samedi 31 juillet 2010

ORASCOM TÉLÉCOM L’ENTREPRISE TERRIBLE DES TÉLÉCOMS EN ALGÉRIE ET AILLEURS


Orascom Télécom est arrivée en Algérie par l’introduction du Cheikh Mohammed Ali Chorafa qui a voulu dans un premier temps avoir la licence sans passer par un appel d’offre en utilisant sa relation avec le président.

Il parait que c’était l’ex-ministre des postes et des télécommunications, avant d’être écarté de se poste, Mohamed Maghlaoui (que dieu ait son âme), qui s’était opposé à cette méthode en imposant l’appel d’offre. Mais bien sûr qu’il a du, aussi, rassurer ce dernier sur l’issue de l’appel d’offre puisque, selon les journaux de l’époque, le pays a reçu beaucoup de critiques d’aussi bien des pays européens dont les entreprises étaient en course que de la banque mondiale car Orascom Télécom aurait été avantagé. Une fois la licence obtenue en 2001, le groupe égyptien Orascom Télécom, fait un dossier APSI (agence de promotion et de soutien à l’investissement) et a bénéficié d’avantages fiscaux et parafiscaux sur plusieurs années créant un désavantage économique et fiscal vis-à-vis de l’opérateur historique à qui on a, entre temps, refusé l’extension de son réseau en bloquant ses investissements. Venu le moment de payer sa licence et de commencer à l’exploiter, l’opérateur égyptien dirigé par Naguib Sawiris n’a pas d’argent ou pas assez de devises ni de dinars pour payer les investissements et les services locaux.


Pour la partie devise, Orascom Télécom obtient pour la première tranche, un crédit d’une banque étrangère contre garanties et pour la seconde, il la payera avec les bénéfices, et non les dividendes, transférés dûment et indûment en surfacturant les achats de services faits à l’étranger souvent auprès de ses propres filiales, c’est-à-dire des services «bidons».
Dans ce contexte, il y lieu de rappeler que Siemens, auprès de qui Orascom Télécom s’est équipée, qui est une entreprise connue par sa corruption, a été estée en justice par plusieurs pays pour obtenir réparation sauf par le notre. Est-ce un hasard ?
Orascom Télécom est estée en justice en Italie pour corruption et elle est en voie de perdre ses actions dans Mobinil sa filiale en Egypte.

Pour la partie dinar, Orascom Télécom a d’abord vendu des puces qui n’existaient pas encore, ce qui veut dire, qu’elle a obtenu des crédits gratuits auprès de personnes qui n’étaient pas habilitées à les lui donner (une fonction qui n’est autorisée que pour les institutions financières bancaires). En sus, cette façon de faire est en contradiction totale avec les dispositions du code de commerce (absence de l’objet de la vente). Cette arnaque, s’est faite au vu et au su de tout le monde y compris des autorités compétentes (ministère des PTT, le ministère du commerce, de l’intérieur et de la justice).
Ces types d’agissements d’Orascom Télécom, avec la complicité de l’Etat (Personne n’a déposé plainte), ont conduit l’asseoir dans une situation de quasi-monopole des télécoms en Algérie et à réduire Mobilis, l’opérateur historique, à presque néant contrairement à tous nos pays voisins qui ont laissé le monopole à leur entreprise. Bien qu’on se rend compte, aujourd’hui, que cet opérateur triche (puisqu’on lui a infligé un redressement fiscal qu’il a contesté pour gagner du temps), les autorités semblent être désemparées vis-à-vis de ce dernier.


Et ce n’est pas les dernières mesures fiscales de la loi de finance complémentaire de 2009 qui consistent en l’imposition des transferts de 5% et l’importation des services de 3% qui vont le gêner. Il a même déjà trouvé le remède : Il ne travaille qu’avec le flexy (transfert de crédit via le mobile) qui n’existe nulle part ailleurs et a complètement éliminé les cartes de recharge. Comment peut-on contrôler la vente du vend ? Impossible. En d’autres termes, il va payer très peu d’impôts aux termes de TAP, de TVA et d’IBS, puisque son chiffre d’affaires sera réduit au maximum.


Pour ce qui est des 3%, ça ne le gêne pas non plus puisqu’une grande partie de cette trésorerie n’est pas contrôlée, le ou les commissaires aux comptes n’ont pas les capacités en terme de nombre d’auditeurs pour le faire tant le réseau de Djezzy est dense. Pourtant les dispositions du code de commerce et du plan comptable national (PCN) l’imposent. Cette trésorerie excédentaire sera échangée sur le marché parallèle puis transférée à travers des canaux dont lui seul a le secret.

Deux solutions :


- Soit l’interdiction du flexy sous toutes ses formes pour ne laisser que les cartes de recharges, ce qui l’obligera de vendre ces actifs et il sait qu’il doit le faire le plutôt possible du fait que son chiffre d’affaires est en baisse et donc ses revenus ;
- soit une forme plus radicale qui consiste en la saisie carrément des actifs de l’entreprise en raison du non paiement des impôts.


De toutes les manières il ne faut pas, à mon sens, laisser cet opérateur aller au terme de la licence d’exploitation (quinze ans et il en a consommé sept) car il représentera un danger pour la sécurité du peuple. Il sait que sa licence ne lui sera pas renouvelée. Il ferait tout pour soutirer le maximum d’argent aux algériens y compris par des moyens illégaux. Il faut tuer cette poule aux oeux d’or massif.

Source : Journal Transaction d'Algérie du 31/0/2010

AFFAIRE ORASCOM TÉLÉCOM : AVIS D’UN EXPERT


Conformément au processus de sélection et d'attribution de licence GSM, décrit par le décret exécutif du 13/05/2001, Orascom Télécom Algérie SPA (OTA) s'est vu attribuer la deuxième licence GSM pour une durée de 15 ans. Cette licence est reconductible par période de 5 ans sauf manquements graves du titulaire à ses obligations fixées dans le cahier des charges. Le décret exécutif entérinant l'attribution a été signé le 31 juillet 2001 et publié au Journal Officiel le 5 août 2001.


Quel est l'actionnariat de Orascom Telecom Algérie spa à la date d'attribution de la licence:
Orascom telecom holding SAE: 50,2%
Oratel BVI: 48,8%
Orascom Construction lIndustries Algerie: 1 action
Algerian Cement Company: 1 action
Onsi Sawiris: 1 action
Naguib Sawiris: 1 action
Nassef Sawiris: 1 action
Le cahier des charges précise que toute modification le l'actionnariat impliquant au moins 10% du capital d'Orascom Telecom Algerie spa doit être notifiée préalablement à sa conclusion à l'ARPT.
Dans ce contexte, depuis juillet 2001, l'actionnariat n'a cessé évoluer lors d'augmentations de capital.
Au 31 décembre 2009, l'actionnariat d'OTA était comme suit:
Orascom Telecom Holding SAE: 96,8%
CEVITAL SPA: 3,2%
FAITS MARQUANTS DU GROUPE ORASCOM TELECOM HOLDING SAE:

1/ Orascom Télécom Holding opère des réseaux GSM dans de nombreux pays représentant plus 510 millions d'habitants et y possède 93 millions de clients:
- Algérie OTA spa sous le nom commercial de Djezzy
- Pakistan ("Mobilink"),
- Egypte ("Mobinil),
- Tunisie (" Tunisiana "),
- Bangladesh ("Banglalink"),
- Corée du Nord ("koryolink")
- Canada ("Wind Mobile")
- Zimbabwe à travers son actionnariat indirect dans Telecel via sa filiale Telecel Globe,
- Burundi
- République centrafricaine
- Namibie

Orascom Telecom est cotée à la bourse du Caire et d'Alexandrie sous les abreviations (ORTE.CA, ORAT EY), et à Londres au London Stock Exchange sous le symbole (ORTEq.L, OTLD LI).
Ceci signifie que quotidiennement il y a des achats et des ventes d'actions.

2/ Le premier juin 2005, 50% des actions de OTH SAE, plus une action ont été transférés à Weather investments SPA (société italienne), permettant à cette dernière d’accroitre ses actifs, afin de pouvoir contracter des financements bancaires de plusieurs milliards d’euros et ainsi acquérir la majorité du capital de l’opérateur italien Wind Italia. La société Wind Italia Spa a été valorisée à 12.2 milliards d’euros.


