samedi 31 décembre 2011

à quoi peut-on s’attendre en 2012 ?

Les nouvelles technologies sont un monde en perpétuelle révolution. L'année 2012 ne dérogera pas à la règle avec le renforcement des produits qui ont marqué 2011, comme les « ultrabooks » ou les tablettes tactiles. Mais 2012 devrait aussi être l'année d'innovations marquantes comme la télévision d'Apple, les écrans flexibles ou le paiement par téléphone mobile.

Apple lance de nouveaux produits

Le décès de Steve Jobs en octobre 2011 n’a pas freiné les ambitions du groupe. Au contraire même, puisque trois nouveaux produits pourrait voir le jour en 2012. D’abord, l’iPhone 5. Attendu à l’automne 2011, le dernier né des téléphones de la marque à la pomme faisait l’objet des plus folles rumeurs. C’est finalement un iPhone 4S, une version légèrement améliorée de l’iPhone 4, qui est sorti, provoquant la déception des fans d'Apple. Cette année pourrait être la bonne. BGR croit savoir que l’iPhone 5 sera équipé d’une nouvelle coque en caoutchouc et en aluminium, avec un écran de quatre pouces, un peu plus grand que l’actuel. Son lancement pourrait être effectué à l’automne 2012.

Ensuite, l’iPad 3. Fin décembre, Digitimes a annoncé que la troisième génération de la tablette tactile d’Apple serait présentée le 26 janvier prochain lors du salon Macworld et déclinée en deux versions. La première, d’entrée de gamme, serait équipée d’un appareil photo de 5 millions de pixels ; la seconde, plus haut de gamme, d’un capteur de 8 millions de pixels et d’une batterie longue durée. « Faux », répond le site igeneration qui prédit une sortie en mars-avril, soit à la même période que ses prédécesseurs, et infirme le lancement de deux modèles différents.

Mais la véritable innovation Apple de l’année 2012 serait une télévision. Dotée d’un écran fabriqué par Sharp, connectée à internet et à commande vocale, l’iTV pourrait voir le jour au deuxième semestre 2012.

Les tablettes tactiles se généralisent

2012 pourrait bien être l’année des tablettes tactiles et surtout la fin de l’hégémonie de celle construite par Apple. D’après les chiffres de PC World, les constructeurs concurrents de l’iPad ont vendu au total un million de tablettes en 2011, tandis que la firme à la pomme en a écoulé 11 millions lors du dernier trimestre. Mais ce quasi-monopole risque de ne pas durer.

Mise sur le marché le 14 novembre 2011, la tablette Kindle Fire d’Amazon a été vendue à un million d’exemplaires en seulement une semaine après sa sortie. Les produits d’Asus, Samsung et Motorola sont également désormais bien équipés pour faire de l’ombre à l’iPad. Le Finlandais Nokia devrait aussi se doter en 2012 de sa propre tablette fonctionnant sous Windows 8, le nouveau système d’exploitation de Microsoft dont la version d’essai est attendue pour février. Le mois de juin a été évoqué.

C’est surtout du côté de Google que le principal danger pour Apple pourrait venir. Dans un entretien accordé au quotidien italien Corriere della sera en décembre 2011, le président exécutif de Google Eric Schmidt a annoncé le lancement d’un produit de haute qualité pour concurrencer l’iPad. Déjà qualifié d’ « iPad killer » (tueur d’iPad), ce nouvel engin pourrait être commercialisé dans les six prochains mois.

Facebook entre en bourse

« Ce sera le plus gros événement financier de l’année dans le monde de la high-tech », prévient Josh Bernoff, analyste chez Forrester Research, cité par le quotidien Le Progrès. Facebook est devenu le fantasme des traders. Le bébé de Mark Zuckerberg continue son ascension fulgurante, et ce malgré l’apparition de Google+ fin juin 2011. Doté d’un nouveau design et fort de près d’un milliard d’utilisateurs, le réseau social devrait faire son entrée en bourse en 2012. Annoncée au départ pour le printemps, elle pourrait finalement être retardée à la fin de l’année. Le site espère lever 10 milliards de dollars pour une évaluation estimée à plus de 100 milliards.

Les constructeurs misent sur les « ultrabooks »

Ce sont des PC portables plus légers, fins de quelques millimètres, plus puissants, mais également plus chers (autour de 1 000 euros), sur le modèle du Macbook Air d’Apple. Après Acer en octobre 2011 puis HP en novembre, les constructeurs d’ordinateurs se lancent les uns après les autres dans le commerce des ultrabooks. Le géant des processeurs Intel se place aussi dans la course à l’innovation et prévoit de sortir une série de machines. Plus de 50 ultrabooks doivent être présentés lors de l’International Consumer Electronics Show (du 10 au 13 janvier), le plus grand salon professionnel consacré au high-tech du monde.

Les smartphones s’équipent d’écran souple

En 2011, Nokia et Samsung ont annoncé étudier la création de smartphones à écran souple. Si le constructeur coréen en est encore au stade de l’imaginaire, Nokia a déjà révélé un prototype. Malléable, il est donc propice à l’ajout de fonctions spécifiques, mais aussi plus solide. Cependant, l’appareil présenté par Nokia ne peut pas encore être qualifié de smartphone puisqu’il n’est pas doté de micro et de haut-parleur, et encore moins d’appareil photo et de capteur GPS. Mais le Finlandais semble être sur la bonne voie.






Le paiement sur mobile devient réalité

L’idée de payer ses achats depuis un téléphone portable tarde à se concrétiser. Mais cela ne devrait pas durer. Le Monde informatique affirme que « les partenariats conclus avec les opérateurs et les tests de paiement mobile vont commencer à porter leurs fruits ». Le paiement sur mobile va décoller grâce à Apple qui pourrait intégrer une puce permettant ce type d’opérations sur son prochain iPhone.

Source : RFI au 31/12/2011

mercredi 28 décembre 2011

L’Atom Medfield pourra t-il créer la surprise dans le monde mobile ?

Petite bombe matinale avec la « fuite » d’informations importantes concernant le futur Atom Medfield gravé en 32 nanomètres. Plusieurs spécifications sont apparues au grand jour mais surtout des tests de premiers prototypes semblent montrer qu’Intel n’est pas qu’un gros lézard paressant au soleil, le fondeur pourrait redevenir un acteur furieux sur le monde de la mobilité

Avec ARM, Intel a rencontré le premier monstre capable de rivaliser avec sa suprématie sur le marché des processeurs depuis fort longtemps. Il faut dire que c’est un dragon à plusieurs têtes puisque si le coeur de la puce est signée ARM, il dispose d’autant de têtes qu’il y a d’acteur sur ce marché et il est forcément difficile de combattre un engin aussi vivace. Cela n’empêche pas Intel de travailler sans relâche à de nouvelles puces, sauver l’architecture x86 sur le marché de la mobilité est un point crucial pour l’avenir.

La nouvelle entité d’Intel regroupant plusieurs plateformes auparavant dispersées lancera donc bientôt l’Intel Medfield, un Atom cadencé à 1.6 GHz gravé en 32 nanomètres et surtout le premier véritable SoC de ce type de la firme. Un SoC, ou system on a Chip, est une puce unique embarquant toutes les parties nécessaires au fonctionnement d’un système. De ce fait le Medfield se classe dans les puces en mesure de rivaliser avec les solutions de Nvidia, Qualcomm, Samsung ou Apple en ARM.

Un prototype de tablette équipé de la puce Intel a pu être testé et VR-Zone nous montre qu’il offre des performances fort intéressantes. Secondé par 1Go de mémoire vive de type DDR2, la machine embarque du Wifi de type N, du Bluetooth et même une radio FM autour d’une diagonale 10.1″ en 1280 x 800 avec un lecteur de cartes MicroSDHC. Une solution fort semblable aux machines actuelles d’un point de vue services donc mais qui ne reste qu’un engin de développement pour le moment.

Le point fort de cette information concerne les performances de l’engin, même si encore une fois il ne s’agit que de benchmarks et de prototypes, elles montrent qu’on a enterré peut être un peu trop vite Intel sur ce secteur. Le Medfield grimpe à 10500 points sur le test CaffeineMark 3.0, un test Java ou un Tegra 2 de Nvidia atteint 7500 points, un Snapdragon MDM8260 grimpe à 8000 et un Exynos de Samsung 8500 points. Si ces résultats ne sont que des indications de performances et ,non pas des scénarios d’usages réels, il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit d’une puce x86 et donc compatible avec des systèmes d’exploitation comme Windows ou Ubuntu.

Le Medfield tournerait en brûlant 2.6 watts en mode veille, ce qui est une très belle performance, Intel vise les 2 watts dans ce mode et une consommation qui ne dépasserait pas les 3.6 watts au pire, c’st à dire en décodant un format flash en streaming 720p. Si Intel arrive a réaliser ses objectifs et a livrer une puce performante et peu gourmande à ce format, ce sera une grande avancée pour la marque sur le secteur mobile. En esperant plus d’info dés le CES d’ici une poignée de jours maintenant.

Source : blogeee.net au 28/12/2011

Les documents biométriques confiés à l’imprimerie officielle

La confection des passeports et des cartes d’identité biométriques est en passe d’être, en partie, résolue. C’est l’imprimerie officielle qui en assurera la production, avec support électronique intégré, et c’est probablement la technologie de fabrication allemande qui sera retenue pour cela. Il reste la manipulation de la data, partie « noble » des documents à affecter. Marché délicat. En stand by.

