Quand La Dépêche de Kabylie nous pille sans le moindre scrupule

Après seulement sept mois d'existence, VLA s'est imposé, sans tambour ni trompette, comme un site incontournable et les lecteurs sont des milliers à le découvrir tous les jours. Cette audience, il la doit à de très nombreuses informations qu'il a publiés en exclusivité. A titre d'illustration, il a été le premier à révéler la note de la Banque d'Algérie décidant de suspendre toute domiciliation de commerce extérieur et tout transfert de devises d'OTA vers l'étranger. C'est aussi le premier à annoncer le départ de Zerhouni du ministère de l'Intérieur, le mouvement des walis, le mouvement diplomatique, les promotions dans la hiérarchie de l'armée, la reprise des réunions du Conseil des ministres. Lors du Mondial, VLA a livré de nombreuses exclusivités sur le séjour des Fennecs en Afrique du sud... Il serait impossible de faire l'inventaire de ces informations qui nous ont valu d'être cités par des confrères. Ou le plus souvent d'être repris sans être cités. Certains de nos articles ont été parfois adaptés puis publiés sous d'autres signatures. D'autres encore traduits et publiés sous la même forme. Nous disons halte à ce pillage d'autant que la presse se pose en gardienne de la vertu, grande pourfendeuse des voleurs et des corrompus.

Il nous arrive nous aussi de reprendre les infos des confrères mais nous les citons.
Ce cri de révulsion nous vient de l'attitude d'un journaliste de la dépêche de Kabylie qui a repris sous sa signature l'intégralité de notre dernier article sur les problèmes d'Air Algérie avec la Commission européenne. L'article nous a coûté des heures de travail, entre appels téléphoniques, recherche documentaire et rédaction. Le sieur Y. Maouch se l'approprie sans coup férir, sans même pas la peine de changer une virgule. Et avec la prime d'être repris ensuite par le site Afrique Hebdo comme s'il s'agissait d'une production de La Dépêche de Kabylie.

Nous ne jetterons pas la pierre à la direction du journal qui n'a sûrement pas été vigilante. Mais nous dénonçons l'attitude de cet intrus que nous invitons à changer de métier. De grâce, M. Maouch, quittez la presse et que vos semblables vous imitent!

Source : VIVA L'ALGERIE au 10/11/2010