mardi 31 mai 2011

Intel Investor Meeting 2011 : le x86 partout ?

Intel nous a accueilli il y a quelques jours dans son QG de Santa Clara pour faire le point sur l'année écoulée, et sur les évolutions de sa feuille de route. Le fondeur a également martelé plus que jamais qu'il comptait bien déployer l'architecture x86 partout, et que les solutions ARM allaient avoir du souci à se faire.

Intel accueillait il y a quelques jours quelques dizaines d'investisseurs à son quartier général de Santa Clara. Cette rencontre annuelle est l'occasion pour le fondeur d'analyser en profondeur ses résultats financiers des douze derniers mois, ainsi que de revenir sur les feuilles de route de ses différentes divisions. La crise avait durement marqué l'année 2009, et la reprise a permis à Intel d'afficher de très bons résultats en 2010. Le chiffre d'affaires de la société californienne a progressé de 24%, tandis que les bénéfices ont bondi de 89% ! Intel a également réalisé deux rachats majeurs (McAfee et Infineon WLS), ainsi que huit plus petits. Le géant de Santa Clara a été très généreux envers ses actionnaires ces derniers mois, aussi bien en augmentant leurs dividendes, que via des rachats massifs d'actions.

Intel est donc au meilleur de sa forme, alors même que son marché principal, les ordinateurs personnels, semble assez fragile. La compagnie explique ce paradoxe de deux façons distinctes. Premièrement, si les marchés matures sont en effet mal en point (Europe, États-Unis), les marchés émergents continuent leurs progressions spectaculaires.

C'est cependant un autre segment qui est le moteur de résultats impressionnants du géant bleu : celui des serveurs. Intel profite en effet à fond du phénomène « cloud computing », indiquant par exemple que 600 smartphones connectés (ou 122 tablettes) nécessitent de fait un serveur. Or, ce serveur a de fortes chances d'être basé sur des produits Intel. Depuis le lancement des premiers Xeon Nehalem, AMD semble être complètement hors jeu à ce niveau. En réalité, les Opteron de la firme de Sunnyvale ne sont pas ceux qui auront le plus souffert de cette montée en puissance des solutions Intel.

Ce sont en effet les solutions RISC (notamment proposées par IBM et Sun) qui ont vu leurs parts de marché chuter de manière inexorable en quelques années. On notera aussi qu'Intel est désormais un acteur de premier plan sur les marchés de l'embarqué et du réseau. On ne sera donc guère surpris d'apprendre que le chiffre d'affaires de la division Data Center de la firme de Santa Clara affiche une progression de 15% entre 2008 et 2010, tandis que la marge moyenne progresse à hauteur de 43% (propulsée par un prix de vente moyen qui a doublé en quelques années) ! Sur 8,7 milliards de dollars de CA en 2010, les serveurs ont rapporté près de 4,4 milliards de dollars à Intel. En comparaison, le « PC Client Group » affiche des bénéfices de 13 milliards de dollars, pour un CA de 30,3 milliards de dollars. Pour la petite anecdote, ces deux entités sont tellement énormes qu'elles pourraient être des sociétés faisant partie du classement Fortune 300 !

Intel tenait donc à expliquer que même sans véritables solutions compétitive sur ces marchés (les Atom n'y ayant pas fait leur trou), il profitait plus que quiconque de l'émergence des smartphones et des tablettes. La compagnie californienne est cependant consciente du fait que ses lacunes à ce niveau commencent à faire peur aux investisseurs. L'ombre d'ARM planait clairement sur cet Investor Meeting 2011. Intel a d'abord souhaité enterrer une fois pour toutes l'idée farfelue de la création d'une nouvelle puce de ce type.

On a pourtant appris avec surprise que le géant de Santa Clara dispose toujours d'une licence ARM. Mais Intel mise désormais tout sur son architecture x86. Depuis l'annonce des premiers SoC basés sur l'Atom, nous étions quelque peu septiques quant au succès d'Intel en la matière. Du côté des bons points, l'architecture de ces processeurs n'est peut-être pas à la hauteur des derniers Core, mais ils sont cependant nettement plus avancés que les Cortex d'ARM. Cependant, les Atom ont toujours souffert des choix du géant de Santa Clara en matière de processus de gravure.

Tout cela va cependant changer, puisque le fondeur va proposer des Atom gravés à 32 nanomètres cette année, à 22 nm en 2013, et à 14 nm en 2014 ! C'est non seulement plus rapide que les Tick-Tock des autres solutions Intel, mais également une évolution deux fois plus rapide que ce que prévoit la loi de Moore. Sans aller aussi loin, Medfield, qui doit débarquer dans les mois qui viennent, semble d'ores et déjà être un très bon produit. Dadi Perlmutter nous a présenté un smartphone et une tablette fonctionnant avec ce nouvel SoC. De nombreux fabricants étaient intéressés par cette solution, et on peut donc espérer trouver des produits finis en boutique avant la fin de l'année.

L'arrivée des premières puces gravées en 22 nm en 2012 pourrait changer la donne sur ces segments très porteurs. La technologie Tri-Gate (transistors 3D) permet en effet de réduire drastiquement la consommation énergétique, et les fonderies produisant des solutions ARM n'ont rien d'équivalent à l'horizon. Les performances exceptionnelles du 22 nm ne seront cependant utiles qu'aux Atom. Intel compte bien profiter de cette évolution substantielle pour relancer l'ordinateur individuel.

"Les qualités d'une tablette avec les performances d'un ordinateur"

Le ralentissement des ventes de PC sur les marchés matures peut s'expliquer d'un simple fait. Les utilisateurs lambda ne ressentent pas le besoin d'acheter une nouvelle machine qui ne sera que marginalement plus performante que celles dont ils disposent pour leurs usages. Il faut donc justifier cette dépense avec un argument différent, de l'ordre de celui qui avait lancé la transition entre desktop et laptop.

Intel veut (et doit) réinventer le PC. Le géant de Santa Clara souhaite concevoir des machines ultra réactives, ultra fines, ultra sécurisées, ultra performantes, et offrant une autonomie digne de ce nom. Il s'agit donc d'offrir au consommateur « les qualités d'une tablette avec les performances d'un ordinateur ». C'est dans ce contexte que la technologie Tri-Gate sera précieuse, puisqu'elle va permettre à Intel de réduire le TDP moyen de ces processeurs mobiles à environ 15 watts. Il s'agit donc d'imaginer l'ordinateur portable de demain comme l'ultra-portable d'aujourd'hui. Les CPU LV/ULV actuels seront la norme d'ici à 2013, une évolution sans précédent depuis le lancement de la première plateforme Centrino en 2003 !

Intel va donc s'appuyer plus que jamais sur ses légendaires fonderies. La totalité de la gamme de solutions x86 va passer au 22 nanomètres en quelques mois. Le géant de Santa Clara va donc augmenter ses capacités de production dans les années qui viennent. La compagnie californienne a beau réaliser des profits conséquents, quand on sait qu'une nouvelle usine coûte pas moins de 6 milliards de dollars, ce n'est pas un choix sans conséquence. Andy Bryant nous a cependant expliqué, graphique à l'appui, que le choix stratégique de dépenser plus de 100 milliards de dollars par décennie pour disposer d'une nouvelle finesse de gravure en production tous les deux ans est de loin le meilleur. Utiliser le même processus pendant dix ans coûterait par exemple plus de 300 milliards de dollars !

Intel est également organisé de telle façon que même si une usine n'est pas utilisée au maximum de sa capacité, cela ne représente qu'une perte sèche d'environ 125 à 175 millions de dollars (ce qui est ridicule par rapport au risque de ne pas pouvoir suivre la demande). Le géant de Santa Clara estime également qu'une société dont le chiffre d'affaires est inférieur à 9 milliards de dollars ne peut pas se permettre de disposer d'une fonderie de dernière génération. La décision d'AMD d'abandonner ses "Fab" alors que son CA chutait de manière inexorable apparaît donc comme une quasi-obligation dans ce contexte.

Intel est considéré à juste titre comme le numéro un des semi-conducteurs. La firme californienne doit cependant aller au-delà du simple silicium pour garantir ses résultats dans les années qui viennent. La success-story de la division data center semble difficile à répliquer sur le marché des tablettes et des smartphones. Intel va donc devoir travailler son offre logicielle pour continuer de vendre ses puces à la pelle. Le géant de Santa Clara l'a bien compris, ses derniers rachats (Wind River, McAfee) ont porté l'effectif de sa division software à plus de 9000 employés.

Historiquement, la relation fusionnelle avec Microsoft et son célèbre système d'exploitation Windows (on parle souvent du couple "Wintel") ont toujours permis à Intel de dominer outrageusement la concurrence. Les échecs du géant de Seattle du côté des smartphones et des tablettes ont donc poussé le fondeur à non seulement travailler de concert avec de multiples partenaires, mais également a promouvoir son propre OS : MeeGo. Ce dernier continue son développement tranquillement, et Intel nous a indiqué qu'il disposait de 35 « design-wins » en ce qui concerne les tablettes. Évidemment rien ne dit que tous ces produits seront commercialisés...