Le directeur de l’imprimerie officielle, Mahfoud Karbadj, vient de rentrer d’une tournée en Allemagne et en Autriche. La virée germanique était faite d’escales chez les principaux fabricants de machines à même de confectionner les documents biométriques. D’après une source proche du dossier des « documents biométriques » le choix s’est porté sur la qualité allemande. Aucun risque, la meilleure technologie actuellement en usage dans le monde est fabriquée dans la patrie de Gutenberg.

L’éviction d’un fabricant national, HB Technologies, cartes à puces et documents ID biométriques, dans la grande bataille commerciale autour du marché des documents biométriques, a eu au moins le mérite de tirer la sonnette d’alarme sur la sécurité des données des algériens à confier aux entreprises étrangères. C’est cette même technologie allemande qui est en usage chez HB Technologies, l’acteur algérien de la filière des supports numériques. Les spécifications techniques ne seront, évidement, pas similaires en raison des multiples usages. A titre d’exemples HB technologies fabrique aussi des puces en usage dans le monde bancaire et des télécoms sans fil (portables). Pour rappel, avant son éviction du marché de la biométrie institutionnelle en Algérie, cette société avait conclu un accord avec le Centre de développement des Techniques avancées (CDTA) dans le cadre d’une coopération pour la mise en œuvre d’un système de cryptage et de reconnaissance de données à 100% algérien.

Le précédent de la carte Chiffa dans les esprits

Ainsi les pouvoirs publics ont coupé la poire en deux en rapatriant la fabrication des documents en Algérie et en les confiant à l’imprimerie officielle. Toutefois le doute subsiste quant à la protection des données qui dépendront en partie des pertinents choix de logiciels de cryptage des données et leur introduction dans les documents et les bases de données. Le choix technique du cryptage et de la protection des données sera-t-il confié à des étrangers ?

Le plus grinçant dans cette affaire économico-sécuritaire est le fait que les postulants étrangers sont souvent recalés dans leurs propres pays au profit d’institutions officielles et souveraines. Il en est ainsi de la France qui confie la fabrication de ses passeports à l’imprimerie de la Banque de France.

Le feuilleton de la carte Chifa de la sécurité sociale est pourtant vivace dans les mémoires et devrait enclencher une réflexion à la dimension économique et sécuritaire du projet des documents biométriques. La carte Chifa accuse, encore, un retard immense dans sa généralisation, avec une technologie discutable, du fait même du choix d’un partenaire de classe inférieure à la taille de l’opération. Cette expérience grandeur nature n’a eu aucun écho au ministère de l’Intérieur. Le marché de la numérisation des supports est encore balbutiant en Algérie notamment à cause des retards pris par le paiement électronique de masse. Un dossier toujours pendant à cause d’une série de blocages administratives et de l’absence de volonté politique de basculer à l’ère de la traçabilité numérique dans les flux d’argent.

Source : Maghreb Émergent au 28/12/2011

Vous ne verrez pas de réseaux rapides en 2012

Si vous rêvez régulièrement d’effectuer des achats en ligne, de téléchargez de gros fichiers numériques en un clin d’œil, de ne plus avoir à supporter la redondance des coupures de votre « vieille » connexion ADSL, de profitez des multiples avantages qu’offre le streaming vidéo en absence de saturation. Bref, si vous n’aimez rien tant que le haut débit mobile, prenez votre mal en patience. Aucun de ces problèmes ne trouvera de solutions en 2012 en Algérie. L’ampleur du « statu quo numérique » est redoutable. Elle laisse à craindre que cette nouvelle année « buggera » encore sur l’absence d’un plan d’aménagement numérique du secteur de la téléinformatique. Quelle ne saura toujours pas articuler investissements publics et ressources humaines. Qu’elle échouera, encore, à développer tous les potentiels dans les technologies de l’information et de la communication.

La gouvernance algérienne des TIC va s’employer alors en 2012, comme durant les dix années précédentes, à multiplier les « grands salons professionnels » et les séminaires de recherche et conseil. Il faudra sans doute attendre bien plus longtemps pour qu’apparaissent les premières prémices d’une économie numérique domestique. L’introduction des TIC en Algérie a, pourtant, transformé les façons de faire dans de nombreux secteurs d’activités, notamment dans le domaine de la téléphonie mobile. Le nombre d’abonnés mobiles domine largement le parc des terminaux filaires, malgré l’ADSL. De nouvelles formes d’organisations distribuées émergent, avec des équipes de travail autonomes. Le meilleur exemple en est la presse nationale. Des centaines de personnes d’horizons différents, séparés dans le temps et l’espace, collaborent conjointement pour informer l’opinion publique, parfois en temps réel. Mais, ces transformations ont laissé beaucoup d’utilisateurs au bord de la route. Hors connexion. Que faut-il alors faire pour que les TIC changent réellement la vie des algériens en 2012 et au-delà ? Beaucoup de personnes, parmi nous qui rêvons de réseaux plus rapides, se posent cette question chaque fin d’année. Les responsables répondent d’une manière routinière et démagogique : il faut plus d’argent et de temps. Pourquoi ? Pour terminer les travaux de canalisations de la fibre optique et ceux de la mise à niveau des réseaux de télécommunications déjà existants. Du temps et de l’argent aussi pour former de la ressource humaine qualifiée pour réussir le déploiement des technologies hybrides. Un air connu. Ce qu’il faut vraiment pour accéder aux réseaux rapides du haut débit mobile ? De la bonne gouvernance sectorielle. Bonne Année 2011

Source : Maghreb Émergent au 28/12/2011

2011, l’année où Steve Jobs s’est rapproché des TIC en Algérie.

2011 est, dans les TIC, d’abord l’année de la disparition de Steve Jobs. le légendaire co-fondateur et patron d’Apple. En Algérie, elle peut être aussi assimilée à des disparitions en série. Ajournement du lancement de l’Internet mobile 3G, retards dans le déploiement de la TNT, absence des bornes Wifi publiques. 2012 ne s’annonce même pas plus dynamique. Les Algériens sont preneurs de toutes les bonnes surprises qui améliorent leur connectivité au monde. Ils attendront sans doute encore.

La disparition de Jobs, décédé le 5 octobre 2011 à l’âge de 56 ans, des suites d’un cancer du pancréas, a été sans conteste le "Buzz TIC" de l’année qui a été largement relayé et commenté sur la toile, et pleuré par les inconditionnels de la Pomme Croquée. Pour avoir été un des concepteurs de l’ordinateur personnel dans sa forme connue actuellement (écran, clavier, souris, et une interface graphique), mais surtout pour avoir osé lancer des produits qui ont révolutionné l’usage des TIC, de l’Internet et des réseaux sociaux, Steve Jobs laisse un immense vide. Sa créativité a permis à une firme, agonisante il y a une décennie, de devenir la plus innovante de la planète et de détenir en 2011 une capitalisation boursière supérieure à celle de son concurrent historique Microsoft, le géant mondial du logiciel.

Apple a marqué l’année 2011 par le lancement de nouvelles versions sophistiquées de deux produits phares : l’iPad 2 (3G) et l’iPhone 4S. Bien plus populaire que la tablette, le dernier né d’Apple, l’iPhone 4S, s’est arraché en plusieurs millions d’exemplaires au bout de quelques semaines de son lancement, dont plus 4 millions en l’espace d’une seule semaine.

Apple-Samsung en « guerre » sur les tablettes

Toujours sur le plan international, la guerre des tablettes entre Apple et Samsung a fait rage en 2011. Certaines batailles ont été gagnées par Apple, d’autres par Samsung. Mais dans les faits, les deux géants composent ensemble pour conquérir des marchés. Apple va d’ailleurs construire le processeur A5 de l’iPhone et de l’iPad dans une usine de Samsung au Texas.

L’année 2011 a été également marquée par les rachats d’entreprises par des géants bien établis. C’est le cas du rachat de Skype par Microsoft pour la modique somme de 8,5 milliards de dollars, et l’absorption par Google de la société de publicité en ligne Admeld.

L’année qui s’achève a vu la recrudescence importante des menaces de la sécurité informatique aussi bien pour les systèmes mobiles que pour les entreprises, mais également l’émergence d’une nouvelle forme de « hacktivisme » : des hackers informatiques qui mettent leurs talent au service de leurs convictions politiques, et organisant des opérations coup de poing technologiques contre des puissants de ce monde.

Algérie : Les bonnes nouvelles viennent des jeunes

L’année 2011 a été particulièrement marquée par des ratés, des reports et la consécration d’une mauvaise visibilité de l’avenir des TIC en Algérie. Les projets annoncés sont nombreux, mais leur concrétisation tarde à venir.

Prévu pour cette fin d’année, l’Internet mobile haut débit 3G a été reporté pour fin juin 2012. Ce report est venue s’ajouter à de précédents ajournements, comme celui de la télévision numérique terrestre (TNT), voire carrément des oublis, comme l’installation de bornes WiFi grand public dont on ne parle plus depuis plus d’une année.

Le déploiement du projet de la TNT, qui n’en fini pas d’être en « phase expérimentale », avait été annoncé pour la fin de l’année 2010, puis pour le courant de 2011, avant que de récentes déclarations du ministre de la Communication ne repoussent l’échéance de sa généralisation à 2014.

L’installation des bornes WiFi grand public, censée généraliser l’accès Internet (payant), est elle aussi oubliée de l’agenda d’Algérie Télécoms qui n’en parle plus officiellement. L’ancien ministre des PTIC, Hamid Bessalah, l’avait annoncé en avril 2010, en marge du SICOM, avec la promesse de quelques « 500.000 accès ». A ce jour, le seul accès WiFi grand public connu est celui qui a été mis en place pour la Safex. Les accès WiFi devaient également permettre de raccorder à l’Internet (par voie hertzienne, satellitaire ou autre) des cités et des zones d’habitation non reliée par le téléphone fixe, avait expliqué un responsable d’Algérie Télécom (AT) lors du SICOM.

