mardi 31 janvier 2012

Comment la page ESA est devenue le premier journal participatif algérien

« URGENT : La route qui relie les Dunes à Chéraga est coupée à la circulation par des manifestants ». Au présent et en « direct », signé, ce mardi 31 janvier à 10h, « Les Envoyés Spéciaux Algériens » (ESA), la page Facebook qui fonctionne comme une agence de presse, avec des correspondants dans plusieurs régions du pays. ESA défraye la chronique, compte 87.000 fans et désormais une notoriété internationale. Ses créateurs, Younès Sabeur Chérif et Mohamed Amine Hamoudi se définissent comme des « journalistes citoyens qui essayent de faire bouger les choses ». Rencontre.


Les débuts d'ESA remontent à juillet 2010. « On a été la première page de journalisme citoyen dans le monde arabe. L'idée de départ était de faire connaître l'Algérie profonde avec des vidéos amateurs ». Après hésitation entre « observateurs algériens » et « envoyé spécial », le choix s’est porté sur ce « me semblait le plus adéquat, où chacun devient bénévolement, l'envoyé spécial de sa région », nous raconte Younès Sabeur Chérif.

A 23 ans, il est étudiant en sciences politiques et relations internationales. « ESA m'a d'ailleurs beaucoup aidé dans l'orientation de mes études...mais à la fac je me fais un peu discret », dit-il encore.

Avant la page ESA, il a essuyé un « échec », en lançant en 2009 « une campagne de boycotte des élections sur le Facebook ». Avec 600 adhérents, « Je boycotte Bouteflika donc je suis » n’avait pas marché. Il faut dire qu’à l’époque, Facebook faisait ses débuts chez les Internautes algériens.

L’engagement politique il le tient, dit-il de son père qui « était actif dans un parti ». Son grand-père était moudjahid. « Je me rappelle qu'à l'âge de 10 ans j'achetais déjà El Khabar, ça me passionnait ». « Au lycée, sur mon skyblog, j'écrivais des articles (même si personne ne les lisait) sur par exemple "comment j'imaginais le président idéal pour l'Algérie", un président jeune et actif...je m'interrogeais sur nos politiques tous en âge très avancé ».


Le syndicaliste Yacine Zaid, un déclencheur



Les vidéos postées par le syndicaliste Yacine Zaid sur Youtube ont incité Younès et Amine à se lancer sur Facebook. « J'ai proposé qu'on fasse une page Facebook qui rassemble toutes les vidéos, pour encourager d'autres algériens à en faire autant », affirme Younès.

Avec le partage de ces vidéos, traitant l'actualité de proximité, la page ESA est passée « de quelques centaines de membres à plus de 5.000 membres ». Puis « en janvier 2011, avec les événements qui ont éclaté dans les rues d’Alger et d’autres wilayas du pays, l'idée a pris forme ».
Sous la coordination de Younès et Amine, « chaque adhérent à la page devenait un reporter » d’ESA. En moins de 3 jours, la page comptait « 10.000 fans supplémentaires ».

A ce jour, et souhaitons que ça dure, les promoteurs de la page ESA n’ont pas été inquiétés par les autorités. « Ils doivent discrètement suivre nos activités. Nous essayons de renforcer notre notoriété pour nous protéger à l'avenir », affirme Younès, sans exprimer une crainte latente.
Muni d’une caméra amateur, les créateurs d’ESA ont couvert la marche de la CNCD du 12 février 2011. « On envoyait des rapports tous les quart d'heure, le soir on a monté les images filmées et on a posté sur la page ». « C’est là que j'ai remarqué qu'il faillait réfléchir comme un média. Il faut être présent sur des événements pour que la consultation de la page puisse connaître plus de notoriété. Cette couverture nous a valu près de 10.000 autres membres en une journée ». « Mais notre passage France-Inter a boosté la page, et la presse s'est à nouveau intéressée à nous », se rappelle Younès.

L’équipe qui gère ESA a été constituée « un peu au hasard », autour des administrateurs permanents comme Imène Mekoura, Smail Ihouda, Hamza Touati, Riad Zitouni, Hamoudi Mohamed Amine et d’autres.


NessNews.com pour professionnaliser l’info participative


Younès Sabeur Chérif fait appel à Abderrahmane Semmar (ancien journaliste d'El Watan, puis rédacteur en chef de la revue Dziri, qui dirige Actusanté.info et ouledsidi.com), qu’il a connu fin 2010, « pour mettre sur pieds le projet NessNews.com ».
Il s’agit d’un site Web « où n'importe quel citoyen peut accéder pour poster une information concernant la région et la commune où il réside. A lui de trouver le titre et les photos pour illustrer ». Et par mesure de sécurité, l’information n’est pas mise en ligne « avant d'être validée » par les administrateurs .

Pour l’instant, le site sera financé par les « propres moyens » de ses promoteurs. Et si l'ouverture médiatique se concrétise réellement, NessNews sera édité « en version papier », et pourquoi pas « créer une radio ».

Younès ne cache pas son ambition de « faire de la politique ». « Il y a un parti, avec de nouvelle idées, qui est sur le point de voir le jour, j'aimerai y adhérer et travailler pour développer et proposer des solutions ».

page facebook : http://fr-fr.facebook.com/e.s.algeriens

Source : Maghreb Émergent au 31/01/2012

Abonnés de Djezzy : Vos données ont été piratées

Censées être confidentielles et privées, les données des millions d’abonnés de Djezzy se sont retrouvées, suite à un acte de cybercriminalité sur internet, sous forme d’annuaire inversé : avec un numéro de téléphone, ce sont tous les renseignements du client qui s’affichent. L’opérateur n’a pas, jusqu’ici, saisi les autorités ni déposé plainte contre X.

