mardi 30 août 2011

Libye : une entreprise française participait à la répression


Le groupe informatique français Bull et sa filiale Amesys auraient activement contribué à l'espionnage de l'opposition libyenne par Mouammar Kadhafi. Un reportage du Wall Street Journal dans un ancien QG des services de sécurité et des images tournées par la BBC viennent de le confirmer.

Ce mardi, deux reporters du Wall Street Journal racontent leur visite dans le bâtiment d'où le régime libyen surveillait les communications. Ils y ont notamment retrouvé des manuels rédigés en anglais, mais portant le logo d'une entreprise française, Amesys, filiale du groupe Bull.

Un reportage de la BBC confirme, en images, le rôle de la société française. Des documents retrouvés dans le bâtiment abandonné sont bien signés d'Amesys.

Le colonel Kadhafi se méfiait d'Internet, même si, comme le souligne le Wall Street Journal, la Libye ne comptait que 100 000 abonnements, pour 6,6 millions d'habitants. Selon le quotidien américain, il aurait fait appel à Amesys en 2009.

Les Français lui auraient fourni un système d'interception des communications baptisé Eagle, auquel le site Reflets.info s'était intéressé en mai dernier. Il permet de surveiller les communications par e-mail, par téléphonie en ligne (par exemple, Skype) ou par chat (par exemple, sur MSN).

« Ce système stratégique est conçu pour répondre aux besoins d'interception et de surveillance à l'échelle d'une nation », se félicite d'ailleurs Amesys sur son site.

La filiale de Bull n'était pas la seule à lorgner sur le marché libyen : des entreprises chinoise et sud-africaine ont aussi apporté leur assistance technique à la dictature. En toute discrétion.

Dans une des pièces, un panneau avertit d'ailleurs en anglais :

« Aidez-nous à garder nos activités classées “secret défense” secrètes. Ne discutez pas d'informations “secret défense” en dehors du QG. »

Le groupe Bull n'a pas souhaité s'expliquer. Les preuves dénichées dans ce bâtiment ne sont pourtant qu'une demi-surprise. La semaine dernière, un document publié par Mediapart révélait qu'en 2007, le sulfureux Ziad Takieddine avait servi d'intermédiaire entre le régime libyen et I2e, une entreprise appartenant alors au même groupe qu'Amesys. Les deux sociétés ont été absorbées par Bull en 2009. L'ancien patron d'Amesys, Philippe Vannier, est depuis devenu PDG de Bull.

Sur son site, Amesys reste discret sur ses systèmes d'interception des données. Parmi les clients cités en références, on retrouve les ministères français de la Défense et de l'Intérieur, l'armée américaine, de grandes entreprises, mais évidemment aucun régime dictatorial. Les pubs de l'entreprise n'évoquent évidemment pas, elles non plus, ces débouchés peu recommandables.

Source : Rue89 au 30/08/2011

Premières offres de E2,3 mds pour la 4G en Italie

Les premières offres reçues par le gouvernement italien dans le cadre de la vente des fréquences de téléphonie mobile de quatrième génération totalisent 2,3 milliards d'euros, a annoncé mardi le ministère de l'Industrie.

Rome a reçu des offres de Telecom Italia (TLIT.MI: Cotation), Vodafone (VOD.L: Cotation), Wind (VIP.N: Cotation) et 3 Italia (0013.HK: Cotation).

Le processus d'enchères commencera mercredi, chaque surenchère devant représenter une hausse d'au moins 3% par rapport à la dernière offre en date, a précisé le ministère dans un communiqué.

La cession de tous les lots pourrait permettre la levée de 3,1 milliards d'euros, soit un niveau supérieur à celui de 2,4 milliards qui avait été initialement attendu, ont dit dans la journée des sources proches du dossier.

Source : Reuters France au 30/08/2011

[France] Fréquences 4G : la question des interférences TNT évacuée

Parmi les recours devant le conseil d'Etat pour contester les dispositions de l'attribution des fréquences 4G, il y avait celui de Bouygues Telecom sur le coût attribué aux opérateurs de la prévention des interférences avec la TNT. Cette disposition a depuis disparu.

Les critiques se sont multipliées contre l'attribution des fréquences 4G qui doivent permettre le déploiement en France de réseaux mobiles LTE ( Long Term Evolution ), apportant du très haut débit mobile. Pour certains, les modalités sont trop favorables aux plus gros opérateurs, pour d'autres, elles n'apportent pas assez de garanties sur la localisation du travail. Pour les troisièmes, c'est le coût de la prévention des interférences avec la TNT qui fait grincer des dents.

C'est Bouygues Telecom qui est monté au créneau face à cette dernière disposition qui faisait peser aux opérateurs la charge de s'assurer que l'exploitation des fréquences 4G ne gênera pas la diffusion de la TNT.

Le problème est que cette précaution ne concerne que certains lots de fréquences qui pourraient dès lors se révéler moins intéressants. Les gros opérateurs vont tout faire pour récupérer les meilleures fréquences et les plus petits acteurs ne pourront que récupérer ce qui reste, avec le risque de devoir en plus régler ( dans tous les sens du terme ) ce problème.


La critique de Bouygues Telecom entendue ?

Si Eric Besson, ministre de l'Industrie et du développement de l'Economie numérique a réfuté les arguments de Free qui demandait un report de la procédure d'attribution et du syndicat CGC-CFE, la question du coût de la gestion des interférences semble avoir trouvé une issue : l'article qui assignait aux opérateurs le soin de traiter cet aspect a disparu de l'ordonnance sur le paquet télécom publiée au Journal Officiel.

Les opérateurs ne devraient donc pas avoir à supporter le coût de la prévention des interférences entre les futurs réseaux LTE et la TNT. Mais si ce ne sont pas eux, qui le fera ?

Source : Génération Nouvelles Générations au 30/08/2011

lundi 29 août 2011

Le milliardaire égyptien Samih Sawiris condamné à deux ans de prison

Le milliardaire égyptien Samih Sawiris a été condamné par un tribunal du Caire à deux ans de prison et une amende pour violation du droit des marchés financiers égyptiens. Jeudi, un tribunal du Caire a condamné la filiale égyptienne d'ODH, Orascom Development Holding, et son représentant, Sameh Sawiris, à deux ans de prison, ainsi qu'au paiement d'une amende de 5700 euros et une caution de 2300 euros.

Le tribunal du Caire a motivé sa décision en expliquant que la filiale égyptienne n'a pas correctement publié la participation à son capital de la société mère, dont le siège est à Altdorf, en Suisse. La justice reproche également à Sawiris de ne pas avoir rempli l'obligation de coter pendant trois ans sa filiale à la Bourse du Caire, après en avoir pris le contrôle en 2008.

Sawiris, patron de la société helvétique spécialisée dans le développement de projets touristiques, a estimé que les accusations étaient «sans fondement» et a fait appel de la condamnation, a précisé ODH dans un communiqué. L'homme d'affaires, fils du fondateur du conglomérat égyptien Orascom, Onsi Sawiris, a également entamé des négociations avec les autorités égyptiennes pour mettre un terme au contentieux.

En Suisse, le groupe a lancé un projet pharaonique à Andermatt (sud), où il compte transformer un village endormi des Alpes suisses en site touristique haut de gamme doté d'hôtels de luxe, d'un terrain de golf et d'un domaine skiable.

Sources : Le temps d'Algérie au 29/08/2011 et Jeune Afrique au 29/08/2011


Quatre opérateurs enchérissent pour la 4G en Italie

Telecom Italia (TLIT.MI: Cotation), Vodafone (VOD.L: Cotation), Wind (VIP.N: Cotation) et 3 Italia (0013.HK: Cotation) ont déposé des offres pour décrocher des fréquences de téléphonie mobile 4G en Italie, a annoncé lundi le ministère transalpin de l'industrie.

Une source avait indiqué plus tôt à Reuters que le groupe Linkem, basé à Milan, avait renoncé à faire une offre pour ces fréquences de nouvelle génération en raison de l'âpreté de la concurrence.

Le détail des offres sera dévoilé mardi et l'adjudication débutera le lendemain, a précisé le ministère.

Source : Reuters France au 29/08/2011

Nouveau spectacle de Mohamed Fellag : Choc des civilisation, c'est chic!

















Après la trilogie, Djurdjurassic bled, Un bateau pour l’Australie, Le dernier chameau, et la pièce à grand succès Tous les Algériens sont des mécaniciens, l’auteur de monologues, Mohamed Fellag, revient sur scène avec un nouveau spectacle intitulé Petits chocs des civilisations. L’information a été révélée le 27 août par le site Internet de l’artiste.


A travers ce spectacle de 1h30, Fellag pose, cette fois, ses valises et son regard en France, est-il précisé dans la fiche de présentation de cette pièce théâtrale mise en scène par Marianne Epin. «En sortant de chez moi, un matin, j’achète comme à mon habitude la presse du jour, puis je rentre dans un bistrot. J’ouvre l’un des journaux, et un gros titre étalé de tout son long, de la deuxième à la troisième page, me saute aux yeux. Ce n’est pas possible ! Stupéfaction ! Ahuri, je parcours rapidement l’article. Je n’en reviens pas. J’ouvre les autres magazines. Pareil ! La même nouvelle partout : ‘‘Un sondage d’opinion affirme que le couscous est devenu le plat préféré des Français.’’ Ce n’est pas vrai… Je rêve ! Qu’est-ce qui leur arrive aux Gaulois ? Le ciel leur est tombé sur la tête ?

C’est le syndrome de Stockholm culinaire ou quoi ? Incroyable ! Le couscous est arrivé en tête de toutes les recettes qui concourent sur le tour de France de la bonne bouffe. Dites-moi chers Français de souche, derrière ce compliment exceptionnel adressé à notre plat emblématique, se cacherait-il une déclaration d’amour ? N’est-ce pas une façon détournée de nous dire que vous nous aimez enfin ? Sous le prétexte que ce sondage d’opinion selon lequel le couscous serait devenu le plat préféré des Français, mon personnage dans cette comédie suppose que ce résultat est un aveu détourné d’une affection toute nouvelle que les Français ressentent envers les Maghrébins.» Partant de cet heureux constat, il organise un show pour livrer aux Français les secrets de la préparation du couscous afin de sceller «la fraternité retrouvée».

Couscous party

Mais, comme nous sommes dans un théâtre où l’absurde le dispute au burlesque, le politique au poétique, son propos vire vite et virevolte dans toutes les directions. Le couscous devient alors un prétexte géant pour surfer joyeusement sur les graves sujets de notre temps. Petits chocs des civilisations joue sur les peurs, les méfiances et les clichés que les uns et les autres s’inventent pour se protéger… des uns et des autres.

C’est une mise en équation humoristique des grands riens et des petits tout qui sèment la zizanie entre l’Islam et l’Occident, le Sud et le Nord, la France et l’Algérie… «La France et l’Algérie qui sont mon nombril du monde, les deux mamelles de ma mère Patrie», écrit Fellag dans le résumé de ce nouveau one-man-show qui sera en tournée en France et en Belgique à partir du 5 octobre 2011. Comédien de talent connu et reconnu, Mohamed Fellag est l’auteur de plusieurs one-man-shows. Plus de 70 000 personnes ont vu sur scène Le Dernier chameau à travers l’Europe. Djurdjurassic Bled, son premier spectacle en français lui vaudra le Prix de la révélation théâtrale de l’année attribué en 1998, par le syndicat professionnel de la critique dramatique et syndicale. Il a, à son tableau de chasse, trois autres distinctions : le Prix de l’humour noir pour le spectacle Un bateau pour l’Australie, le Prix Raymond Devos pour la langue française et le prix de la francophonie SACD en 2003.