En plus des ratés ou des reports techniques, c’est le manque flagrant de données TIC qui a marqué l’année 2011 durant laquelle le régulateur, ARPT, a brillé par son absence. En sus d’une activité au ralenti, à quelques jours de cette fin d’année 2011 l’ARPT n’a pas encore livre son rapport annuel pour 2010.

Le MSAN avance doucement

Néanmoins, parmi les réalisations annoncées en 2011, c’est l’accomplissement à 80% de la première phase (5 wilayas) du programme de déploiement du nœuds d'accès multiservices (MSAN - téléphonie, télévision, et l’Internet très haut débit), entamé en 2010 par AT, et le lancement de la seconde phase dans 14 wilayas. Il reste que ce déploiement n’est pas encore visible sur le terrain (faut-il attendre 2015 ?) puisque les ralentissements des débits Internet, quand il ne s’agit pas carrément de coupures, sont plus en plus courants en cette fin d’année.

Mais disons que les meilleures nouvelles TIC de 2011 en Algérie sont venues des jeunes diplômés, étudiants et autres férus d’informatique qui ont créé plusieurs groupes d’utilisateurs des technologies Google, Java et autres logiciels libres. Parmi ces groupes d’utilisateurs : Google Ambassadors at Algeria (choisis par Google USA), Algiers Google Technology User Groups, Java User Group (JUGALGERIA), Team Ubuntu-DZ (promotion du logiciel libre en Algérie), et la Communauté algérienne de Mozilla l’éditeur du navigateur Firefox.

Source : Maghreb Émergent au 28/12/2011

Mauritanie : Orange en pole position pour reprendre Mattel


Orange en Afrique (Septembre 2011)

Des sources mauritaniennes bien informées annoncent que l’opérateur de télécommunications mobiles Mattel, filiale de Tunisie Télécom, serait bientôt vendu à Orange.

Actuellement en troisième position en Mauritanie, derrière Mauritel (filiale de Maroc Télécom) et Chinguitti Tel (filiale de Sudatel), Mattel avait pourtant occupé le premier rang il y a quelques années avant de céder du terrain.

La raison de sa vente, selon le site d’informations mauritanien cridem.org, est à trouver dans les difficultés qu’expérimente son propriétaire, Tunisie Télécom. L’opérateur tunisien, qui subit une forte concurrence locale qui lui a fait perdre de nombreux clients au profit de ses concurrents, « souhaite se concentrer sur le marché tunisien ».

Source : Ecofin Telecom au 28/12/2011

mardi 27 décembre 2011

Tunisie Telecom, les raisons de garder Mattel

On croit savoir, de source bien informée en Mauritanie, que Tunisie Telecom est sur le point de vendre sa filiale en Mauritanie Mattel à Orange. En effet Tunisie Telecom souhaite se concentrer sur le marché tunisien ou elle a perdu du terrain commercial au profit de Tunisiana la première place sur le marché du mobile en Tunisie.

Il faut reconnaitre que depuis janvier 2011, Tunisie Telecom a fait face à de nombreuses difficultés n’a cessé de perdre des clients, surtout après la grève qui a duré 2 mois et qui a ébranlé sa clientèle minant le crédit de confiance qu’elle avait accumulé. On estime en effet, à près de 2 millions, le nombre de clients perdus, rien que sur le marché du mobile, au profit des autres opérateurs télécoms.

On constate que Maroc Telecom, à titre d’exemple, est présente dans plusieurs pays, comme le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso et le Gabon, ce qui a permis à plusieurs entreprises marocaines du secteur des TIC de se développer, particulièrement les SSII, les éditeurs de logiciels et intégrateurs, les sociétés de déploiements de réseaux, les fabricants de pylônes, les fabricants de câbles et les fabricants d’équipements électriques et de transformateurs, qui ont prospéré dans les pays où s’est implanté Maroc Telecom, ce qui développe l’exportation des biens et des services TIC et donc l’investissement et l’emplois.

Contrairement à la Tunisie, dans le secteur des télécoms le Maroc dispose d’une vision globale assurant, via l’opérateur, une pénétration des marchés à l’ensemble de ses partenaires et cette opération commerciale est complétée par des banques, telles que Ettijaribank et la BMCE, présentes dans plusieurs pays africains via des filiales, qui apportent les financements et les couvertures nécessaires pour les opérations d’exportations en Afrique.

On voit aussi la même démarche structurée, chez France Telecom, mais aussi chez les Indiens de BARARTY ou les Sud-Africains via MTN, qui sont des canaux de développements sur les marches africains.

Ce repli à l’international de Tunisie Telecom intervient dans un contexte où, partout en Afrique, les operateurs télécoms se déploient sur plusieurs pays car un operateur isolé et cantonné a un seul pays ne sera plus viable des 2014. On assiste, en effet, a la mise en place de stratégies de groupe, avec une présence régionale sur 4 à 5 pays et ce, en offrant une tarification commune sans des frais de rooming. Ainsi, un client de Maroc Telecom par exemple n’est plus considéré comme un roomer entre le Mali, le Sénégal et la Mauritanie, ce qui veut dire qu’un client d’un opérateur présent dans un seul pays est handicapé en cas de voyage et de déplacement.

On comprend très mal les raisons qui ont poussé Tunisie Telecom à vouloir se débarrasser de sa filiale en Mauritanie, surtout que, entre 2005 et 2010, cette dernière a été le premier opérateur mobile en Mauritanie avec plus de 1 million de clients, pour passer ensuite à la troisième position derrière Mauritel, filiale de Maroc Telecom, et Chinguitti Tel, filiale de Telecom Soudan.

Pourtant, il y a une carte à jouer pour Tunisie Telecom en cas de synergie entre la Lybie et l’Algérie et ce, pour récupérer d un coup 4 millions de clients roomeurs. On sait que France Telecom est très active en Lybie et serait même sur le point de signer un accord avec un operateur libyen. Dans ce cas, les clients Orange Tunisie auront une tarification avantageuse en cas de voyage en Lybie et idem pour les 3 millions de visiteurs libyens en Tunisie, qui font plutôt le choix de Tunisiana actuellement, aux dépens des deux autres opérateurs.

En décidant de liquider Mattel, l’avenir même de Tunisie Telecom sera mis entre parenthèse, alors que nos concurrents maghrébins cherchent à se déployer sur l’Afrique, à exporter et à gagner des parts de marché, surtout dans des secteurs prometteur et dynamique tels que les télécoms et les TIC.

Est-ce que le nouveau gouvernement va accepter et valider la cession de Mattel a Orange ?

Source : Tunisia IT au 27/12/2011

Puces pour smartphones : NTT DoCoMo à la tête d’une joint venture associant Samsung

L’annonce a fait l’effet d’un coup de tonnerre. NTT DoCoMo, l’opérateur historique et accessoirement le numéro un au Japon, a déclaré qu’une joint venture serait créée en mars 2012 avec d’autres sociétés japonaises, plus Samsung. Son objectif : proposer une alternative à l’omnipotent Qualcomm dans le domaine des puces intégrant des modems 4G LTE (puis LTE Advanced).

NTT DoCoMo peaufine les derniers détails qui accoucheront d’une joint venture ô combien stratégique dans le domaine des puces embarquées dans les smartphones de prochaines générations. Sont assis à la table des négociations : Fujitsu, NEC, Fujitsu Semiconductor, la branche mobile de Panasonic et le coréen Samsung.

Le modem 4G directement dans le SoC

Si les CPU à licences ARM sont les pierres angulaires des smartphones de dernière génération, la 4G LTE est l’élément qui fera opter pour tel ou tel SoC (System on a Chip) dans un futur proche. Qualcomm l’a compris et propose déjà des modems radio directement gravés dans ses SoCs SnapDragon aux côtés des CPU et autres processeurs graphiques. L’enjeu est majeur à plus d’un titre : gagner de la place sur les cartes mères des smartphones. Les constructeurs opteront alors plus aisément pour ce genre de puce et réduiront les coûts de développement et de fabrication pour la société qui les propose.

L’opérateur japonais propose déjà une offre LTE sous la marque « Xi ». Mais les actuels smartphones embarquent une puce modem (supportant la 4G LTE) distincte. La joint venture vise le tout intégré (modem dans le SoC). Elle pourra s’appuyer sur l’expérience de Samsung avec ses Exynos. La société du pays des matins calmes a l’Exynos 5250 (un double cœur à architecture Cortex-A15) cadencé à 2 GHz en préparation.

Les sociétés japonaises décidées à en découdre avec Qualcomm

Si la joint venture prendra son envol en mars 2012, NTT DoCoMo va préparer le terrain en créant une nouvelle société début janvier. Elle se nommera Communication Platform Planning, sera dotée de 450 millions de yens (4,4 millions d’euros), et aura à sa tête l’actuel CTO (Chief Technical Officer) de NTT, Mitsunobu Komori. La nouvelle entité qui verra le jour en mars sera “fabless”, c’est-à-dire qu’elle sous-traitera la production des puces à un fondeur (comme le taïwanais TSMC).

Les fabricants de smartphones japonais ont décidé de sortir des modèles au delà de l’archipel et ils s’en donnent les moyens. Panasonic a ainsi clairement annoncé ses ambitions et présentera un smartphone destiné au marché mondial au prochain CES de Las Vegas.