En attendant, on peut reporter nos espoirs en ce qui concerne les smartphones et tablettes x86 sur Android. Intel collabore avec Google depuis de nombreux mois, et nos premières impressions des tablettes x86 fonctionnant sous Honeycomb (aka Android 3.0) étaient très positives. On notera également l'arrivée imminente de machines ChromeOS basées sur des plateformes Intel. Pour conclure en ce qui concerne le software, les premiers logiciels McAfee tirant parti des fonctionnalités des processeurs Intel débarqueront bientôt, même si c'est du côté des plateformes mobiles que les attentes sont les plus grandes. C'est également ici qu'Intel pourrait marquer des points, alors que tous les OS mobiles sont critiqués en ce qui concerne leur sécurité.

Voilà donc ce qu'Intel avait à nous dire en ce mois de mai 2011. Les prochaines grandes annonces du géant de Santa Clara sont attendues à l'IDF de San Francisco, qui aura lieu en septembre prochain.

Source : PCWORLD.fr au 31/05/2011

ARM veut envahir la moitié du marché mobile d'ici 2015

Il est facile aujourd’hui de dire que le marché de la mobilité redessine progressivement celui de l’informatique en général. Depuis une base bien installée, les PC classiques ont vu le courant porteur remonter depuis les smartphones. Les progrès accomplis traversent les frontières et imprègnent désormais les tablettes. Dans cette évolution, ARM tire son épingle du jeu, et selon les propos de son PDG au Computex, son ambition est très grande.

De 10 % de parts à 50 % en quatre ans

ARM est la fameuse société dont l’architecture du même nom est au cœur de très nombreuses puces que l’on trouve dans les smartphones. Pour prendre un exemple simple, tous les iPod Touch, iPhone et iPad chez Apple sont équipés de puces qui, si elles ont un design maison, sont bien basées sur l’architecture ARM.

Hier, lors du Computex, le PDG d’ARM Tudor Brown, n’a rien caché de l’ambition de la société d’aller beaucoup plus loin. Il a abordé le marché des « PC mobiles » qui rassemble tout ce qui peut être assimilé à un ordinateur, y compris les smartphones et les tablettes, avec une déclaration forte, relevée par PC World :

« Aujourd’hui, nous avons à peu près 10 % de parts de marché. D’ici la fin de 2011, nous pensons que nous aurons environ 15 % de ces parts de marché, grâce à la croissance des tablettes. D’ici 2015, nous espérons que notre part de marché dépassera les 50 % du marché PC mobile »

Un contexte favorable

Une énorme ambition en seulement quatre ans, mais quiconque a observé l’industrie ces vingt dernières années sait que ce type d’évolution n’a rien d’impossible. D’ailleurs, certains signes auraient tendance à montrer que l’objectif est crédible, puisque la prédiction du PDG oscille entre une future puce Qualcomm à quatre cœurs et cadencée à 2,5 GHz et les rumeurs d’ordinateurs portables ARM, tels que le MacBook Air.

Il ne faut en revanche pas oublier qu’ARM n’est pas une société qui fond directement ses puces. Elle crée le design des modèles et de l’architecture, mais ne les fabrique pas. De nombreux constructeurs cependant, tels que Samsung, ont cette capacité. Les puces ARM partent donc des smartphones, envahissent les tablettes (en particulier les modèles ardoise/slate), et touchent même les netbooks.

Du côté des systèmes d’exploitation, la situation évolue également. iOS est conçu pour cette architecture, et Android, même s’il peut être adapté, vise prioritairement les puces ARM. Windows Phone 7 ne fonctionne lui aussi que sur des smartphones ARM. La rumeur récente d’un MacBook Air avec une puce A5 entraîne automatiquement celle d’un Mac OS X compilé pour cette architecture. Quant à Windows, on sait que la version 8 prendra en charge ces puces dans sa déclinaison pour tablettes.

Finalement, 50 % de parts de marché en 2015, pourquoi pas ? Reste évidemment à attendre la réponse d'Intel dans un domaine que la firme convoite depuis longtemps.

Source : PC INpact au 31/05/2011

Marché des tic en Algérie : Les Français veulent rattraper leur retard


Les Français reviennent en force pour tenter de décrocher plusieurs contrats dans le secteur des Technologiques de l’information et de la communication, fortement concurrencé par d’autres marques de notoriété internationale

En recevant, hier, au siège de son département, Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français, chargé du suivi de la coopération économique entre l’Algérie et la France, Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a clairement fait savoir que l’Algérie «tient à consolider les acquis mais surtout à développer des axes de développement entre les deux pays dans un cadre de complémentarité et de finalité économique». Il s’agit également de tracer «une feuille de route à court, moyen et long termes pour aller vers une société de la connaissance au service du citoyen». Jean-Pierre Raffarin a déclaré à son tour qu’il était porteur «d’une logique de projets. Il faut réfléchir et identifier les plus prioritaires pour bénéficier d’un soutien global».


Il a également souligné : «Nous sommes prêts à avancer avec vous avec une première liste de projets». Mais au-delà des phrases de bonne intention, il a constaté que la France a «un retard dans plusieurs partenariats et qu’il faudra se mettre à jour».
En fait, les Français reviennent en force pour tenter de décrocher plusieurs contrats dans le secteur des TIC, fortement concurrencé par d’autres marques de notoriété internationale (Cisco, Huawei et ZTE). Ils avancent leurs pions au moins sur trois projets de partenariat stratégique : Alcatel-Lucent et technopole de Sidi Abdellah (4G), France Télécom–Algérie Télécom et Mobilis ainsi que la Banque Postale – Algérie Poste.


Mme Zohra Derdouri, présidente de l’ARPT, a souhaité la signature d’une convention avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) pour «des échanges d’experts, la formation de personnels dans des domaines pointus surtout que l’Algérie va lancer la 3 G ainsi que le service universel. Nous avons besoin d’expertises aussi dans le domaine de la régulation d’internet, dans le modèle d’interconnexion et pour encadrer les opérateurs dominants et dans la certification électronique». Dabouz M’hamed, directeur général d’Algérie Télécom, a souhaité un meilleur accompagnement du groupe surtout en bénéficiant de l’expérience de Orange Business Services (OBS). Le ministre des PTIC le conforte dans cette démarche : «Algérie Télécom a besoin d’une mise à niveau, d’un accompagnateur pour améliorer ses prestations notamment sur le plan commercial, marketing et relation clientèle. Le groupe a un besoin aussi d’extension et d’ouverture vers l’international car, aujourd’hui, un opérateur de télécoms ne peut se confiner dans un territoire.

Enfin, notre objectif est de transformer Algérie Télécom en un opérateur de stature internationale.» Concernant Mobilis, le ministre insiste pour dire que «nous souhaitons en faire le numéro 1 en Algérie». Malheureusement, il ne se maintient que difficilement en deuxième position, talonné par Nedjma. Azouaou Mehmel, directeur général d’ATM Mobilis, a avoué que «c’est un cas particulier dans l’histoire des télécoms qu’un opérateur historique n’est pas le premier au classement. La situation est d’autant plus difficile que les deux autres concurrents sont des filiales de groupes internationaux». Décryptées, ces paroles veulent dire que la bataille se fait souvent à armes inégales. Le marché des télécoms générerait un chiffre d’affaires de l’ordre de 4,5 Mds de dollars (4% du PIB) et emploierait plus de 120 000 personnes. Les entreprises actives dans le secteur des technologies de l’information et de la communication représenteraient moins de 5% du marché.

En effet, le marché algérien souffre d’un retard de 5 à 10 ans par rapport au marché français sur le plan de la structuration. Le secteur a longtemps souffert de stagnation en raison du monopole et de l’absence de stratégie.
L’Algérie compte 3 millions d’abonnés au téléphone fixe et près d’1 million d’abonnés au système WLL, soit une télé-densité de 9%. Algérie Télécom projette de réaliser 6 millions de lignes haut débit en 2014 afin d’atteindre une densité de 20% à l’horizon 2014, de moderniser et développer les infrastructures, notamment avec l’acquisition d’équipements de nouvelle génération et investir dans les technologies et services de convergence fixe-mobile.

Source : Journal El Watan du 31/05/2011

lundi 30 mai 2011

Orascom Télécom Algérie : Le processus d’évaluation de Djezzy retardé


Confié au cabinet Sherman & Sterling, le processus d’évaluation de Djezzy ne sera pas achevé à la fin du mois de mai comme annoncé initialement par le gouvernement. « Le délai a été prolongé à cause de plusieurs suspensions pour obtenir des documents », a indiqué à TSA ce lundi 30 mai une source proche du dossier.