Homme de théâtre et humoriste, Fellag a fait une entrée remarquée dans l’écriture romanesque avec Rue des petites daurades (2001), L’allumeur de rêves berbères et des recueils de nouvelles. Artiste polyvalent, Fellag a fait une incursion dans le cinéma. Il a joué dans plusieurs films dont Le Gone de Chaâba de Christophe Ruggia (1998), In Challah Dimanche de Yasmina Benguigui (2001), Voisins, voisines de Malik Chibane, Fleur de sang de Myriam Mézière et, tout récemment, dans L’Ennemi intime de Florent Emilio Siri.

Site web : www.fellag.fr/spectacle.html

Source : Journal El Watan du 29/08/2011

Paiement par carte magnétique : Lancement du service en octobre

Le service de paiement par carte magnétique sera lancé en octobre prochain au niveau des centres de téléphonie, de la Société nationale de distribution de l'électricité et du gaz (Sonelgaz) et de la Société de distribution de l'eau, pour permettre au citoyen de payer les factures. Le directeur général d'Algérie Poste (AP), M. Mohamed Laïd Mahloul, a déclaré, hier sur les ondes de la Chaîne I de la radio nationale, que son secteur préparait actuellement l'aspect technique, en équipant les entreprises concernées par cette opération. Les premières expériences de ce projet, qui s'inscrit dans le cadre du développement et de l'amélioration des prestations d'AP, ont été positives, a-t-il précisé, évoquant l'éventualité de la généralisation prochaine de cette prestation aux centres commerciaux. Dans ce cadre, M. Mahloul a révélé que le système de retrait électronique sera prochainement généralisé dans les régions ne disposant pas de cette prestation, ajoutant que 700 appareils de retrait électronique sont répartis à travers tout le territoire national. Evoquant le problème de manque de liquidité qui suscite les appréhensions du citoyen, notamment à l'approche de l'Aïd-el-Fitr et de la rentrée sociale, le DG d'AP a souligné que les bureaux de poste à travers tout le territoire national n'ont pas enregistré de manque de liquidités durant tout le mois de Ramadhan, à la faveur des efforts de la Banque d'Algérie qui a mobilisé tous les moyens pour répondre à la demande d'AP en matière de liquidités. Durant la période de virements des salaires, quelque 1500.000 retraits sont effectués par jour à travers 8.000 guichets automatiques répartis sur 3.400 bureaux de poste.

Source : Journal El Moudjahid au 29/08/2011

dimanche 28 août 2011

Libye : Pourquoi les libyens "libérés" ne font pas la fête


Voici la liste des sévices auxquels le monstre Kadhafi avait soumis son peuple. Par la grâce des armées de l’OTAN, ils en sont libérés. Vont-ils désormais connaître les plaisirs des crises humanitaires, des distributions de l’USAID, de l’anarchie à l’irakienne ?

C’est à craindre...

Voilà comment vivent aujourd’hui les libyens. Rendez-vous dans un an.

- crédit de 20 ans sans intérêts pour la résidence principale,
- le litre d’essence coûte environ 14 cents,
- la nourriture de base est gratuite,
- une jeep KIA sud-coréenne neuve pour 7500 dollars“.
- Le PIB est de 14192 dollars par habitant.
- Chaque membre d’une famille reçoit une subvention de 1000 dollars par an.
- Les chômeurs sont payés 730 euros par mois.
- Le salaire d’une infirmière d’hôpital est de 1000 dollars.
- Pour chaque nouveau-né, on reçoit 7000 dollars.
- Les nouveaux mariés reçoivent 64000 dollars pour acheter un appartement.
- Pour créer une affaire privée, on bénéficie d’une aide financière de 20000 dollars.
- Les taxes et impôts lourds sont interdits.
- L’éducation et la médecine sont gratuites.
- L’éducation et la formation médicale à l’étranger sont payés par le gouvernement.
- des supermarchés pour les familles nombreuses avec des prix symboliques pour l’alimentation de base.
- La vente des produits au-delà de leur date de consommation est punie de fortes amendes, parfois même de prison.
- Beaucoup de pharmacies offrent des fournitures gratuites.
- Diffuser de faux médicaments est un crime majeur.
- L’électricité est gratuite.
- L’eau courante est gratuite.
- les prêts d’achats pour l’achat des voitures ou des appartements accordés sans intérêts.
- Les affaires immobilières sont interdites.
- Sur l’achat d’une voiture, jusqu’à 50% du prix sont réglé par l’État, 65% pour les miliciens de la garde.
- Les bénéfices de la vente du pétrole sont consacrés au bien-être de la population et à l’amélioration des conditions de vie.
- La moitié de l’excédent budgétaire de l’état libyen est investi dans le ’Great MadeMan River Project’ visant à irriguer le pays avec l’eau fossiles des aquifères souterrains. (ce système a été appelé “la huitième merveille du monde”. Il fournit cinq millions de mètres-cube par jour à travers le désert et a considérablement augmenté le territoire irrigué. 4000 Kms de pipelines sont profondément enterrés pour les protéger de la chaleur. Tout ce qui a été nécessaire au projet a été accompli par la seule Libye)
- mécanismes de contrôle populaire et de démocratie : des conseils élus de citoyens et des communautés autonomes (communes). avec un haut niveau de vie et de sécurité sociale pour les citoyens.
- les institutions traditionnelles du gouvernement sont abolies, et où le pouvoir appartient directement au peuple à travers ses comités et congrès.
- L’État est divisé en de nombreuses communautés qui sont des “mini-États autonomes” dans un État ayant autorité sur leur district, y compris l’allocation des fonds budgétaires.

Source : DECAP'ACTU au 28/08/2011



Il met la qualité de service au cœur de son action : Les vérités du nouveau PDG d’Algérie Télécom à ses salariés

Dix jours après sa nomination à la tête d’Algérie Télécom, Hachemi Belhamdi a choisi de réserver sa première déclaration aux salariés du groupe. Dans un message à l’occasion de la fête de l’Aïd, le nouveau PDG détaille les nombreuses insuffisances de l’entreprise et annonce les priorités de son action à la tête de l’opérateur historique.

Le nouveau PDG d’Algérie Télécom reconnaît que la mauvaise qualité des services proposés dans la téléphonie fixe et l’internet a terni l’image de l’entreprise. Il pointe également du doigt un autre point faible : le manque de réactivité des équipes commerciales et techniques. « Hélas, écrit M. Belhamdi, la mauvaise qualité des services proposés pour la téléphonie comme pour l’accès à l’Internet a entrepris de ternir, depuis longtemps déjà, l’image de marque de l’entreprise. Et, le manque de réactivité de nos structures commerciales et techniques, à tort ou à raison, a inévitablement achevé de creuser le fossé entre Algérie Télécom et ses clients ».

Malgré les promesses, les services de téléphonie fixe et d’Internet haut débit ne décollent pas en Algérie. Dans les grandes villes, les temps d’attente restent élevés pour obtenir une ligne de téléphone fixe ou un accès internet haut débit. Dans les petites agglomérations et les villages, la situation est restée presque identique à celle des années 1990 : absence de lignes téléphoniques, bureaucratie…

Hachemi Belhamdi veut d’abord gagner la bataille de la confiance et de la crédibilité. Il demande à ses collaborateurs de se préparer à un changer leur façon de travailler. « Un changement radical des réflexes s’impose (…) à toutes, à tous, et à tous les niveaux. Il nous faut réfléchir désormais très vite et aboutir à des mesures nous permettant de soigner notre accueil et de satisfaire et fidéliser notablement notre clientèle », écrit‑il dans son message. Confiant, il pense que les objectifs qu’il s’est fixés sont « largement » à la portée du groupe.

Source : Tout Sur l'Algérie au 28/08/2011

vendredi 26 août 2011

Le gouvernement envisage deux options pour l’octroi de la licence 3G

Le gouvernement réfléchit actuellement à deux options pour la cession de la licence de téléphonie mobile de troisième génération (3G), a déclaré ce vendredi 26 août à TSA, le ministre de la Poste et des technologies de la communication et de l’information, Moussa Benhamadi.

Cette licence pourrait « être cédée à un prix fixe qui sera déterminé par le gouvernement », après la publication du cahier de charges en septembre, a indiqué M. Benhamadi. Le prix de cession de la licence n’a pas été précisé par le ministre.

La deuxième option envisagée par le gouvernement permettrait aux trois opérateurs de téléphonie mobile présents sur le marché national (Djezzy, Nedjma et Mobilis) « d’acquérir cette licence à un prix bas, mais ils devront reverser à l’État un pourcentage de leur chiffre d’affaires qui sera également déterminé par le gouvernement », a ajouté M. Benhamadi. Cette deuxième option permettra aux opérateurs de se lancer dans la 3G avec un investissement initial moindre. Les clients pourront alors avoir accès aux services de troisième génération à un prix bas. Les opérateurs ont en effet souligné que le prix des services dépendra de celui payé pour la licence.

« La décision finale sur les conditions de cession de la 3G sera prise après la publication du cahier de charges »
en septembre, a précisé M. Benhamadi. L’appel d’offres pour la licence 3G sera réservé seulement aux trois opérateurs présents sur le marché national, a indiqué le ministre. « Il n’y aura pas de quatrième opérateur », a‑t‑il assuré.

Le 15 août, M. Benhamadi avait annoncé le lancement de la 3G en Algérie à partir de 2012. Les trois opérateurs de téléphonie mobile Nedjma, Djezzy et Mobilis ont confirmé leur intérêt pour cette licence qui leur permettra de proposer de nouveaux services à leurs abonnés, notamment de l’internet haut débit sur le mobile. Cette licence permettra de relancer la concurrence sur le marché de la téléphonie mobile sur de nouvelles bases.

Source : Tout Sur l'Algérie au 26/08/2011

jeudi 25 août 2011

ARM veut garder son indépendance


Parmi les sociétés qui ont le vent en poupe on compte ARM. En quelques années, elle a vu son activité exploser jusqu'à aller inquiéter Intel. Il est d'ailleurs intéressant et amusant de noter en aparté qu'Apple a énormément fait pour le succès d'ARM et qu'ARM a énormément fait pour le succès des iAppareils.


Pour en revenir au sujet de la brève, une telle croissance d'une société somme toute pas si énorme attise forcément des convoitises et de nombreux géants se verraient bien acquérir cette perle. Dans une interview, Warren East CEO d'ARM a tenté de désamorcer cette bombe qui plane sur sa société.

Pour commencer, il a rappelé que sa société voulait rester indépendante, mais surtout le devait. C'est selon ses propos (que nous partageons) parce qu'ARM est indépendante, "agnostique" qu'elle a aujourd'hui autant de succès. Elle met à disposition de ses 800 clients ayant des licences les mêmes ressources, et la concurrence se joue ensuite sur ce qu'ils en font. Il ne faudrait donc pas que quelqu'un les rachète sous peine de leur faire perdre l'essentiel de leur valeur.