En 2007, Weather Investments a également acquis l’opérateur fixe et mobile TIM Hellas (Grèce), rebaptisé depuis WIND Greece pour un montant de 3.4 milliars d’Euros. En 2010, Weather Investments a lancé un nouvel operateur au Canada,  Wind Mobile Canada». Il faut comprendre qu'indirectement, environ 48% de Orascom Telecom Algerie Spa est la propriété de Weather Investments Spa (société de droit italien). Ces mêmes 48% d'OTA avec les autres actifs détenus indirectements par Weather Investments Spa via le contrôle de OTH SAE ont été donnés en garantie aux banques internationales en contrepartie de concours financiers.

Qu'en est il du rapprochement avec MTN:
Weather Investments SPA est en pourparlers avec MTN concernant l'achat par MTN des 50% plus une action d'Orascom Telecom Holding SAE.

L'actionnaire de référence de Orascom Telecom Holding serait alors non plus Weather Investments SPA mais MTN. Répercussions sur l'actionnariat d'Orascom Telecom Algerie?
Il n' y aura aucun changement sur l'actionnariat d'OTA qui est l'attributaire de la licence, car les changements concerneraient l'actionnariat de Orascom Telecom Holding SAE.
De ce fait il n y a pas de possibilité, comme le disent les autorités algériennes, d'invoquer un quelconque droit de préemption. Si l'Etat veut à tout prix entrer au capital, cela passe par la négociation ou bien par une nationalisation partielle.

Conclusion:

Les rapprochements entre multinationales notamment dans le secteur des télécommunications vont se multiplier dans les années à venir car il y a trop d'acteurs sur le marché.
L'intérêt de l'Algérie est de s'assurer que les opérateurs actifs sur son marché feront partie des futurs gagnants en mesure de lui apporter les nouvelles technologies (convergence fixe/mobile, le LTE pour le développement rapide de l'Internet haut débit, Mobile banking...).

Source : Journal Transaction d'Algérie du 31/07/2010

Après un redressement fiscal de 596 millions de dollars en Algérie : L’Italie réclame 60 millions d’euros à Orascom Télécom pour évasion fiscale


Les autorités Italiennes ont imposé un redressement fiscal sur le groupe de téléphonie mobile égyptien Orascom Télecom, estimé à 60 millions d’euros, pour évasion fiscale.

Ce groupe égyptien n’a pas payé une taxe sur les intérêts de sa filiale en Italie « Wind Italia».
Selon certains sites Internet d’information, « Wind Italia » est soupçonné de ne pas s’être acquitté d’une taxe de 12% sur les intérêts d’un prêt de 300 millions d’euros, souscrit par Wind Spa Italie, puis dérouté vers Wind Acquisition Spa et Wind Finance Sa, situées au Luxembourg.

Avant l’Italie, le fisc algérien a réclamé pas moins de 596 millions de dollars à Orascom Télécom, coupable aux yeux d’Alger de n’avoir pas rapatrié les recettes de rooming issues de Djeezy, filiale locale d’Orascom. La Banque d’Algérie a, donc, décidé de bloquer tous les transferts opérés par Djeezy.

vendredi 30 juillet 2010

Traqué par le fisc en Algérie, Naguib Sawiris se voit réclamer 60 millions d'euros par l'Italie


Deuxième coup dur pour l’image du groupe égyptien d’Orascom. Les dirigeants de la holding égyptien, Naguib Sawiris, seraient-ils de serial fraudeurs ? Après le fisc algérien, c’est le fisc italien qui traque le milliardaire qui a fait fortune dans la téléphonie en lui réclamant 60 millions d’euros. L’information a été rapportée jeudi 29 juillet par plusieurs sites Internet spécialisés. Lire également : Le fisc enquête sur ses activités commerciales : Djezzy risque un second redressement


Selon le très sérieux site Internet, zonebourse.com, le gouvernement italien a lancé un contrôle fiscal sur l’opérateur transalpin Wind, une filiale du groupe Orascom. Cette dernière est soupçonnée de ne pas s’être acquitté d’une taxe de 12% sur les intérêts d’un prêt de 300 millions d’euros souscrit par Wind Spa Italie, puis dérouté vers Wind Acquisition Spa et Wind Finance Sa. « Des sociétés écrans situées au Luxembourg selon Rome », explique la source.

Citant Reseaux-telecoms.net (15/07), zonebourse.com précise que Naguib Sawiris, le patron du groupe Orascom, chercherait à s’adjoindre les services du cabinet Vitale pour se défendre. « L’enjeu est de taille pour Orascom, le fisc lui réclamant 60 millions d'euros », explique la même source en précisant que pour le moment le groupe de Naguib Sawiris n’a fait aucun commentaire sur cette affaire.

Même si la somme est moins importante que celle que lui réclame le fisc algérien (596 millions de dollars), ce redressement fiscal met à mal la réputation du groupe égyptien dans le monde des affaires. L’action des autorités italiennes confirme au moins une chose : les déboires d’Orascom ne procèdent pas d’une volonté d’Alger de se venger de cet opérateur, comme le prétend la presse égyptienne, du traitement réservé aux Algériens après les événements qui se sont produit suite à la double confrontation entre les équipes algérienne et égyptienne de football pour la qualification au mondial 2010 en Afrique du Sud.

L’Algérie réclame 596 millions de dollars à Orascom Télécom pour n’avoir pas rapatrié les recettes de roaming issues de Djeezy, filiale algérienne d’Orascom. La Banque d'Algérie a alors décidé de bloquer tous les transferts opérés par Djeezy, dont les cartes à puce, indispensables à l’exercice de son activité d’opérateur télécom. Selon nos informations, les enquêteurs algériens continuent d’éplucher les opérations bancaires de Djezzy, ce qui lui pourrait lui valoir un second redressement fiscal.

Tout en contestant le redressement portant sur l’exercice 2005-2007 que le fiscal algérien à infligé à sa filiale de téléphonie mobile algérienne, les patrons d’Orascom ont engagé des discussions avec le groupe sud-africain MTN afin de lui céder Djezzy, premier opérateur en Algérie. En s’opposant à la transaction avec les sud-africain d’MTN, le gouvernement propose tout simplement de racheter Djeezy, au prix de 2,5 milliards de dollars. Naguib Sawiris, aux appétits démesurés, évalue la valeur de sa filiale à plus de 7 milliards de dollars, rendant ainsi l’issue des négociations vaines, ou du moins très tendues.

Anticipant l’opération, le gouvernement algérien a pu contrecarrer la transaction, sur le point d’être conclue, en faisant valoir son droit de préemption, disposition introduite en 2008 dans la loi algérienne. Le droit de préemption a pour origine une transaction opérée par le groupe Orascom qui a mis en rogne les Algériens. Ces derniers ont peu goûté que l’égyptien ait cédé ce deux cimenteries, acquises pour une bouchée de pain, au groupe français Lafarge. Dans un discours prononcé en juillet 2008, le président Bouteflika s’en était pris à des « investisseurs étranger » qui ont injecté « 700 millions de dollars » dans des projets avant de repartir avec une substantielle plus-value.

Ce redressement déclenché par le fisc italien va certainement réconforter les Algériens dans la manière avec laquelle ils traitent désormais avec Orascom.


Source : Dernières Nouvelles d'Algérie au 30/07/2010

C’est parti pour les licences 4G en France !