Le cabinet d’avocats, basé à Paris, attend actuellement de nouveaux documents pour poursuivre son travail d’évaluation de la filiale algérienne d’Orascom Telecom, a précisé la même source qui n’a fourni aucun délai pour la remise des conclusions du cabinet d’avocat. Mais elle a estimé que ce « type de suspension est normal dans des opérations d’évaluation d’entreprises ». Selon elle, le travail se poursuit normalement conformément au contrat conclu initialement entre le gouvernement algérien et Sherman & Sterling. Ce dernier est assisté d’un cabinet d’audit dont la mission est de définir la valeur financière de l’opérateur mobile.

Hier dimanche, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a affirmé que l’option du rachat de Djezzy par l’État algérien est maintenue. « Je vous confirme que l’État algérien rachètera Djezzy », a-t-il assuré au cours d’une conférence de presse à Alger, en réponse à une question sur la situation de l’évaluation financière de la filiale algérienne d’Orascom Télécom. « Je vous confirme que la procédure (de rachat) ira à son terme », a‑t‑il précisé.

Source : Tout Sur l'Algérie au 30/05/2011

dimanche 29 mai 2011

L’ARPT fête ses dix ans : Dégroupage, 3G/4G, certification électronique et service universel au menu

L’ARPT fête sa dixième année d’existence, « presque jour pour jour », devait dire Amar Tou, ministre actuel des Transports et premier président de l’Autorité de régulation des postes et télécoms

Devant un parterre assez nombreux constitué en grande majorité des professionnels du secteur des télécoms, et pour la première fois, non seulement, il y avait le premier mais aussi l’ensemble des Présidents de cette institution de même que toutes les directions de cette institution. En effet, les directeurs se sont succédé pour parler de ce qu’ils font au sein de l’ARPT. Par cette démarche, l’ARPT veut montrer ses spécialistes mais aussi leurs fonctions. Dégroupage, 3G/4G, LTE, service universel, certification électronique sont les acronymes qui revenaient dans tous les discours prononcés. En tant qu’institution de régulation, la parole est revenue aux juristes qui ont décortiqué les textes régissant l’ARPT en rappelant que dix années ont passé. Avec un jargon bien huilé, on parle de licence, autorisation et régime d’autorisation. Pour ce qui est des autorisations, et plus spécialement dans le cadre des ISP, c’est-à-dire les fournisseurs d’accès Internet, le chiffre de ces opérateurs est en nette diminution, passant de 72 en 2001 à 11 en 2010 et pour mieux réguler, l’ARPT va mettre incessamment en place un cahier des charges ISP. Aussi, la téléphonie est très importante pour les opérateurs économiques et on apprend que l’ARPT a délivré 11 autorisations de VoIp et dont certaines ne vont pas être renouvelées, d’autant plus que cette institution va réviser le cadre règlementaire encadrant cette activité. Pour ce qui est des audio-textes, qui est aussi assujettie à une autorisation, il y avait 46 entités au départ en 2005 et ne sont plus que 11 et enfin 8 qui sont actuellement recensés chez l’ARPT. Pour ce qui est centres d’appel, ce sont « 2 000 emplois créés dans les call-center », devait dire l’un des directeurs en ajoutant que « 65 autorisations ont été octroyées ». Le déroulé des exposés continue et on passe à la numérotation. En avance sur son temps, la numérotation de 2008 prévoyait la portabilité, l’entrée dans le marché des MNVO et des réseaux futurs de types 3G. De plus, une des missions de l’ARPT est de donner des agréments pour les équipements téléphoniques et nous apprenons que durant cette décennie, l’ARPT a agréé 3 113 équipements télécoms composés de 996 terminaux téléphoniques et 2 017 installations radioélectrique sans oublier la mise en place du label « Agréé par l’Arpt ». Il y a eu aussi 42 autorisations d’utilisation de la géolocalisation pour la gestion de flotte. Passant directement à la téléphonie, la télédensité du mobile est passée à 98% à fin 2010 tandis que le fixe n’a pas tellement évolué passant de 6,10 en 2001 à 8,10 en 2005 avec une population qui a beaucoup augmenté durant cette même période. « Les abonnés des réseaux mobiles réprésentent 92% du nombre total mais ils sont à 94% des pre-paid », conclut le directeur de la concurrence. Il va de soi, donc, qu’au vu de ces chiffres astronomiques, il y a en parallèle des minutes qui s’engrangent, et on y apprend que 95% des échanges se font par le mobile, ce qui fait dont un chiffre d’affaires cumulé (fixe et mobile) de 283 milliards de dinars en 2010, soit l’équivalent d’un peu plus que 2 milliards de dollars. La presque totalité pour la voix. Des indicateurs qui montrent que la voix a encore de beaux jours. La nouveauté de cette journée a consisté à présenter deux directions : la direction informatique et système d’information qui est le centre névralgique de cette institution où on y apprend que tout est consigné et stocké dans douze serveurs permettant au conseil d’avoir des indicateurs et des instruments pour une prise de décision. Dans son exposé, le directeur des systèmes d’information parle dans un proche avenir de virtualisation mais aussi de système d’information géographique permettant de mieux localiser les zones blanches ou autres zones mal couvertes. De plus, dans un souci de rapprochement, l’ARPT mettra prochainement en place un système de service par Internet. La certification électronique a été le dernier à passer. M. Berbar dira que « c’est en janvier de cette année qu’a été mise en place cette direction » et il ajoute : « Notre première tâche a été de faire des benchmark de ce qui se faisait dans le monde dans ce domaine », présentant trois systèmes et mettant en avant le système hiérarchique « qui a été retenu en 2010 ». Pour ce faire, il faudrait des prestataires et pour cela, il dira que « nous sommes à l’étape de finalisation du cahier des charges pour les prestataires et qu’en même temps, nous sommes en train de former notre personnel à ces nouvelles technologies ».

Source : IT-Mag au 29/05/2011

Algérie Poste lancera un système de transfert d’argent par téléphone


Algérie Poste entamera au début du mois de juillet les travaux de mettre en œuvre une entreprise d’«opérateur de téléphonie mobile » en procédant à acheter une somme importante des communications téléphoniques de « Mobilis » comme une première expérience.

Le rechargement automatique des cartes sera effectué nom commercial de l’entreprise d’Algérie Poste, ce qui permettrait à plus de 13 millions de clients d’effectuer une opération de demande d’avoir ou de transfert d’argent à partir de leurs téléphones mobiles.

Le Directeur général (DG) d’Algérie Poste, Omar Zerarga a annoncé à Echorouk que cette démarche vise à garantir la qualité et la rapidité la modernisation service au profit des clients d’Algérie Poste.

Il a ajouté qu’Algérie Poste, une fois qu’elle a acheté d’importantes sommes de communications téléphoniques « Mobilis », procèdera à acheter celles des deux autres opérateurs de la téléphonie mobile, à savoir « Djezzy et Nedjma ».

Selon l’interlocuteur, cette option permettrait également d’atténuer la « tension » que connaissent les bureaux de poste et à contribuer à régler le problème de liquidité.

Zerarga a en outre expliqué que les bureaux de poste seront aménagés de moyens sophistiqués afin de recevoir les clients d’Algérie Poste, dont l’esprit de concurrence l’exige en créant trois autres filiales de cette entreprise.

Source : Journal El Chorouk El Youmi au 29/05/2011

Ouyahia : l’Etat algérien rachètera Djezzy

L’option du rachat de Djezzy par l’État algérien est maintenue. « Je vous confirme que l’État algérien rachètera Djezzy », a assuré Ahmed Ouyahia ce dimanche 29 mai au cours d’une conférence de presse à Alger, en réponse à une question sur la situation de l’évaluation financière de la filiale algérienne d’Orascom Télécom. « Je vous confirme que la procédure (de rachat) ira à son terme », a‑t‑il précisé. Le cabinet d’avocats Sherman & Sterling, chargé par le gouvernement algérien de l’évaluation de l’opérateur, devrait rendre ses conclusions dans les prochains jours.

Cette déclaration du Premier ministre intervient quelques jours après celle du nouveau PDG d’Orascom Télécom évoquant un progrès dans les négociations avec l’Algérie. « Il pourrait y avoir une volonté d'aboutir à une solution. Nous espérons lire la situation correctement. Mais à la question "avons­‑nous de nouvelles discussions ou de nouvelles informations ?" la réponse est non », a‑t‑il déclaré le 22 mai sur la chaîne de télévision Al Arabiya. Khaled Bichara a remplacé la semaine dernière Naguib Sawiris à la tête d'Orascom Télécom.

La procédure d'arbitrage international, un moment souhaitée par l'opérateur égyptien, a été mise en suspens début avril à l'initiative du nouveau propriétaire d'Orascom, le groupe russe Vimpelcom. Les deux parties sont en désaccord principalement sur le prix du rachat de Djezzy par l'État algérien. Le gouvernement algérien estime ne pas devoir débourser plus de 2 ou 3 milliards de dollars quand Orascom attend au moins 7 milliards de dollars.

Source : Tout Sur l'Algérie au 29/05/2011

L’Algérie décidée à racheter Orascom Telecom Algérie (Ouyahia)

Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a confirmé dimanche à Alger que l’Etat algérien est décidé à racheter l’opérateur de téléphonie mobile ’’Orascom telecom Algérie’’ (OTA).