Il a une vision des choses tout à fait croustillante. Pour lui, n'importe quelle société peut avoir accès aux technologies d'ARM en prenant une licence. Racheter la société ne rapporterait donc rien de plus sauf à vouloir bloquer l'accès de ces connaissances à la concurrence, ce qui ne serait pas une bonne idée surtout que la plupart des clients d'ARM ont un contrat de licence perpétuel. Casser ces contrats obligerait donc le racheteur potentiel d'ARM à payer de très forts dédommagements.

En résumé, ARM n'est pas à vendre et vouloir le racheter en force serait une très mauvaise affaire pour l'acquéreur qui aurait bien plus à y perdre qu'à y gagner.

Source : MacBidouille au 25/08/2011

Les Algériens, accrocs au portable


De nos jours, peut-on vivre sans téléphone mobile, celui qu’on appelle communément portable ? De l‘avis des jeunes gens, c‘est quasiment impossible, cela devient aussi vital que l‘air que l‘on respire, d’ailleurs, c‘est le constat que l‘on fait chaque jour, dans les lieux publics, vous voyez tous ces jeunes gens, téléphone en main en train de gesticuler tout en discutant et cela peut prendre un bon moment l’oreille collée au téléphone, de jour comme de nuit. Depuis l’année 2002, un engouement s’est emparé des Algériens vis-à-vis de ce qui était à l’origine une sorte de gadget qui, au fil du temps a pris de l’ampleur au point qu’il n’est pas question de sortir sans mobile même pour une petite course chez l’épicier du coin et s’il s’avère que l’on oublie son téléphone à la maison, on se se fait pas prier pour retourner le chercher. Malheureusement, cet outil performant de communication a mis fin au romantisme, fini le temps où l’on s’envoyait de longues lettres racontant avec force et détails le moindre mouvement, le temps des cartes postales, maintenant les textos ont remplacé les missives que l’on pouvait garder indéfiniment, ne dit-on pas ”les paroles s’en vont mais les écrits restent”. Où sont passés ces poètes en herbe qui n’hésitaient pas à écrire un poème à l’être aimé, oublié les vers, en deux temps trois mouvements ce sont des SMS ou MMS et les mots que l’on susurrait de vive voix passent aujourd’hui à travers un micro et parfois peuvent être accompagnés de grisaille, c’était le temps où l‘on se voyait beaucoup plus, où la poésie était de mise. Et dire qu’il n’y a pas si longtemps avant l’avènement de la téléphonie mobile, on pouvait s’en passer aisément, le monde n’allait pas s’arrêter de tourner, le téléphone fixe était bien présent dans les foyers, il avait une place royale ; généralement il était installé dans le salon, pièce principale des invités, sur un napperon faisant office d’objet de décoration.

Pour les adolescents, c’est l’un des premiers objet strictement personnel, pour les garçons, mis à part recevoir des appels ou appeler, il est surtout utile pour la musique, doté de MP3, de bluetooth, de caméra, de même pour les filles, mais en plus elles ont gardé une âme de petite-fille, elles adorent habiller leur portable par des pochettes soit en cuir ou en strass ou leur accrocher des petits objets de fantaisie (petit cœur, étoile, etc.), elles en sont accros, à un point inimaginable, et puis quand il est sur vibreur, quelle discrétion, on peut recevoir un coup de fil sans que personne s’en aperçoive.

Il est vrai que le téléphone est utile, que son rôle est clairement défini, vu que l‘on peut être joint ou joindre quiconque, partout et à n‘importe quelle heure de la journée, surtout en cas d’urgence. Pour les parents actifs, cela leur permet d‘avoir un œil sur leur progéniture, surtout pour les femmes qui travaillent, savoir où sont leurs gamins pendant la journée , après les cours ou même garder le contact avec le surveillant du lycée afin de minimiser l‘absentéisme, de gérer leur temps pour des activités extra-scolaire. De même pour les personnes âgées ou malades, leur faire rappeler la prise de médicaments ou tout simplement avoir de leurs nouvelles.

Mais aussi étrange que cela puisse paraître, certains, très peu, ont pris la liberté de ne pas avoir de portable, refusant par là, d’être soumis au diktat de ce moyen de communication.
Le téléphone portable s’incrit dans une relation entre parents et enfants remplissant ainsi une fonction de sécurité. Aujourd’hui, il fait partie de la vie quotidienne, au même titre que les clés de voiture ou d’appartement.

Source : Journal El Moudjahid du 25/08/2011

lundi 22 août 2011

Wataniya Telecom candidat à une licence 3G en Algérie


Wataniya Telecom Algérie va soumissionner pour une licence 3G, le pays nord-africains dans un appel d'offres prévu pour début 2012, le directeur général, Joseph Ged a déclaré à Reuters lundi.

Wataniya Telecom Algérie, connu sous le nom de Nedjma, en concurrence avec Djezzy, propriété de l'égyptien Orascom Telecom, et appartenant à l'Etat Algérie Télécom. Wataniya est une unité de télécommunications au Qatar Co.

Maroc voisins membres de l'OPEP en Algérie et en Tunisie ont déjà la technologie 3G.

"Nous allons participer activement au processus d'adjudication et sont engagés à accroître nos investissements», a déclaré Ged dans les réponses aux questions par courriel.

Wataniya Telecom Algérie, qui a déjà investi 1,5 milliard de dollars en Algérie, a affiché un bénéfice net de 38,8 millions de dollars dans la première moitié de 2011 comparativement à 4,7 millions de dollars à la même période l'année dernière. Les revenus ont progressé de plus de 36 pour cent, selon les chiffres publiés par la compagnie à Alger.

Grâce à la technologie 3G, les utilisateurs peuvent surfer sur Internet plus rapidement et télécharger de la musique et des données plus facilement aux combinés.

Source : Reuters Africa au 22/08/2011 et en version Anglaise

samedi 20 août 2011

Comment obtenir gratuitement un plan de l'Algérie ?

Vous partez en voyage en Algérie et vous recherchez un plan gratuit du pays ou d'une zone particulière ? Voici des informations qui vous permettront de vous procurer des plans sur internet ou en version papier ; que ce soit des cartes routières, géographiques ou administratives.

Trouver un plan sur internet

Il est devenu aisé de trouver des plans géographiques sur Internet. Pour trouver un plan gratuit de l'Algérie, rien de plus facile.

Ainsi, le site de Encyclopedia Universalis Universalis.fr/ propose des cartes physiques et administratives de l'Algérie : vous trouverez des plans interactifs et dans le menu de droite vous pouvez sélectionner une ville ou une région.

Le site Lespagesmaghreb.com propose une carte routière de l'Algérie et des cartes de nombreuses villes parmi lesquelles Alger, Oran, Constantine, Annaba, Sétif, etc. (en français).

Le moteur de recherche Google propose des plans sur Googlemaps : vous pourrez y consulter un plan interactif en vision satellite très détaillée et rechercher une adresse.

Le site de l'office de tourisme algérien propose quelques plans et des brochures de voyages sur l’Hoggar, le Sahara, etc. Voyez le site Algeriantourism.com. Vous y trouverez également de nombreuses photos du pays.

Enfin, voyez le site Al-djazaïr.com où vous trouverez une carte d'Algérie et une carte des quartiers d'Alger. En cliquant sur une des zones, vous aurez un explicatif de chacune d'elles.

Trouver un plan en version papier

Lors de votre voyage, il sera possible de vous procurer des plans et cartes auprès d'agences de voyages, de lieux d'informations touristiques ou dans les hôtels. Vous obtiendrez ces documents gratuitement.

Si vous vous décidez à acheter des guides ou des cartes, il ne vous en coutera pas plus que 15 € environ.

Par précaution, vous pouvez emmenez, dans vos bagages, un guide de voyage « Algérie » ou « Sahara algérien » type Guide du Routard, Petit Futé ou Lonely Planet. Ces guides proposent en effet des informations détaillées sur les diverses régions et villes d'un pays : des plans avec un index des rues, des adresses de logements, de restaurants, de sites à visiter, quelques pages d'histoire, etc. On peut les consulter gratuitement dans les bibliothèques.

Vous pouvez aussi vous procurer en librairie ou sur internet une carte IGN ou Michelin. Par exemple, Michelin propose une carte routière « Algérie-Tunisie ».

Source : TF1 au 20/08/2011


Les tribulations d’un zmigri à la poste

Voilà, c’est l’histoire banale mais vraie d’un émigré en vacances à Alger pour y passer le Ramadan et qui veut établir un abonnement ADSL (Internet) chez lui. Le premier jour du Ramadan, il se dirige vers la poste de Hussein Dey où on lui explique que la ligne lui sera établie dans les 2 ou 3 jours après le dépôt du dossier.

Il opte pour un abonnement de 6 mois (même s’il n’en utilisera que le premier mois vu qu’il repartira en France après l’Aïd) et se lance dans la procédure qui suit :
- Premier jour du Ramadan : la ligne téléphonique étant au nom du frère de l’intéressé, on demande à ce dernier d’aller chercher la pièce d’identité de son frère pour pouvoir faire les démarches nécessaires.

- Premier jour du Ramadan (bis) : après un long aller et retour à Alger-Centre pour récupérer le document d’identité demandé, l’intéressé repasse au guichet avec une autre personne qui lui explique que ce n’est pas la bonne façon de faire et lui demande plutôt de remplir un document attestant qu’il est responsable de la ligne en question et de le faire légaliser à la mairie.
- Premier jour du Ramadan (ter) : après un aller et retour à la mairie, et une nouvelle attente au guichet, l’intéressé se voit notifier que le système informatique est en panne et on lui conseille de repasser dans la soirée après la rupture du jeûne.

- Premier jour du Ramadan (en soirée) : nouveau passage à la poste et cette fois-ci notre zmigri trouve un jeune homme tout à fait compétent qui a la tchatche, qui connaît tout et sait tout faire… sauf malheureusement son travail. Ce dernier lui explique gentiment qu’établir un contrat d’abonnement ADSL n’est pas de ses compétences et qu’il doit repasser, dans la journée, voir un de ses collègues en lui précisant au passage d’éviter le type aux yeux verts.

- Deuxième jour du Ramadan : nouvel épisode à la poste, la dame qui l’avait reçu la veille et lui avait conseillé de passer dans la soirée s’étonne de le voir de nouveau. Enfin, après qu’il lui expliqua ce qui s’est passé, elle daigne à contrecœur lui établir le contrat d’abonnement tout en marmonnant «bda yekhmaj ella’ab». Tout content de son modem ADSL, le zmigri rentre chez lui, l’installe et attend… 2, 3, 4, 5 jours passent ainsi en attente et comme la ligne n’est toujours pas établie il repasse à la poste :

- septième jour du Ramadan : notre intéressé pointe de nouveau au service clientèle en charge de la téléphonie de la poste de Hussein Dey et demande à savoir où en est sa demande d’abonnement ? La dame qui le reçoit gentiment au guichet lui explique tout à fait normalement qu’elle n’en sait rien. Son rôle s’arrête au niveau de l’établissement du contrat d’abonnement, le reste relève du service technique qui d’ailleurs ne reçoit pas les clients. Notre intéressé s’inquiète : si le service marketing ne sait pas répondre à sa requête et que le service technique ne reçoit pas les clients il se demande comment il va s’en sortir ? La gentille dame du guichet lui donne la solution idéale : il faut appeler le 12 et leur dire que la ligne est en panne pour qu’un technicien daigne s’intéresser à son cas. Après plusieurs essais vains pour joindre le 12 (ligne toujours occupée), notre zmigri décide de retourner à la poste et insister pour voir quelqu’un du service technique :

- Septième jour du Ramadan (bis) : après avoir fortement insisté auprès du portier, notre intéressé réussi à entrer dans le bâtiment du service technique et trouve quelqu’un qui par compassion accepte de s’occuper de son cas. Après maintes recherches, il découvre que la fiche de notre client n’a jamais été transmise au service technique… Ça peut arriver, l’erreur est humaine ! Retour donc au service marketing, une nouvelle dame gentille et compatissante lui fait une nouvelle fiche qu’elle transmet sur le champ au service technique avec mot d’ordre d’établissement urgent de la connexion ADSL. Elle lui promet que la ligne sera activée dans la journée et s’il rencontre un problème quelconque il n’a qu’à revenir le lendemain la voir en personne. Rassuré, notre pauvre zmigri rentre chez lui rassurer à son tour ses enfants qui s’impatientent d’avoir l’accès à Internet pour s’occuper durant les longues journées de jeûne. Evidemment, en fin de soirée, la ligne n’est toujours pas établie et le vaillant zmigri repasse à la poste en question :

- Septième jour du Ramadan (en soirée) : après la prière des tarawih, l’intéressé fait un saut à la poste et y trouve une dizaine de personnes en attente devant lui. Il est 23h et le service ferme à minuit… Il fait vite ses calculs et comprend qu’il n’a aucune chance d’obtenir gain de cause. Il rentre chez lui bredouille.