L’Arcep vient de lancer une nouvelle consultation publique sur les modalités d’attribution des bandes de fréquences 800 MHz et 2,6 GHz qui permettront de déployer les réseaux 4G exploitant la technologie LTE (Long Term Evolution) ! Cette consultation devrait s’achever le 13 septembre prochain et ensuite la procédure d’attribution sera lancée avant la fin de l’année normalement. Mais ne vous réjouissez pas trop vite, car les quatre opérateurs vont devoir mettre la main à la poche pour pouvoir déployer cette technologie et visiblement le contexte économique n’y est pas trop favorable. Au mieux dans un an, nous devrions y voir un peu plus clair sur la répartition de ces licences et peut-être des premières offres ? En attendant, il faudra se contenter de la 3G/3G+ qui devrait d’ailleurs atteindre d’ici fin 2013 une couverture identique à celle de la 2G (environ 99,8% de la population). La LTE, actuellement en test chez les opérateurs, permet un débit descendant théorique de plus de 100 Mb/s et montant de 50 Mb/s.

jeudi 29 juillet 2010

Baron Egypte a plongé le marché algérien de faux téléphones mobiles à partir de Dubaï coûter des milliards de dollars à l'État


La troisième salle, le juge a déposé cette semaine, 3 cadres Algériens impliqués dans la question de la fourniture du marché algérien pour la société de téléphonie mobile «Nokia» frelaté, la détention provisoire, dont un officier dans l'armée, tandis que d'autres mettez 6 sous contrôle judiciaire.

Selon des sources judiciaires, le responsable égyptien réside en compagnie de son partenaire de la même nationalité dans le cas d'évasion, est le baron, qui a été exporté à partir de Dubaï aux conteneurs Algérie pour les téléphones mobiles frelaté dans les périodes antérieures de la licence l'utilisation de faux émis dans la lutte contre l'autorité nom et le suivi des mesures du corps, découvert récemment par la Direction Administration générale des Douanes. Sources avec le lever du soleil, que le processus d'évasion fiscale, les quantités des produits importés des téléphones mobiles de type Nokia, a été réalisée par le biais de nouveau la tradition du numéro de série du téléphone mobile, en utilisant de faux documents, et faciliter le processus avec l'aide de l'officier en Algérie. Le procureur de la Cour de Hussein Dey contre la décision d'un magistrat, le juge Situation 6 accusés, sous contrôle judiciaire, après que le mandat de détention, et de supprimer le fichier hier, avant l'acte d'accusation. Cette question est un scandale, coût économique, l'état de plus de 8 milliards de dollars, a appris le lever du soleil, que le distributeur Raya institution de téléphones mobiles Nokia a été fondée en tant que partie civile dans cette affaire.

Source : Journal El Chourouk El Youmi du 29/07/2010 Traduction Google de l'Arabe

Maroc Telecom : Chiffre d’affaires en hausse de 6% au 1er semestre 2010

Le chiffre d'affaires de Maroc Telecom est en hausse de 6% à 15,5 milliards de dirhams au 1er semestre 2010, a annoncé à Casablanca mercredi le président du directoire du groupe Abdeslam Ahizoune.

Le parc clients du groupe a atteint 23,6 millions au 30 juin 2010, en hausse de 20% par rapport à fin juin 2009. Cette évolution s'explique par une croissance toujours soutenue du parc mobile au Maroc (+11,3%) et surtout dans les filiales en Afrique, où il s'établit à près de 5,6 millions, en hausse de plus de 76% par rapport à fin juin 2009.

Le résultat net du groupe de Maroc Telecom s'établit pour le 1er semestre 2010 à 4,455 milliard de dirhams, en baisse de 4,1 % par rapport à 2009 (-2,1 %). Ce recul du résultat net est dû, selon Ahizoune, à la croissance des charges financières liée aux investissements réseaux et à l'acquisition de la Sotelma (Mali).

Les activités au Maroc ont réalisé au 1er semestre 2010 un chiffre d'affaires net de 12,763 milliards de dirhams, en hausse de 1,5%. Le chiffre d'affaires brut de la téléphonie mobile, avec un parc clients de 15,904 millions (en hausse de 11,3%), a enregistré une croissance de 5,6% à 9,519 milliards de dirhams. Quant aux activités liées au fixe et l'Internet au Maroc, elles ont généré un chiffre d'affaires brut de 4,312 milliards de dirhams, reculant de 9,4%.

Résultats encourageants dans les filiales en Afrique

Les filiales du groupe en Afrique ont également réalisé des résultats encourageants. Mauritel (Mauritanie) a généré un chiffre d'affaires de 595 millions de dirhams, en hausse de 5,3%, de même qu'au Burkina Faso, Gabon et Mali où Onatel, Gabon Telecom et Sotelma ont réalisé respectivement des chiffres d'affaires en hausse de 12,1% à 934 millions de DH, de 13,7% à 512 millions de DH et de 17% à 703 millions de DH.

En face, la concurrence affiche également de bons résultats. Meditel, avec un parc clients de près de 11 millions dans la téléphonie mobile, a réalisé au 1er semestre 2010 un chiffre d’affaires en hausse de 12% par rapport à la même période de l’année 2009 en s’établissant à 2,716 milliards DH, L’Ebitda du groupe a, quant à lui, progressé de 7,3% durant le premier semestre 2010 et s’est établi à 1,014 milliards DH, alors que le résultat net a enregistré une progression de 64%. Le Maroc compte près de 27,8 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, un des taux les plus importants au Maghreb.

Source : Mahreb Emergent au 29/07/2010

Pénurie de cartes à puces chez Djezzy : L’asphyxie programmée d’Orascom Telecom Algérie


Selon des sources médiatiques très crédibles, Orascom Telecom Algérie subit une asphyxie financière et logistique programmée. Une situation qui va commencer à voir ses signes se répercuter directement sur le business de l’opérateur. En effet, selon la même source, Djezzy souffre (en silence) d’une pénurie cruciale en matière de cartes à puces.

La crise qui oppose le gouvernement Algérien et Orascom Telecom Algérie commence à voir ses répercutions directes sur le fonctionnement de l’opérateur qui subit de plein fouet la décision de la Banque d’Algérie de bloquer tous ses transferts à l’étranger, ce qui a crée une situation alarmante pour l’opérateur qui ne peut plus acquérir de nouvelle cartes à puce et de peaufiner ainsi son parc d’abonnés.

Cette situation intervient après que l’opérateur Orascom Telecom Algérie s’est vu acquitter d’un redressement fiscal de 600 millions de dollars.

Le gouvernement Algérien reproche au groupe Egyptien Orascom Holding d’avoir cédé sa branche ciment au groupe Français Lafarge, sans consultation des autorités Algériennes. Les évènements qui ont entachés le match de barrage qualificatif au mondial 2010 entre l’Algérie et l’Egypte, notamment les insultes profanées par des officiels et des intellectuels Egyptiens contre les martyrs de la révolution et le scandale du drapeau Algérien brulé par des membres du syndicat des avocats Egyptiens sont autant d’éléments qui ont poussé l’Etat Algérien à préparer (méthodiquement) le retrait de l’opérateur du marché Algérien.

Source : Mobile Algérie au 29/07/010

Retour au secteur public


Les entreprises et institutions publiques auraient été sommées récemment de changer d’opérateur de téléphonie mobile pour ne travailler qu’avec l’opérateur public Mobilis.
C’est ce que révèlent des sources dignes de foi en expliquant que l’instruction viendrait du Premier ministère.

mercredi 28 juillet 2010

Maroc : 27,8 millions d’abonnés au mobile

Le Maroc compte à fin juin 2010 plus de 27,8 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, soit une hausse de 3,08% par rapport au premier trimestre de l’année. Avec un taux de pénétration de 88,47%, le marché est détenu à hauteur de 57,03% par l’opérateur historique Maroc Telecom, talonné par Meditel avec 37,29% et Wana avec 5,68%. Quant au nombre d’abonnés au téléphone fixe, il est de plus de 3,6 millions dont 2,4 millions en mobilité restreinte. La croissance trimestrielle est aussi forte avec une hausse de 6,91% contre une baisse de 2,04% enregistrée en mars dernier. Quant au parc Internet, il a atteint plus de 1,4 millions d’abonnés contre un peu plus de 1,3 millions à fin mars dernier. Maroc Telecom t 53,83% du marché local de l’Internet, devant Wana (30,96%) et MediTel (15,03%).

mardi 27 juillet 2010

Problème d'antenne : l'UFC-Que Choisir déconseille à son tour l'iPhone 4


L'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a déconseillé à son tour mardi le nouveau téléphone d'Apple, l'iPhone 4, en raison de ses problèmes d'antenne.

