondre.

Premier redressement fiscal de 569,6 millions de dollars

Orascom Telecom Algérie, détenteur de la deuxième licence de téléphonie mobile en Algérie, a déjà fait l’objet d’un premier redressement fiscal de l’ordre de 569,6 millions de dollars (environ 415 millions d’euros)portant sur l’exercice 2005-2007. Ce redressement a fait suite à des irrégularités constatées notamment lors de la signature de contrats d’achat de matériels avec un célèbre équipementier européen. Les services fiscaux algériens ont évalué, à l’époque, les revenus de la filiale Orascom Telecom Algeria (OTA) sur ces trois années à 5,25 milliards de dollars, contre 4,42 milliards de dollars selon les comptes de la compagnie. Le redressement avait été notifié au mois de juillet 2009 par les services fiscaux algériens, mais Orascom n’en a fait état officiellement que le 18 novembre 2009, le jour du match de barrage au Soudan entre l’Algérie et l’Egypte comptant pour la qualification pour la Coupe du Monde de 2010. En agissant de la sorte, les dirigeants d’Orascom ont-ils délibérément donné une dimension politique à un différend commercial ? Les Algériens ne nourrissent aucun doute sur les intentions réelles du timing choisi pour annoncer un redressement fiscal notifié….six mois plutôt.

Orascom a contesté la décision dans le fond et la forme

Le groupe Orascom, propriété de famille égyptienne Sawaris, avait contesté la décision «dans le fond et dans la forme» et introduit deux recours pour invalider le redressement. Au mois de mars 2010, la commission centrale des recours de la direction générale des impôts a rejeté le deuxième recours – le premier est intervenu en février -, d’Orascom Télécom Holding. Dans un communiqué publié sur le site de la maison-mère Orasom Télécom Holding lundi 12 avril 2010, le groupe annonce avoir payé 113 millions de dollars représentant la dernière tranche de la somme qui lui était réclamée par la direction générale des Impôts au titre des activités de la période 2005-2007. Orascom Télécom affirme avoir également payé 49 millions de dollars sur un total de pénalités de 74 millions de dollars. Le reste de cette pénalité, soit 25 millions de dollars, reste suspendu à la décision de la Cour administrative que le groupe avait saisie.

Le précieux coup de main d’Al Shorafa à Orascom

Présent au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie et en Europe, le groupe Orascom a obtenu la deuxième licence de téléphonie mobile en Algérie en juillet 2001 grâce à l’appui d’un homme d’affaires émirati, Mohamed Ali Al Shorafa, connu pour sa proximité avec le chef d’Etat Abdelaziz Bouteflika à l’époque ou celui-ci séjournait dans les pays du Golfe au milieu des années 1980. En guise de remerciement, Al Shorafa aurait empoché 20 millions de dollars pour ce précieux coup de main refilé à Orascom. Le groupe Orascom dont la filiale Djezzy aligne plus de 14 millions de clients a connu une ascension fulgurante en Algérie au milieu des années 2000.

Un bénéficie de trop pour les Algériens

Le désamour avec les autorités algériennes a commencé le 26 juillet 2008 lorsque le président algérien a pris en grippe les dirigeants égyptiens sans pour autant les nommer directement. Dans un discours prononcé devant les maires, Bouteflika s’en est pris à des «investisseurs étranger» qui ont injecté «700 millions de dollars » dans des projets avant de repartir avec une substantielle plus-value. On aura compris que le propos visait indirectement le Groupe Orascom qui avait revendu ses deux cimenteries en Algérie au groupe français Lafarge en empochant plus de 2 milliards de dollars de bénéfices dans la cadre d’une transaction globale de 8,8 milliards de dollars. Le courroux des autorités algériennes étaient doublement motivé. Non seulement elles étaient tenues dans le secret de cette transaction, mais une partie des investissements engagés par le Groupe Orascom pour acquérir ces deux cimenteries provenait de fonds publics et privés algériens. Depuis ce discours du chef de l’Etat algérien, les déboires de Djezzy n’ont fait que commencer. Où s’arrêtera la chute du premier opérateur de téléphonie en Algérie ?