- Huitième jour du Ramadan : un peu énervé (il y a de quoi quand même), il repasse au service clients et cherche en vain la dame qui lui a dit de revenir la voir en cas de problème. Ce n’est pas grave, il retrouve quand même la première dame qui lui a établi le contrat et lui réexplique son cas. Elle s’étonne et s’indigne vu que c’est elle-même qui a établi et transmis la fiche de ce client et s’acharne à retrouver la preuve de ce qu’elle affirme. Ne retrouvant rien (c’est normal, il n y a rien à trouver), elle revient vers le client et lui dit : «De toute façon on t’a refait une nouvelle fiche hier»! A bout d’arguments, notre client force à nouveau le passage au service technique et se fait renvoyer de bureau en bureau jusqu’à ce qu’il trouve sa fiche bien classée dans un des bureaux. Il s’indigne de cette mascarade et une nouvelle fois il se fait promettre que son cas ne saurait tarder et que la connexion sera effective dans les heures qui viennent. Résigné, il rentre chez lui et essaie de faire patienter ses enfants autant que possible. L’attente continue, 1, 2, 3 jours passent et toujours rien. Il demande alors à un ami s’il serait adéquat de se faire rembourser son argent et d’annuler le contrat pour cause de non-satisfaction et non-respect des délais. Avec un sourire indulgent, l’ami en question lui explique que les choses ne se passent pas comme ça dans notre pays et lui conseille plutôt de revenir à la charge ou éventuellement de faire intervenir certaines personnes bien placées pour régler le problème. Notre zmigri, ayant toujours critiqué le système interventionniste qui prédomine en Algérie, préfère préserver son intégrité et revenir plutôt au bureau de poste.

- Onzième jour du Ramadan : très énervé et frustré, notre cher zmigri passe directement au service technique et retrouve la personne qui lui a fait la promesse de connexion immédiate. Après un échange tendu, ce dernier explique à notre client que son dossier est «compliqué» et n’ayant pas été traité «correctement» (par qui ?) il n’était pas possible d’établir normalement la connexion par mesure de précaution ! Ne comprenant rien à ce charabia (d’autant plus qu’il s’avère que le zmigri est professeur universitaire dans le domaine des télécommunications et sait ô combien l’établissement d’une connexion ADSL est simple… du moins en théorie dans un service normal), l’intéressé insiste et obtient gain de cause. Son interlocuteur, dans un geste de générosité magnanime, promet solennellement qu’il prend en charge en personne le dossier et prend note du nom et numéro de téléphone du client. Le geste est tellement fort et convaincant que voilà notre client de nouveau rassuré. Toutefois, touché par ce manquement au sens des responsabilités et l’absence totale de la notion de service, il décide d’aller voir le responsable du service marketing pour qu’il cerne les causes et trouve les responsables de tels dysfonctionnements afin d’éviter leurs reproduction dans le future. Là il y a eu un choc de cultures, le responsable n’arrive pas à comprendre ce que cherche le zmigri vu que son cas est réglé et tout rentre dans l’ordre. Il lui dit clairement que personne n’est responsable et s’il faut en désigner un c’est forcément les «statistiques» qui ont fait qu’il soit tombé dans les quelques pourcents de mauvais cas… Le 100% de réussite n’existe pas en pratique. Bref, en face d’un tel argument, le zmigri, désarmé et un peu résigné, rentre chez lui pour annoncer la bonne nouvelle à ses enfants. Devinez quoi… Il attend toujours sa connexion ! Face à cette injustice, il se tourna vers Allah et dit : «Hassbiya Allahou wa nia’ama el wakil.» Cette histoire est peut-être banale mais cette dernière invocation ne l’est pas. Il y a une justice divine et ces mêmes personnes qui se jouent des intérêts de leurs concitoyens s’adresseront demain à d’autres services et d’autres administrations et subiront les mêmes affronts et injustices.

Dr Karim Abed Meraim Télécom-Paris-Tech


Source : Journal Le Soir d'Algérie au 20/08/2011

Joseph Ged, DG de Nedjma : «Le choix de la 3G est judicieux»

Joseph Ged, directeur général de Nedjma, a déclaré aux journalistes, lors d’une soirée à la Médina de la Radio algérienne et Nedjma, que «le choix de l’Algérie pour la 3G est judicieux, ce qui va pousser le marché et proposer au consommateur un produit acceptable».

En effet, il y avait depuis quelques mois tout un débat entre les options 4G et 3G. C’est la position de Nedjma pour «des raisons économiques» qui sera bénéfique «pour les consommateurs au niveau des prix d’accès, des prix des appareils et de l’accessibilité du client en général». M. Ged dira aussi : «Nous sommes prêts à aller de l’avant et augmenter nos investissements, aller très rapidement pour le lancement de la 3G. Nous allons participer à l’appel d’offres et voir le cahier des charges pour traiter ce dossier.»

La 3G offrira des possibilités économiques substantielles pour la croissance de la téléphonie mobile, du chiffre d’affaires global du marché. «Le data va être le moteur principal de la croissance de la valeur du marché et se refléter positivement sur l’économie algérienne de par l’optimisation des coûts opérationnels des entreprises et des individus en utilisant le data mobile». Il faut savoir que pour que le volume mondial de la 4G atteigne le même volume que la 3G, il faudra attendre 3 à 4 ans.

Après avoir analysé l’opportunité de la 3G en Algérie, Nedjma a décidé d’aller dans cette voie : «Est-ce que c’est mieux d’attendre 4 ans pour investir une seule fois ou de rentabiliser notre investissement en ajoutant et développant la 4 G ?»

Techniquement, Nedjma se dit prête ; des tests ont été faits depuis deux ans. Mais il faudra, selon notre interlocuteur, voir les conditions du cahier des charges. «Il est prématuré de parler de stratégie et de vision avant de connaître les conditions d’octroi de la licence. En tout cas, le positionnement multimédia a été celui de Nedjma depuis son lancement. Tout va se refléter sur le consommateur : un fort prix de la licence va amener un prix élevé. Chaque opérateur fera son calcul, une licence gratuite ou à un prix symbolique va se refléter positivement sur des tarifs plus bas. C’est l’Etat qui va décider d’augmenter les prix des licences pour avoir une pénétration faible ou de donner le gratuit pour propulser la croissance dans le marché», a ajouté M. Ged.

Source : Journal El Watan du 20/08/2011

vendredi 19 août 2011

Les employés de Djezzy créent un blog


Pour dénoncer la hogra dont ils sont victimes, les employés de Djezzy ont crée un blog : http://djezzyrevolutioncommence.over-blog.com/

Source : Algérie-Politique au 19/08/2011

HP abandonne le système webOS et la TouchPad, pas étonnant !


A peine deux mois après la sortie de webOS et de la tablette HP TouchPad, HP annonce l’abandon du système d’exploitation hérité de la société Palm. Face aux ventes décevantes de sa tablette HP a réagi de façon drastique. Dans un communiqué, la société a indiqué qu’elle arrêtait les développements des appareils webOS et plus particulièrement de la TouchPad et des téléphones sous webOS.

Dommage pour ceux qui ont déjà investi dans la tablette. Elle précise qu’elle étudiera d’autres options pour valoriser le système webOS (sans doute en le vendant sous licence mais qui voudrait d’un système délaissé par le public et abandonné par son géniteur). HP stoppe l’hémorragie financière en arrêtant le développement de hardware. Cette décision radicale a été prise devant les ventes qui ne décollaient pas, renforcée par une demande de la chaîne de magasins Best Buy, souhaitant le retour des stocks de la tablette. Selon zdnet, les magasins Harvey Norman en Australie, ont eux décidé de retirer la TouchPad de leurs rayons. Ils proposent également une offre de remboursement aux acheteurs de la tablette. Pour effectuer une telle opération dans les 190 points de vente de la chaîne, les ventes de TouchPAd ne doivent vraiment pas être élevées.

Les différentes baisses de prix conséquentes et promotions constatées dans les grandes chaînes de distribution n’ont rien changé à la situation. Elles n’ont pas attiré d’avantage le public. Le marché a-t-il actuellement la place pour un nouveau système d’exploitation ?

Apple et Google se taillent la part du lion. RIM est en perte de vitesse et Microsoft arrive bientôt avec Windows 8, il reste bien peu de place pour les autres. Nous avons constaté sur place, que ce soit chez Best Buy, Stapple, Target ou d’autres on constate les mêmes scènes dans les magasins aux Etats-Unis. L’iPad est ultra dominant et les tablettes sous Android occupent la quasi-totalité des présentoirs.

Du côté des clients les réactions ne trompent pas. Certaines tablettes Android remportent un franc succès. Il est par exemple impossible de trouver une tablette Asus Eee Pad Transformer avec un clavier, en rupture de stock aux US. De son côté, Samsung fait de la pub à tout va pour sa Galaxy Tab 10.1.

Le plus révélateur est une scène qui se déroule dans un Office dépôt à Chicago. Un couple arrive dans le magasin et le garçon se dirige directement vers l’iPad 2. Il dit à son amie : « C’est celle là que je veux ! ». Elle lui demande pourquoi. Il lui répond simplement et sans autre argument : « parce quelle est trop bien ! ». Difficile de lutter dans de telles conditions…

Source : IDBOX au 19/08/2011


jeudi 18 août 2011

Liban : Alfa devrait lancer la 3G en septembre


Le président de l'opérateur de téléphonie mobile alfa, géré par Orascom Télécom, a tenu hier une conférence de presse dans laquelle il a affirmé que sa compagnie lancerait en septembre prochain la téléphonie mobile de troisième génération (3G), présentant longuement en parallèle les avantages de la mise en place de la 3G.

M. Hayek a souligné qu'alfa visait la couverture de 95 % du territoire avec la 3,5 G. « Ceci sera possible via le déploiement de 650 émetteurs qui permettront de télécharger à des vitesses maximales de 21 mégabits par seconde. Beyrouth bénéficiera d'une couverture totale, étant donné que 40 % des abonnés de l'opérateur en sont issus. » Rappelons que c'est l'opérateur Ericsson qui a remporté l'adjudication pour le réseau d'alfa, avec une offre qui s'est élevée Concernant les détails de l'offre commerciale, M. Hayek a précisé que la direction d'Orascom est actuellement en pourparlers avec le ministère des Télécoms.