’’Je vous confirme que l’Etat algérien rachètera Djezzy (nom commercial d’OTA)’’, a assuré le Premier ministre en réponse à une question sur la situation de l’évaluation financière de cet opérateur, lors de la conférence de presse organisée à l’issue des travaux de la tripartite. M. Ouyahia a en outre dit que ’’je vous confirme que la procédure (de rachat) ira à son terme’’.

Le cabinet ’’Sherman and Sterling LLP France’’ avait été chargé en janvier dernier d’accompagner le gouvernement algérien dans l’opération d’acquisition d’OTA, en vertu de son droit de préemption, introduit dans la loi de finances 2009. M. Ouyahia, à une question sur le montant de l’évaluation d’OTA faite par ce cabinet d’affaires, a seulement indiqué ’’laissez les faire leur travail’’.

’’Sherman and Sterling LLP France’’ avait soumissionné pour un montant de 2,155 millions de dollars, et proposé un délai de 100 jours pour l’achèvement de l’évaluation d’OTA.

La loi de finances 2009 avait instauré le "droit de préemption" selon lequel tout changement de propriétaire en matière de licence soit fait avec l’autorisation de l’ARPT (Autorité de régulation de la poste et des télécommunications) et les pouvoirs publics, rappelle t-on.

Source : Algérie Presse Service (APS) au 29/05/2011

Joseph Ged. Directeur général de Wataniya Télécom Algérie «Nedjma a eu le meilleur taux de croissance sur le marché»


-Comment analysez-vous le marché algérien des télécoms, vous qui êtes acteur et opérateur depuis plusieurs années déjà ?

Il faut dire que le marché algérien de la téléphonie mobile a connu une progression phénoménale, notamment durant les années 2005, 2006 et 2007. Nedjma était en phase de démarrage durant cette période en s’affairant à étendre son réseau technique et son réseau de distribution. Durant cette période, Nedjma n’avait pas pu prendre des parts de marché équitables pour plusieurs raisons, dont l’absence d’une concurrence loyale qui caractérisait le marché à cette époque. Le marché a connu une explosion très importante par la suite, notamment dans la 2G (téléphonie cellulaire de 2e génération). Aujourd’hui, nous constatons que les chiffres représentant les niveaux de pénétration ont atteint 80 à 90% selon les différentes méthodes de calcul.

Au niveau de la valeur globale du marché, nous constatons, depuis le début de l’année 2010, qu’une espèce de stagnation s’installe. Mais il est vrai tout de même qu’en termes d’abonnés, le marché continue sa progression. Il y a, en d’autres termes, de nouveaux abonnés qui arrivent, mais leur valeur en ARPU (chiffre d’affaires mensuel moyen réalisé avec un seul client) est très faible par rapport à l’ARPU moyen du marché. La concurrence est cependant rude au niveau des tarifs et promotions, ce qui fait qu’il y a une compensation entre la création de valeurs et la destruction de valeurs à cause de la baisse des tarifs et des offres. La valeur globale est donc stable si nous nous référons à ces paramètres.

-Comment Wataniya Télécom Algérie, qui commercialise la marque Nedjma, évolue-t-elle dans cet environnement et/ou marché ?

Dans cet environnement, Nedjma poursuit sa progression et a gagné, en 2010, des parts de marché supplémentaires évaluées à 30% pour ce qui est du nombre d’abonnés. Cette avancée a été maintenue durant le premier trimestre 2011. En termes de chiffres d’affaires réalisés, l’évolution était de 25% durant l’année 2010. Plus précisément, Nedjma a réalisé 610,4 millions de dollars de revenus durant l’année écoulée, contre 491,7 millions de dollars en 2009. Durant le premier trimestre de l’année en cours,Nedjma a réalisé 181,6 millions de dollars de revenus, contre 131,9 millions de dollars à la même période en 2010, soit une croissance de 38%. L’EBITDA est passé de 161,7 millions de dollars en 2009 à 230,4 millions de dollars en 2010, soit une hausse de 45%. Les chiffres officiels de l’autorité de régulation (ARPT) diffèrent évidemment des nôtres, puisque les méthodes de calcul des opérateurs ne sont pas les mêmes. La part de marché de Nedjma est de 25% selon l’ARPT. Mais, fondamentalement, Nedjma a eu le meilleur taux de croissance sur le marché algérien et dans le groupe Q tel aussi, voire même dans la région MENA en termes de chiffre d’affaires et de résultats financiers. En 2010, nous étions le premier investisseur télécom en Algérie avec un volume d’investissements de l’ordre de 185 millions de dollars et nous souhaitons garder cette position en 2011.

-Peut-on dire qu’une partie du succès financier de Nedjma durant 2010 est due au rapport conflictuel entre l’un des opérateurs de ce marché et les pouvoirs publics ?

Non, pas nécessairement. La progression de Nedjma, aujourd’hui, est principalement due à sa stratégie qui s’est développée depuis trois à quatre années. Nedjma a investi dans le réseau technique et dans son réseau de distribution, dans l’amélioration de son image de marque ainsi que dans les offres tous segments confondus. C’est un ensemble. Il y a eu peut-être des circonstances favorables, dont l’association de Nedjma à l’équipe nationale algérienne de football ainsi que son arrivée à la Coupe du monde 2010. Cette association a suscité une sympathie, une énergie et une émotion positive autour de l’équipe nationale et de Nedjma. Sur le plan technique, nous pouvons dire, aujourd’hui, que le réseau Nedjma est fort de 3000 sites, il couvre 91% de la population avec une qualité de service de 99%. Pour ce qui est de son réseau de distribution, Nedjma dispose de 5 distributeurs, plus de 80 boutiques, 250 espaces services Nedjma et de 50 000 points de vente partenaires.

Concernant l’investissement, Nedjma a investi 1,5 milliard de dollars dans le réseau et l’infrastructure depuis 2004. Les investissements réalisés, durant le seul 1er trimestre 2011, sont d’une valeur de 28 millions de dollars, un EBITDA de 68,7 millions USD et un profit net de 18,7 millions USD. Le nombre d’abonnés est passé de 8,032 millions en 2099 à 8,245 millions en 2010. Nous sommes aujourd’hui aux alentours de 8 millions suite à des opérations d’épuration de la base d’abonnés qui touchent les puces non identifiées. Nous avons donc présentement une base propre et active, reflétée clairement par l’évolution en ARPU (chiffre d’affaires mensuel moyen réalisé avec un seul client). Celui-ci est passé de 5,2 dollars au 1er trimestre 2010 à 7,3 dollars au 1er trimestre 2011, soit une progression de 40%.

-Pensez-vous que l’introduction de la téléphonie cellulaire de la troisième génération (3G) pourrait provoquer un second déclic du marché ?

En effet, nous sommes convaincus que la seule façon capable d’amener un nouveau souffle au marché est la nouvelle génération DATA (Hith Speed Data). Au niveau de Nedjma, nous sommes plus que jamais convaincus de la nécessité d’aller vers la 3G. Il y a des discussions à propos de l’option à entreprendre ; soit la 3G ou bien la 4G, pour des raisons économiques. Mais nous constatons que la 3G est prête au niveau des infrastructures. Par contre, la 4G pourrait retarder encore le projet de 2 à 3 ans, car il ne s’agit pas uniquement d’une question technologique mais aussi commerciale en relation avec le coût de cette technologie et les tarifs des services à proposer. Cependant, si les autorités décident d’aller vers la 4G, Nedjma suivra le pas. Une chose est sûre : l’accès au marché global de la téléphonie se fera grâce à DATA. Le ministre de la Poste et des TIC est très ouvert à associer les opérateurs et certains constructeurs à la réflexion engagée à ce sujet. Il y a eu quelques réunions de travail entre les équipes du ministère, de l’ARPT et de Nedjma. Nous avons présenté nos propositions à ce sujet et il revient aux autorités de collecter, de combiner et de sortir une stratégie globale.

-Est-il vrai que vous envisagez tisser un partenariat avec Nokia Siemens Networks pour développer l’infrastructure et la technologie de la 3G en Algérie ?

Nedjma est prête à investir, aujourd’hui, dans un réseau dense et de qualité afin de développer cette technologie de 3G. Nous procéderons certainement à des améliorations et à une mise à niveau de l’infrastructure. Il y aura une espèce de synergie entre ce qui existe déjà et ce qui existera conformément aux exigences normatives de la 3G. Concernant le choix technologique ou du constructeur, c’est prématuré de divulguer notre stratégie en ce moment, car même les conditions de la licence ne sont pas connues.

-Wataniya Télécom Algérie ambitionne-t-elle d’adhérer à la Bourse d’Alger ?