« Nos tests le prouvent : l'iPhone 4 souffre bel et bien d'un problème d'antenne. Malgré de bonnes performances sur d'autres critères (facilité d'emploi, qualité d'écoute, photo, navigation Internet, etc.), ce défaut de conception nous empêche de conseiller ce smartphone aux consommateurs », a indiqué UFC-Que Choisir sur son site internet.

« Côté sensibilité, si l'on ne touche pas l'appareil, les résultats sont très bons : il obtiendrait trois étoiles et prendrait, sur ce critère, la tête du classement ! Toutefois, nos tests plus poussés montrent que lorsqu'on touche l'appareil (notamment sur le côté gauche
en bas), il perd de sa capacité à émettre », détaille l'association.

« Dans les zones bien couvertes, cette perte de signal n'est pas gênante pour téléphoner. Mais lorsque le réseau passe déjà mal, le risque d'interruption est élevé. La diminution du signal affecte également les débits du réseau de
données, ce qui ralentit la connexion internet », explique UFC-Que Choisir.

L'iPhone 4, déjà vendu à plus de 3 millions d'exemplaires depuis sa commercialisation le 24 juin, a également été déconseillé par l'influent magazine de consommateurs américain Consumer Reports à cause de ce problème d'antenne.

Alors que les critiques se multipliaient, Apple avait convoqué une conférence de presse le 16 juillet à Cupertino, près de San Francisco (ouest des Etats-Unis). Son PDG, Steve Jobs, avait annoncé que les acheteurs du nouvel iPhone se verraient offrir gratuitement un étui qui devrait régler ce problème de réception et qu'ils pourraient aussi le rendre en magasins sans frais.

« Il est tout bonnement impossible de passer outre ce défaut : un téléphone doit permettre de téléphoner ! Tant qu'Apple n'aura pas réglé le problème autrement qu'en offrant une coque, nous ne pouvons pas recommander ce terminal », assène toutefois UFC-Que Choisir.

dimanche 25 juillet 2010

Méditel en forme, Maroc Telecom en baisse

Au Maroc, la bataille des télécoms devient rude : Méditel, acquis à 100% par des banques de la place, affiche des chiffres records au 1er semestre 2010, à quelques jours de la publication des résultats de l’opérateur historique, Maroc Telecom qui pèse quand même près de 22,3 millions d’abonnés dans la téléphonie mobile.

Pour Méditel (de son nom complet Méditelecoms), racheté par des banques de la place à un consortium formé de l’opérateur portugais «Portugal télécoms» et de l’espagnol «Telefonica», les chiffres du 1er semestre 2010 sont bons. Mieux, excellents. Selon un bilan présenté à Casablanca par son directeur général, Mohamed El Mandjra, les clignotants du second groupe de téléphonie mobile au Maroc sont au vert : le chiffre d’affaires pour cette période est en hausse de 12% par rapport à la même période de l’année 2009. «Le chiffre d’affaires du premier semestre a évolué de 12% par rapport à la même période de l’année 2009 en s’établissant à 2,716 milliards DH», souligne El Mandjra, qui a précisé que «c’est chiffre record depuis le démarrage de Méditel». Pour la concurrence, et notamment Maroc télécoms, les nouvelles sont mauvaises : le parc clients de Méditel a progressé de 15% au 1er semestre 2010. En effet, cette performance a été enregistrée grâce au lancement de produits valorisants et à forte valeur ajoutée sur le segment des offres à durée limitée. Le prépayé a continué sur sa dynamique de captation de nouveaux clients avec une approche toujours innovante : les minutes libertés, une tarification nouvelle à l’international, une nouvelle offre 3G sans engagement.

Opération Wydad et Raja


L’Ebitda du groupe a, quant à lui, progressé de 7,3% durant le premier semestre 2010 et s’est établi à 1,014 milliards DH. D’autant que le résultat net a enregistré une progression de 64%. Par segment d’activité, la progression se poursuit, et à deux chiffres : 20% pour le postpayé, 87% pour la (téléphonie) 3G et 23% pour l’entreprise. Et, pour améliorer son standing, et s’intégrer dans le business du sport, Méditel a décidé de sponsoriser les deux grands clubs de football de la capitale économique du Royaume : le Wydad et le Raja de Casablanca. Une opération qui devrait gêner aux entournures son concurrent direct, sponsor de l’un des deux clubs les plus populaires du Maroc. Pour Méditel, l’aubaine est trop forte pour grignoter des parts de marché à son rival. Son parc clients devrait atteindre un peu plus de 11 millions d’abonnées. Au 1er trimestre 2010, il était d’un peu plus de 10 millions d’abonnés avec 37,30% des parts de marché à fin mai 2010. Au 31 décembre 2009, Méditelecoms a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 milliards de dirhams, en hausse de 2,2% par rapport à 2008. Le cash flow opérationnel avait enregistré un bond de 62% par rapport à 2008 en s'établissant à 1,2 milliard de Dhs, alors que la dette du groupe a baissé de 1,5 milliard de DH. Les résultats du groupe ont été en fait boostés par l'internet 3G, qui a connu une croissance de 179% au niveau du parc client et de 120% au niveau des revenus générés.


L’appui de banques puissantes


Méditel est devenu à 100% marocain en septembre 2009 lors d’un tour de table organisé par des banques de la place : la puissante CDG (Caisse de dépôts et de gestion) et FinanceCom. L’opération aura coûté aux deux banques marocaines, très introduites dans le circuit financier de la place avec la gestion d’importants portefeuilles, près de 800 millions de dollars. L’opération de rachat par les deux banques marocaines, via leurs filiales, du bloc de 64,4% d’actions des groupes ibériques est la troisième grande transaction dans le Royaume sur capital tous secteurs confondus, après celles, bien sûr de la cession en deux phases de 51% de Maroc Telecom au groupe Multimédia français Vivendi Universal La CDG est le premier groupe bancaire publique et FinanceCom est le second groupe financier et bancaire privé de la place. Pour les banques du Royaume, la téléphonie mobile et les NTIC restent des segments porteurs, à forte plus value. Suffisant, dès lors, pour assister à des batailles de leadership épiques dans un pays qui avance très vite dans le segment des NTIC par rapport aux autres pays de la région.

Source : Maghreb Emergent au 25/07/2010

samedi 24 juillet 2010

Les opérateurs de la téléphonie mobile sommés par la Direction des Impôts de communiquer la liste de leurs nouveaux abonnés


Le gouvernement a décidé d’avertir les opérateurs de la téléphonie mobile de tenir impérativement informée la Direction des Impôts concernant tous les nouveaux abonnés. Les nouvelles listes mises à jour seront de ce fait communiquées par les services concernés des opérateurs à la Direction générale des Finances, laquelle contrôlera les listes mises à jour par les opérateurs.

  • Le ministère des Finances a fixé à 20 millions de centimes tout manquement à cette directive pour chaque abonné non déclaré. Après deux années passées à réitérer les mêmes discours sur la nécessité de se conformer à cette obligation, une confusion extraordinaire règne toujours au sein des opérateurs du téléphone mobile concernant les abonnés non déclarés.

  • Le gouvernement a aussi affiché son mécontentement vis-à-vis de l’Instance de Régulation, qui devait en principe gérer ce genre de détails techniques, estimant que cette instance « n’a pas joué pleinement son rôle, ni tenu ses engagements concernant ce point de discorde ».Le gouvernement juge que cette Instance a été créée sciemment en vue de mettre au point un dispositif rigoureux pour contrôler et gérer ce genre de problèmes, engagement qui n’a à ce jour, pas été honoré, malgré des cas nombreux, répétitifs et avérés concernant l’existence d’abonnés non déclarés, aussi bien chez les opérateurs privés que public, qui, tous, s’étaient lancés dans la vente à outrance dans le but d’accroître le nombre des abonnés, devenu une véritable bataille rangée entre les trois opérateurs.

  • Outre ces nouvelles mesures décidées par le gouvernement, la Direction générale des Impôts et la Direction des Changes au niveau de la Banque d’Algérie, ont été investis du rôle de contrôle de tout transfert de capitaux de ces opérateurs étrangers implantés en Algérie, vers l’étranger. Car sur la base des listes réelles et mises à jour des abonnées de la téléphonie mobile, que ces deux services pourraient contrôler et permettre le transfert des sommes légalement permises, selon ce que stipule la loi sur cet article. Ainsi, toute falsification des listes et tout manquement à ces obligations seront sévèrement réprimés.