Avantages de la 3G


Les principaux avantages de la 3G résident notamment, selon M. Hayek, dans la possibilité de naviguer très rapidement sur le Web, d'effectuer des conversations vidéo instantanées et le support d'un flux très important d'informations.

« La technologie 3,5 G permettra de jouer à des jeux en trois dimensions (3D), de télécharger rapidement de la musique et des vidéos et de faire des vidéoconférences », a expliqué M. Hayek.
Marwan Hayek a en outre souligné que cette technologie présentait l'avantage de disposer de clés USB qui permettent à un ordinateur d'être relié aux réseaux 3,5 G.

Le président d'alfa a également précisé que la 2G et la 3G étaient complémentaires. « Les téléphones portables dotés de technologies 2G pourront ainsi continuer à réaliser des appels téléphoniques dans des zones qui seront couvertes par des réseaux 3,5 G. » « 45 % des détenteurs de téléphone portable au Liban ont aujourd'hui la 3G dans leurs appareils, ce qui facilitera son développement au moment de son implantation. Quant aux 55 % restants, ils pourront continuer d'utiliser le réseau 2G en marche actuellement », a expliqué M. Hayek.

M. Hayek a en outre souligné la place prépondérante qu'a prise Internet dans la société d'aujourd'hui. Ainsi, 82 % des personnes dans le monde affirment surfer sur le Web plusieurs fois par jour, et 50 % affirment qu'être dotés d'Internet à très haut débit où qu'ils se trouvent leur est très important.

Le président d'alfa a enfin souligné que les abonnés à Internet sur mobile sont de plus en plus nombreux, comparés à ceux qui y sont abonnés via la téléphonie fixe. Ainsi, « en 2012, les prévisions indiquent que deux tiers des abonnés à Internet dans le monde le seront via leurs téléphones portables, et Internet Broadband (à haut débit) devrait générer 400 milliards de dollars aux opérateurs de téléphonie mobile ».

Rappelons que le ministre sortant des Télécoms, Charbel Nahas, avait annoncé lundi dans une conférence de presse que le réseau de téléphonie mobile mtc touch lancera lui aussi ses offres 3G d'ici à septembre.

Source : Ma lucarne au 18/08/2011

Lancement de la 3G en Algérie : Les tarifs dépendront du prix de la licence

Joseph Ged, DG de WTA-Nedjma, en visite mardi soir à la Medina de la Radio algérienne et Nedjma, organisée en ce mois de Ramadhan, a choisi ce lieu de détente pour rencontrer la presse autour d’une table ramadhanesque, sous une kheïma décorée aux couleurs de l’opérateur, pour débattre des sujets d’actualité concernant la téléphonie mais aussi de l’opérateur lui-même. Il en ressort en particulier la satisfaction de Wataniya Télécom Algérie, qui reflète aussi la réaction du groupe Qtel, visiblement heureux que l’Algérie se soit enfin décidée à se lancer dans la 3G. “Nous sommes ravis de pouvoir, dans un avenir proche, offrir à nos clients de nouveaux services à valeur ajoutée et soulagés que l’option soit prise en faveur de la 3G et non la 4G”, dira-t-il, qualifiant ce choix de “judicieux”. Car il faut rentabiliser les investissements déjà consentis sans, nécessairement, le faire payer au client. Il n’en demeure pas moins que la tarification reste intimement dépendante du prix de la licence et des conditions du cahier des charges.

Nedjma possède déjà une vision et un plan d’action concernant la 3G qui restent cependant à ficeler pour absence de ces informations-clés. Joseph Ged n’a pas tari d’éloges concernant cette technologie révolutionnaire qu’est la 3G, qui va bouleverser le quotidien des Algériens. Idem pour le secteur économique car “elle permettra l’optimisation opérationnelle des entreprises avec l’utilisation de la Data”, a-t-il indiqué.

Reste à savoir à quelle hauteur l’État algérien va décider de céder la licence ? “Nous sommes preneurs quelle que soit la décision, même si dans l’absolu, l’idéal serait de vendre la licence à un prix abordable pour propulser le marché et permettre des prix abordables pour le client”, a déclaré Ged qui a fait part de son satisfecit quant aux résultats probants obtenus pour le 1er semestre 2011 et a assuré de la volonté de Nedjma de poursuivre son déploiement avec un focus sur la distribution qui, de son avis, a contribué précieusement dans cette croissance soutenue.

Source : Journal Liberté au 18/08/2011

Entre départs et nominations : Un déficit de stabilité criante !

La seconde entreprise publique, la plus importante après Sonatrach, n’arrive toujours pas à connaître de stabilité.

La rumeur circulait déjà depuis une semaine et a fini par se vérifier. Dabouz part et Belhamdi le remplace à la tête d’Algérie Télécom. Ainsi, la valse des départs et des nominations n’en finit pas soufflant le chaud et le froid sur un groupe public, et non des moindres, jusqu’à lui donner l’impression d’être carrément frappé par une malédiction. Des incarcérations, des scandales, des départs précipités non expliqués sont le lot de ce groupe constitué depuis 2002 après les réformes qui ont abouti à l’ouverture du secteur des télécoms.

Ce qui devait être une aubaine pour ce groupe, classé en seconde position sur l’échiquier économique après Sonatrach, s’est avéré être une véritable descente aux enfers qui va mener à la perte de cette mastodonte si les choses ne sont pas prises en main sérieusement. C’est inouï de comptabiliser sept responsables (avec l’arrivée de Belhamdi) à la tête d’AT depuis 2002. C’est même une situation plutôt inédite pour une entreprise aussi stratégique. Messaoud Chettih, réhabilité suite à une longue incarcération dans l’affaire d’El-Hadjar, a été le premier à inaugurer la liste des P-DG en 2002 pour être remplacé par Brahim Ouaret en 2004. Celui-ci est incarcéré en 2006 suite à un scandale qui n’a pas manqué d’éclabousser la réputation du groupe.

Mais AT ne sera pas au bout de ses peines puisque Slimane Kheireddine, qui a succédé à Ouaret, n’échappera pas au même sort. Celui-ci sera remplacé par Mouloud Djaziri, seulement pour environ cinq mois, et tous deux ont écopé des peines de prison dans des affaires de détournement. Slimane Kheireddine sera condamné à cinq ans de prison ferme et Mouloud Djaziri à trois ans de prison ferme avec mandat de dépôt. Dans cette même affaire, les directeur des finances et de la comptabilité (DFC) ont été condamnés à des peines allant de un à trois ans de prison ferme.

À noter que Djaziri avait dénoncé son éviction d’AT en considérant que son limogeage était le résultat de son refus d’honorer des factures douteuses. Le passage de Benhamadi au niveau d’AT a été marqué par la prise de décision qui n’a pas manqué de susciter moult interrogations. En tous les cas, le ton était donné pour des changements stratégiques ou du moins une réorientation. Aussi EEPAD est mise hors course et le dossier d’ouverture de capital d’AT mis sur la table depuis 2006 est évacué jusqu’à nouvel ordre. Benhamadi devient ministre en 2010 et fut remplacé par Dabouz qui poursuit la même politique de développement, mais non sans difficultés.

Sept P-DG d’Algérie Télécom entre 2002 et 2011
Messaoud Chettih de mai 2002 à juin 2004.
Brahim Ouaret de juillet 2004 à 2006.
Slimane Kheireddine de 2006 au 31 décembre 2007.
Mouloud Djaziri du 2 janvier 2008 à mai 2008.
Moussa Benhamadi de 2008 à 2010.
M’hamed Dabouz 2010 à août 2011.
El-Hachemi Belhamdi 2011 actuel P-DG d’AT.


Source : Journal Liberté du 18/08/2011

belhamdi est le 7e patron du groupe depuis 2002 Algérie Télécom : la valse des P-DG

La 3G qui va être lancée prochainement, le rapprochement des ISP d’Algérie Télécom et bien d’autres dossiers liés au devenir du groupe seraient à l’origine de ce changement.

El-Hachemi Belhamdi est installé depuis hier dans son nouveau poste en tant que P-DG à la tête d’Algérie Télécom (AT) remplaçant M’hamed Dabouz qui était lui DG du groupe. Ainsi Belhamdi revient dans sa famille originelle, en l’occurrence celle des télécoms, par la grande porte après son éviction, en décembre 2007, de son poste de P-DG d’ATM Mobilis.

Officiellement, il s’agissait d’une mise en retraite à propos de laquelle personne n’était dupe et le retour également s’explique par des enjeux de taille.

La compétence de Belhamdi n’est pas mise en cause loin de là. Du poste d’ingénieur au sein du Centre d’études techniques des télécommunications, Belhamdi est passé au Centre national de contrôle et de réception des installations de commutation et d’accéder ensuite au poste de chef de bureau pour évoluer encore de sous-directeur à celui de directeur général à l’administration centrale avant d’être propulsé le plus logiquement du monde à la tête de Mobilis.

Des promotions bien méritées qui lui valent en 2005 une reconnaissance valorisante de la part du Club d’Excellence Management qui le désigne le meilleur manager de l’année en sa qualité de P-DG d’AT Mobilis.
Comment peut-il en être autrement alors qu’il venait de réaliser une performance des plus impressionnantes en redressant la barre de Mobilis et en un laps de temps réduire et faire passer son parc d’abonnés de 1 à 5 millions mais pas seulement. On lui reconnaît aussi d’avoir bouleversé le marketing de cette firme sclérosée par de longues années de gestion bureaucratique et d’avoir été le premier opérateur de téléphonie mobile à s’essayer dans les services de 3G (UTMS, GPRS).

Mais la compétence à elle seule, dans un pays comme l’Algérie, suffit pour justifier une nomination ? Certes non, ou alors Belhamdi serait resté bien plus longtemps dans son poste ou aurait eu une promotion. Celle-ci a fini, en définitive, par se réaliser et Belhamdi aurait fini par se laisser convaincre car de sources fiables assurent que ce dernier aurait refusé préalablement ce même poste que Moussa Benhamadi a accepté en 2008.

La tâche de Belhamdi ne sera pas aisée à plus forte raison que sa venue autant que le départ de M’hamed Dabouz sont liés à des enjeux stratégiques dans le secteur des télécoms en général et sur le devenir du Groupe AT en particulier. Nos sources nous ont assuré que la goutte qui a fait déborder le vase pour juste le départ de Dabouz est liée à la volonté du ministre de rapprocher les ISP (Internet Provider) d’Algérie Télécom. Dabouz aurait affiché clairement sa désapprobation. Ces mêmes sources nous expliquent aussi que la venue de Belhamdi serait liée, entre autres, au projet de lancement de la 3G et le choix du futur partenaire technologique dont l’identité commence déjà à circuler. Ce qui, selon notre source, ne serait pas étranger, non plus, à une autre nomination passée inaperçue.