Un fait d’une extrême gravité s’est produit depuis le début du mois de janvier dans le réseau de l’opérateur de téléphonie mobile Orascom Télécom. Il s’agit en fait, d’un piratage du serveur portant l’annuaire de l’ensemble des clients, titulaires d’une ligne téléphonique «Djezzy».

Cet annuaire comporte l’ensemble des renseignements de l’abonné transcrit sur le contrat liant ce dernier à l’opérateur Orascom Télécom. Ce fait qui relève de la violation de l’identité des abonnés, censée être confidentielle, va certainement faire trop de bruit dans les jours à venir. Trouver par un simple clic sur un micro-ordinateur relié à Internet toutes les informations personnelles de l’abonné, soit sa filiation , son adresse, sa date de naissance, sa profession, le numéro de sa pièce d’identité, le lieu et la date de sa délivrance, n’est pas fait pour arranger les affaires des clients d’Orascom Télécom. Contactés, plusieurs ingénieurs en télécommunication avec qui nous avons fait plusieurs démonstrations, disent que «le serveur d’Orascom Télécom ne devait pas être suffisamment sécurisé». En vérité, c’est la base de donnée contenue dans le serveur, qui a tout simplement été piratée par des inconnus qui l’ont mis en ligne à travers un site offrant la possibilité de créer à son tour d’autres sites, rendant impossible l’identification de son propriétaire. Cette information a fait le tour de la blogosphère algérienne, à tel point que certains blogueurs pensaient qu’ils s’agissait d’un site officiel balancé par l’opérateur Orascom Télécom à la disposition des clients Djezzy. Ce site, dont l’adresse : annuairedjezzy.sql01.com est depuis deux jours inaccessible, probablement attaqué à son tour. Nos investigations nous ont permis de retracer l’implantation de la machine qui sert de serveur pirate pour balancer l’ensemble des informations des abonnés au moyen d’un annuaire inversé. Ce qui est aberrant dans ce qui s’apparente à un véritable scandale, c’est que ce serveur pirate est relié à une connexion Internet d’un provider local.

Dans cette atteinte à la confidentialité des donnés personnelles des informations des abonnés de Djezzy, plusieurs questions se posent et ne trouvent pas de réponse dans l’immédiat. Il s’agit de connaître les raisons qui ont fait que l’opérateur Orascom Télécom n’a, à ce jour, ni mis en garde ses abonnés, ni saisi les autorités compétentes pour démasquer les auteurs de cet acte criminel, ni déposer une plainte contre X, car il existe des lois qui sanctionnent la cybercriminalité, notamment les articles 394, 394 bis 1 jusqu’au 394 bis 7 du code pénal qui prévoit des peines d’emprisonnement contre les auteurs et de fortes amendes.

Un cadre d’Orascom

«Ce sont les retombées du match de football Egypte-Algérie»

Un cadre d’Orascom Télécom que nous avons contacté et qui a requis l’anonymat, a, au début, démenti en bloc l’information du piratage du serveur de Djezzy, pour revenir ensuite sur ses déclarations et dire que c’est «de l’histoire ancienne qui date du mois de décembre dernier». Après une démonstration faite par nous en présence de son adjoint, notre interlocuteur reconnaît qu’il s’agit d’un acte extrêmement grave qui mérite une réaction urgente. «C’est vraiment très grave, je vais saisir ma direction pour un dépôt de plainte contre les auteurs de cet acte criminel.» Interrogé pour savoir s’il a des soupçons sur les auteurs, notre interlocuteur a axé beaucoup plus son intervention sur les actes de vandalisme qui ont précédé la rencontre de football pour les éliminatoires de la Coupe du monde et qui a mis aux prises notre équipe nationale avec la sélection égyptienne le 18 novembre 2009 à Omdurman au Soudan. «C’est probablement, les conséquences du saccage et du vol commis par des jeunes émeutiers à la suite des retombées de la double confrontation entre l’équipe de football égyptienne et la nôtre», dit-il. Une argumentation qui ne semble pas tenir la route, puisque le serveur est censé être un véritable «Bunker», dont l’accès est ultra sécurisé. Voulant en savoir davantage, notre interlocuteur préfère s’arrêter net en nous disant : «Prochainement, nous allons tenir une conférence de presse et donner toutes les informations qui vous semblent nécessaires pour éclairer l’opinion publique.» Reste à connaître les mesures que va prendre cet opérateur pour réparer le préjudice causé à ses abonnés.

Les forums en parlent

En faisant un tour d’horizon à travers la Toile, nous avons remarqué que beaucoup de forums parlent de ce pseudo-annuaire inversé. A titre d’exemple, certains liens de forums dont nous détenons les éléments matériels en parlent, notamment :

http://www.forumdz.com/archive/index.php/t-35115.html
http://www.djelfa.info/vb/archive/index.php/t-832812.html
http://djazairi.exprimetoi.net/t206-annuaire-djezzy-online-djezzia


Certains internautes pensent qu’il s’agit d’un annuaire officiel de Djezzy, d’autres expriment leur étonnement au sujet de leurs informations personnelles qui se retrouvent tout bonnement mises en ligne dans ce vrai faux annuaire sans leur aval, d’autres encore remercient les initiateurs du site parce que ce dernier «les a vraiment servis». A quoi ?