La stratégie de Qtel et les actionnaires qataris consiste à investir à long terme en Algérie, notamment dans le domaine des télécoms. L’Algérie représente aujourd’hui pour Qtel l’un des trois marchés à plus forte croissance, aux côtés de l’Indonésie et l’Irak entre 17 pays. La vision actuelle des actionnaires de Qtel consiste à trouver une façon pour faire partager le succès financier de Nedjma avec les Algériens. Nous avons conclu que faire accéder Wataniya Télécom Algérie à la Bourse d’Alger pourrait être la meilleure option qui, par la même, donnerait une plus grande dynamique à la Bourse d’Alger. Le projet d’adhérer à la Bourse d’Alger est déjà au stade de réflexion. Nous allons entreprendre des discussions plus approfondies sur la date, la stratégie et selon quelle formule nous allons accéder à la Bourse d’Alger. Le besoin de le faire est là.

-Quels rapports entretenez-vous avec l’autorité de régulation de la Poste et des technologies de l’information et la communication (ARPT) ?

Nous avons de très bons rapports avec l’autorité de régulation (ARPT). Nous avons manifesté notre souhait que le marché arrive à l’équilibre entre les opérateurs. Nous souhaitons que l’ARPT prenne les décisions et s’approprie des mécanismes nécessaires, selon le respect des lois sur la concurrence, à réduire l’écart entre les différents opérateurs du marché. L’ARPT peut aussi sortir des mesures, notamment au niveau des tarifs de détail et laisser le choix au client de choisir son opérateur sans avoir des attachements par-ci par-là, entre autres en matière de portabilité de numéro. Nous espérons que les choses vont aller dans cette direction. Nous constatons, aujourd’hui, que les écarts en termes de chiffre d’affaires, à titre d’exemple, sont très importants entre le premier opérateur et les deux autres. Nous militons donc pour le rééquilibrage des parts du marché selon le respect des lois en vigueur sur la concurrence.

-Quelle est la stratégie de votre entreprise en matière de ressources humaines ?

Aujourd’hui, Nedjma est à plus de 1900 employés, dont 99% d’Algériens. La représentation des femmes est de 40%. Nous avons une stratégie de formation claire qui est d’ailleurs à l’origine de notre succès. Nedjma représente aujourd’hui le meilleur employeur sur le marché algérien, grâce à notre plan de carrière, au suivi des ressources humaines et à notre plan de formation. En 2010, nous avons dispensé 50 000 heures de formations. La moyenne d’âge des employés de Nedjma est de 30 ans. D’autres recrutements vont se faire pour suivre et encadrer nos prochains investissements. Nous sommes en train d’augmenter nos investissements dans le domaine de la ressource humaine.

-Peut-on avoir un chiffre, autrement dit le taux des bénéfices réinvestis par Wataniya Télécom Algérie ?

Nous avons fait notre première année de profitabilité en 2010. Nous n’avons effectué jusqu’ici aucune sortie de dividendes. Nous envisageons, pour quelques années à venir, de réinvestir les gains dégagés de l’entreprise. En d’autres termes, des 1,5 milliard de dollars investis, 1,1 milliard de ces capitaux sont acheminés par les actionnaires du groupe vers l’Algérie sous une forme directe ou sous une forme de dette. Environ 400 millions de dollars ont été réinvestis, dégagés des fonds propres de l’entreprise. L’Algérie a constitué depuis toujours une terre d’investissements. Malgré tout ce qui se passe dans la région, nous sommes convaincus de la sécurité, de la stabilité et de la prospérité de l’Algérie. C’est un pays d’investisseurs sérieux qui n’ont pas pour objectif de faire de la profitabilité rapide, afin de faire sortir des dividendes au court terme. C’est la vocation de Qtel en Algérie.

-Comptez-vous progresser davantage sur la même stratégie de marketing ?

La stratégie commerciale et de marketing de Nedjma comprend plusieurs facettes, dont le côté social, sportif et commercial. Pour ce dernier, les choses avancent sur une base solide et un travail de plusieurs années. Nous avons tenu à bien analyser le marché avant de mettre en marche nos dernières offres, dont l’option 2000, Nedjma+ et la One. D’autres offres vont venir qui cibleront des segments spécifiques. Je suis très content que notre objectif de 2010, qui consiste à devenir leader sur le segment des entreprises, soit réalisé. C’est le segment le plus sensible à attirer et à garder. De façon générale, notre stratégie porte sur des segments de valeur et des offres adéquates. Au niveau de la communication, le sponsoring et l’image de Nedjma resteront sur la même stratégie, en se positionnant aux côtés de l’équipe nationale et la Fédération algérienne de football, en tant que sponsor officiel. Le contrat a été renouvelé pour trois autres années, soit jusqu’au 2013 et qui englobe l’équipe nationale de football, les arbitres, la coupe d’Algérie ainsi que l’image individuelle des joueurs. Au niveau de l’action sociale, nous avons, à titre d’exemple, un partenariat exclusif et spécial avec le Croissant-Rouge algérien et un film sur le tourisme avec Zinedine Zidane.

Source : Journal El Watan du 29/05/2011

samedi 28 mai 2011

Le revenu moyen par utilisateur se consolide à 9,4 dollars par mois au premier trimestre 2011

Le revenu moyen par utilisateur se consolide à 9,4 dollars par mois au premier trimestre 2011 : Djezzy engrange près d’un demi-milliard de dollars de chiffre d’affaires.

« En Algérie, nous tenons à garder Djezzy au sein de notre portefeuille », nous a déclaré Elena Prokhorova, directrice de la communication du groupe VimpelCom

résultats financiers de l’exercice en cours ont été publiés et c’est pour le moins un premier semestre « éreintant » pour Orascom Telecom, qui, au-delà de l’obligation formelle de rendre publics ses résultats, prend à témoin ses actionnaires sur les difficultés que l’entreprise dit rencontrer en Algérie. Pourtant, les chiffres sont bons et sont même en croissance dans un marché du GSM censé avoir atteint le point de saturation. Les résultats financiers pour la filiale algérienne Djezzy restent solides malgré une « situation extrême », selon les termes d’Orascom Telecom. Une situation qui « continue d’entraver la croissance de Djezzy », née des restrictions sur les transferts de devises, les interdictions d’importation et l’interdiction de la publicité à la télévision. Un ensemble de « contraintes » qui ont été pondérées par une maîtrise stricte des coûts, ce qui a eu pour effet d’accroître les revenus de 6% par rapport au premier trimestre de 2010 et d’augmenter les revenus avant impôt et amortissement (EBITDA) de 14% ainsi que le revenu moyen par utilisateur qui se consolide à 9,4 dollars (par mois), en augmentation de près de 2%. Pourtant, Orascom Telecom tire la sonnette d’alarme. « L’environnement d’une hostilité croissante au sein d’OTA maintient son emprise sur la croissance de l’entreprise et son développement […] Il se présente comme une menace pour les opérations d’OTA qui a dû freiner le lancement de 2 de promotions, [bien l’impact en soit limité] », écrit le groupe dans son rapport financier. Mais il n’y a pas péril en la demeure et pour preuve, le parc d’abonnés a augmenté de 5% sur un an, culminant à fin mars 2011 à 15 509 202 abonnés, malgré, encore une fois, « les obstacles que Djezzy a rencontrés, y compris les restrictions sur les importations de cartes SIM ». Néanmoins, Djezzy a réussi à acquérir de nouveaux clients pré-payés et post-payés en achetant en Algérie même, auprès d’une entreprise algérienne, ses stocks de cartes. Le chiffre d’affaires de la filiale algérienne est établi pour les trois premiers mois de l’exercice 2011 à un peu plus de 32 milliards de dinars, représentant 439 millions de dollars, en hausse de 6%, continuant à assurer le cash-flow du groupe en entier. En revanche, mis à part un retour sur les principaux « hauts faits » qui ont caractérisé les relations d’OTA avec le fisc algérien, pas d’annonce particulière sur le rachat de Djezzy. Pour la partie algérienne, l’entreprise est en cours d’évaluation, et pour VimpelCom, cette dernière doit demeurer dans son portefeuille. « En Algérie, nous tenons à garder Djezzy au sein de notre portefeuille; nous voyons un potentiel dans le marché algérien et nous voulons travailler dans ce pays », nous avait affirmé Elena Prokhorova, directrice de la communication du groupe VimpelCom. Affaire à suivre……

Source : IT-Mag au 28/05/2011

Pierre Lellouche et Jean-Pierre Raffarin demain à Alger : De grands dossiers à finaliser

Le secrétaire d’Etat français chargé du Commerce extérieur, Pierre Lellouche, accompagnera M. Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre et conseiller du président Sarkozy, dans une visite prévue demain et après-demain à Alger.

Le secrétaire d’Etat français chargé du Commerce extérieur, Pierre Lellouche, accompagnera M. Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre et conseiller du président Sarkozy, dans une visite prévue demain et après-demain à Alger. Une visite qui se veut une occasion pour renforcer les relations économiques entre les deux pays. Selon le service de communication de son département, M. Lellouche souhaite y ''réaffirmer la volonté du gouvernement de poursuivre le renforcement des relations économiques et commerciales franco-algériennes, dans la continuité des premiers résultats très positifs de la mission menée par M. Raffarin à la demande du président Sarkozy''. A la faveur de ce déplacement, deux accords de partenariat entre entreprises françaises et algériennes seront signés dans le domaine des assurances et dans la production de verre (accord Saint-Gobain/Alver), a indiqué la même source.