Rachat de DJezzy : L’Exécutif procède à l’estimation de l’entreprise


L’accolade du président Moubarak à Abdelaziz Bouteflika, lors de sa visite éclair à Alger, n’y changera rien : le gouvernement algérien est décidé à racheter l’opérateur de téléphonie mobile Orascom Telecom Algérie.



Le ministre des Finances, Karim Djoudi, l’a encore confirmé jeudi, dans le hall de l’APN : le projet de rachat de Djezzy est en cours de maturation. Le fait est, a-t-il expliqué, que les pouvoirs publics comptent procéder « prochainement » à « une évaluation de la situation de l’entreprise avant d’engager des négociations avec Orascom Telecom Holding (OTH), société mère de l’opérateur, en vue d’un transfert de propriété à la partie algérienne ».


Dans une déclaration reprise par l’agence Reuters, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Moussa Benhamadi, abonde dans le même sens, soulignant que rien ne se décidera tant que « les experts n’auront pas statué sur la valeur de l’entreprise ». Le gouvernement devra ainsi se pencher sur un puzzle compliqué : comment estimer la valeur de Djezzy ? Alors que le magnat égyptien ne cesse de clamer que l’opérateur MTN avait proposé pas moins de 7,8 milliards de dollars pour le rachat de la filiale algérienne avant que le gouvernement algérien ne lui fasse « obstacle », selon ses termes, les connaisseurs du secteur estiment que ce montant est largement surestimé du fait des arrangements annexes conclus avec le géant sud-africain.


L’Etat algérien pourrait faire valoir les nombreux avantages dont a bénéficié Orascom Telecom dès son entrée sur le marché algérien. Ayant acquis, en 2001, une licence pour une valeur de 737 millions de dollars, l’opérateur a rapidement acquis le statut de « success story » dans le marché algérien. Les malheurs ont commencé pour les Sawiris lorsqu’ils ont décidé de revendre les cimenteries – dont l’achat a été financé en grande partie par les banques publiques algériennes – à l’entreprise française Lafarge. Le coup de poker de Sawiris lui a valu les foudres de la Présidence.


Plus rien ne sera pareil : le gouvernement s’oriente vers un changement de cap économique. Les lois de finances complémentaires successives reviennent sur les largesses accordées aux investisseurs étrangers. Les médias et les hommes d’affaires étrangers auront beau crier au repli protectionniste, le gouvernement algérien refuse de faire marche arrière. En parallèle, le pouvoir semble vouloir mettre le holà dans le secteur des télécoms. L’Etat algérien compte, en effet, introduire la notion de « dominance » qui permettra notamment à l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) d’encadrer tout opérateur ou groupe d’opérateurs en situation de « monopole » pour favoriser une concurrence qui permettra, en principe, une meilleure offre au consommateur. Selon des informations publiées par El Watan, des sanctions – financières notamment – seront désormais appliquées aux opérateurs téléphoniques peu scrupuleux.


Source : Journal El Watan du 24/07/2010

jeudi 22 juillet 2010

LTE : Vodafone intensifie ses efforts avec Ericsson en Allemagne


Vodafone poursuit son travail pour disposer d’un futur réseau LTE d’envergure nationale en Allemagne. L’opérateur vient d’annoncer qu’il sélectionnait deux équipementiers pour l’accompagner : Ericsson et le chinois Huawei. La mise à niveau technologique des premières stations de base démarrera à la fin du mois de Septembre 2010. D’ici l’an prochain, 1500 antennes relais incorporeront la technologie LTE/4G.

Friedrich Joussen, PDG de Vodafone Allemagne, a confirmé son intention d’intensifier ses efforts dans le domaine de LTE : “Nous envisageons de mettre à niveau toutes les stations de base en Allemagne avec LTE, la prochaine technologie en matière de communications mobiles. Ces investissements vont ainsi assurer à moyen terme la disponibilité de ce nouveau standard haut débit sans fil auprès des consommateurs qui pourront ainsi profiter dans les années à venir de l’Internet haut débit mobile dans toute l’Allemagne. Nous allons commencer l’extension du réseau dans les régions les moins bien pourvues en termes de couverture avec des débits de 3 mbits/s dans les premiers temps”.

Dans les villes, Friedrich Joussen envisage en revanche des débits moyens beaucoup plus élevés de manière à ce que l’Internet mobile devienne une véritable alternative à la connexion fixe. Vodafone va démarrer la mise à niveau LTE à partir de fin septembre de cette année. D’ici 2011, 1500 stations de ase disposeront de la technologie LTE.

Durant ces derniers mois, l’opérateur a réalisé des tests terrain avec la technologie HSDPA dans les zones rurales pour fournir un accès à Internet sans fil aux résidants. L’infrastructure est désormais en place dans le district d’Uckermark dans la région de Brandebourg ainsi que dans les régions de la Saxonie (avec les villes Chemnitz, Leipzig et Dresde) et de la Thuringe (avec les villes d’Iena et Eisenach). Selon Friedrich Joussen, “un pays high-tech comme l’Allemagne se doit de disposer d’une infrastructure de haute technologie, à la fois dans les villes et dans les zones rurales”.

Vodafone s’est par ailleurs engagé à étendre son réseau et fournir Internet à haut débit dans les zones rurales qui n’y ont pas accès pour le moment sous l’égide de l’initiative haut débit menée par le gouvernement allemand. Friedrich Joussen a déclaré : “Nous allons atteindre l’objectif fixé par la Chancellière Angela Merkel et le ministre du Commerce, Rainer Brüderle. Notre réseau dépassera même de loin les vitesses fixées par Berlin”. Ce déploiement s’inscrit dans le cadre des enchères organisées récemment pour l’attribution des fréquences radio mobiles en Allemagne.

Source: le blog ericsson france au 22/07/2010

Rachat d'OTA par l'Etat: les discussions ne commenceront pas la semaine prochaine


Les discussions entre le gouvernement et Orascom Telecom sur la vente de la filiale algérienne du groupe égyptien à l'Etat ne débuteront pas la semaine prochaine. C'est ce qu'a affirmé ce jeudi 22 juillet devant le Parlement le ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhammadi. « Ce n'est pas vrai », a-t-il répondu lorsqu'il a été interrogé sur ce dossier.

Le gouvernement attend l'évaluation complète d'Orascom Telecom Algérie, a indiqué le ministre. Un peu plus tôt, le ministre des Finances, Karim Djoudi, avait également indiqué que les négociations « commenceront bientôt » mais pas la semaine prochaine.

Source : Tout Sur l'Algérie au 22/07/2010

..... Sur le dossier Orascom Télecom Algérie (OTA), M. Djoudi a expliqué que les pouvoirs publics procèderont prochainement à "une évaluation de la situation de l'entreprise avant d'engager des négociations avec Orascom Télécom Holding (OTH), société mère de l'opérateur, en vue d'un transfert de propriété à la partie algérienne".

Source : Tout Sur l'Algérie au 22/07/2010

LTE : Vodafone intensifie ses efforts avec Ericsson en Allemagne


Vodafone poursuit son travail pour disposer d’un futur réseau LTE d’envergure nationale en Allemagne. L’opérateur vient d’annoncer qu’il sélectionnait deux équipementiers pour l’accompagner : Ericsson et le chinois Huawei. La mise à niveau technologique des premières stations de base démarrera à la fin du mois de Septembre 2010. D’ici l’an prochain, 1500 antennes relais incorporeront la technologie LTE/4G.

Friedrich Joussen, PDG de Vodafone Allemagne, a confirmé son intention d’intensifier ses efforts dans le domaine de LTE : “Nous envisageons de mettre à niveau toutes les stations de base en Allemagne avec LTE, la prochaine technologie en matière de communications mobiles. Ces investissements vont ainsi assurer à moyen terme la disponibilité de ce nouveau standard haut débit sans fil auprès des consommateurs qui pourront ainsi profiter dans les années à venir de l’Internet haut débit mobile dans toute l’Allemagne. Nous allons commencer l’extension du réseau dans les régions les moins bien pourvues en termes de couverture avec des débits de 3 mbits/s dans les premiers temps”.