L’intégration du modem radio : un incontournable

Mais Qualcomm et cette joint venture seront bientôt rejoints par les autres acteurs dans le domaine des SoCs à architecture ARM intégrant le modem 4G. Ainsi, en mai 2011, Nvidia a fait l’acquisition d’Icera, une société spécialisée dans les modems 3G et 4G. Une acquisition qui se traduira en 2012 par le SoC Grey. Un super héros auprès des fans de comics américains (Jean Grey est une des X-Men) et dans la lignée des noms de SoCs Nvidia, mais pas seulement. Car ce super héros intègrera une architecture Cortex-A15 et un modem.

ST-Ericsson a également intégré son modem Thor dans son SoC Nova avec le NovaThor (il équipera les prochaines générations de Windows Phones Nokia) et devrait lui associer prochainement la 4G LTE. Quant à Intel, grâce à l’acquisition d’Infineon Wireless Solutions, sa deuxième génération de SoC Atom à architecture Medfield pourrait intégrer la partie modem (mais pas avant fin 2013, voire 2014). Reste Texas Instrument qui pourrait également se fendre d’un partenariat tôt ou tard pour assurer un avenir à ses SoCs OMAP.

Source : silicon.fr au 27/12/2011

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DoCoMo : vers un nouveau fondeur fabless mobile en 2012


Fidèles à leur stratégie habituelle de concentration de leurs ressources, plusieurs groupes japonais, épaulés par Samsung, se préparent à créer un nouveau fondeur fabless début 2012 dans le secteur des composants mobiles.

Les grands groupes japonais sont coutumiers du rassemblement de leurs forces pour former des coentreprises dans un secteur particulier et immédiatement dotées d'une présence significative sur leur marché.

Cette fois, c'est du côté de la conception de composants mobiles que l'opérateur NTT DoCoMo mais aussi quatre sociétés nippones ( Fujitsu, Fujitsu Semiconductor, NEC, Panasonic Mobile Communications ), auxquelles il faut ajouter le coréen Samsung, annonce la constitution début 2012 d'un nouveau fondeur fabless.

Ce nouveal acteur, qui devrait être officialisé d'ici la fin du premier trimestre 2012, compte développer de nouvelles plates-formes matérielles mobiles associées à des modems exploitant les dernières technologies réseau comme LTE ( Long Term Evolution ) et LTE-Advanced, qui permettra un débit maximal théorique de 1 Gbps, avec une ambition de distribution internationale de ses produits.

Dans le cadre de cet accord, NTT DoCoMo annonce qu'il investira 450 millions de yens ( environ 5,8 millions de dollars ) pour bâtir le cadre de la future coentreprise, qui portera le nom de Communication Platform Planning et sera dirigée par Mitsunobu Komori, actuel directeur technique de DoCoMo.


Arrivée sur un marché déjà bien occupé mais soutien de Samsung
Avec l'essor des smartphones, des tablettes tactiles mais aussi des opportunités d'autres appareils mobiles ou nomades en train d'émerger, le secteur de la conception fabless de plates-formes matérielles mobiles s'avère particulièrement intéressant.

Mais les fondeurs fabless sont déjà nombreux sur ce marché, qu'ils conçoivent des plates-formes complètes ou ses éléments discrets ( processeur d'applications, modem, processeur graphique... ), qu'il s'agisse de Qualcomm, Texas Instruments, Nvidia, ST-Ericsson...Le soutien de Samsung, acteur majeur dans ce domaine, sera donc déterminant dans ce projet.

Cette initiative peut aussi être un moyen d'essayer de contourner les droits de licence élevés réclamés par certains fondeurs, des acteurs comme Samsung ayant développé leurs propres solutions ( notamment LTE ) justement pour éviter de payer de lourdes royalties en utilisant des plates-formes d'autres sociétés.

Source : Génération Nouvelles technologies au 27/12/2011

Comment sauver la société industrielle de télécommunication ?

Censée être un fleuron de l’industrie informatique nationale, la Société industrielle algérienne de télécommunication, (Sitel), créée depuis 1988 en actionnariat avec Ericson Suède (35%) et la BEA (10%), se trouve, aujourd’hui, confrontée à de sérieux problèmes financiers. Quelle bouée de sauvetage faut-il pour éviter à cette entreprise de mettre la clé sous le paillasson ? De l’avis du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et des télécommunications, (PTIC), Moussa Benhamadi, il n’y aurait éventuellement que cette solution de “fusionner” cette entreprise, implantée à Tlemcen, avec AMC, (appareils de mesure et de contrôle) d’El-Eulma, (Sétif), une entreprise activant dans le même domaine, pour la remettre sur pied. Ce qui permettra à Sitel, fabriquant des compteurs mécaniques d’électricité, alors qu’ACM fabrique des compteurs électriques, d’avoir plus de marchés auprès de Sonelgaz, acquéreur exclusif de ce produit. D’où la suggestion du ministre au premier responsable de Sitel, inspectée dans la foulée de sa visite de trois jours effectuée dans la région de l’Oranie, de recourir au Conseil des participation de l’État, (CPE), organisme habilité à trancher sur cette question de fusion entre les deux entreprises. Le ministre soutien que ce rapprochement sera bénéfique à la fois pour les entreprises tant est qu’elles sont, dit-il, complémentaires. La fusion de ces deux entreprises, ajoute le ministre, permettrait en fait la complémentarité entre les domaines de l’énergie, des télécoms et des services. Cette solution serait la plus plausible devant l’incapacité de Sitel à racheter les actions de son associé suédois lequel, révèle-t-on, aurait fixé des prix hors de portée.

Selon des sources proches du ministère, il y a même eu récemment, un “tête-à-tête”, à Genève, entre M. Benhamadi et le président du groupe Ericson, dont l’objectif serait de tenter de convaincre le responsable suédois à revoir à la baisse les prix fixés pour la vente de ses actions et trouver une solution satisfaisante pour les parties. La volonté de racheter les actions de ce groupe étranger, répond-elle aux besoins de la nouvelle orientation économique adoptée par le gouvernement algérien, visant la restructuration des entreprises publiques et la reconstitution du tissu industriel national ? S’il est difficile de répondre à cette question, il n’est pas dit que le groupe suédois, aujourd’hui confronté à la crise économique frappant toute l’Europe, demeurerait encore ce favori de l’ère de la politique d’attirer un maximum d’IDE tous azimuts. À moins de trouver une solution politique, le groupe suédois ne semble pas prêt à quitter le marché algérien de plus en plus attractif. D’où peut-être cette “manœuvre” de M. Benhamadi, cherchant à trouver plutôt une solution qui arrangerait les deux parties, et travaillerait à la fois l’intérêt de l’entreprise et celui de l’économie nationale.

Source : Quotidien Liberté au 27/12/2011

Alors qu’elle accuse déjà un retard considérable : Algérie Télécom perd une dizaine de milliards !

En dépit des efforts considérables consentis ces dernières années, le secteur de la poste et des télécommunications reste encore confronté à de multiples problèmes.

Certes le signal n’est pas au rouge, mais et de l’avis même du premier responsable du secteur, des retards et des manques sont constatés à plusieurs niveaux d’activité affectant à la fois les services de la Poste et ceux des télécommunications. Ceci sans parler de “la négligence humaine”, accuse le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de télécommunications, Moussa Benhamadi. Autant de dysfonctionnements qui ne cessent de causer de sérieux préjudices aussi bien aux citoyens qu’aux institutions relevant du secteur. `À ce titre, c’est Algérie Télécom qui en fait, une fois de plus, les frais. Cette entreprise, confrontée auparavant à la difficulté de récupérer ses créances auprès de plusieurs institutions publiques, est aujourd’hui victime du non-paiement de centaines de factures par ses clients “non identifiés”.

Algérie Télécom aura ainsi perdu “des dizaines de milliards pour faute de paiement de ces clients ayant falsifié leur pièce d’identité au moment de leur abonnement”, a révélé M. Benhamadi, à partir de Tlemcen où il avait atterri, avant-hier, dans le cadre de sa visite de trois jours, effectuée successivement dans quatre wilayas limitrophes de l’Oranie, (Oran, Aïn Témouchent, Tlemcen et Sidi Bel-Abbès). La récupération de cette somme perdue relèverait aujourd’hui presque de l’impossible. “Ce serait vraiment difficile à Algérie Télécom de pouvoir récupérer cet argent”, avoue le ministre, présentement incapable d’avancer la moindre solution possible.

“La négligence, l’autre souci de Benhamadi Outre ces difficultés affectant de manière directe le budget de l’entreprise, la série d’incendies, qui a ravagé ces dernières années plusieurs de ses structures, ne pénalise pas moins Algérie Télécom. Qui serait alors derrière cette cascade d’incendies causant souvent des dégâts considérables à l’entreprise ? Dans sa réponse, le premier responsable du secteur n’hésite pas à montrer du doigt “la négligence” préméditée par certains employés d’Algérie Télécom, lesquels seraient, selon lui, tomber dans la facilité de mener leur tâche et laisseraient parfois “des chambres de fouille ouvertes”. “Dans la majorité des cas, les incendies sont le résultat de négligence d’employés qui ne scelleraient pas les chambres de fouille après les travaux de maintenance”, a estimé le ministre. Tout ceci se passe au moment où Algérie Télécom est appelée à relever le défi d’améliorer ses services et de se mettre au diapason des technologies très avancées à même de satisfaire le besoin national en matière de connexion au réseau Internet et autres prestations. En ce sens que le ministre ne ratera pas de rappeler à l’ordre, à chacune de ses haltes, les responsables en charge du secteur, les exhortant à multiplier leurs efforts pour bien mener leur mission de satisfaire le besoin national en la matière, en procédant à l’exécution rapide des programmes définis par le secteur. Conscient du fait que dans le domaine des télécoms, “une année équivaudrait à 10 années par rapport à d’autres secteurs”, vu le rythme effréné du développement des technologies, M. Benhamadi insiste entre autres, sur la nécessité de généraliser “le plus tôt possible” le réseau de fibre optique à travers toutes les communes du pays, tout en l’accompagnant par l’installation du réseau MSAN. Une démarche, dit-il, à même de rattraper “le retard accusé” dans ce domaine, comparativement à plusieurs pays émergents.