Source : Dernières Nouvelles d'Algérie au 27/08/2010

vendredi 24 septembre 2010

Tunisie - Orange lance l'iPhone 4, une première en Afrique


Orange a annoncé le lancement officiel de l'iPhone 4 vendredi en Tunisie, premier pays du Maghreb et d'Afrique à acquérir la dernière version du téléphone portable d'Apple, selon l'opérateur français. "Orange Tunisie lance l'iPhone pour la première fois dans le grand Maghreb et l'iPhone 4 pour la première fois sur le continent africain, en partenariat avec Apple", a-t-il indiqué dans un communiqué. "Nous sommes fiers de mettre cet outil de rêve à la portée des Tunisiens", a déclaré jeudi soir à la presse Thierry Mariny, DG d'Orange-Tunisie, évoquant comme "un challenge" le développement préalable "en un temps record" d'une couverture de réseau 3G+ dans le pay. Les deux modèles proposés, à savoir l'iPhone 3GS et l'iPhone 4 seront mis en vente vendredi à zéro heure locale (jeudi 23H00 GMT) dans les boutiques Orange à Tunis et dans trois grandes villes de Nabeul (nord-est), Sousse (centre-est) et Sfax (sud-est). Le smartphone du fabricant américain fonctionnera exclusivement sur le réseau Orange, quatre mois après le lancement des services de cet opérateur en Tunisie, où il exploite depuis mai dernier une licence de téléphonie fixe et mobile. Les tarifs seront subventionnés et les prix d'appel "ultra-compétitifs", a indiqué son directeur commercial Jean-François Arnod, présentant une gamme commençant à 9 dinars (1 dinar = 0,5 euro) pour iPhone 3GS et à partir de 209 dinars pour un iPhone 4. "Nous voulons démocratiser internet et faire profiter le plus grand nombre de clients de la technologie 3G+ à très haut débit", a-t-il affirmé. Orange couvre actuellement 64% de Tunisie, un marché de 10,3 millions de consommateurs qu'il partage avec les opérateurs historique Tunisie telecom, et privé Orascom. Selon son PDG, Marwane Mabrouk, avec l'introduction de l'iPhone, Orange compte promouvoir les jeunes compétences tunisiennes pour le développement d'applications locales. Des formations ont été ainsi programmées en collaboration avec les écoles d'ingénieurs, y compris la prise en charge des frais de souscription au programme de développement de l'iPhone, a-t-il indiqué.

jeudi 23 septembre 2010

Aucune pression n'est exercée sur les propriétaires de la compagnie OTA pour vendre "Djezzy"


Le ministre de la poste et des technologies de l'information et de la communication, M. Moussa Benhamadi a démenti jeudi à Alger l'exercice de pressions sur les propriétaires de la compagnie Orascom telecoms-Algérie (OTA) pour les amener à vendre l'opérateur privé de téléphonie mobile Djezzy à l'Etat algérien. Dans une déclaration à la presse, en marge de la séance plénière du conseil de la Nation, consacrée aux questions orales, M. Benhamadi a indiqué qu'"il n'y a aucune pression exercée (par l'Algérie) sur OTA", estimant que "nous avons le droit de veiller à l'application du droit algérien (droit de préemption). Ce même droit qui a permis à OTA de créer une société en Algérie".


Cette société est algérienne et "obéit au droit algérien", a-t-il rappelé. Le droit algérien a préservé les investissements de la société depuis son établissement en 2003 en Algérie et lui a assuré un marché de 15 millions d'abonnés qui lui a permis de réaliser des profits considérables, a-t-il souligné.

Le ministre a précisé que jusqu'à présent, il n'y a pas de négociations avec les propriétaires de Djezzy pour son rachat "car aucune estimation n'a été faite", soulignant que le gouvernement ne peut pas s'avancer sur "le coût de rachat de Djezzy".

La loi de finances complémentaire (LFC) 2009 prévoit que l'Etat et les entreprises publiques économiques (EPE) jouissent du droit de préemption sur toutes les cessions de parts d'actionnaires étrangers ou au profit d'actionnaires étrangers, pour un meilleur contrôle et une meilleure gestion des biens économiques algériens, rappelle-t-on.

Le droit de préemption permet à l'Etat algérien de reprendre les projets d'un investisseur étranger qui voudrait les céder à une autre partie.

Le ministère des finances avait mis en garde en mars dernier OTA contre les conséquences du non-respect de ce droit, qui pourrait mener à l'annulation du marché.


Source : Algérie Presse Service (APS) au 23/09/2010

Benhamadi dément l'existence de pressions du gouvernement sur Djezzy


Depuis quelques jours, le gouvernement multiplie les messages rassurants sur l’avenir de Djezzy et les objectifs visés à travers l’opération de rachat de l’opérateur mobile. Moussa Benhamadi a démenti, jeudi 23 septembre, que le gouvernement ne mette la pression sur Orascom Telecom en faisant durer le dossier de la vente de Djezzy. «Il n'y a pas de pression. Nous voulons préserver Djezzy parce qu'elle génère des bénéfices, comme d'autres entreprises algériennes ou étrangères qui activent dans notre pays », a ainsi affirmé le ministre de la Poste et des télécommunications, en réponse à des journalistes.

« Ce n'est pas dans notre intérêt de créer des problèmes financiers à Djezzy mais nous devons appliquer la loi, a-t-il ajouté. Orascom a exprimé sa volonté de vendre. Nous devons appliquer la loi. La loi algérienne a fourni des garanties à Djezzy depuis sa création ce qui lui a permis d'atteindre 15 millions de clients ». Cette sortie constitue une nouvelle réponse aux dernières déclarations des responsables d’Orascom Télécom sur les difficultés que rencontre leur filiale algérienne.

Le ministre a, une nouvelle fois, confirmé que l'Algérie avait choisi un cabinet d'expert algérien pour évaluer la valeur de Djezzy. Mais il n'a pas souhaité donner un prix même approximatif à l'entreprise de téléphonie mobile. Confiée au cabinet Hadj Ali, la détermination de la valorisation de Djezzy devrait être connue avant la fin novembre. Et c’est sur cette base que le gouvernement entend entamer des négociations avec Orascom Télécom en vue d’un rachat de Djezzy. Mais les responsables du groupe égyptien redoutent un manque d’indépendance du cabinet algérien. Ils souhaitent voir une grande banque d’affaires étrangère s’emparer du sujet.

Source : Tout Sur l'Algérie au 23/09/2010