Il s’agit de M. Ouhadj, actuellement conseiller au niveau du MPTIC, en guise de nouveau membre du conseil d’administration d’AT (il remplace Ghomri en fin de mandat). Ce n’est pas, d’ailleurs le seul changement puisque l’on assiste aussi à une permutation entre Henni et Benmihoub puisque ce dernier de Mobilis rejoint le CA d’AT.
Reste à savoir qui prendra les rênes en tant que président de CA de Mobilis assuré jusque-là par Dabouz. Belhamdi ne pourrait pas cumuler deux fonctions puisqu’il sera président du CA d’AT et restera président de l’AG de Mobilis. Deux hypothèses s’avancent alors avec la plus logique qui dirait que l’élu serait Mehmel, actuel DG de Mobilis, mais il ne serait pas écarté, non plus, que cela puisse tomber sur un autre membre du CA de l’opérateur.


Source : Journal Liberté du 18/08/2011

mercredi 17 août 2011

El Hachemi Belhamdi nouveau PDG d’Algérie Télécom

Comme nous l’annoncions dès hier mardi (lire), El Hachemi Belhamdi est le nouveau PDG d’Algérie Télécom. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions, ce mercredi 17 août, par le Conseil d’administration de l’opérateur public de téléphonie fixe. Il succède à Mohamed Debouz, qui a démissionné de son poste pour des « raisons personnelles » selon une source proche de l’opérateur.

El Hachemi Belhamdi est considéré comme l’un des meilleurs managers du secteur public. Il a une réputation de manager intègre et travailleur. Il a notamment réussi entre 2004 et 2007 à redresser et relancer l’opérateur public de téléphonie mobile Mobilis, avant de démissionner de son poste. A Algérie Télécom, El Hachemi Belhamdi hérite d’une situation complexe. L’opérateur fixe est une machine beaucoup plus lourde et complexe que Mobilis. M. Belhamdi devra, en plus de redresser la situation financière, engager et réussir la bataille de l’internet rapide (ADSL). Il devra également améliorer les prestations en matière de téléphonie fixe. Aujourd’hui, il est toujours aussi difficile d’obtenir un abonnement téléphonique, y compris dans le centre d’Alger.

Source : Tout Sur l'Algérie au 17/08/2011


Les trois opérateurs de téléphonie affirment être prêts pour la 3G

L’annonce, lundi 15 août, par Moussa Benhamadi, ministre des télécoms, du lancement de la 3G à partir de 2012 a été accueillie avec satisfaction par les trois opérateurs de téléphonie mobile présents en Algérie. Les nouvelles licences seront réservées aux trois opérateurs déjà présents sur le marché (Djezzy, Mobilis et Nedjma). Le ministre a en effet exclu l’arrivée d’un quatrième opérateur. « Nous sommes prêts pour le lancement de la 3G », explique le directeur général de Nedjma, Joseph Ged. « Nous sommes très satisfaits au niveau de la filiale et du groupe Qtel de la décision d’opter pour la 3G. Le choix du gouvernement algérien est aussi celui de Nedjma qui voulait la 3G ou la 4G », a ajouté M. Ged au cours d’une rencontre avec la presse.

Le patron de Nedjma a assuré que son opérateur était prêt depuis quatre ans pour le lancement de la 3G. « La 3G va contribuer au développement du marché des télécoms en Algérie » a expliqué M. Ged. Il a indiqué que les prix d’accès aux services offerts par la 3G allaient être abordables. « La qualité de service sera bonne et les prix accessibles », a‑t‑il assuré. M. Ged a ajouté que les prix seront déterminés en fonction des investissements et du prix de licence qui sera fixé par l’État algérien. « Si les investissements et le prix de la licence sont bas, les prix des prestations seront également bas », a‑t‑il expliqué. « Tout dépendra aussi du cahier de charges, de la licence », a‑t‑il ajouté. Jospeh Ged a assuré que Nedjma était prête à investir massivement pour développer un réseau ultramoderne de téléphonie mobile de troisième génération.

Pour sa part, l’opérateur public Mobilis est, sans surprise, également prêt pour se lancer dans la 3G. « Nous sommes prêts et nous comptons être leader sur le marché de la téléphonie mobile en proposant de nouveaux services aux clients, notamment l’internet mobile haut débit », a indiqué le directeur général de Mobilis, Azououa Mehmel. Mobilis dispose des équipements nécessaires à la 3G depuis 2005, a précisé son DG. « Nous avons testé ces équipements et nous attendons le cahier des charges » qui sera publié au plus tard en septembre 2011, a ajouté M. Mehmel.

De son côté, Djezzy, numéro un du marché algérien de la téléphonie mobile avec plus de 16 millions d’abonnés, est « prêt » pour le lancement de la 3G, a déclaré Hamid Grine, le directeur de la communication de l’opérateur. « Nous sommes prêts à poursuivre le développement de la téléphonie mobile en Algérie. Nous attendons seulement la licence de la 3G », a‑t‑il expliqué. Interrogé sur les prix des services liés à la 3G, M. Grine a déclaré : « nous sommes toujours au service de nos abonnés. Nous étions les premiers à proposer de nouveaux services technologiques comme le Flexy et le BlackBerry ».
Source : Tout Sur l'Algérie au 17/08/2011

WiMAX : 20 millions d'abonnés dans le monde

Alors que la dynamique autour de la technologie LTE est lancée par l'ouverture de réseaux mobiles et la disponibilité de matériels, le WiMAX Forum annonce que le cap des 20 millions d'utilisateurs de réseaux WiMAX vient d'être franchi.

Dès la fin 2010, mais surtout depuis début 2011 avec une pluie d'annonces de produits lors du salon CES 2011 de Las Vegas, la technologie LTE ( Long Term Evolution ), qui permet d'obtenir du très haut débit mobile ( 100 Mbps en débit descendant maximal théorique ), a beaucoup fait parler d'elle, dans la foulée du lancement du réseau LTE de l'opérateur US Verizon Wireless.

Cette technologie réseau devrait être adoptée par la grande majorité des opérateurs mobiles dans le monde, d'autant plus que son successeur, LTE-Advanced ( qui représente la " vraie " 4G au sens technique, soit 1 Gbps en débit descendant fixe et 100 Mbps en mobilité ), est en cours de finalisation.

Mais pendant que l'écosystème LTE s'installe progressivement, une autre technologie fournissant du haut débit mobile est présente depuis plusieurs années. Il s'agit de la technologie WiMAX, présente chez plusieurs opérateurs en différents points du globe, à commencer par les Etats-Unis avec l'opérateur Sprint Nextel, dont le réseau lancé avec Clearwire visait à occuper le terrain sur le très haut débit mobile avant l'arrivée des réseaux LTE des concurrents Verizon et AT&T.


20 millions de clients WiMAX dans le monde

Et même si ses perspectives ne sont pas aussi flamboyantes que LTE, son groupe de promotion, le WiMAX Forum vient d'annoncer que le nombre d'abonnements WiMAX a franchi le cap des 20 millions à la fin du deuxième trimestre 2011.

Le rythme d'adoption devrait permettre d'atteindre l'objectif des 25 millions d'abonnements WiMAX d'ici la fin de l'année et, grâce à de bonnes progressions aux Etats-Unis, sur le sous-continent indien et en Amérique Latine, de passer la barre des 100 millions d'abonnements en 2015.

Au Japon, l'opérateur WiMAX UQ Communications a passé le cap du million d'abonnés au mois de juin, tandis que Clearwire aux Etats-Unis revendique 7,65 millions de clients et a pour objectif les 10 millions d'abonnés d'ici la fin de l'année.

Malgré la pression exercée par LTE, les dépenses d'équipements WiMAX ont progressé de presque 50% au premier trimestre 2011 par rapport à la même période un an auparavant, atteignant 502 millions de dollars. Le marché des équipements WiMAX devrait ainsi peser plus de 2 milliards de dollars en 2011, pour un peu plus de 30 réseaux WiMAX déployés.

Le WiMAX a aussi sa version optimisée et répondant aux critères de la 4G technique ( WirelessMAN-Advanced ), assurant des perspectives d'évolution dans les années à venir pour les opérateurs ayant opté pour cette technologie.

Cependant, LTE est en train de prendre un rythme de croisière qui pourrait limiter ces mêmes perspectives. Certains opérateurs, comme Clearwire, ont ainsi annoncé le support de LTE parallèlement au WiMAX, de manière à ne pas se couper d'une technologie qui sera très largement déployée partout dans le monde d'ici quelques années.

Source : Génération Nouvelle Technologie au 17/08/2011

Tamer Mehdi : mon histoire avec l’Algérie a commencé il y a 40 ans

C’est une personne très calme qui suscité la curiosité et l’envie de faire sa connaissance. Il a réussi, grâce à son entêtement, à faire de Djezzy le leader de la téléphonie mobile en Algérie avec plus de 16 millions d’abonnés.

Parlez nous de votre histoire avec l’Algérie

J’ai commencé comme directeur général de Djezzy il y a trois ans mais mon histoire avec l’Algérie a commencé il y a 40 ans, lorsque je n’étais qu’un enfant, avec les histoires que me racontait mon oncle sur la révolution algérienne. Mon oncle était correspondant de « Saout al arab » à l’époque, il avait passé une année en compagnie des hommes de la révolution algérienne et faisait la couverture médiatique de la révolution dans ses moment les plus intenses. Moi, j’étais subjugué par l’héroïsme des jeunes révolutionnaires algériens.

Qui est Tamer Mehdi

Je suis muslman, arabe, égyptien, 44 ans, marié depuis près de 15 ans et père de deux enfants ; Hiya 11ans, et Adham 9 ans. Ambitieux et aimant mon travail. Je suis né en Angleterre, d’un père neurochirurgien et officier de l’armée égyptienne. J’ai deux frères, l’un professeur en neurochirurgie au CHU du Caire et l’autre orthopédiste en Angleterre.

quelle son vos loisirs ?

J’aime la plongée et la chasse sous-marine que je pratiquais lorsque j’avais du temps, je pratiquais ce sport à la mer rouge.

C’est le ramadan et nous voudrions savoir comment vous gérez votre temps en ce mois sacré.

Je ne vous cache pas si je vous dis que je me sens très bien en ce mois sacré ici en Algérie. Le ramadan en Algérie ce caractérise par le calme contrairement à l’Egypte. Je partage mon temps entre la prière, le travail et la famille.

Où est-ce que vous faites la prière du Tarawih ?

Je l’effectue dans une mosquée près de chez moi

Parlez nous de votre table du ramadan ?

Ma table est très simple ; la chorba et le boutek en plus de quelques plats légers de légumes, et enfin du thé et des gâteaux.

Source : Ennahar au 17/08/2011

Résultats du dernier sondage

Pensez-vous que l’option pour la 3G, au lieu d’aller directement à la 4G, est une sage décision du gouvernement ?

OUI : 28,1%
NON : 55,97%
SANS OPINION : 15,93%

Source : Quotidien Le Soir d'Algérie du 17/08/2011

Certification électronique : Le cadre juridique en phase d’élaboration

Le cadre juridique et réglementaire relatif à la certification électronique qui a pour objectif de sécuriser les transactions électroniques contre l'usurpation d'identité et l'interception des messages par des tiers sur un réseau aussi ouvert qu’Internet est actuellement en phase d’élaboration a annoncé dimanche dernier, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Moussa Benhamadi.

Se présentant comme solution préalable à la généralisation des transactions électroniques, en prévision notamment du lancement de l’e-paiement (paiement électronique), la certification électronique permet de disposer d’une carte d’identité, embarquant des informations personnelles et confidentielles de son détenteur de manière à lui permettre de signer électroniquement un document numérique.