À ce titre, M. Benhamadi insistera auprès des responsables locaux des wilayas visités, sur l’importance de revoir leur vision de gestion des bureaux de poste à même d’assurer de meilleurs services aux citoyens. En vue de remédier à la problématique de manque de bureaux de poste, signalés dans plusieurs communes, le ministre insiste, par ailleurs, sur la nécessité de “raisonner en termes de population et du nombre de guichets occupés”.

Source : Quotidien Liberté du 27/12/2011

Algérie Poste sera le quatrième opérateur de téléphonie mobile en Algérie

M. Benhamadi a précisé que l’entrée d’Algérie Poste dans le marché de la téléphonie mobile ne prendra pas beaucoup de temps vu qu’il se basera sur l’infrastructure de base d’Algérie Télécom et de sa filiale mobile ATM Mobilis.

Selon M. Benhamadi, Algérie Poste aura pour mission de prendre en charge les opérations monétiques, mais aussi téléphoniques.

L’ex-ministre de la Poste et des TIC, M. Hamid Bessah, n’avait pas écarté l’octroi d’une quatrième licence de téléphonie mobile, sauf que ce dernier aura la charge de développer la 3G que l’Algérie lancera au courant de l’année 2012.

Le ministre en charge du secteur, M. Moussa Benhamadi, avait récemment annoncé à la presse que les pouvoirs publics doivent débloquer une enveloppe de 80 milliards de dinars pour le développement de l'ensemble de l'architecture et des équipements pour une plus grande pénétration de l'Internet à très haut débit dans les foyers des Algériens.

Le programme du ministère des PTIC exposé au Conseil de gouvernement porte ainsi sur la promotion des accès à haut débit et très haut débit aux réseaux de télécommunications à travers tout le territoire, pour les mettre à la portée des citoyens, la généralisation de l’utilisation de l’Internet et des autres TIC, y compris pour l’amélioration du service public. La promotion de la large bande comme moteur additionnel de croissance de l'Internet en Algérie est également au menu de cet ambitieux programme de démocratisation de l'Internet en Algérie prévu par le ministère.

Début décembre, M. Moussa Benhamadi, qui avait dans des déclarations à la presse souligné que la démocratisation de l'accès à Internet est lourde est sera achevée vers 2014, a cependant souligné que la téléphonie mobile 3G devrait être disponible avant la fin du 1er semestre 2012.

La technologie de la téléphonie 3G, avec des équipements très sophistiqués et autrement plus modernes que la norme 2G, permet également des connexions Internet à très haut débit, avec cet avantage et ce confort que ne dispense pas le réseau filaire, de se connecter, via l'achat d'une clé USB, pratiquement sur tout le territoire, sinon là où l'opérateur dispose d'antennes.

La 3G et la 3G+ offre en plus des commodités très pratiques pour certaines professions, mais également pour les clients domestiques.

Ainsi, et au regard de la nécessaire conjugaison des efforts de plusieurs intervenants que requiert le développement des accès à l’Internet à haut et très haut débit, le Conseil a décidé la mise en place d’une commission nationale intersectorielle qui affinera le programme proposé et en suivra la mise en œuvre.

Ce programme comportera, notamment des mesures réglementaires appropriées ainsi que des dispositifs de sécurité des réseaux, d’authenticité des informations, et de protection des données et de la vie privée.

Il comprendra également des mesures à même d’encourager l’investissement, y compris privé, dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ainsi que des dispositions pour accélérer l’usage de ces nouvelles technologies, notamment dans le service public destiné au citoyen.

Source : Quotidien El Moudjahid du 27/12/2011

lundi 26 décembre 2011

[France] Les soucis entre la TNT et la 4G plus importants que prévu

Les expérimentations menées à Laval ont permis d'établir que la 4G brouillait systématiquement la réception de la télévision, ce qui va obliger opérateurs et particuliers à mettre à niveau leurs équipements.

Bouygues Telecom, Orange et SFR ont déboursé au total plus de 2,6 milliards d’euros pour obtenir leur licence 4G dans la bande des 800 MHz. Le retour sur investissement risque de tarder. Les interférences provoquées par cette technologie haut-débit mobile sur la TNT sont plus importantes que prévu, révèle le rapport d’expérimentation que s’est procuré le journal Les Echos.

La ville de Laval a servi de champ d’expérimentation pour les opérateurs mobiles et les diffuseurs télé pendant un mois et demi. Les premières informations qui avaient filtré en octobre mettaient déjà en évidence des soucis de brouillage importants entre la 4G et la télévision numérique. Les conclusions sont encore plus alarmistes : « malgré l'importance des moyens mis en œuvre (trois équipes d'intervention avec une cinquantaine de filtres et de réjecteurs), il n'a pas été possible d'allumer les huit sites LTE simultanément, ni de venir à bout des interférences générées », notent les ingénieurs dans le rapport.

Toutes les chaînes de la TNT sont touchées

Tous les blocs de fréquences de la 4G provoquent des interférences, contrairement aux affirmations du gouvernement qui reconnaissait des soucis dans une partie infime des cas, concentrés sur un seul lot de fréquences.

Les phénomènes de brouillage touchent également tous les canaux de la TNT, « tout le territoire national est potentiellement concerné », estiment les auteurs du rapport.

Pour que les deux technologies fassent bon ménage les équipements de réception de télévision vont devoir être mis à niveau. « Cela induira des délais et des coûts supplémentaires sur lesquels subsistent de larges incertitudes. » Les particuliers pourront notamment être amenés à installer des filtres sur leur amplificateur TNT. Une opération qui, en raison de l’inaccessibilité des équipements, peut nécessiter le recours à un antenniste professionnel. Dans ce cas, reste à déterminer qui prendra en charge le coût financier supplémentaire.

Source : 01net. au 26/12/2011

"Beeline" annonce les résultats des réseaux dans la région Nord-Ouest en 2011

Décembre 26, 2011, Saint-Pétersbourg. JSC "VimpelCom" (marque "Beeline") annonce les résultats des réseaux dans la région Nord-Ouest en 2011

26/12/2011

Au cours de l'année, la compagnie considérablement élargi ses accès mobile et internet haut débit filaire, une capacité accrue et la zone de couverture du réseau GSM.

Les volumes principaux de la 3G en 2011 s'est produite à Leningrad, Arkhangelsk, Novgorod, Vologda et de la région de Kaliningrad. Dans la région comme une expansion de la couverture de l'ensemble a été de 30%. Le volume de données dans le réseau 3G «Beeline» a augmenté de 3,5 - 7 fois, selon la branche. Sa part du total des transferts de données à la fin de l'année était de 95%. En parallèle avec la construction du réseau 3G a été réalisée l'expansion de l'actuel réseau GSM, l'amélioration de sa couverture, une fiabilité améliorée et une capacité accrue.

«Mise en œuvre des travaux de 2011 sur le développement de l'infrastructure technique nous a permis non seulement d'étendre la géographie du Nord-Ouest et la qualité des soins, mais aussi d'établir une réserve pour la croissance future de la consommation de services," - dit Maxim Vorobiev, directeur technique de la région du Nord-Ouest JSC «VimpelCom».

En l'an passé, " Beeline "est également déployée dans le Nord-Ouest première Région de solutions de réseau femtocell basée sur Alcatel-Lucent. Les femtocells sont utilisés pour étendre la couverture et la capacité de réseau 3G dans les centres locaux de bureau, et les zones à trafic élevé.

Un des principaux projets en 2011 a été la modernisation du réseau mobile dans la région de Kaliningrad, où le travail a été réalisé par le remplacement de l'équipement de stations de base sur la ligne de production à la fine pointe de Huawei.

En 2011, a poursuivi activement la construction de réseaux d'Internet haut débit filaire FTTB accès à la technologie. À Saint-Pétersbourg en œuvre un programme pour construire le réseau dans les zones suburbaines - Pouchkine, Pavlovsk, Sestroretsk, Cronstadt, le village rouge, Peterhof, ce qui garanti la présence de services Internet à domicile et "Beeline" TV dans toutes les 18 districts de la capitale du Nord. Mise en service du réseau dans FTTB Vologda et de la région de Mourmansk.

Infrastructures de réseaux fixes dans le Nord-Ouest a également été augmentée par l'addition des opérateurs acquise »Eltel" à Saint-Pétersbourg et "PolarKom" à Mourmansk. Couverture du réseau d'accès haut débit câblé dans la région du Nord-Ouest pour l'année ont augmenté de 25% à environ 1,3 million de ménages.

Pour la macro-région "Nord Ouest" sont les Arkhangelsk, de Vologda, Kaliningrad, Mourmansk, Novgorod et Pskov, Saint-Pétersbourg et région de Léningrad, ainsi que la République de Carélie et dans le district autonome des Nenets.