Source : Quotidien Info Soir au 31/01/2012

Djezzy : Sonatrach se murmure pour une acquisition qui fait monter le titre Vimpelcom

L’acquisition de Djezzy par l’Etat algérien devrait connaitre son dénouement avant avril selon le ministre des finances Karim Djoudi. La data room de OTA/Djezzy est ouverte et l’évaluation financière ne devrait plus tarder. Les obstacles sur le chemin de cette transaction sont pourtant encore très nombreux. Mais ne dérangent pas Vimpelcom dont l’action est en hausse avec la perspective de l’arrivée dans sa trésorerie de 3 ou 4 milliards de dollars de cash en 2012.


C’est peut être plus une omission, qu’une déclaration, qui révèle toute la difficulté qui attend une possible transaction entre l’Etat algérien et les propriétaires Russo-norvégo-égyptien de OTA sur la première opération de téléphonie mobile en Algérie. Elle est relevée par l’expert financier algérien Farid Bourennani : « le communiqué publié sur le site du ministère des finances algérien au sujet de l’accord sur Djezzy, ne reprend pas un paragraphe important publié sur le site de Vimpelcom ». Il s’agit d’une sorte de véto que détient l’assemblée générale des actionnaires du groupe égyptien d’Orascom Telecom Holding SAE sur les termes d’un accordfutur entre Vimpelcom et le ministère des finances algériens pour l’acquisition par l’Etat algérien de 51% du capital de OTA/Djezzy. Maintenant que l’Etat algérien ne parle plus de droit de préemption dans cette transaction, qu’il accepte de négocier à l’amiable une offre d’achat d’une partie du capital de OTA, avecVimpelcom son nouvel actionnaire majoritaire ; OTH, le groupe de Naguib Sawiris actionnaire dans Vimpelcom, réapparait dans le jeu comme arbitre. Et peut tout faire capoter si la rémunération proposée par l’Etat algérien, pour les actions qu’il veut acquérir, ne le satisfait pas. Un détail que le ministre Karim Djoudi a semblet’il tout intérêt à cacher à sa double tutelle du premier ministère et de la présidence de la république.« Seuls éléments tangibles jusqu’à présent, résultat des différentes annonces, les cours boursiers de Vimpelcom (cotée au NASDAQ) et OTH SAE (cotée en Egypte et à Londres) ont connu une forte progression, ce qui démontre qu’il s’agirait là d’une excellente et inespérée transaction pour les actuels actionnaires étrangers de OTA/Djezzy » note finalement Farid Bourennani, lorsqu’il commente les dernières évolutions du dossier. Les investisseurs de la place de Londres auraient donc avantageusement anticipé la sortie d’Algérie d’environ 3 ou 4 milliards de dollars en fonction des hypothèses de valorisation de OTA pour 51% de son capital. Une « énorme » décision impactant la balance de paiement, proposée par le gouvernement algérien dans le calendrier du premier trimestre de 2012 un peu comme un simple virement postal.

Sonatrach pourrait entrer dans Djezzy dix ans après.

La liste des entraves qui peuvent encore faire échouer ou retarder l’accomplissement du protocole d’accord entre le ministère des finances et Vimpelcom demeure longue à fin janvier 2012. Elle comporte outre l’accord sur le prix, le nouveau pacte des actionnaires, les modalités de paiement, l’aval de OTH SAE, une incertitude sur le véhicule algérien de l’acquisition. Karim Djoudi a annoncé la semaine dernière qu’il s’agirait d’une entreprise publique sans citer laquelle. Algérie Télécom est de fait hors jeu aux yeux de Farid Bourennani : « L’Etat est déjà propriétaire d’un groupe public des télécom avec à l’exception du mobile, des positions de monopole ou quasi monopole dans la téléphonie fixe, l’internet pour le grand public, les raccordements VSAT. L’opérateur public est depuis sa création orphelin de partenaire technique international et ne joue pas son rôle fondamental de locomotive pour le développement des services de télécommunication du pays au même rythme que les autres pays du monde. Les performances de gestion sont très opaques, en dehors du nombre d’abonnés et du nombre de salariés (plus de 30 000), pas de rapport annuel publié, nous ne connaissons pas ses états financiers, ni en terme de comptes d’exploitations, ni en terme bilanciel (actif/passif), ni en terme de plan de développement stratégique » Sonatrach est le plus souvent cité à Alger pour être le bras légal de l’Etat dans la prise des 51% du capital de Djezzy. « C’est une option qui n’est pas du tout improbable » a confirmé une source dans le haut management du géant énergétique national. « Sonatrach créerait une filiale dans les télécoms ou elle a déjà un savoir faire en interne, et selon le montant de la transaction pourrait s’emparer de la majorité de Djezzy ». Détail assassin : « en 2002, lorsque Naguib Sawiris a remporté la seconde licence GSM en Algérie, il était à la recherche d’un puissant partenaire local dans le tour de table de sa filiale algérienne. Sonatrach était prête à en être. Ce sont les autorités algériennes qui ont refusé », exigeant un investissement quasi totalement étranger, révèle Farid Bourennani qui était proche du montage financier de OTA à cette époque. Aujourd’hui, l’Etat algérien va acheter et expatrier au prix fort du capital qu’elle aurait pu valoriser pour presque rien en mise de départ, il y’a dix ans. Ce n’est pas la dernière des incohérences dans cette chaotique affaire Djezzy.

