A-t-on réfléchi à l’après Djezzy ? Si les projets du gouvernement algérien aboutissent concernant le bras de fer qui l’oppose à Orascom Telecom Algérie, le marché de la téléphonie mobile en Algérie connaitra une situation inédite : nous nous retrouverons face à deux opérateurs publics et un opérateur privé, en l’occurrence Nedjma.
Devant cette nouvelle donne, le ministre des finances M.Karim Djoudi, qui répondait à une question du magazine Jeune Afrique, ne semble pas donner une réponse claire sur la configuration future du marché de la téléphonie mobile. Il s’est contenté de rappeler que le secteur des télécommunications est si particulier pour l’Algérie. Il ajoutera : ‘’Notre nouvelle logique est de faire en sorte que le transfert de compétences s’articule par une plus grande présence de l’État au sein des opérateurs’’. Karim Djoudi ajoute aussi que le souci de l’état à travers l’opération de rachat de Djezzy est la pérennisation de l’activité (fort lucrative) de l’opérateur au profit de l’économie nationale. Il est à noter que ce secteur génère des revenus importants.
Un peut évasif, le ministre des finances a estimé que les futurs deux opérateurs publics (Mobilis et Djezzy) ‘’ne fonctionneront pas de la même manière’’. Avant d’ajouter : ‘’Nous sommes au stade de l’acquisition de 100 % de Djezzy. La prochaine étape sera de définir les modes de gestion’’.
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