Ces accords sont retenus dans le cadre des 12 grands dossiers dont avaient été chargés MM. Raffarin et le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi. Ils portent sur les investissements en Algérie, notamment des groupes Renault, Saint-Gobain, Cristal Union, Sanofi-Aventis et Lafarge. La délégation française participera, aux côtés de M. Benmeradi et du ministre du Commerce, Mustapha Benbada, à la cérémonie d’inauguration du Forum de partenariat France-Algérie auquel participeront plus de 540 PME des deux pays.
Ce forum est organisé par le ministère algérien du Commerce et l'Agence française pour le développement international des entreprises Ubifrance. En marge de cette manifestation économique, les responsable français auront des entretiens avec le ministre des Finances, Karim Djoudi, à l’issue desquels il sera procédé à la signature d’un ''pacte d’actionnaires'' AXA-FNI-BEA (Banque extérieure d’Algérie). S’agissant du dossier Renault, une autre réunion-bilan entre les deux parties.

Les entretiens porteront également sur les autres dossiers de coopération en cours de discussions. La visite de la délégation française sera également mise à profit pour la présentation, lors d’une séance de travail avec le ministre de la Poste et des TIC, M. Moussa Benhamadi, de trois nouveaux projets de partenariat dans le secteur des TIC.

Ceux-ci portent sur un accord entre Alcatel Lucent et la Technopole de Sidi Abdellah sur la licence de quatrième génération (4G), entre France Télécom - Algérie Télécom et Mobilis, et entre la Banque Postale et Algérie Poste. M. Lellouche, selon son département, inaugurera également durant sa visite de travail en Algérie, la dernière rame du tramway d’Alger, la 1.200e rame produite par l’usine Alstom de La Rochelle, et assistera aux premiers essais techniques du métro d’Alger.

Source : Journal El Moudjahid au 28/05/2011

Téléphonie mobile: Nedjma se prépare à entrer en Bourse


L’opérateur de téléphonie mobile Nedjma envisage son entrée à la Bourse d’Alger et a déjà entamé les premiers contacts avec les responsables de cette institution.

C’est ce qui ressort des déclarations faites, mercredi soir, par le directeur général de Wataniya Telecom Algérie-Nedjma, Joseph Ged.
Le responsable de Nedjma qui s’exprimait en marge d’une soirée organisée à l’hôtel Sheraton-Club des Pins, en l’honneur des entreprises partenaires, nous a indiqué : «Nous avons entamé les discussions avec le directeur général de la Bourse.»
Les choses devraient se clarifier d’ici à 2011 et début 2012, selon Joseph Ged qui s’est montré très optimiste.
La position de la direction de la Bourse est considérée comme très positive par le directeur de Nedjma, vu l’ouverture d’esprit montrée pour cette initiative.L’entrée de Nedjma pourrait contribuer à la redynamisation de la Bourse d’Alger.

L’opérateur, qui a démarré ses activités en Algérie en 2004, a présenté son premier bilan positif en 2010.
Les données pour le premier trimestre seraient positives, et l’année 2011 se présente sous de bons auspices pour l’opérateur qui pourrait consolider sa position et préparer son entrée en Bourse ; ce qui ferait de lui le premier investisseur «étranger» à aller en Bourse. Dès 2012, qui doit être l’année du troisième exercice positif, l’entrée en Bourse pourra commencer à se réaliser vu que parmi les critères, il y a le principe de trois exercices successifs positifs.«Des chefs d’entreprise, des représentants de corps diplomatiques accrédités et plusieurs invités de marque ont assisté à la soirée durant laquelle les huit meilleurs partenaires en termes de fidélité, de nombre d’abonnés et d’utilisation des solutions entreprises Nedjma ont été récompensés.»Le directeur de Nedjma considère qu’elle occupe «la place de leader sur le marché des Télécoms dans le segment des solutions entreprises».

Le nombre d’abonnés utilisant les offres pour entreprises «a enregistré une progression de 400% entre 2007 et 2010».
Concernant le 3G, qui devrait intéresser davantage d’entreprises, le responsable de Nedjma nous a dit : «On attend.»
C’est cette année que la décision doit être prise par les autorités pour le lancement de la 3G.
Pour Joseph Ged, «la stratégie du Groupe consiste à renforcer nos positions en Algérie et à démontrer qu’on est là pour le long terme».
Et l’objectif d’aller en Bourse ne consistera pas à mobiliser de l’argent, mais plutôt à «faire participer les Algériens à la croissance de Nedjma».

La stratégie du groupe qatari Qtel se résume en une seule phrase : «Nous sommes là pour le long terme et notre vision consiste à faire participer les Algériens, en ouvrant le capital et en allant sur le marché boursier.»
Lors de la cérémonie, Joseph Ged a indiqué que «les revenus de Wataniya Telecom Algérie ont augmenté de 25% en 2010 par rapport à l’année 2009. (...) L’EBITDA a progressé de 45% durant l’exercice précédent, comparé à l’année 2009. (...) Nedjma a été le premier investisseur dans le secteur des télécoms en Algérie avec un volume d’investissement de l’ordre de 185 millions de dollars en 2010».

Source : Journal El Watan du 28/05/2011

Nedjma Entreprises : L’offre représente 10% de l’activité de l’opérateur


“Consciente de l’importance de la communication dans un environnement économique en perpétuelle évolution, Nedjma a pensé à mettre en place une direction consacrée exclusivement aux entreprises. Elle a, à cet effet, donné une réponse concrète à vos attentes en créant, en 2007, Nedjma entreprises”, a déclaré Joseph Ged, directeur général de Wataniya Télécom Algérie-Nedjma, lors de la cérémonie organisée, mercredi dernier à l’hôtel Sheraton, en l’honneur des entreprises partenaires issues des différents secteurs d’activité. Des chefs d’entreprise, des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger et plusieurs invités de marque ont assisté à cette soirée lors de laquelle les huit meilleurs partenaires en termes de fidélité, de nombre d’abonnés et d’utilisation des solutions entreprises Nedjma ont été récompensés. “Grâce à vous, Nedjma s’adjuge aujourd’hui la place de leader sur le marché algérien des télécommunications dans le segment des solutions entreprises”, a-t-il assuré, indiquant que Nedjma entreprises représente 10% de l’activité de l’opérateur. D’autres nouveautés sont promises pour les utilisateurs de cette offre, en plus de la dernière en date, lancée récemment, qui concerne le blackberry. Celle-ci d’ailleurs sera prochainement valable également pour le grand public.

À l’occasion, Joseph Ged est revenu sur les réalisations chiffrées de Nedjma attestant d’une évolution manifeste qui a eu pour conséquence l’enregistrement de la première année de profitabilité de l’opérateur. Les revenus de Wataniya Télécom Algérie ont augmenté de 25% en 2010 par rapport à l’année 2009. Aussi, l’Ebitda a progressé de 45% durant l’exercice précédent comparé à l’année 2009. “Aussi, Nedjma a été le premier investisseur dans le secteur des télécoms en Algérie avec un volume d’investissement de l’ordre de 185 millions de dollars en 2010”, dira-t-il, réitérant, à l’occasion, tout l’intérêt que porte Nedjma au segment entreprise. “Nedjma restera à votre écoute pour vous soutenir, vous accompagner et mettre à votre disposition les meilleures offres Voix et Data en termes de flexibilité, de performance et de coût. Nous espérons, à l’avenir, renforcer notre partenariat pour l’essor de l’entreprise algérienne”.

L’option de rachat de l’Eepad relancée


L’option de rachat de l’Eepad par Algérie Télécom serait relancée.
A en croire des sources au ministère de la Poste et des TIC, Algérie Télécom renégocierait le rachat du fournisseur privé d’accès à internet, moyennant les dettes contractées par l’Eepad. Cela même si au niveau de l’opérateur historique, l’ont tient irrévocablement à recouvrer les 4 milliards de dinars de créances détenus sur cet opérateur.

vendredi 27 mai 2011

Algérie Télécom attend toujours de l’Etat un crédit de 80 milliards de dinars


Le gouvernement n’a toujours pas tranché la question de l’attribution d’un crédit de 80 milliards de dinars à Algérie Télécom. Cette enveloppe est nécessaire pour financer d’importants investissements de cette entreprise publique, a affirmé son DG, Mohamed Debouz, lors d’une conférence tenue hier à Alger. Présent à cette réunion, Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a rappelé que le dossier de l’évaluation de Djezzy en vue de son éventuel rachat par l’Etat ne relève pas de son ministère mais de celui des Finances.