Source : Maghreb Émergent au 31/01/2012

Djoudi à propos du nouveau code des marchés publics

...... Interrogé sur le déroulement des négociations sur l'évaluation de Djezzy, il a affirmé que " la phase d'évaluation est en voie de se terminer ". Il a indiqué que le pacte des actionnaires, qui sera signé une fois l'évaluation achevée, définit " comment on va gérer la société, la politique d'investissement, celle de distribution de dividendes, le management ainsi que la composante du conseil d'administration et ses pouvoirs". Quant au représentant de la partie algérienne, "ça peut être une entreprise publique, une société d'investissement où l'Etat directement ", a-t-il précisé en indiquant que l'option définitive " n'a pas encore été affichée par le Gouvernement algérien ". Réaffirmant son "souhait" de voir le contrat de cession de Djezzy signé durant le trimestre en cours, il a écarté toute possibilité de revente d'OTA à un opérateur privé algérien. "Nous n'allons pas acheter pour vendre. Le capital de Djezzy sera public et sa gestion sera confiée à une entité publique", a-t-il tranché. Vimpelcom, propriétaire majoritaire de Djezzy, avait accepté de vendre au moins 51 % du capital de sa filiale à l'Etat algérien.

Source : Quotidien El Moudjahid du 31/01/2012

La téléphonie mobile sauve la mise

Les trois opérateurs de la téléphonie mobile comptabilisent 32,7 millions d’abonnés. L’Algérie enregistre plus de 4 millions d’internautes.

Le marché national des télécommunications est en permanente croissance. En 2011, son chiffre d’affaires global a atteint 5,5 milliards de dollars, alors qu’il était de 4,7 milliards de dollars en 2010. Ce chiffre d’affaires englobe l’ensemble des opérateurs intervenant dans le secteur des TIC, à savoir la téléphonie mobile et fixe, ainsi que les fournisseurs d’accès à l’Internet (FAI). Cette croissance a été possible grâce, notamment, au développement de la téléphonie mobile et, dans une moindre mesure, de l’Internet. La téléphonie fixe reste le monopole de l’opérateur historique, Algérie Télécom, avec 3,07 millions d’abonnés et une télédensité de 9%.

La téléphonie mobile est partagée entre 3 opérateurs (Mobilis, Djezzy et Nedjma) avec 32,7 millions d’abonnés et une télédensité de 90,3%. Il y a 4,1 millions d’utilisateurs de l’Internet, 830 000 abonnés à l’ADSL pour 1,8 million d’accès.
Signalons l’existence de quelques sites marchands, mais pas de paiement en ligne. Selon des estimations, 10% des paiements se font par carte bancaire. De nombreuses PME n’utilisant pas les TIC sont davantage préoccupées par le fonctionnement quotidien de l’entreprise que par des transformations qui nécessitent un investissement important, qui apparaissent complexes et non génératrices de gains visibles et immédiats.

Le nombre d’internautes est en constante augmentation en Algérie, mais le contenu algérien sur le Net reste aussi faible qu’avant. Les établissements gouvernementaux sont quasiment absents de la Toile ou présents avec des sites sans mise à jour et du contenu statique sans intérêt pour l’internaute.

Le foisonnement possible de contenus partagés, même non régis par une quelconque régulation, laisse souvent présager un état de conscience collectif, utile au développement d’un environnement propice à une société de l’information. Le grand public ne se rue pas sur les contenus en ligne si le contexte institutionnel, infrastructurel et économique ne s’y prête pas. L’environnement technologique de l’Algérie ne peut se développer que si le grand public est consommateur. Sur le plan de la culture technologique, l’engouement collectif pour les nouvelles technologies de l’information est un des garants de l’éclosion de ces derniers dans le pays. Il ne semble pas parvenir encore à instaurer une réelle politique des TIC.

Il suffit de porter un regard sur les budgets insignifiants réservés aux TIC. Il est souvent fait confusion entre projets et e-algérie. Cette dernière, au lieu d’être partie intégrante du processus de pilotage du pays, et donc de sa stratégie globale, est souvent considérée comme un secteur à part, à développer presque indépendamment des autres secteurs.
Le pari est bien évidemment très loin d’être gagné si l’on ne se donne pas le temps d’asseoir la vision dont notre pays a besoin. Cette vision devrait être calculée, mesurée, objective et cohérente, planifiée, rétro-corrective, et surtout pas précipitée.

Source : Quotidien El Watan du 31/01/2012

lundi 30 janvier 2012

Rachat de Sony Ericsson validé par Bruxelles

Une page se tourne dans l’industrie des nouvelles technologies, Bruxelles vient de donner son accord au rachat de Sony Ericsson par Sony qui devient désormais l’unique propriétaire de la société.

1,05 milliard d’euros, c’est le montant qu’a déboursé le groupe Sony pour rapatrier Sony Ericsson ainsi que cinq familles de brevets dans son écosystème. L’acquisition signe ainsi la fin de la marque Sony Ericsson qui n’a eu de cesse d’accuser des pertes sur le secteur ultra concurrentiel des smartphones ces dernières années.

En effet, l’ex joint-venture n’aura réussi à vendre que 34.4 millions d’unités toutes catégories confondues (smartphones et feature phones) sur toute l’année 2011, en baisse de 20% par rapport à l’année précédente ou elle était parvenue à écouler 43.1 millions d’unités.