Projet de longue haleine qui a nécessité plusieurs mesures d'accompagnement en vue notamment de l'intégrer dans le système économique et de se conformer aux normes et standards internationaux en la matière, la certification électronique nécessite, par ailleurs, la mise en place d’un environnement adéquat et sécurisé à plusieurs niveaux à l’instar des différents projets de certification engagés par l’Algérie dont le passeport et la carte d’identité biométriques, la compensation bancaire et les cartes de paiement postales et bancaires.
L'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) qui a été chargée par les pouvoirs publics de délivrer les autorisations de prestation de service de la certification électronique travaille aussi sur la finalisation du cahier des charges relatif aux prestataires de service de la certification électronique.

Et en parallèle, l’Autorité a engagé également, un programme de formation d'un personnel qualifié dans le domaine de la certification électronique pour asseoir une organisation efficace prenant en considération tous les aspects de la sécurisation des systèmes et des informations.

Source : Journal El Moudjahid du 17/08/2011

Lancement de la 3G en Algérie Joseph Ged : “Le haut débit contribuera à la généralisation des TIC”

L’opérateur Wataniya télécom Algérie-Nedjma se dit prêt à investir davantage dans cette technologie qui, selon lui, boostera le CA du marché.

Les réactions ne se font pas attendre de la part de certains opérateurs, après l’annonce de Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, du lancement de la 3G en Algérie. Du côté de wataniya télécom Algerie-Nedjma, l’on se félicite que les choses se précisent ainsi avec des échéances définies et l’on estime que “la 3G provoquera une progression en termes de chiffre d’affaires du marché”.

Un point sur lequel s’accordent tous les spécialistes du domaine qui soutiennent que le marché est assez mature pour recevoir cette technologie révolutionnaire qui va bouleverser le quotidien des algériens, mais pas seulement.
“Le nouvel élan dans le marché de la téléphonie mobile est la Data. Nous sommes convaincus que la 3G est la meilleure façon pour redynamiser le marché algérien”, nous a déclaré hier Joseph Ged, DG de WTA-Nedjma expliquant à l’occasion que “la 3G permettra aussi aux clients d’accéder à l’Internet Haut Débit, ce qui contribuera énormément à la généralisation de l’utilisation des TIC en Algérie”. Avec plus de 32 millions d’abonnés dont plus de 8 millions et demi pour Nedjma, le marché de la téléphonie mobile constitue un potentiel énorme pour y développer des services à ne plus en finir. “On peut bénéficier de la 3G aujourd’hui, parce que la demande existe.

Comme nous l’avons toujours déclaré, nous confirmons encore notre volonté d’augmenter nos investissements et d’aller très rapidement”, dira M. Ged pour réitérer la volonté de l’opérateur et du groupe Qtel d’investir sur le long terme en Algérie.

Et les résultats affichés par l’opérateur ne peuvent qu’encourager cet élan qui s’affirme chaque jour davantage avec des actions citoyennes, mais aussi des offres à même de contenter la clientèle.
À ce propos, M. Ged commentera : “Nedjma a progressé en ayant le taux le plus élevé de croissance au niveau du marché algérien et dans le groupe de Qtel. Idem pour les pourcentages du chiffre d’affaires, de croissance et de résultats financiers.

Cette progression est le résultat d’une stratégie annuelle bien déterminée et qui tient compte de plusieurs paramètres liés à l’évolution du marché de la téléphonie mobile en Algérie ainsi que notre propre avancement sur ce marché.” Et de conclure : “la progression de Nedjma est fondamentalement basée sur sa stratégie, à savoir l’investissement depuis 3 à 4 ans dans le réseau, la distribution, à avoir ses propres boutiques, à améliorer son image de marque et à investir énormément dans les offres attrayantes dans tous les segments. Nedjma est proche des algériens et à l’écoute de ses abonnés.”



Résultats Nedjma durant le 1er semestre 2011 (comparatif
avec le 1er semestre 2010)
- EBITDA est passé de 104,4 millions de dollars durant
le 1er semestre 2010 à 148,7 millions de dollars au 1er semestre 2011,
soit une augmentation de 42%.
- les revenus sont passés de 282,1 millions de dollars durant
le 1er semestre 2010 à 383,8 millions de dollars durant
le 1er semestre 2011, soit une augmentation de 36%.
- les profits nets sont passés de 4,7 millions de dollars
durant le 1er semestre 2010 à 38,8 millions de dollars
au 1er semestre 2011.
- ARPU est passé de 5,9 dollars durant le 2e trimestre 2010
à 8,2 dollars au 2e trimestre 2011.


Source : Journal Liberté du 17/08/2011

NUMÉRO VERT “1055” Plus de 750 000 appels en six mois !

Lancé en 2010, le numéro vert de la GN, en l’occurrence le “1055”, est très sollicité par les citoyens. Durant les six premiers mois de 2011, la GN a enregistré 757 169 appels pour signaler des accidents de la route, les demandes d’aide, dénoncer des cas de banditisme, de terrorisme, de trafic de stupéfiants, etc. Pas moins de 4 000 appels ont été transférés à d’autres services, notamment vers la police et la protection civile alors que le nombre d’interventions rapides s’élève à 3 000, dont 133 avec résultats immédiats. Les autres appels sont inhérents aux recrutements, la situation des routes et les fausses alertes.

Source : Journal Liberté du 17/08/2011

mardi 16 août 2011

La 3G dès 2012 en algerie : Les opérateurs de téléphonie se disent prêts

Le lancement de la troisième génération de téléphonie mobile (3G) aura lieu dès le début de 2012. Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi en a fait l’annonce dimanche dernier. Trois opérateurs sont en lice. Il s’agit de Djezzy, Nedjma et Mobilis.

D’emblée, ces derniers ont souligné leur disponibilité pour se lancer dans cette nouvelle technologie. Pour cela, ils n’attendent que la publication du cahier des charges promis en septembre. Hamid Grine, directeur de la communication d’Orascom Télécom Algérie (OTA) indique que Djezzy est fin prêt pour la 3G.

«Nous sommes prêts pour tout ce qui aura pour effet de booster le secteur des TIC en Algérie », dit-il. Il fait savoir que Djezzy «ne manquera pas d’équipements en la matière lui qui était le premier à introduire l’Internet et bien d’autres services sur le marché des TIC en 2004». Mobilis fait part de sa disponibilité sans faille pour ce passage à la G3. Mohamed Salah Daâs, responsable de la communication, soutient que Mobilis était le premier à avoir testé en 2004 avec succès le premier appel sur son réseau expérimental de téléphonie mobile de 3e génération. «Tout ça pour dire que techniquement, l’opérateur est bel et bien intéressé par cette opération. On attend que la publication du cahier des charges», observe-t-il.

Reprenant les déclarations du directeur général de Nedjma, Ramdane Djazaïri, responsable de la communication du même opérateur, a salué la décision des pouvoirs publics dans ce choix qu’il qualifié de «salutaire» et ce, pour diverses raisons : redynamiser le marché des TIC en Algérie et permettre l’accès à l’Internet et surtout sa généralisation. Pour lui, le marché des TIC en Algérie représente, incontestablement, d’énormes opportunités. «L’opérateur, ajoute encore M. Djazaïri est prêt à se lancer dans cette démarche qui est profitable et pour les opérateurs et pour les utilisateurs ». « Nous nous adapterons à la démarche du ministre de la Poste qui va en droite ligne de notre philosophie d’investissement dans le secteur », explique-t-il. Nos interlocuteurs ne se sont pas prononcés, par ailleurs, sur le choix d’aller vers la 3G plutôt que la 4G. Pour eux, les pouvoirs publics savent ce qu’ils font. Il convient de souligner à titre de rappel que le passage à la 3e génération s’est fait après un débat houleux.

Deux positions ont surgi : ceux qui défendent l’idée de la 3e génération et ceux qui réclamaient carrément un passage vers la 4e génération afin de rattraper le retard enregistré en la matière. Finalement, l’Algérie s’est mis à la norme de la 3G au lieu de la 4G, pour des raisons purement «économiques », a argué, dimanche dernier, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.

Source : Quotidien Horizons au 16/08/2011


Le PDG d’Algérie Télécom démissionne

La valse des PDG se poursuit dans le secteur public. Mohamed Debouz, PDG d’Algérie Télécom, a démissionné de son poste pour des « raisons personnelles », a appris TSA de source proche de l’opérateur historique. La démission a été acceptée par le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication Moussa Benhamadi. Le nom du nouveau PDG d’Algérie Télécom devrait être connu dans les prochains jours. Selon nos informations, c’est El Hachemi Belhamdi qui devrait occuper ce poste. Ancien PDG de Mobilis entre 2004 et 2007, M. Belhamdi a été l’un des managers les plus performants du secteur public ces dernières années. Il a notamment réussi la relance de l’opérateur public de téléphonie mobile Mobilis, en difficulté pendant plusieurs années, avant de démissionner en décembre 2007.

M. Belhamdi a une réputation de manager intègre et travailleur. Mohamed Debouz a été nommé PDG d’Algérie Télécom en mai 2010, en remplacement de Moussa Benhamadi, devenu ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Algérie Télécom peine toujours à satisfaire les nombreuses demandes en matière d’Internet haut débit et de téléphonie fixe.


La vente de 7% de Maroc Télécom annulée, place au financement intérieur

Le gouvernement marocain a renoncé à vendre 7% de son capital dans l’opérateur de téléphonie Maroc Télécom. L’opération devait aider à réduire le déficit budgétaire estimé à 17 milliards de dirhams pour 2011. Le gouvernement marocain a finalement renoncé. Apparemment sur les conseils d’une mission du FMI qui a préconisé que l’Etat se finance sur le marché local.

Le marché a été très animé vendredi dernier, lors de la dernière séance hebdomadaire. L’annonce de l’annulation de l’opération de cession des 7% de Maroc Telecom a fait tomber le fort mouvement sur les actions d’Ittissalat Al Maghrib. Selon Attijari Intermédiation, ‘’les investisseurs prévoyaient un prix de cession variant entre 130 à 138 DH, largement inférieur au cours du titre sur le marché’’. Dans ce sillage, les opérations d’arbitrage ont sanctionné significativement le cours de Maroc Telecom, estime le quotidien ‘’L’économiste’’. ‘’Les investisseurs ont été tentés à céder leur position sur la valeur afin de récupérer l’action à un prix bien inférieur lors de la cession’’, relevaient de leur côté les analystes à la bourse de Casablanca. En clôture, le titre rebondit et gagne 4,37% à 145,60 DH en drainant un flux transactionnel de 81,5 millions de DH.