Dans les villes, Friedrich Joussen envisage en revanche des débits moyens beaucoup plus élevés de manière à ce que l’Internet mobile devienne une véritable alternative à la connexion fixe. Vodafone va démarrer la mise à niveau LTE à partir de fin septembre de cette année. D’ici 2011, 1500 stations de ase disposeront de la technologie LTE.

Durant ces derniers mois, l’opérateur a réalisé des tests terrain avec la technologie HSDPA dans les zones rurales pour fournir un accès à Internet sans fil aux résidants. L’infrastructure est désormais en place dans le district d’Uckermark dans la région de Brandebourg ainsi que dans les régions de la Saxonie (avec les villes Chemnitz, Leipzig et Dresde) et de la Thuringe (avec les villes d’Iena et Eisenach). Selon Friedrich Joussen, “un pays high-tech comme l’Allemagne se doit de disposer d’une infrastructure de haute technologie, à la fois dans les villes et dans les zones rurales”.

Vodafone s’est par ailleurs engagé à étendre son réseau et fournir Internet à haut débit dans les zones rurales qui n’y ont pas accès pour le moment sous l’égide de l’initiative haut débit menée par le gouvernement allemand. Friedrich Joussen a déclaré : “Nous allons atteindre l’objectif fixé par la Chancellière Angela Merkel et le ministre du Commerce, Rainer Brüderle. Notre réseau dépassera même de loin les vitesses fixées par Berlin”. Ce déploiement s’inscrit dans le cadre des enchères organisées récemment pour l’attribution des fréquences radio mobiles en Allemagne.

Source: le blog ericsson france au 22/07/2010

Une nouvelle loi sur les télécommunications en préparation : L’Etat veut mettre de l’ordre dans la téléphonie


Dix années après la promulgation de la loi consacrant l’ouverture du secteur des télécommunications en Algérie, le gouvernement algérien s’apprête à déposer un projet de loi qui modifie l’actuelle réglementation datant du 5 août 2000. Selon des sources proches du secteur, le projet de loi devait être déposé lors de l’actuelle session parlementaire qui prend fin aujourd’hui. Finalisé à 95%, il est maintenant au niveau des services du Premier ministère. Un groupe de représentants d’une douzaine de ministères a travaillé dessus, apprend-on. Les mesures phares contenues dans ce projet de loi concernent, en premier lieu, l’introduction de la notion de « dominance » qui permettra, par exemple, à l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) d’encadrer tout opérateur ou groupe d’opérateurs en situation de « monopole » pour favoriser une concurrence qui permettra, en principe, une meilleure offre au consommateur.



Actuellement, la notion de dominance est présente dans la loi relative à la concurrence. La réflexion sur les amendements à apporter à l’actuelle loi a commencé du temps de l’ancien ministre Boudjemaâ Haïchour. Des amendements prévisibles, à l’image de ce qui s’est passé dans certains pays européens comme la France, dont la réglementation a inspiré la loi algérienne. Le projet de loi introduit aussi la notion de « dégroupage » qui met fin au monopole d’Algérie Télécom sur la boucle locale. Celle-ci permet à tout nouvel opérateur de téléphonie ou internet d’offrir ses propres services en installant de nouveaux fils qui arrivent chez l’abonné – le dernier kilomètre. Le dégroupage permettra, selon les observateurs, de favoriser l’introduction du haut débit internet et devrait attirer les investisseurs. Le gouvernement compte vendre plusieurs licences régionales de téléphonie fixe. Ceci rappelle l’expérience du défunt opérateur Lacom, détenteur d’une licence nationale de téléphonie fixe qui, malgré un investissement de 300 millions de dollars, a fini par capoter à cause des choix technologiques, le WLL. Le gouvernement, qui semble avoir appris de l’expérience des dix dernières années, a modifié le système de sanctions contre les opérateurs récalcitrants et indisciplinés vis-à-vis des décisions de l’ARPT.

Les sanctions prévues par l’actuelle loi sont extrêmes, mais difficiles d’application. Elles peuvent aller jusqu’à la suspension de la licence de l’opérateur, la réduction de sa durée ou sa non-reconduction. Comme l’ARPT n’a pas appliqué ces mesures, les opérateurs de téléphonie mobile adoptent parfois des comportements pour le moins incongrus quand celle-ci prend des décisions en leur défaveur. Ainsi, par exemple, Djezzy continue de vendre des produits qu’elle appelle « illimité » malgré l’interdiction de l’ARPT. Nedjma a aussi lancé des offres avant même d’avoir eu le feu vert du régulateur. Mobilis vend son offre Batel en dépit de l’interdiction d’utiliser ce terme. Les nouvelles sanctions vont être financières. Elles vont aller crescendo, apprend-on, et iront de la mise en demeure à des amendes pouvant atteindre les centaines de milliers d’euros. A travers le nouveau projet de loi, le gouvernement a aussi renforcé son droit de préemption sur la vente des licences qu’il accorde aux opérateurs de télécommunications. Cette mesure scelle, selon toute vraisemblance, le sort de la vente de Djezzy qui détient une licence GSM. Cette loi, qui devrait être promulguée avant la fin de l’année, ne sera pas figée et pourrait changer dans le futur, en fonction des événements et des situations qui surgiront.


Source : Journal El Watan du 22/07/2010

mardi 20 juillet 2010

L’écran AMOLED qui ne casse pas chez Samsung


Les écrans actuels sont de type durs, du coup, ils sont plutôt fragiles et il n’en faut pas beaucoup pour arriver à briser un écran de mobile actuel. Et bien bonne nouvelle puisque Samsung l’a compris. En effet, la marque coréenne vient de développer un nouvel écran AMOLED (pas de Super AMOLED pour l’instant) flexible et incassable. Ce nouvel écran devra être en production en 2012.
Si vous ne me croyez pas, je vous conseille de voir la vidéo dans la suite qui risque de vous convaincre plus facilement.







A propos des faux résultats du bac par sms Benhamadi : “Mobilis ne perdra pas son marché avec l’éducation


E-Algérie 2013 devenue E-Algérie tout court, l’affaire des candidats au bac floués dans les résultats, l’ARPT plongée dans une léthargie sans précédant, l’affaire Orascom, le lancement de la 4G, désignation du nouveau P-DG d’Algérie Télécom qui tarde à intervenir, sont autant de questions sur lesquelles Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a été interpellé.

En marge du point de presse tenu hier au siège de son département, animé conjointement avec M. Touré, SG de l’Union Internationale des télécommunications, le ministre a déclaré que le projet E-Algérie ne pouvait être limité dans le temps par une échéance précise pour la simple raison que le domaine des Tic n’est pas figé.

à propos des candidats du lycée Bouamama, floués dans les résultats du bac, le ministre, visiblement gêné, s’est dit en attente des résultats de l’enquête en cours. “Le directeur de l’office a reconnu que l’erreur a été commise à son niveau mais cela ne nous empêche pas de situer le problème avec précision. Mobilis ne perdra pas son marché avec l’éducation et la décision de Benbouzid est loin d’être définitive. Je comprends que sa déclaration a été recueillie à chaud juste après l’incident, mais il ne faut pas perdre de vue tout le travail accompli par Mobilis qui est un partenaire de l’éducation et sa contribution aussi bien sur l’opération du bac que sur celle du BEM est fructueuse à plus d’un titre”. Le ministre finira par indiquer qu’il s’agit en fait d’un problème de codification qui concerne 17 candidats du bac spécifique. “Lorsqu'un système est en face d'une situation non prévue, il commet des erreurs”, a-t-il dit, soulignant qu'un communiqué sera rendu public au terme du travail qu'entreprend la commission d'enquête mise en place à cet effet. Acculé sur l’affaire Orascom, M. Benhamadi se contentera de rappeler que le dossier est pris en charge sans souffler mot sur la 4G promettant que les journalistes seront informés au moment opportun.