JSC "VimpelCom" fait partie de la "VimpelCom Ltd», qui est l'un des plus grands groupes d'opérateurs, de fournir des services de télécommunications intégrés, y compris les communications et les services de données à travers un large éventail de réseaux sans fil et fixes, ainsi que l'accès Internet à haut débit en Russie, Ukraine, Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Arménie, Géorgie, Kirghizistan, Vietnam, Cambodge, Laos, Algérie, Bangladesh, Pakistan, Burundi, Zimbabwe, Namibie, République centrafricaine, en Italie, et a un actionnariat indirect Globalive Wireless au Canada («Wind Mobile»). "VimpelCom" a des opérations dans le monde entier dans les territoires avec une population totale d'environ 843 millions de personnes. La société fournit des services sous la marque "Beeline", "Kyivstar», «Djuice», «Vent», «Infostrada», «Mobilink», «Léo», «Banglalink», «Telecel» et «Djezzy». Les actions de Vimpelcom Ltd. "Négociées à la Bourse de New York sous le symbole VIP.

Source : spb.kp au 26/12/2011

Djezzy : L’accord de confidentialité entre le gouvernement algérien et Vimplcom, conclu dans quelques jours

Les discussions « avance normalement » entre le gouvernement algérien et le groupe russo-norvégien Vimplcom, propriétaire de Djezzy. Le ministre algérien des Finances, Karim Djoudi, a affirmé, aujourd’hui lundi à Alger, que l’accord de confidentialité « sera conclu avant la fin de l’année en cours ». Les deux parties passeront, ensuite, à un deuxième accord qui concerne les « modalités de cession » de l’opérateur de téléphonie mobile Djeezy à la partie algérienne. Djoudi n’a pas donnée d’échéance pour la signature de l’accord de cession. « Nous espérons conclure l’accord de cessions le plus rapidement possible », a-t-il déclaré aux journalistes, en marge de la journée parlementaire sur la loi de règlement budgétaire, tenue à l’Assemblée nationale (APN).

Source : Maghreb Émergent du 26/12/2011

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Djoudi écarte toute gestion "opaque" des comptes spéciaux du Trésor

.... Concernant l’avancement des négociations sur l’acquisition par l'Etat de Djezzy, M. Djoudi a réaffirmé que "les choses avancent normalement" et que l’accord de confidentialité "sera signé avant la fin de l’année", c'est-à-dire dans moins d’une semaine. L’accord final entre l’Algérie et OTA sera ensuite "signé rapidement", a-t-il dit.

Source : Le Temps d'Algérie au 26/12/2011

dimanche 25 décembre 2011

Une machination contre les cadres algériens de Djezzy : SOS Ali Rahil, ingénieur en danger d’exclusion !

Une machination contre les cadres algériens de Djezzy : SOS Ali Rahil, ingénieur en danger d’exclusion !

Y a-t-il une politique délibérée de saboter les cadres algériens au sein de Djezzy ? Ce qui se passe actuellement dans cette entreprise nous mène à répondre par l’affirmatif. Plusieurs cadres algériens de cette société supposée être une multinationale ont passé par le conseil de discipline, qui est une véritable cour martiale qui œuvre contre les cadres algériens, et sont vus salis et humiliés pour des débilités fabriquées de toutes pièces par les lobbies mafieux de Djezzy . Ces jours-ci, Ali Rahil, un ingénieur optimisation au sein du département Access network d’Alger, est la prochaine cible des « snipers » des ressources humaines. On reproche à Ali Rahil le fait d’avoir envoyé un congé maladie de deux mois dans le but de travailler dans une entreprise de consulting installée en dehors du pays. Le congé maladie ne suffit-il pas ? alors que plusieurs privilégiés font les vas et vient entre Djezzy et les sociétés de consulting sans aucune crainte d’éventuelle sanction des « Snipers » de Djezzy

Une politique de deux poids deux mesures

Mohamed Megueni a quitté Djezzy pour travailler dans une entreprise de consultiong établie au moyen orient pour plusieurs mois durant sans donner aucun signe de vie, après son séjour à l’étranger, Mohamed Megueni décida de rentrer au pays et réintégra ainsi Djezzy. Mohamed Megueni fut félicité et promu au poste tant convoité de Manager du département Optimisation d’Alger. Mohamed Megueni fait partie de ces intouchables du département access network. Quant à Ali Rahil, ce fils du pauvre, se trouve en face d’une véritable capable « judiciaire » et risque de rejoindre les nombreux exclus de cette entreprise criminelle.

Vendre Djezzy avec un effectif réduit

Le DG de Djezzy ne cessait de nous casser nos têtes avec ses dégoûtantes réunions et avec ses innombrables écarts de langages. Ce qu’on peut retenir de ses interventions quand même : - on veut réduire au maximum le nombre d’employés d’Orascom puisque une entreprise qui a un effectif réduit coûte beaucoup plus chère qu’une entreprise qui a un effectif « normal »
-« al bab youkharidj Jamal » (la porte fait sortir un chameau » une manière d’inviter les employés à quitter l’entreprise qui les a exploités pour plusieurs années
-« Bint Al Djirane » (la fille des voisins) une manière de manquer de respect aux Algériens et surtout de les prendre pour des cons .

On peut comprendre par là que la dernière machination entre Ali Rahil est loin d’être innocente, c’est un programme tracé. Réduire au maximum l’effectif de Djezzy pour espérer gagner quelques millions de dollars de plus.

Djezzy un club d’amis

Ça suffit de voir comment se font les promotions au sein de cette entreprise pour déduire que cette société n’est qu’un club d’amis, si tu n’es pas du club, tu ne serais jamais promu et pis encore tu serais traité comme un indigène.

Source : djezzy révolution commence au 25/12/2011

Elle reliera Oran à Valence Lancement prochain des travaux d’une ligne de fibre optique marine

Les travaux de réalisation d’une nouvelle ligne de fibre optique marine devant relier Oran à la ville espagnole Valence seront lancés dès 2012. C’est ce qu’a annoncé, hier à Oran, le ministre des Ptic, Moussa Benhamadi, soulignant que la réalisation de ce projet permettra à toute la région de l’Ouest d’être connectée à l’Europe sans passer par les lignes d’Alger et/ou d’Annaba. L’étude d’atterrissage de la ligne en question étant déjà définie avec les Espagnols, selon des sources du ministère, ce projet devra coûter environ “2 milliards de dinars”. Par ailleurs, un avis d’appel d’offres pour l’étude du sondage marin a été déjà lancé, il y a une dizaine de jours. Selon nos sources, Algérie Télécom est déjà entré en “pourparlers avancés” avec un partenaire étranger dont le nom n’a pas été divulgué.

Source : Quotidien Liberté au 25/12/2011

Moussa Benhamadi, en visite dans l’Oranie, l’a annoncé “Algérie Poste aura bientôt sa banque”

En attendant la 3G promise par déjà pas moins de trois “générations de ministres”, Algérie Poste compte désormais lancer deux autres projets d’envergure, à savoir la création d’une banque postale et le lancement de son propre MVNO (mobil virtual network operator), soit un réseau virtuel de téléphonie mobile.

C’est ce qu’a annoncé hier, à partir de la wilaya d’Aïn Témouchent, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (Ptic), précisant que ces deux projets devront voir le jour dès 2012, après la promulgation de loi 2000-03 régissant le secteur des banques.

“Oui ! Nous allons droit vers la création d’une banque postale. Nous n’attendons plus que la promulgation de la loi 2000-03, actuellement soumise au débat du gouvernement, et qui devra être adoptée prochainement. C’est dans le cadre de cette loi que nous allons créer la banque de la Poste. Celle-ci sera agréée par la Banque d’Algérie et devra voir le jour au courant de l’année prochaine”, a expliqué Moussa Benhamadi, en marge de sa visite de travail effectuée dans l’Oranie. Le ministre reste convaincu qu’“aucune banque au niveau national ne pourra rivaliser avec Algérie Poste” tant elle est un opérateur qui a déjà bien tissé sa toile dans les quatre coins du pays, avec ses 3 500 bureaux de poste, et qui devront, selon le ministre, être portés à plus de 4 000 à horizon 2014. D’où “l’importance” de créer sa propre banque. La même échéance de 2012 a été, par ailleurs, fixée pour le lancement du réseau virtuel de la téléphonie.

Ce réseau, qui sera le premier du genre en Algérie, explique le ministre, s’articulera autour de l’opérateur historique de la téléphonie mobile en Algérie. Autrement dit, toutes les opérations de ce réseau dit virtuel qui passeront par le même réseau utilisé actuellement par Mobilis, mais qui sera indépendamment géré par les services d’Algérie Poste, et qui sera du reste soumis aux mêmes règles de régulation imposées par l’ARPT aux trois opérateurs de la téléphonie mobile existant en Algérie. Cependant, il n’est pas exigé d’Algérie Poste d’avoir une licence pour le lancement de ce réseau équivalent à un quatrième opérateur en bonne et due forme.

Par ailleurs, M. Benhamadi, dont la visite marathonienne se poursuivra aujourd’hui et demain, successivement dans les wilayas d’Oran, Aïn Témouchent, Tlemcen et Sidi Bel-Abbès, mise beaucoup sur l’opération du renouveau et de modernisation des réseaux de télécommunications, à travers notamment la généralisation du Msan (multiservices accès world) et la livraison de nouveaux bureaux de poste, en vue d’améliorer les services de l’institution postale. Il annoncera à ce titre l’ouverture prochaine de 12 bureaux de poste à Oran, en plus de la réfection des anciens bureaux, alors que, précise-t-il, la généralisation du réseau Msan, déjà lancée, se poursuivra progressivement pour atteindre toutes les régions du pays. Néanmoins, le ministre ne cache pas son désagrément face au manque du foncier dont souffre aujourd’hui le secteur de la Poste.