Algérie Télecom (AT) est toujours en attente de l’enveloppe de 80 milliards de dinars qu’elle a demandée à l’Etat, lequel n’a pas encore tranché la question de son attribution. « Nous avons besoin de ressources pour nous développer, ce pour quoi nous avons soumis au gouvernement une demande de crédit. Mais rien n’est encore acquis », a déclaré Mohamed Debouz, directeur général de l’entreprise publique, en marge d’une conférence tenue hier jeudi au Cyberparc de Sidi Abdallah à Alger, et consacrée au développement du secteur de la poste et des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le Sud.

Le DG d’AT a expliqué que cette enveloppe, si elle est accordée, sera injectée dans « d’importants projets d’investissement » (la mise en place d’infrastructures et d’équipements, le développement de la fibre optique, etc.) ramifiés dans toutes les régions, y compris celles reculées du Sud.

Les wilayas du Sud, en effet, n’ont pas bénéficié de soutien financier conséquent et certaines d’entre elles connaissent d’énormes difficultés : lenteur dans l’acheminement du courrier, manque de structures et d’encadrement…. Ces problèmes et d’autres ont été soulevés au cours de cette réunion. Les responsables régionaux d’AT dans ces wilayas ont ainsi signifié à la tutelle que « la population du Sud veut du haut débit au même titre que celle du Nord ».

Présent à cette conférence, Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, en a pris note et affirmé : « Nous sommes à l’écoute de leurs doléances et il n’est pas vrai que tout se décide au niveau centrale. » Il a, toutefois, reconnu qu’il restait « beaucoup à faire » dans ces régions, « même si l’Etat a consenti des efforts colossaux » pour elles.

Dans un autre registre et en réponse à des journalistes qui l’interrogeaient sur le dossier Djezzy, Moussa Benhamadi a déclaré que tout ce qui concerne l’évaluation de cette entreprise de téléphonie « relève du ministère des Finances ». Et, d’ajouter : « Je n’ai rien à vous dire quant à la date à laquelle ce dossier sera bouclé. » L’évaluation du patrimoine de Djezzy a été confiée à un bureau de consulting étranger qui devrait, dans les mois à venir, déterminer le prix auquel l’Etat pourrait éventuellement la racheter.


Source : Maghreb Émergent au 27/05/2011

Google Wallet : Paiement mobile par CB sans contact (NFC)



Le géant de la recherche annonçait hier par conférence de presse son offre tant attendue de paiement sans contact sur téléphone mobile : Google Wallet. Ce portefeuille, basé sur la technologie de communication en champ proche (NFC – Near Field Communication), est compatible avec les cartes Citi MasterCard et Google, rechargeables avec toute sorte de CB.

C’est plus exactement le système MasterCard PayPass qui sera mis à contribution du côté des commerçants pour permettre aux clients de régler leurs achats au travers du simple passage de smartphones à proximité d’un lecteur.

Google ne se contente sans surprise pas des paiements via l’enregistrement de carte bancaire dans l’application gratuite Wallet et comprend également les cartes de fidélité, cartes cadeaux et autres coupons de réduction via Google Offers.

Le nouveau service Google Wallet n’est pour le moment pas encore disponible. Ce n’est que cet été que les premières villes américaines que sont New-York, Portland et San Francisco pourront en bénéficier. Avant un déploiement en Europe, un jour. Au lancement, Google Wallet ne sera d’ailleurs compatible qu’avec les Nexus S 4G de l’opérateur téléphonique Sprint, avant une disponibilité plus globale.

Reste à voir si ce mode de paiement est accepté et adopté par les consommateurs…

Pour de plus amples informations, rendez-vous sur le site de Google Wallet.






Source : Waebo au 27/05/2011

jeudi 26 mai 2011

US : AT&T lancera son réseau mobile LTE dès cet été

Après le petit opérateur MetroPCS et le concurrent direct Verizon Wireless, l'opérateur AT&T s'apprête à lancer son réseau mobile très haut débit LTE cet été aux Etats-Unis.

La technologie LTE ( Long Term Evolution ), qui apporte le très haut débit mobile, est déjà une réalité aux Etats-Unis. Après MetroPCS en septembre 2010 ( mais qui ne couvre que quelques villes ) et Verizon Wireless en décembre 2010 ( qui bâtit pour sa part un réseau national ), c'est au tour de l'opérateur AT&T d'annoncer le lancement prochain de son propre réseau LTE.

L'offre commerciale débutera cet été dans cinq grandes villes américaines ( Atlanta, Chicago, Dallas, Houston et San Antonio ) et ajoutera dix zones supplémentaires d'ici la fin de l'année. AT&T, après avoir longtemps joué sur les mots en qualifiant son réseau HSPA+ de " 4G " ( ce qui peut être vrai en débit descendant mais pas en terme d'infrastructure réseau ), rejoint ainsi la course au haut débit mobile et propose une offre similaire à celle de Verizon en LTE ou de Sprint Nextel en WiMAX.

L'opérateur avait annoncé depuis un moment qu'il ne se lancerait pas immédiatement dans la course à LTE aux Etats-Unis, préférant attendre l'arrivée des premiers terminaux et tablettes compatibles.


L'écosystème LTE se densifie

Il reste malgré tout dans le peloton de tête des opérateurs se lançant dans cette technologie, alors qu'en Europe, la transition se fera surtout en 2012-2013. En France, le processus d'attribution des fréquences qui serviront de support aux services 4G va seulement débuter mais avec une distribution des fréquences qui sera officialisée dès la fin de l'année.

AT&T cherche également à racheter l'opérateur T-Mobile USA, causant un certain émoi chez la concurrence, et surtout Sprint Nextel, numéro trois du marché, qui craint la formation d'un duopole entre les deux plus gros acteurs AT&T et Verizon, affectant le jeu de la concurrence.

Un tel rapprochement, s'il est validé, aurait des implications sur la rapidité du développement du réseau 4G d' AT&T et la couverture 3G du pays, avec une fusion des réseaux des deux opérateurs sous deux ans.

Dans tous les cas, le lancement du réseau LTE d' AT&T ne pourra que stimuler la création de terminaux et tablettes par les fabricants, ce qui incitera en retour les autres opérateurs mobiles à lancer à leur tour des réseaux très haut débit mobile.

Source : Génération Nouvelles Technologies au 26/05/2011

Joseph Ged, Directeur général de WTA, à “Liberté”: “Nous sommes le premier investisseur dans les télécoms en Algérie”


Dans cet entretien, le premier responsable de Nedjma aborde l’évolution du marché de la téléphonie mobile, l’importance des investissements de Wataniya Télécom Algérie et les perspectives de positionnement du troisième opérateur sur la place.

Liberté : Comment analysez-vous l’évolution du marché de la téléphonie mobile en Algérie ?


Joseph Ged : La croissance du nombre d’abonnés s’est ralentie. Il y a actuellement une concurrence très rude entre les opérateurs, reflétée par le niveau des promotions, les plans de fidélité et des offres agressives en matière de tarifs. En valeur, le marché de la téléphonie mobile en Algérie est en phase de stagnation. Il a atteint 290 milliards de dinars en 2010 en termes de chiffre d’affaires global. Si on regarde 2009, on était à peu près à ce niveau. Le marché connaîtra un nouvel élan, une nouvelle croissance uniquement à travers la data, soit l’attribution des licences 3G/3.5G ou 4G. Le marché algérien a un potentiel important. La meilleure façon de donner une impulsion forte à ce marché aujourd’hui, comparable à la croissance entre 2005 et 2007, c’est la télécommunication mobile data de troisième génération ou quatrième génération. Nous sommes convaincus que la 3G ou 4G ouvrira de nouvelles perspectives au marché algérien. En dépit de cette stagnation, Nedjma a continué à améliorer sa position en réalisant, en 2010, un chiffre d’affaires de 610,4 millions de dollars, soit une croissance de 25% par rapport à l’exercice précédent.

Quels sont les résultats obtenus par Wataniya Télécom Algérie (WTA) au cours de ces deux dernières années ?


Le groupe qatari Qatar Telecom (Qtel), qui contrôle WTA, est présent dans 17 pays. Les pays qui connaissent la plus forte croissance sont l’Algérie, l’Indonésie et l’Irak. On a réalisé, en 2010, 610,4 millions de dollars de revenus, soit 25% de croissance, contre 491,7 millions de dollars en 2009. C’est l’une des plus fortes croissances du groupe et même de la région. L’Ebitda s’est situé à 230,4 millions de dollars en 2010, contre 161,7 millions de dollars en 2009. Le résultat net positif, le premier depuis l’installation de Nedjma (la dénomination commerciale de WTA), s’est élevé à 10 millions de dollars en 2010.

Quelle est l’importance de vos investissements en Algérie ?


Depuis plusieurs années, nous avons engagé de gros investissements en Algérie. Nous avons acquis la licence de téléphonie mobile pour 421 millions de dollars. Nous avons engagé, de 2004 à fin 2010, des investissements de l’ordre de 1,5 milliard de dollars en Algérie. En termes d’IDE, c’est environ 1,1 milliard de dollars. Nous avions engagé près de 400 millions de dollars de nos fonds propres dans des investissements dans le réseau. En 2010, nous avons été le premier investisseur dans le secteur des télécoms avec 185 millions de dollars investis.
Au premier trimestre 2011, nous avons investi 28 millions de dollars. Nous poursuivrons cette politique d’investissement en 2011 et les années à venir.