Pour ce qui de l’impasse dans laquelle se trouve l’Autorité de régulation (ARPT), depuis déjà un bon moment, le ministre expliquera que cet organisme ne dépend pas de son département tout en reconnaissant, cependant, que cette léthargie ne peut perdurer et qu’une solution doit être trouvée au plus vite pour permettre à cette instance d’accomplir sa mission déterminante pour le secteur des Tic. En attendant, Algérie Télécom dont la direction était confiée à l’actuel ministre continue à fonctionner avec un intérimaire. Sujet sur lequel M. Benhamadi ne s’est pas non plus attardé, résumant cette situation à une simple question de temps.

Benhamadi défend Mobilis


Le ministre des PTIC s’est exprimé, en marge de la signature de la lettre d’intention, sur un certain nombre de sujets d’actualité.



Concernant l’affaire Mobilis (diffusion des résultats du bac), il incombe l’erreur dont ont été victime 17 candidats à un « problème de codification », soulignant qu’un communiqué sera rendu public au terme du travail entrepris par la commission d’enquête mise en place. « L’Office national des examens et concours (ONEC) a reconnu qu’il s’agit de son erreur et qu’elle n’incombe pas à Mobilis », a encore précisé le ministre. La direction générale de l’opérateur public, filiale d’Algérie Télécom, a reçu les parents des élèves et leur a fourni des explications. Concernant « l’affaire » Orascom Telecom, le ministre s’est contenté d’affirmer que le dossier est « toujours en traitement ». Même réponse pour le cas Eepad, qui devra être examiné par le conseil d’administration d’Algérie Télécom pour décider des suites à donner.


Source : Journal El Watan du 21/07/2010

Visite de Touré Hamadou, SG de l’UIT en Algérie : Plaidoirie pour une politique de large bande


Au bout de 4 jours de visite achevée sur une rencontre avec le Premier ministre, M. Touré, SG de l’Union internationale des télécommunications (UIT), organe des Nations unies, s’est dit agréablement surpris par tout ce qui est accompli par l’Algérie et de l’intégration des Tic dans les secteurs les plus stratégiques à l’image de la santé, des transports ou encore la justice. M. Touré ira jusqu’à reconnaître que l’Algérie est leader en Afrique dans le domaine satellitaire, saluant au passage le lancement d’Alsat 2 qui est, de son avis, d’un apport considérable pour les Arabes et tous les Africains. Le responsable de l’UIT, qui a eu à visiter, par ailleurs, le cyberparc de Sidi-Abdellah dont une partie est fonctionnelle ainsi que des centres de formation a constaté l’avancée réalisée et l’engagement de l’Algérie qui adhère totalement, selon ses affirmations, aux objectifs de son organisation
.
Aussi, ce n’est que conséquence logique que de parler aujourd’hui de coopération accrue entre l’Algérie et cette organisation onusienne qui compte 191 états membres et bientôt enrichie par de nouvelles recrues, concrétisée hier par la signature d’une lettre d’intention. “Il ne s’agit pas d’aide mais de coopération. Je refuse l’idée de l’assistanat”, précisera M. Touré, soulignant au passage que cet échange ne suppose aucune partie foncière à plus forte raison que l’Algérie, selon lui, n’est pas dans le besoin. En effet, les soucis de l’Algérie se situent ailleurs, précisément dans cette faiblesse de communiquer, ce qui est mis en œuvre par différents secteurs dans le domaine des Tic à tel point que l’Algérie figure toujours en bonne place parmi les plus mauvais. En matière de formation, l’Algérie a tendance aussi à aller plus vite que la musique pour se retrouver, certes, avec de grandes compétences mais inefficaces pour la simple raison qu’il n’existe pas de débouchés. Résultats des courses, l’Algérie investit dans la ressource humaine pour faire profiter ensuite les autres multinationales. Avoir le sens de l’anticipation est indispensable mais le travail de veille implique aussi de favoriser l’émergence d’un environnement adéquat au développement d’une entreprise économique, d’un marché ou d’une industrie. M. Touré parlera d’ailleurs longuement des défis à venir et insistera sur l’encouragement de la large bande en louant ses avantages et son impact sur la société de l’information comme cela apparaît dans la publication de cette instance dans le numéro 4 de mai 2010 intitulée Regard sur les villes numériques.

“L’accès aux technologies de l’information et de la communication et, en particulier, aux larges bandes pourrait faciliter la réalisation de plusieurs OMD. Par exemple, les réseaux large bande à haut débit dotés d’application avancées peuvent servir à améliorer l’enseignement et à sensibiliser les gens à l’hygiène et aux soins de base, tout en donnant des résultats concrets s’agissant d’atteindre les objectifs de santé publique qui constituent une des principales priorités pour de nombreux pays en développement (…)”, lit-on sur le document. M. Touré affirmera avec force, que la seconde décennie sera pour la large bande mobile et qu’il faudra anticiper sur les services et applications sans que cela suppose la disparition de la pro bande filaire qui sera toujours utile à plus d’un titre. Il finira sur la pertinence du partenariat entre le public et le privé et dont l’UIT en constitue le meilleur exemple pour en compter pas moins de 600 entreprises privées.

Technologies de l’information et de la communication : L’UIT soutient la stratégie E-Algérie


Une lettre d’intention a été signée, hier à Alger, au ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, entre l’Algérie et l’Union internationale des télécommunications (UIT) dans le cadre de la coopération entre les deux parties.



Elle définit les actions prioritaires par lesquelles l’UIT apportera son aide et son appui aux projets lancés en Algérie dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Cette lettre d’intention a été paraphée par Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, et Hamadoun Touré, secrétaire général de l’UIT. Après une visite de quatre jours, le secrétaire général de l’UIT semble apprécier le degré d’avancement de l’Algérie dans le domaine des télécommunications. Dans ses propos, hier, lors d’une conférence de presse, il n’a pas tari d’éloges à ce sujet, affirmant que « l’évolution qu’a connue l’Algérie a été une révolution », citant l’exemple de la téléphonie mobile où le taux de pénétration a atteint 92%. Pour lui, notre pays a besoin d’accompagnement et d’échange sur les bonnes pratiques dans le domaine de la réglementation pour ne pas reproduire les erreurs commises ailleurs. Il s’est également « réjoui » du lancement par l’Algérie du satellite Alsat-2, affirmant qu’il s’est engagé à travailler avec la partie algérienne pour faire en sorte que l’exploitation de ce satellite pour le continent africain soit une « chose concrète ».

Hamadoun Touré a indiqué que la stratégie e-Algérie s’inscrit en droite ligne du programme que l’UIT est en train de promouvoir à travers le monde pour encourager les différents gouvernements à mettre en place « une politique nationale de large bande ». A ce sujet, Moussa Benhamadi a fait remarquer que le programme e-Algérie 2013 s’est développé au fur et à mesure pour s’imposer comme une stratégie, mais cette dernière ne peut plus être limitée dans le temps. En clair, le ministre préfère parler de l’Algérie électronique sans ajouter l’échéance 2013. Il semble cadrer avec l’analyse faite il y a quelques mois par le Cnes, qui stipule : « L’horizon des cinq années projetées pour réaliser un projet aussi ambitieux semble difficile à respecter compte tenu de l’intensité des contraintes identifiées dans le document. » Le Conseil considère en particulier qu’il convient de s’interroger sur les capacités d’absorption du tissu institutionnel, économique et social des différentes actions dont le développement est envisagé. Cette stratégie sera au cœur du programme de développement 2010-2014 et sera adaptée au fur et à mesure car, selon le ministre, les TIC « ne sont pas un domaine figé mais en perpétuelle évolution ».


Vente des actifs des opérateurs et des sociétés à capitaux étrangers : La LFC 2010 exclurait le recours aux valeurs du marché


L’Etat veut, semble-t-il, montrer sa détermination à être candidat au rachat de tous les actifs des opérateurs étrangers en Algérie et des entreprises à capitaux étrangers qui seront désormais mis en vente.