Sony ambitionne désormais de faire converger ses différents appareils (Télévisions connectées, consoles, tablettes, smartphones) avec ses services et divisions phares (Sony BMG, Playstation Network, Sony Entertainment Network) au sein d’une dynamique de complémentarité.

Conséquemment, la société s’apprête à sortir pas moins de douze modèles de smartphone Android d’ici le mois de septembre allant de l’entrée de gamme (146 euros) au haut de gamme (562 euros).

Pendant ce temps, les concurrents changent de stratégie et souhaitent se concentrer sur un nombre plus limité de références et un meilleur suivi.

Source : Journal Du Geek au 30/01/2012

Tunisie : L’Appel d’Offres (AO) pour une licence Fixe et 3G, lancé en février prochain avec des conditions régionales

Nous apprenons, de sources très bien informées et proches du dossier, que l’Appel d’Offres (AO) international pour la 3ème licence téléphonique en Tunisie, pourrait être lancé, dès février prochain. La licence à accorder, devrait aussi être pour la téléphonie fixe et la téléphonie mobile 3G.

Cet AO intervient après une demande, plusieurs fois répétée et plusieurs fois refusée, faite par le second opérateur GSM de la place Tunisiana d’accéder au 3G au nom de la parité dans la concurrence entre les 3 opérateurs, Tunisie Télécom, Orange et Tunisiana. Une procédure maintenant considérée comme erronée. Il intervient aussi après l’accession de Tunisie Télécom à la 3G sans passer par l’AO, mais sur un marché de gré à gré, Etat tunisien-TT, fait au motif que la 3G n’était qu’une extension de la 2G.

Il intervient, en dernier lieu, après qu’une étude a été faite par un bureau étranger sur demande de l’INT (Instance Nationale des Télécommunications), sur l’opportunité d’un tel appel d’offres et la capacité du marché à créer le besoin et à l’absorber pour garantir sa rentabilité pour l’opérateur qui remportera l’appel d’offres. C’est suite aux recommandations de cette étude que la décision a été prise de lancer la 3ème licence 3G.

Cette nouvelle licence, que l’ancien ministère des Finances a estimée dans la présentation de la loi de Finance 2011 à un minimum de 100 MDT, aura cette fois une particularité, affirment nos sources. Elle inter-réagit avec la situation politique en Tunisie. L’une des plus importantes conditions qui y sera mise, à côté des conditions technique et financière, sera celle de la capacité du candidat à éviter l’approfondissement de la fracture numérique et à garantir une couverture régionale et de qualité, dans les régions déshéritées, plus spécialement et dans les délais les plus serrés. Une condition qui sera bien notée.

Cet appel d’offres pour une 3ème licence 3G et fixe, sera ouvert à toutes les candidatures de tous les pays, voisins et d’ailleurs. Il n’en profitera pas moins à l’actuel et unique opérateur qui ne dispose pas toujours de la 3G, Tunisiana. Selon les professionnels du secteur, le premier opérateur privé tunisien en téléphonie mobile dispose, en effet, de plusieurs atouts qui pourraient le privilégier dans cet appel d’offres.

Le premier atout sera indubitablement l’infrastructure de base dont dispose déjà Tunisiana et le taux de couverture qui touche désormais toutes les régions de la Tunisie. Dans son dernier rapport (l’année 2010) à propos de la qualité des services de Tunisiana, l’INT indique que «l’indice d’accessibilité au réseau de Tunisiana, qui est de 95 %, reste encore loin des 98 % demandés. Ce taux est revenu, sur les routes du pays, de 96 % en 2009 à 93 %, en 2010».

Le second atout sera certainement l’importante base de données clients dont dispose déjà Tunisie Télécom. Selon le dernier rapport de l’INT, Tunisiana avait 53 % du marché de la téléphonie mobile en Tunisie. A fin octobre 2011, Tunisiana comptait plus de 6,4 millions d’abonnés contre 4,3 millions pour Tunisie Télécom et presqu’un million pour Orange. Cette domination du marché du Mobile par Tunisiana et l’importante rentabilité dont elle tire, suppose une parfaite maîtrise de ce marché et lui donne plus de chances pour remporter la 3ème licence.

Pour le marché de la 3G, il faut préciser que Tunisie Télécom avait alors payé sa 3G à 80 millions USD ou 116 MDT au prix du Dollar à l’époque. A fin octobre 2011, l’opérateur public n’arrive cependant pas encore, selon nos informations, à rattraper son retard, par rapport à Orange, dans ce segment de la 3G. A cette date, le marché de la 3G comptait en effet, 192 mille 676 lignes entre les seules mains d’Orange Tunisie. A cela et toujours uniquement chez Orange Tunisie, il faudra ajouter les 15.614 clients en lignes fixes par la 3G.

Face à cette licence, Tunisiana a cependant aussi de sérieux défis à relever. Le plus important, selon les professionnels, sera ce qui est appelé dans le jargon des télécom, le «back-hauling» ou l’action de collecter et de ramener le trafic vers son réseau et ce qui lui demandera nécessairement une action de redimensionnement de son propre réseau. Gageons cependant qu’elle y arrivera.