Avez-vous “grignoté” des parts de marché ces deux dernières années ?


Notre part de marché est actuellement de 30%. De septembre 2009 jusqu’à fin 2010, nous avons acquis deux millions de nouveaux abonnés. Nous avons pu maintenir ces abonnés tout en stabilisant notre part de marché. Ces nouveaux abonnés utilisent leurs puces Nedjma de manière principale, continue et sérieuse (fidèles à Nedjma). Le niveau moyen de consommation par abonné (Arpu) est passé de 5,2 dollars à 7,3 dollars au premier trimestre 2011, soit une croissance de 40% par rapport au premier trimestre 2010.

Comptez-vous soumissionner pour le marché de la téléphonie mobile de troisième et quatrième générations ?


Nous sommes très intéressés par la licence 3G ou 4G. Nous sommes prêts à investir pour développer le marché de la téléphonie mobile de troisième ou quatrième génération. L’Algérie a un très fort potentiel sur ce point.

Quand attendez-vous un retour sur vos investissements ?


Nous avons mis six ans pour arriver à dégager, en 2010, notre premier bénéfice. En 2011, nous estimons, compte tenu des résultats publiés des trois premiers mois de l’année, que nous réaliserons un second résultat net bénéficiaire. Il faudra quelques années encore pour qu’on arrive à un retour sur investissement.

En supposant que les pouvoirs publics encouragent cette option, WTA compte-t-elle introduire ses actions à la Bourse d’Alger, une fois réalisés trois résultats nets bénéficiaires ?


La stratégie d’investissement de Qtel porte sur le long terme. Dans cette vision, il y a une réflexion des actionnaires sur cette possibilité de cotation en Bourse. L’introduction de Nedjma en Bourse pourrait être l’une des solutions d’ancrer notre présence en Algérie en donnant la possibilité à la société algérienne d’acquérir des actions de WTA et de participer au rendement financier de la compagnie. Cette possibilité figure dans la vision stratégique du groupe.

La mission de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) doit être optimisée. Comment voyez-vous le changement qui pourrait intervenir ?


Nul ne peut nier la pertinence de cette autorité et ses réalisations. L’ouverture du marché a eu un impact considérable sur le développement des TIC, et en particulier la téléphonie mobile, qui, de 2004 (2 millions d’abonnés) à ce jour (+ 30 millions), a connu une progression fulgurante. Certes, le processus a été émaillé par des incidents, notamment avec la prédominance d’un opérateur, en plus d’une concurrence déloyale que Nedjma n’a pas manqué de dénoncer à travers les années. Fort heureusement, les choses sont aujourd’hui prises en main et des avancées considérables ont été obtenues. Beaucoup de choses restent à faire, et cela nécessite, en effet, et aujourd’hui plus que jamais, l’optimisation des missions de l’ARPT. À noter que dans le marché actuel, il y a prédominance de la voix à hauteur de 95% du CA et le reste concerne tout ce qui est data à travers le SMS et une infime partie pour le EDGE/GPRS. À ne pas négliger, non plus, l’écart qui existe en termes de nombre d’abonnés, mais surtout le CA qui n’est pas sans conséquence sur la profitabilité. Ceci demande, inéluctablement, un rééquilibrage des parts de marché des opérateurs à travers, d’abord, des mesures urgentes, aussi bien restrictives (encadrement tarifaire) pour l’opérateur dominant qu’incitatives pour les deux autres afin de réduire les écarts entre opérateurs.

Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a déclaré récemment que l’Internet sera ouvert aux privés nationaux et aux opérateurs étrangers. Seriez-vous intéressé par une nouvelle activité en dehors de la téléphonie mobile ?


Certainement. Nous sommes partants, aussi bien pour l’Internet que pour la 3G/4G. En 2010, nous avons été le premier investisseur dans les télécoms et nous sommes prêts à augmenter nos investissements. Mais au-delà de la licence actuelle, nous sommes prêts, par ailleurs, à investir dans tout ce qui est relié aux télécommunications pour peu que cela cadre avec la vision et le business-stratégie du groupe Qtel. Nous voulions avancer sur le Wimax et la VoIP depuis un moment et nous avons eu les autorisations y afférentes. Mais les autorisations ne remplacent pas une licence, et cela devient trop risqué pour nous d’investir dans pareilles conditions. Notre dernière tentative, auprès de l’ARPT, qui date d’à peine quelques mois, s’est d’ailleurs soldée par un refus. Nous avions alors demandé des validations pour développer de nouveaux services de VoIP et des plans de numérotation, mais sans succès. Nous avons été très surpris par ce refus, surtout pour ceux qui veulent accroître la valeur du marché et offrir les meilleures prestations.

La question portant sur le choix du lancement de la 3G ou 4G n’est pas encore tranchée. Quelle serait, selon votre avis, la meilleure option pour l’Algérie ?


Il faut noter que le marché du mobile à proprement dit stagne et les chiffres entre 2009 et 2010 témoignent de cette situation, même si Nedjma arrive, malgré cela, à réaliser une croissance très encourageante. Ceci étant, nous estimons que la seule façon de donner un nouvel élan réside dans le lancement de nouveaux services data à travers de nouvelles technologies. La 3G pourra être lancée très rapidement une fois que les licences sont données. Il ne faut pas perdre de vue que ces technologies ont un coût et les infrastructures adéquates nécessitent un grand investissement. À cela s’ajoute le revenu du consommateur algérien qui est relativement faible alors que les Handset 4G restent à un prix très élevé. Quoi qu’il en soit, nous sommes intéressés par la 3G dont le potentiel en Algérie est très grand de par le besoin qui se fait ressentir de plus en plus. Reste à savoir dans quelles conditions se fera l’octroi de la licence ainsi que d’autres détails techniques car c’est un facteur déterminant pour fixer les tarifs par la suite.

Comment comptez-vous fidéliser la clientèle et drainer de nouveaux abonnés ?


C’est un travail de fond qu’on mène depuis deux à trois ans. Nedjma a amélioré son image de marque en établissant un lien émotif avec les Algériens à travers le sponsoring en devenant aujourd’hui le premier sponsor du football algérien. On a investi dans les réseaux : infrastructures, points de vente, distribution pour assurer une qualité de service exceptionnelle. Nous proposons des offres adéquates à chaque segment de marché. Nedjma est, actuellement, le leader dans les services aux entreprises en Algérie. C’est une étape très importante dans la réussite de Nedjma. Le segment entreprise est le plus difficile à satisfaire, le plus difficile à retenir. De fin 2009 au premier trimestre 2011, nous avons plus que doublé le nombre d’abonnés sur ce segment entreprise. Nous leur offrons un pack de services. Pour arriver à cette position de leader, Nedjma s’est appuyée sur une stratégie de vente, le support d’un réseau performant et la qualité de service. Nous avons centré notre stratégie de vente sur les produits à haute valeur, une offre à 2 000 et 4 000 DA pour les particuliers et des offres spécifiques destinées aux entreprises, particulièrement aux PME et aux grandes entreprises.

Quelle est votre politique de ressources humaines ?


Nedjma a misé sur le développement humain, sur le niveau des compétences qui sont aujourd’hui à l’origine du grand succès de Nedjma. Le personnel de Nedjma est constitué de 99% d’Algériens et la moyenne d’âge de nos employés est de 30 ans. Sur 1 900 collaborateurs, 40% sont des femmes dont 60% occupent des postes managériaux. En d’autres termes, 24% des managers de WTA sont des femmes. Nous investissons dans la formation. Nous avons réalisé 50 000 heures de formation durant l’année 2010. En matière de recrutement et d’avancement dans la carrière, Nedjma est le numéro 1. Cela explique les résultats positifs obtenus ces dernières années sur le marché algérien. Une étude réalisée en 2010 montre que le taux d’engagement du staff de WTA est de 60%, ce qui la classe parmi les meilleures entreprises, tous secteurs confondus, dans la région.

Un dernier mot…


Je souhaite à Liberté un succès continu, que votre quotidien garde le sens de la liberté d’expression. Nedjma sera toujours à vos côtés dans cette voie. Nous entendons nous engager dans un partenariat à long terme avec vous. Encore une fois, je veux conclure que l’Algérie reste au plan des investissements directs étrangers un pays très positif. Nous encourageons tous les investisseurs à s’engager en Algérie. Nous les invitons à venir en Algérie si leur vision de profitabilité est pour le long terme. L’Algérie connaît une croissance économique importante ainsi qu’une stabilité au niveau de la sécurité sociale dans une région qui connaît des perturbations. J’espère le meilleur pour tous les pays arabes. Je souhaite plein de prospérité et de stabilité pour l’Algérie. Nous sommes là pour avancer au rythme des autorités. Nous sommes là pour le long terme.

Source : Journal Liberté du 26/05/2011