Selon certaines indiscrétions, le gouvernement est bien décidé à renforcer son droit de préemption à travers un article qui sera inclus dans la loi de finances complémentaire 2010 afin de se garder des coups semblables à l’affaire de la vente des cimenteries d’Orascom à Lafarge et/ou aux tentatives de vendre Djezzy à des opérateurs étrangers. Le gouvernement entend aller encore plus loin en fixant de nouvelles règles du jeu qui cadreront juridiquement, à l’avenir, toute transaction de cession d’actifs au profit de l’Etat algérien. A l’heure où la valeur réelle de Djezzy est encore incertaine, en dépit d’une opération d’expertise menée par des spécialistes algériens, le gouvernement entend introduire une disposition qui exclurait tout recours aux valeurs du marché dans les cas de cession d’actifs au profit de l’Etat algérien.

D’une pierre deux coups : le gouvernement envisage ainsi d’imposer l’expertise à l’opérateur Orascom Telecom Holding afin d’évaluer la valeur de sa filiale algérienne et, par la même, apporter un nouveau cadrage juridique appelé à régir à l’avenir les estimations d’actifs s’il arrivait que des opérateurs étrangers et/ou des entreprises à capitaux étrangers décident de vendre l’ensemble des biens constituant leur patrimoine. Le projet de loi de finances complémentaire 2010, actuellement en préparation au niveau du gouvernement, exigerait le recours à une expertise locale pour évaluer la valeur des actifs mis en vente et exclut par la même toute option de recourir à la seule valeur du marché. Cette mesure, incluse dans le projet de loi de finances complémentaire 2010, a été révélée hier par Reuters, s’appuyant sur un document officiel dont l’agence détient une copie.

Cependant, la disposition en question relative à la cession des actifs au profit de l’Etat algérien, ne précise pas si cette nouvelle règle du jeu s’appliquerait sur le cas d’Orascom Telecom Holding qui négocie, depuis plusieurs semaines, la vente de sa filiale algérienne Djezzy à l’Etat algérien dans le cadre de son droit de préemption institué par la loi de finances complémentaire 2009. Pour mémoire, le gouvernement algérien avait opposé son veto à la vente de Djezzy à l’opérateur sud-africain MTN en brandissant la carte du droit de préemption reconnu légalement à l’Etat algérien d’acquérir avant tout autre candidat les actifs mis en vente par des opérateurs et/ou des entreprises à capitaux étrangers. Cette fois-ci, le gouvernement entend aller encore plus loin, semble-t-il, en imposant le recours à une expertise afin d’arrêter la valeur des actifs mis en vente au lieu de s’appuyer sur la valeur du marché. « Dans le cas de l’exercice du droit de préemption, le prix est déterminé sur la base d’une évaluation », lit-on dans l’article en question, qui serait inclus dans le projet de loi de finances complémentaire 2010 repris hier par l’agence Reuters. Le document précise par ailleurs que le gouvernement publiera une ordonnance afin de déterminer les modalités de la mise en œuvre de ladite disposition fixant les conditions de vente des actifs des opérateurs étrangers et/ou des entreprises à capitaux étrangers.


Source : Journal El Watan du 21/07/2010

Le gouvernement veut renforcer son contrôle sur la vente des participations des étrangers dans les sociétés algériennes


Le gouvernement serait en train de préparer un texte visant à renforcer le contrôle sur les ventes de participations des groupes étrangers dans des sociétés nationales. Selon l'agence Reuters qui révèle cette information et a pu se procurer une première version du texte, les étrangers qui voudront vendre les actions qu'ils détiennent de groupes algériens devront faire fixer leur prix de vente par un expert algérien et non pas par le marché.

Le document précise, indique Reuters, que la mesure s'appliquera aux actionnaires étrangers qui vendront des parts d'entreprises algériennes sur lesquelles l'Etat aura exercé son droit de préemption et à la vente d'actions de sociétés algériennes à des étrangers. Il indique également que la manière dont cette évaluation du prix sera faite, sera précisée dans un autre texte de loi.

Source : Tout Sur l'Algérie au 20/07/2010

Signature à Alger d'une lettre d'intention entre l'Algérie et l'UIT


Une lettre d'intention a été signée, mardi à Alger, entre l'Algérie et l'Union internationale des télécommunications (UIT) dans le cadre de la coopération entre les deux parties. Cette lettre qui définit les actions prioritaires par lesquelles l'UIT apportera son aide et son appui aux projets lancés en Algérie dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC) a été signée par le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Moussa Benhamadi, et par le secrétaire général de l'UIT, M. Hamadoun Touré. M. Hamadoun, qui a animé une conférence de presse à l'issue de la signature de cette lettre a précisé qu'il ne s'agit pas pour l'UIT "d'aider l'Algérie sur le plan financier, mais de l'accompagner en termes de formation, d'expérience et de gestion de fréquences notamment". En ce sens, le secrétaire général de l'UIT s'est dit "émerveillé" par le degré de développement atteint par l'Algérie dans le domaine des TIC durant les cinq dernières années.

Source : Algérie Presse Service (APS) au 20/07/2010

dimanche 18 juillet 2010

Le SG de l’UIT reçu par MM. Moussa Benhammadi et Nacer Mehal : L’Algérie est un membre “très actif” de l’UIT


Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC), M. Moussa Benhammadi a reçu hier, à Alger le secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), M. Hamadoun Touré qui effectue une visite officielle de quatre jours en Algérie, indique un communiqué du ministère. Cette visite, entamée la veille, sera mise à profit pour discuter de l'"état du réseau universel et de son développement au service de la paix et du bien-être économique, social, et culturel de l'humanité", comme défini par le préambule de la charte de l'union a-t-on précisé. Elle s'inscrit en outre dans le cadre des "relations étroites et traditionnelles" existant entre l'UIT et le MPTIC et répond au souci des deux parties de maintenir le contact périodique pour faire le point sur l'état des relations bilatérales et les moyens de les renforcer. Le séjour du SG de l'UIT permettra également de dynamiser la coopération bilatérale en appui aux programmes de développement des télécommunications en cours et également futurs de l'Algérie, a-t-on souligné.

L’Algérie est un membre “très actif” de l’UIT
Le secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), M. Hamadoun Touré, a souligné, hier, à Alger, que l'Algérie est un membre "très actif" au sein de cette organisation onusienne.
"L'Algérie est un membre très actif au sein de l'union. Je suis là pour voir les réalisations faites en Algérie au cours des quatre dernières années dans le domaine des technologies de l'information et de la communication", a indiqué M. Touré à l'issue des entretiens qu'il a eus avec le ministre de la Communication, M. Nacer Mehal.
Affirmant que les technologies de l'information et de la communication (TIC) sont aujourd'hui le "pilier principal" de tous les programmes de développement dans les différents secteurs et domaines, le SG de l'UIT a souligné que les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), qui seront revus lors de la prochaine assemblée générale de l'union, "ne seront atteints que si ces technologies sont mis en place à temps". Il a également souligné l'importance des TIC pour les secteurs de l'éducation, la santé, le commerce et le tourisme, relevant qu'elles représentaient un "fondement" pour eux. "Nous avons essayé de voir ensemble les plans qui sont en cours et nous avons mis l'accent surtout sur le volet de la formation sur lequel nous allons, d'ailleurs, axer notre coopération l'année prochaine", a indiqué M. Touré à propos des entretiens qu'il a eus avec le ministre de la Communication. Rappelant les programmes de formation déjà accomplis entre l'Algérie et l'UIT sur les thèmes de la télévision et la télédiffusion numériques que l'organisation onusienne a fixés comme objectifs en 2015, M. Touré a affirmé qu'il a eu des assurances selon lesquelles ces objectifs seront atteints avant 2014. "Il est légitime que notre organisation vienne travailler avec l'Algérie pour amener les bonnes pratiques que nous avons pu collecter dans le reste du monde et pour que l'expérience algérienne soit exportée ailleurs", a-t-il ajouté. Par ailleurs et concernant ses entretiens avec le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Touré a indiqué qu'ils ont porté notamment sur la cyber-sécurité. Il s'est félicité du récent lancement du satellite algérien Alsat2A, en affirmant que le rôle de l'UIT était de "faire un marketing commun avec l'Algérie afin de mettre cet outil à la disposition de plusieurs autres Etats".

Source : Journal El Moudjahid au 18/07/2010