Source : African Manager au 30/01/2012

dimanche 29 janvier 2012

Les TIC dans une boule de cristal

Le secteur des TIC en Algérie commence cette année très lentement à l’image du débit d’Internet. On a l’impression que dans la tête de nos décideurs, « rien ne presse ! ». Il y a apparemment d’autres urgences. Certains tentent quand même de sortir de cette situation. Le Salon international de l’informatique, de la bureautique et de la communication (Sicom), organisé à la Safex, cherche une identité. Durant des années, il a été organisé régulièrement mais n’a attiré en fin de compte que par la vente de matériels informatiques. Les exposants veulent une meilleure visibilité et rêvent d’un salon professionnel qui pose les véritables problématiques de l’heure. Et cette année, ce n’est pas les thèmes qui manquent : la 3G est-elle réalisable en 2012 ? Algérie Télécom est-elle réellement l’opérateur des opérateurs ? Le haut débit est-il une réalité ou un simple discours ministériel ? En réunissant récemment ses partenaires, la société Mira, organisatrice du salon avec la Safex, a promis de donner à cet événement une autre dimension, de lui ajouter un supplément d’âme. Au-delà de ces louables intentions, il faut lancer un débat de fond sur les foires et salons IT en Algérie. Yen a-t-il suffisamment ? Tous se valent-ils ? Alger mérite au moins un grand événement fédérateur. Les partenaires du Sicom ont voulu plus de communication autour du salon mais dans ce cas, il faut qu’ils soient prêts à casser la tirelire. Selon eux, la baisse de fréquentation enregistrée l’année dernière par exemple est due au manque de publicité dans les journaux et presse spécialisée. Ils considèrent les salons comme « de véritables accélérateurs d’échanges » et non comme une exhibition dans des stands. Ils estiment que le retour sur investissement doit être suffisant et que ce média répond davantage aux besoins des professionnels du secteur. Dans un autre registre et prenant tout le monde à contre-pied, Nouar Harzallah, président-directeur général de l’Eepad, a annoncé dans une conférence de presse le retour de la société après 27 mois d’absence. On la croyait reléguée aux calendes grecques, engloutie par le «litige commercial avec Algérie Télécom ». Or, elle refait surface avec des produits que chacun appréciera à sa manière. Harzallah veut apparemment tourner la page mais non la déchirer. La zone de turbulences qu’il a traversée l’a profondément marqué mais au lieu de toucher le fond, il a préféré surfer sur la vague comme un sportif de haut niveau. Le retour de l’Eepad est-il une bonne nouvelle ? Chacun se retranche dans son camp. Pour les uns, il n’est pas bon qu’Algérie Télécom reste seul sur le marché. Il lui faut de la concurrence pour la bousculer et l’inciter à améliorer ses prestations. Pour d’autres, l’Eepad ne fera pas le poids et va tenter juste de s’assurer une petite part de marché. Dans un entretien à un quotidien électronique, Moussa Benhamadi, ministre des PTIC, nous fait rêver. Il nous parle de paiement électronique, de services de réseau mobile virtuel (MVNO) et de dégroupage de la boucle locale d’Algérie Télécom mais il faudra attendre la promulgation d’une nouvelle loi pour en bénéficier. La loi 2000-03 est ainsi dépassée. Et la 3G dans tout ça ? Tant de fois annoncée, elle risque de ne pas voir le jour cette année sauf miracle ! L’Algérie sera gagnée par la fièvre de la campagne électorale des législatives dans un premier temps. Ensuite, il y aura le scrutin au printemps. Le gouvernement risque de changer au regard des résultats. Ce sera le temps des consultations en coulisses et des remaniements…La saison estivale va vite planter son décor et le ramadhan annoncera son hilal. Après l’Aïd, c’est la grande rentrée (des classes, politique, sociale) et nous voici proche de la fin de 2012. Signalons quand même le silence des opérateurs de téléphonie mobile sur ce sujet. Si Djezzy a des circonstances atténuantes car elle attend son propriétaire définitif, Mobilis semble attendre les instructions d’en haut et Nedjma consulte sa boule de cristal pour voir si les étoiles sont de son côté. Donc, chacun attend son heure pour abattre ses cartes tout en espérant tirer profit de ces contretemps…

Source : Hebdomadaire ITMag au 29/01/2012

samedi 28 janvier 2012

Djeezy aurait été valorisé à 4 milliards de dollars selon des analystes russes

Une fin est en vue pour la longue saga de l’offre du gouvernement algérien pour acquérir l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy mis en place par l’égyptien Orascom Telecom, après l’annonce des principaux partis impliqués, un accord a été accepté. Orascom Telecom est désormais détenue en majorité par Vimpelcom Russie, à la suite d’une OPA au début 2011. La firme basée à Moscou et le ministère algérien des Finances avaient déclaré qu’ils avaient signé un mémorandum d’entente au début de Janvier pour la vente d’une participation majoritaire dans Orascom Télécom Algérie à l’Etat.

Des analystes en Russie ont évalué la transaction sur la base d’une valorisation d’environ 4 milliards de dollars américains, ce qui est à peu près à mi-chemin entre les chiffres mentionnés plus tôt dans le conflit (autour de 2 milliards de dollars du côté algérien et 7 milliards de dollars de Vimpelcom).

Source : Algérie Focus au 28/01/2012

Ahmed Hamoui, expert en télécoms, recommande une refondation de l'utilisation du spectre des fréquences

Nedjma s'investit dans la spécialisation des journalistes algériens.