Tout comme il reconnaît sur un autre plan, la “négligence” préméditée par certains responsables qui ne manquent pas de pénaliser le fonctionnement du secteur de la Poste.

Source : Quotidien Liberté du 25/12/2011

vendredi 23 décembre 2011

Pourquoi l'Algérie n'explose pas : Comment se fait-il que les Algériens ne déclenchent pas eux aussi leur révolution?

Il y a quelques semaines, un ami tunisien m’a posé la question suivante: «Comment se fait-il que les Algériens restent tranquilles et qu’ils ne déclenchent pas eux aussi leur révolution?». Je n’ai pas été surpris par cette question. Depuis la chute du régime de Ben Ali et la propagation du vent de révolte aux quatre coins du monde arabe, l’Algérie fait figure d’exception pour ne pas dire d’énigme. Le fait qu’un peuple réputé frondeur, bagarreur et, surtout, insatisfait de son sort, se tienne en dehors d’un large mouvement de contestation qui est en train de redessiner la carte géopolitique de l’Afrique du nord et du Proche-Orient est effectivement source d’interrogation pour nombre d’observateurs.

Le poids de la guerre civile

J’ai répondu à cet ami en lui rappelant cette autre question qu’il me posait sans cesse au milieu des années 1990. «Comment se fait-il que les Algériens s’entretuent ainsi?» me demandait-il alors, horrifié par les massacres et les attentats qui ensanglantaient alors mon pays. Il est en effet impossible d’analyser la situation algérienne actuelle en faisant abstraction des conséquences d’une décennie de violences et de destructions (1990-2000). Il est d’ailleurs étonnant de voir à quel point cette thématique est aussi peu présente dans les articles concernant la relative tranquillité de la scène algérienne.

Le traumatisme a pourtant été profond et c’est toute une société, épuisée et marquée dans sa chair, qui souffre de troubles post-traumatiques. Dès lors, on ne peut pas s’étonner de voir que le Printemps arabe ne touche pas (ou si peu) l’Algérie. Contrairement à leurs voisins, qu’il s’agisse des Tunisiens ou des Libyens, ou de leurs cousins Egyptiens ou Syriens, les Algériens connaissent le prix sanglant d’une transition qui tourne (très) mal. Nombre d’entre eux se disent que mieux vaut la situation actuelle, fut-elle mauvaise, qu’une nouvelle flambée de violence. A cela s’ajoute l’impact de ce qui s’est passé en Libye où, au final, la contestation du régime de Kadhafi a débouché sur une intervention étrangère et sur le morcellement d’un pays désormais en proie à l’ordre musclé des milices. Un scénario dont ne veulent absolument pas des Algériens unis par un nationalisme des plus ombrageux.

C’est donc instruit par une expérience douloureuse que ces derniers se réfugient actuellement dans une position attentiste. Précisons au passage que l’Algérie connaît tout de même un mouvement continu de protesta depuis près de dix ans. Pas un jour ne passe dans ce pays sans que, quelque part, des manifestants, ne se frottent aux forces de l’ordre. Architectes, médecins, aveugles, cancéreux, gardes-champêtres, employés de l’administration fiscale, tous ont battu le goudron pour réclamer leurs droits. Cela explique pourquoi il n’existe pas (encore) de mouvement national de protestation puisque les revendications exprimées sont souvent d’ordre corporatistes (augmentation de salaires, amélioration d’un statut administratif, allègement des programmes universitaires, accès aux soins…) ou sociales (demande de logements ou d’emplois).

Mais ce qui s’est passé dans les années 1990 n’explique pas tout. Il faut aussi rappeler le fait que le pouvoir algérien a les moyens d’acheter la paix sociale. Avec 175 milliards de dollars de réserve de change, il a une marge de manœuvre confortable dont ne disposaient pas Ben Ali ou Moubarak. De fait, c’est un peu comme si le pouvoir et la population étaient engagés dans un grand marchandage à propos de la redistribution de la manne pétrolière et gazière, unique ressource d’exportation d’un pays incapable de diversifier son économie. «Je ne t’aime pas mais si tu me cèdes un peu plus d’argent, alors tu auras encore la paix», tel semble être le message adressé par la population au régime.

Les Algériens ne font pas confiance à l’opposition

Ceci étant précisé, il reste tout de même à savoir si les Algériens ont vraiment envie du changement. Veulent-ils eux aussi leur «Printemps»? A lire la presse algérienne, notamment d’expression française, la réponse est totalement positive. Face à une volonté de changement qui serait partagée par une grande majorité de la population, le pouvoir algérien est accusé par nombre d’éditorialistes et de chroniqueurs de déployer des stratégies dilatoires pour empêcher le peuple de se mobiliser pour obtenir ce qu’il souhaite, à savoir un nouveau régime. A la longue, ces articles et ces éditoriaux forment une longue chaîne d’incantations monocordes où seul le pouvoir, qu’il s’agisse du président Bouteflika ou des services de sécurité dirigés par le général Tewfik, sont pointés du doigt. Il va s’en dire que ces mises en causes sont souvent justifiées surtout lorsqu’elles concernent le blocage politique du pays. Mais, à force d’ignorer d’autres pistes, elles prennent de plus en plus la forme de lamentations lacrymales dont le seul intérêt est de «refroidir le cœur», expression algérienne qui signifie calmer une colère ou évacuer une frustration, sans pour autant modifier la donne.

Je pense que si les Algériens restent absents du champ de la contestation politique, c’est aussi parce que nombre d’entre eux – outre ce qui a été exposé précédemment – considèrent qu’il n’est pas dans leur intérêt que la situation change. Certes, ils sont malheureux (qui ne l’est pas en Algérie?). Certes, ils savent que les choses pourraient aller mieux. Mais, au fond d’eux-mêmes, ils préfèrent le statu quo. Les uns estiment qu’ils auraient plus à perdre qu’à gagner d’un bouleversement du paysage politique, notamment sur le plan matériel (on fait de très bonnes affaires en ce moment en Algérie). Les autres, et c’est là où, à mon sens réside l’une des explications majeures de l’apathie algérienne, ne voient pas où se situe l’alternative et disent même ignorer si elle existe.

L’opposition politique brille par son silence

Car, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’opposition politique, notamment celle qui n’appartient pas au camp islamiste, brille par son silence et son incapacité à se faire entendre. Certes, le pouvoir ne lui facilite pas la tâche, notamment parce qu’il verrouille les médias lourds comme la télévision. Mais, l’impression que donne cette opposition, c’est qu’elle attend qu’on l’autorise à prendre la parole et à faire entendre sa voix. On dirait qu’elle attend que le pouvoir lui concède quelques morceaux du festin et qu’elle craint par-dessus tout de prendre ses responsabilités de peur de subir le même sort que d’autres oppositions dans le monde arabe (exil, emprisonnement,…).

En réalité, comme me l’a dit un jour l’éditorialiste K. Selim du Quotidien d’Oran, «ce sont les journalistes algériens qui font de la politique à la place des politiciens y compris ceux de l’opposition. Ce sont les journalistes algériens qui analysent et avancent des propositions. Les politiciens, eux, se taisent et ce n’est pas normal. Notre boulot devrait être de commenter leurs propos, pas d’offrir des analyses à leur place!». Un silence qui, disons-le ouvertement, ne relève pas uniquement de la peur du régime mais aussi d’une incompétence certaine. Ni articles, ni analyses, et encore moins de livres, l’opposition algérienne se caractérise par une absence de production d’idées qui conforte nombre d’Algériens dans l’idée que mieux vaut encore le système actuel. Voilà donc un autre obstacle au changement en Algérie et ce ne sera pas l’un des plus faciles à franchir…

Source : SlateArique au 23/12/2011

Une première pour l’opérateur historique : Algérie Télécom entre au capital de l’opérateur nigérien Sonitel

Algérie Télécom a décidé de prendre une participation dans le capital de l’opérateur téléphonique nigérien Sonitel, a appris TSA auprès de Hachemi Belhamdi, PDG d’Algérie Télécom. Selon M. Belhamdi, Algérie Télécom a été retenu par le gouvernement nigérien pour prendre une participation dans l’opérateur historique de ce pays. La décision a été prise la semaine dernière lors de la visite à Alger du ministre nigérien de la Communication et des nouvelles technologies de l'information, Salifou Labo Bouche.

Le PDG d’Algérie Télécom n’a fourni aucune précision sur la participation qui sera acquise ni sur le montant de l’investissement dans cette opération, la première du genre pour l’opérateur historique algérien de télécommunications. Le gouvernement nigérien a décidé de céder 51 % de Sonitel à un partenaire stratégique. Initialement, Sonitel devait être racheté l’été dernier par le groupe libyen Lap Green Network. Mais ce dernier n’a pas pu réunir la somme nécessaire au rachat à cause des sanctions infligées par l’Onu au régime de Kadhafi.

Le processus d’acquisition d’une partie de Sonitel par Algérie Télécom devrait s’achever dans le courant de l’année 2012. Selon des sources proches d’Algérie Télécom, l’entrée au capital de Sonitel s’inscrit dans une stratégie de l’opérateur historique algérien visant à aller à la conquête des marchés africains de télécommunications. Il devrait s’appuyer sur son nouveau partenaire Sonitel pour réaliser d’autres acquisitions dans le continent noir.