Machine arrière toute

Au sein de l’opposition parlementaire, cette opération était considérée comme un bradage des « ’les bijoux de famille » par l’Etat en vue d'obtenir des liquidités. C’est notamment le cas du PJD, parti d’obédience islamiste, et dont un des membres influents, Lahcen Daoudi, a refusé qu'on brade Maroc Telecom, "un fleuron de l'économie nationale". Vendredi 12 août la décision tombe : le ministère des Finances a notifié aux sociétés financières invitées à soumissionner, conseiller et diriger la vente de 7% du capital de Maroc Telecom que l'offre, lancée le 18 juillet, avait été annulée. Que s’est-il passé pour que le gouvernement, à la recherche de gisements financiers pour réduire ses déficits budgétaires et concrétiser ses promesses de création de 1200 postes de travail, fasse machine arrière ? La réponse est dans le communiqué du 2 Août du département de M. Mezouar. « Cette opération de cession ne sera effectivement concrétisée que si les conditions de marché le permettent… et ce à l'instar de la mission de conseil et de placement d'une tranche maximale de 8% du capital de Maroc Telecom lancée en 2010 qui n'avait pas été mise en œuvre’’. Pour la deuxième fois en une année, le gouvernement marocain revient de fait sur sa décision de cession d'une partie de ses 30% dans le capital d'Itissalat Al-Maghrib (Maroc Télécom), le reste étant détenu à raison de 53% par Vivendi Universal, 17% constituant le flottant en bourse de Casablanca et Euronext-Paris. Cette décision, qui a fait remonter le titre à la bourse de Casablanca, intervenait juste après le passage de la mission du FMI qui a établi les conclusions préliminaires des consultations de 2011 pour le Maroc. Ses conclusions portent sur les efforts à déployer par le Maroc pour augmenter les recettes pendant la deuxième partie de l'année et devraient permettre une augmentation du recouvrement des recettes de 1% du PIB par rapport au budget 2011. Par conséquent, les recettes totales devraient se maintenir au même niveau qu'en 2010, à environ 25% du PIB. Le message du FMI aura été bien reçu par les autorités financières marocaines : mobiliser davantage les ressources locales, réduire les déficits et poursuivre l’opération privatisation.

La piste locale

Avec l'annulation de cette opération, l’orientation est claire pour le ministère de l’économie et des finances : se rabattre sur le marché intérieur de la dette pour subvenir à ses besoins. ‘’Nous pensons que cette annonce devrait revigorer les levées nettes du Trésor pour ce troisième trimestre 2011. L'argentier de l'État renouerait ainsi avec le financement intérieur, surtout qu'une sortie à l'international est peu probable, compte tenu des perturbations qui jalonnent le périmètre financier mondial’’, estime le Département recherche et analyse de la Banque des marchés et d'investissement d'Attijariwafa bank. Côté privatisation, une cagnotte de 9 milliard de dirhams devrait être engrangée par la vente d’autres entreprises publiques à la fin de 2011. Maroc Telecom a réalisé au premier semestre 2011 un résultat net part du groupe de 3,985 milliards de dirhams (MMDH), en baisse de 10,3 pc par rapport à l'année précédente.

Source : Maghreb Émergent au 16/08/2011

Le passage à la 3G exige des investissements conséquents, selon le DG de Mobilis

Mobilis n’a aucun problème d’ordre technique pour passer à la 3G mais cela demande des investissements conséquents a indiqué son directeur Mehmel Azouaou. Le patron de Mobilis a mis en avant le fait que les deux autres opérateurs présents sur le marché, Djezzy et Mobilis, bénéficient de l’appui financier et technique de leurs maison-mères. Un appel à l’Etat ?

« Nous travaillons avec nos propres moyens alors que nos concurrents profitent des ressources matérielles et de l’expertise de leurs maisons mères », a déclaré ce mardi à Alger le DG de Mobilis, M. Mehmel Azouaou . « Quand ils négocient des contrats d’acquisitions, ils le font dans un cadre global et cela leur donne des avantages », a-t-il ajouté. Les opérateurs Djezzy et Nedjma appartiennent respectivement aux groupes OTH et Qtel. Mehmel Azouaou a souligné que « 100 % des ressources dont disposent Mobilis sont issus de l’effort de l’entreprise. ». Mais cela ne veut pas dire pour autant que l’opérateur public est en crise. « Mobilis est en croissance par rapport à 2010 », a assuré son patron sans pour autant donner de chiffres sur le nombre des abonnés, le chiffre d’affaires ou des bénéfices. Mehmel Azouaou qui s’exprimait en marge d’une conférence de presse consacrée à la préservation de la Casbah d’Alger, a assuré que Mobilis n’avait aucun problème d’ordre technique pour passer à la 3G. L’operateur public a expérimenté son premier réseau 3G en décembre 2004 et une année plus tard, en 2005, il disposait de trois réseaux 3G, deux à Alger et le troisième à Oran, a-t-il fait valoir. Selon lui, le cout du passage à la 3G sera connu après la publication des cahiers des charges. «L’opération exige des investissements conséquents. On verra plus clair en connaissant les conditions contenues dans les cahiers de charges ». Ces derniers qui devraient être publiés à partir de septembre prochain, vont permettre aussi de voir « à quels équipementiers il faut s’adresser pour acquérir le matériel nécessaire ». Ce qui embarrasse le dirigeant de Mobilis est la difficulté d’assurer la couverture du territoire algérien : « L’Algérie est un pays vaste et cela demande des moyens importants pour le couvrir ». Le ministre algérien de la Poste de des TIC, M. Moussa Benhamadi a indiqué, dimanche 14 aout en cours, qu’il n y aura pas de 4ème opérateur au lancement de la 3G, prévue en début de l’année 2012.

Source : Maghreb Émergent au 16/08/2011

ILS SONT 2 386 000 À FRÉQUENTER LE RÉSEAU SOCIAL Facebook : une passion algérienne

Le nombre des Algériens ayant des comptes sur Facebook est passé, au cours des six derniers mois, de moins d’un million à 2 386 300.

Un million et demi de nouveaux adhérents sont enregistrés durant le premier semestre de l’année en cours. Pour un pays de six millions d’abonnés à internet, près de la moitié sont connectés à ce site classé parmi les vecteurs de développement des réseaux sociaux. L’on recense parmi les facebookers une proportion de deux tiers composée par l’élément masculin. Ce sont là les principaux chiffres indicateurs de l’implantation de Facebook en Algérie. Toutefois, les chiffres les plus effrayants sont ceux liés à un million deux cent mille mineurs, dont 453 mille adolescents, connectés à Facebook et exposés à tous les dangers. Il faut préciser encore que les chiffres de ce site indiquent que dans la catégorie des adultes, les moins de trente ans représentent un million 638 mille inscrits. Les plus âgés ont une présence insignifiante sur les réseaux sociaux numériques. Autre paradoxe : Facebook a pour particularité de se placer en seconde position au top 10 des sites les plus visités dans le monde. Mais, l’Algérie fait l’exception à cette règle, car c’est le seul pays où Facebook supplante google. Notre société est-elle plus portée sur le chat et les échanges que sur les recherches ? Les experts de tous bords ne s’aventurent pas encore sur cette question.

Les groupes les plus actifs

Si les pages les plus en vue sont celles de l’information, générées par les journaux, les pages commerciales sont toujours abandonnées par les facebookers algériens. Pour indication, la page la plus fréquentée est celle de Nedjma avec 109 mille votes positifs (j’aime). Les marques mondiales ne sont présentes que sporadiquement. En revanche, les fans des clubs de football, notamment ceux de l’équipe nationale, occupent la tête des groupes les plus interactifs. Le football continue de constituer un stimulant pour le networking entre jeunes. Pourtant, les footballeurs algériens ne semblent pas intéressés par la communication sur ce support. Les chanteurs, pour leur part, occupent une place privilégiée sur les réseaux de Facebook. Cheb Yazid a développé un magazine qui émet ses news à longueur d’année. Cheb Khalas, en revanche, est acculé en permanence par les milliers de ses admiratrices. Le réseautage sur Facebook a connu son essor, en novembre 2009, lors des deux matches de football disputés par l’équipe nationale face à l’Égypte. C’est alors que sont apparus certains acteurs, qui figurent aujourd’hui parmi les plus influents dans la sphère algérienne, à l’image du personnage «Algerian Zenda», qui a fait le principal de sa renommée à Youtube, ou encore les deux pages ayant pour slogan «One Two Three viva l’Algérie», qui recèlent à elles seules pas moins de trente et un mille adhérents.

Après l’échec, la récupération

Les administrateurs de ces deux pages ont récemment développé le concept «Nes El Kheir», qui a laissé perplexes les analystes les plus avertis de ces réseaux. De fans des Verts, ces jeunes se sont convertis à l’action caritative par simple clic. De par la sincérité de leurs actions, ils arrivent à connecter les nécessiteux avec les bienfaiteurs. Du médicament à l’aide financière, en passant par l’assistance à la circoncision, ces jeunes excellent dans ces opérations que des milliers d’associations, pourtant organisées et encadrées, n’arrivent pas à matérialiser. Le plus surprenant est que le temps entre l’appel SOS et la résolution du problème, il s’écoule généralement moins de 30 minutes. L’efficacité dont ont fait preuve les jeunes administrateurs de ces comptes sur Facebook commence à intéresser un conseiller très particulier de Bouteflika, qui s’est spécialisé à un moment dans la mobilisation virtuelle. Aujourd’hui, les réseaux du net qui ont été mobilisés lors de la candidature de Bouteflika pour son troisième mandat sont essoufflés, voire dépassés par la logique propre à Facebook. C’est la raison pour laquelle une OPA est lancée pour l’acquisition et le contrôle des réseaux plus actifs sur ce serveur.

Aucun contrôle

Au-delà de tous les enjeux qui entourent Facebook, les analystes tirent la sonnette d’alarme sur l’exposition des adolescents aux risques que représente ce site. Les paravents européens (filtrage de sites, options d’accord parental, etc.) ne figurent pas dans le lexique algérien. Les adolescents accèdent à ces réseaux sociaux en dehors de tout contrôle et se présentent en proies faciles aux dangers de plus en plus pesants de la pédophilie. Aucun texte réglementaire n’est prévu pour prévenir contre ces risques.
H. Mosteghanemi

Un site, une polémique

La vraie histoire de la création de Facebook ne fait pas l’unanimité. Mark Zukerberg, étudiant à Harvard, travaille avec un groupe d’étudiants au développement de ConnectU, un réseau social. Accusé par ses camarades d’avoir plagié le code de ConnectU, le litige se soldera par une conciliation amiable et confidentielle entre les parties en 2008.Toutefois, selon Business Insider, en possession d’extraits de discussions entre les protagonistes, la situation serait plus alambiquée: Mark Zukerberg aurait joué sur les deux tableaux, faisant croire à ses camarades qu’il travaillait sur le projet ConnectU tout en développant son propre réseau social. Le film Social Network retrace cette histoire dans laquelle le créateur de Facebook affirme ne pas se reconnaître.

Facebook en chiffres

Le 4 février 2010, Facebook fêtait ses 6 ans d’existence. La progression du premier réseau social mondial semble sans fin et les chiffres disponibles sur la fréquentation sont toujours aussi impressionnants. Ci-dessous, les derniers chiffres communiqués par Facebook sur la fréquentation de son site.

Plus de 400 millions d’utilisateurs actifs

• 50% de nos utilisateurs actifs se connectent chaque jour à Facebook
• La plus forte croissance démographique est représentée par les plus de 35 ans.
• Plus de 60 millions de changements de statut quotidiens.
• Plus de 3 milliards de photos mises en ligne sur le site.
• Plus de 1,5 million d’entreprises ont une page Facebook.
• Plus de 20 millions de personnes deviennent fans quotidiennement.
• L’utilisateur moyen a 130 amis (+10 par rapport à septembre 2009).
• Un utilisateur moyen fait 8 demandes d’amis par mois.
• Temps moyen passé sur Facebook par jour : 55 minutes.
• Un utilisateur est invité à 3 évènements par mois.
• Un utilisateur moyen est membre de 13 groupes (en moyenne).

Source : Quotidien Le Soir d'Algérie du 16/08/2011