Watanya Telecom Algérie (WTA), une entreprise citoyenne, s'est investie dans la formation et la spécialisation des journalistes algériens, depuis la création en 2006, de son club de presse. Ainsi des cycles périodiques de conférences sont organisés par des experts dans notamment les secteurs des nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC), des multimédias, de la communication et des télécommunications, à l'institut supérieur de formation des cadres de Birkhadem (Alger). Pas moins de 33 sessions de formation de haute facture ont été dispensées à ce jour par Nedjma à Alger et quatre autres sessions dans les régions au profit des correspondants locaux qui se maîtrisent ainsi les mécanismes de fonctionnement et de gestion de ces nouvelles technologies de l'information et de la communication. Ce qui contribue par ricochet à une bonne transmission de l'information au profit des lecteurs. Pour la 33éme session, premier cycle de formation de l'année 2012, organisé jeudi, c'est M Ahmed Hamoui, expert en télécommunications qui a présenté une communication sur le thème récurrent " les améliorations indispensables dans l'utilisation du spectre des fréquences ". Plus de 10 ans après l'ouverture du secteur des télécoms à la concurrence et en particulier le lancement du premier réseau de téléphone mobile par un operateur privé, suivi par un second en 2004, WTA en l'occurrence, l'expert s'est interrogé sur les grands constats possibles à faire. On peut certes être satisfait, dit-il, de prime abord, par le développement considérable des 3 réseaux de la téléphonie mobile existants avec notamment une densité de plus de 92%, une infrastructure de plus 15.000 stations radioélectriques (BTS et stations de transmissions), un chiffre global supérieur à 3 millions de dollars, la création de plus de 10.000 emplois directs et plus de 100.000 autres emplois indirects et la formation de 2000 cadres supérieurs dans le domaine technique, managérial et en marketing ainsi que les possibilités d'ouverture de nouveaux services, en plus de la voix et data, tels que le M.payment et la géolocalisation. M Hamoui a insisté sur les mesures que les autorités nationales devraient mettre en œuvre pour renforcer, dit-il, les réseaux de la téléphonie mobile actuels et améliorer leurs capacités pour la prise en charge de nouveaux services et notamment une baisse des tarifs, a-t-il ajouté, mettant en évidence l'accès et l'utilisation des fréquences radioélectriques. Pour l'instant les operateurs utilisent deux types de fréquences qui sont assignées directement, explique-t-il, par la licence octroyée à l'opérateur. " Ainsi dans la bande des 900 Mhz, à chaque opérateur, 40 canaux de 200KHz de largeur ont été assignés, soit une bande de 8 MHz " explique-t-il l'accès, ajoutant qu'il n'existe pas dans cette bande de possibilité d'extensions. Chaque operateur s'acquitte d'une redevance annuelle de 10 millions de DA pour chaque assignation obtenue dans ces deux bandes. En tenant compte seulement des 70 canaux assignés à chaque opérateur, au moment de l'octroi de la licence, les trois opérateurs ont dû payer à l'ARPT , prés de 20 milliards de DA à ce jour. " Le moins que l'on puisse dire c'est que la location des canaux GSM en Algérie est très chère et il serait juste, plus de 10 ans aprés l'octroi de la 1ére licence, de revoir à la baisse le montant de cette redevance " estime l'expert. Il s'agit en fait de permettre à l'operateur d'agir à son tour pour la baisse des tarifs en faveur de ses abonnés. M Hamoui a noté que l'operateur qui est obligé d'utiliser des systèmes radioélectriques en raison, dit-il, de l'absence de systèmes à fibre optique, est ainsi contraint de s'acquitter de cette forte redevance annuelle d'assignation de fréquences. Revenant sur l'utilisation des bandes de fréquences appropriées, le conférencier a souligné le choix de l'équipementier (fabricant du système) qui correspond aussi, dans les pays développés, aux besoins de l'operateur et à la disponibilité des sous-bandes de fréquences. " Dans les pays en développement la situation peut être plus en complexe et les bandes fréquences de l'équipementier risquent d'être indisponibles sur l'ensemble ou une partie du territoire ; ce qui oblige l'operateur à satisfaire les besoins avec d'autres systèmes utilisant d'autres bandes de fréquences qui ne sont pas tout à fait appropriées " fait-il savoir.

Selon lui, cette situation résulte d'une mauvaise gestion du spectre des fréquences héritées par l'institution concernée qui ne dispose pas, poursuit-il dans son analyse, d'un programme de refondation de l'utilisation du spectre des fréquences, adossé à l'évolution, d'une part des décisions de l'Union Internationale, des Télécoms (UIT) et aux recherches / développement des équipementiers, d'autre part. L'élaboration d'un tel programme exige une veille technologique sérieuse au niveau notamment des institutions chargées de la gestion du spectre des fréquences radioélectriques, recommande Ahmed Hamoui.


Source : Quotidien Le Maghreb au 28/01/2012

vendredi 27 janvier 2012

Pour Benhamadi, la seule option d’Eepad est de payer ses dettes

Le ministre algérien de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi, a mis fin aux spéculations sur les options possibles, acquisition ou partenariat, pour régler le litige financier qui existe entre Algérie Télécom et l’opérateur privé Eepad. La seule option laissée à ce dernier est de payer ses dettes.