Source : Tout Sur l'Algérie au 23/12/2011

Mise à Jour de la Liste des réseaux commerciaux LTE par pays ( Au 22 Décembre 2011)


LTE a d'abord été proposé par NTT DoCoMo du Japon en 2004. La norme a été finalisé en Décembre 2008 et le premier service public LTE a été lancé par TeliaSonera en Scandinavie capitales Stockholm et à Oslo le 14 Décembre 2009, comme une connexion de données avec un modem USB. En 2011, les services LTE ont été lancés par les transporteurs nord-américaines ainsi, avec le Samsung Galaxy plaisir offert par MetroPCS à partir du 10 Février, prix 2011 le premier téléphone disponible dans le commerce LTE et le HTC Thunderbolt offert par Verizon à partir du Mars 17 étant le deuxième téléphone LTE pour être vendus dans le commerce. Initialement, les opérateurs CDMA prévu de passer à un standard concurrent appelé le UMB , mais tous les grands opérateurs CDMA (comme Verizon , Sprint et MetroPCS aux Etats-Unis, de Bell et de Telus au Canada, de l'UA par KDDI au Japon, SK Telecom dans le Sud Corée et China Telecom / China Unicom en Chine) ont annoncé leur intention de migrer vers la technologie LTE, après tout. L'évolution de la LTE est LTE Advanced , qui a été normalisé en Mars 2011. Services devraient débuter en 2013.

Tableau récapitulatif au 22 Décembre 2011 :

il y a 48 réseaux commerciaux lte dans 28 pays (Cliquer sur le tableau pour zoomer)









Liste des réseaux commerciaux LTE par pays (Fin Décembre 2011) :
  • Autriche
  • Australie
  • Canada
  • Danemark
  • Finlande (Sonera, Saunalahti)
  • Allemagne (Deutsche Telekom, Vodafone)
  • Hong Kong
  • Hongrie
  • Japon
  • Corée du Sud
  • Lituanie
  • Norvège
  • Pologne ( Polkomtel )
  • Russie
  • Arabie Saoudite
  • Singapour
  • Suède
  • Suisse
  • Émirats Arabes Unis
  • Uruguay
  • États-Unis
  • Ouzbékistan
  • Arménie
  • Estonie
  • Nigeria
  • Philippines
  • Arménie

Liste par fréquence 2.5 à 2.6 GHz - Band 38 / 7 :

Arménie

  • K-Telecom / VivaCell-MTS : Lancé 2 / 2011. LTE bande 7 / 38 -. 02.05 à 02.06 GHz

Autriche

  • Telekom Austria : Lancé 10/2010. 2,6 GHz.
  • T-Mobile : Lancé 10/2010. 2,6 GHz.

Danemark

  • Teliasonera : Lancé 12/2010. 2,6 GHz.

Estonie

  • EMT : Lancé 12/2010. 2,6 GHz.

Finlande

  • Elisa : Lancé 12/2010. 1,8 GHz et 2,6 GHz.
  • Teliasonera : Lancé 11/2010. 2,6 GHz.

Allemagne

  • O2 / Telefonica : Lancé 7 / 2011.

Hong Kong

  • CSL : Lancé 11/2010. 2,6 GHz.

Lituanie

  • Teliasonera / Omnitel : Lancé 5 / 2011. 2,6 GHz.

Norvège

  • Teliasonera / Netcom : Lancé 12/2009. 2,6 GHz.

Arabie saoudite

  • Etihad Etisalat / Mobily : Lancé 9 / 2011. TD-LTE

Singapour

  • MobileOne / M1 3G : Lancement de 6 / 2011. 2,6 GHz.

Suède

  • Telenor / Tele2 / Net4Mobility : Lancé 11/2010. 2,6 GHz et 900 MHz.
  • Teliasonera : Lancé 12/2009. 2,6 GHz.

Ouzbékistan

  • MTS-Ouzbékistan : Lancé 7 / 2010. Bande de 13 à 700 MHz et 2,6 GHz.
  • UCELL / TeliaSonera : Lancé 8 / 2010. 2,6 GHz.

Autres Fréquences
:

Australie

  • Telstra : Lancé 8 / 2011. 1800 MHz

Canada

  • Rogers Sans-fil : Lancé 7 / 2011. Band 4 (AWS) - 1,7-2,1 GHz.
  • JV Telus : Lancé 9 / 2011.

Finlande

  • Elisa : Lancé 12/2010. 1,8 GHz et 2,6 GHz.

Allemagne

  • T-Mobile / Deutsche Telekom : Lancé 4 / 2011. 800 MHz.
  • Vodafone : Lancé 11/2010. 800 MHz (790-862 MHz - Dividende numérique).
  • O2 / Telefonica : Lancé 7 / 2011. 800 MHz.

Japon

  • NTT DOCOMO : Lancé 24/12/2010. 2,1 GHz. [3]

Lituanie

  • Teliasonera / LMT : Lancé 7 / 2011. 1,8 GHz.
  • Teliasonera / Omnitel : Lancé 5 / 2011. 1,8 GHz.

Nigeria

  • Glo Mobile : Lancé 1 / 2011. LTE 2100 MHz.

Philippines

  • Smart Communications / Piltel : Lancé 4 / 2011

Pologne

  • CenterNet Wrodzinie / Mobyland / Eutelia : Lancé 9 / 2010. 1800 MHz

Singapour

  • MobileOne / M1 3G : Lancement de 6 / 2011. 1,8 GHz.

Corée du Sud

  • LG UPlus : Lancé 7 / 2011.
  • SK Telecom : Lancement de 7 / 2011. 800 MHz

Suède

  • Telenor / Tele2 / Net4Mobility : Lancé 11/2010. 2,6 GHz et 900 MHz.

États-Unis

  • Verizon Wireless : Lancé 12/2010. Bande de 13 à 700 MHz.
  • Metro PCS : Lancé 12/2010. Band 4 (AWS) - 1,7-2,1 GHz.
  • AT & T : Lancé 9 / 2011. (AWS) - 1,7-2,1 GHz et 700 MHz.

Ouzbékistan

  • MTS-Ouzbékistan : Lancé 7 / 2010. Bande de 13 à 700 MHz et 2,6 GHz.

Pour consulter la liste de tous les réseaux de télécommunications par pays : ici

Source : wikipédia et 4gamericas au 23/12/2011

jeudi 22 décembre 2011

Le Sony Ericsson LT28at se dévoile, quelques spécifications et échantillons photo (fuite)

Parfois les fuites de mobiles proviennent de personnes un peu trop loquaces, généralement sous NDA, et qui risquent gros. Et puis, régulièrement, il s’agit d’instituts liés au high tech.

Ici il s’agit d’une publication un peu anticipée sur le site lié à la norme Bluetooth. Celui-ci nous dévoile le nom de code LT28at, un mobile chez Sony Ericsson, ainsi que quelques spécifications.

Le LT28at (nom de code), doit ainsi posséder les spécifications suivantes :

  • Tourne sous Android
  • LTE, TD-SCDMA, HSPA, potentiellement chez AT&T
  • Ecran 4.55″ de résolution HD 720p Reality Display
  • Appareil photo 13 mégapixels BSI (Backside Illumination, rétro-éclairage), flash LED
  • Caméra frontale 720p
  • Bluetooth 2.1 EDR
  • WiFi a/b/g/n
  • Processeur dual core 1.5GHz (d’après une précédente fuite)


Le site XperiaBlog a également effectué quelques recherches sur Picasa et a déniché quelques photos réalisées avec le LT28at (d’après l’EXIF). Celles-ci sont compressées par la plateforme d’hébergement mais c’est un bon premier aperçu.

Source : TEST MOBILE au 22/12/2011

[FRANCE] Le brouillage de la TNT par la 4G embête les autorités

Le brouillage de la TNT par l'utilisation des fréquences allouées à la 4G se confirme. Ainsi, dans le rapport final de l'expérimentation qui a eu lieu à Laval entre septembre et novembre dernier, il est expliqué que « l'émission d'un signal LTE dans la bande issue du dividende numérique depuis les sites des opérateurs mobiles génère sur la ville de Laval un nombre de perturbations de la réception TNT plus important que prévu ». Tous les canaux TNT et ainsi « tout le territoire national sont potentiellement concernés », reconnaissent les rédacteurs de ce document, des ingénieurs de TdF, Orange, SFR et Bouygues Telecom. Et, « chacun des blocs LTE perturbe à un niveau comparable la réception de la TNT ». Plus grave, « alors que l'expérimentation a duré un mois et demi, et malgré l'importance des moyens mis en oeuvre (trois équipes d'intervention avec une cinquantaine de filtres et de réjecteurs), il n'a pas été possible d'allumer les huit sites LTE simultanément, ni de venir à bout des interférences générées », notent les auteurs du rapport, que « Les Echos » se sont procuré.

Bref, l'expérimentation prouve que le développement de la 4G en France « nécessitera des mises à niveau des installations de réception TNT plus nombreuses et plus complexes qu'attendu lors des premières études. Cela induira des délais et des coûts supplémentaires sur lesquels subsistent de larges incertitudes ».

Les problèmes relevés peuvent toutefois trouver une solution. Les perturbations peuvent être supprimées par l'ajout d'un filtre qu'il faut installer en amont de l'amplificateur de la TNT. Cependant, dans les maisons individuelles, la pose de ce filtre « nécessite d'accéder à l'antenne. Cette opération est potentiellement longue et laborieuse (amplificateur peu accessible) : elle doit être effectuée par un antenniste professionnel », note le rapport.

Le patron d'un opérateur mobile tient à minimiser ces brouillages. « C'est classique dans le mobile, dit-il. Moyennant quelques aménagements, c'est un problème technique que nous saurons gérer ». D'autres sont nettement plus critiques et considèrent que l'Etat doit vendre aux opérateurs des fréquences « en état de marche ».

Source : Les Échos au 22/12/2011