Rien n’est réglé entre l’opérateur Eepad et le groupe Algérie Télécom (AT) a indiqué jeudi, le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, M. Moussa Benhamadi qui a souligné que le contentieux financier entre les deux parties est toujours posé. Il revient à Eepad de payer ses dettes, a indiqué le ministre. Dans des déclarations passés, le ministre avait estimé à 3,8 milliards de dinars la dette de l’opérateur, mais une décision de justice, rendue le 26 décembre dernier à arrêté à 2,2 milliards de dinars la dette commerciale de l’opérateur ADSL vis-à-vis d’Algérie Télécom. Le ministre qui est DH d’Algérie Télécom au moment où le conflit commercial a atteint le point de rupture en 2009 était favorable au rachat d’Eepad par Algérie Télécom mais le Conseil d’Administration du groupe public avait rejeté cette option. Le propos du ministre de la poste et des Tic sur le fait que rien n’est réglé sur le litige financier va à l’encontre des spéculations sur un prochain retour d’Eepad en tant qu’opérateur Internet. En rappelant qu’Eepad devra payer ses dettes, il laisse entendre qu’il s’agit de la seule option offerte. Nouar Harzallah, le PDG d’Eepad a souhaité que litige financier soit réglé sous la forme d’un partenariat public-privé (PPP) rejetant l’option d’une acquisition pure et simple. « J’ai toujours défendu le PPP dans le TIC. Il est possible de faire beaucoup de choses ensemble, d’exporter des services. Il faut savoir que le MSAN que déploie en ce moment AT est techniquement compatible avec nos plateformes et que nous avons un réseau local qui offre la triple play avec la solution MSAN » a-t-il déclaré récemment à Maghreb Emergent. Pour rappel, le litige entre AT et Eepad remonte à 2009. Le ministère de la Poste et des TIC avait ordonné au groupe public de recouvrir toutes les créances dues auprès des fournisseurs de service internet dont Eepad.

Source : Maghreb Émergent au 27/01/2012

Benhamadi : le secteur vise à porter le taux d’abonnement au réseau Internet à 50% à l’horizon 2014

Le ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi a affirmé jeudi que son secteur vise à porter le taux d’abonnement au réseau Internet de 20 à 50% à l’horizon 2014.

En réponse à une question orale sur "les mesures à prendre pour l’amélioration des prestations Internet" posée par un député lors d’une séance plénière de l’assemblée populaire nationale (APN) le ministre a estimé que le taux des prestations Internet "demeure encore modeste" précisant que tous les efforts déployés jusqu’à présent ont été en deçà des attentes et que des actions sont entreprises pour rattraper les retards.

Parallèlement, le ministre a tenu à souligner les efforts que l’Etat continue de déployer pour la généralisation de Internet à haut débit dans le Sud, les Hauts plateaux, les montagnes et dans les régions isolées.

Abordant les mesures prises pour améliorer et généraliser les prestations Internet et élever le taux des abonnés M. Benhamadi a évoqué l’opération de renforcement du réseau principal national vertical à travers l’établissement de réseaux locaux au niveau des wilayas.

Le ministre a mis l’accent sur la généralisation de Internet à une vitesse 2 mégabits et plus à titre gratuit à travers les lieux publics, les maisons de culture, les établissements scolaires (lycées, collèges), et ce, à la charge du ministère via le fonds de financement des utilisateurs des technologies de l’information et de la communication. Et pour atteindre ce but, a poursuivi le ministre, une procédure est en cours pour promouvoir la large bande des réseaux de télécommunications. Des dispositions seront également prises pour sécuriser les réseaux, a-t-il souligné.

Le téléphone portable de 3e génération (3G) sera introduit au plus tard avant la fin du 1er semestre 2012 afin de développer le réseau de connexion Internet à haut débit, a annoncé le ministre, indiquant que le programme de généralisation des technologies de l’information et de la communication, y compris Internet à haut débit, demeure l’une des priorités nationales.

A ce propos, M. Benhamadi a rappelé la réunion du Conseil des ministres tenue en décembre 2011 au cours de laquelle a été arrêté un plan national de haut débit inscrit dans le cadre de la stratégie nationale "e-Algérie", rappelant que l’introduction de Internet à haut débit est une opération récente qui a débuté en 2005 en se basant sur un type de technologie nouvelle et dont le nombre des utilisateurs était réduit en 2006 puis a augmenté vers la fin 2011 pour atteindre 8 millions d’utilisateurs, soit 20 pc de la population.

"Au niveau régional, nous sommes en cours de réalisation d’une ligne de fibres optiques reliant Alger à Abuja (Nigeria) , en passant par des villes de l’intérieur et du Sud du pays.

Source : Algérie Presse Service (APS) au 27/01/2012

jeudi 26 janvier 2012

Le projet de création d’une banque postale prêt dans trois ans

Le ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication, M. Moussa Benhamadi, a annoncé jeudi à Alger que l’examen du projet de création d’une banque postale sera lancé durant l’année en cours et sera fin prêt dans trois ans.

Source : Algérie Presse Service (APS) au 26/01/2012

Le litige financier entre l’opérateur privé l’EEPAD et Algérie Télécom "n’est pas réglé"

Le litige financier opposant l’opérateur privé des services internet (EEPAD) et le groupe Algérie Télécom (AT) «n’est pas encore réglé», a affirmé hier à Alger, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi. «Il n’y a pas de nouveau dans le différend entre EEPAD et AT. A cet opérateur de payer ses dettes», a précisé le ministre dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales. Le litige financier opposant l’EEPAD à AT réside dans une dette cumulée de cet établissement envers AT s’élevant à «plus de 4 milliards de dinars», a indiqué M. Benhamadi dans des déclarations précédentes. Le litige opposant ces deux entreprises avait éclaté en mai 2009 lorsque le ministère de la Poste et des TIC a instruit AT de recouvrer l’ensemble de ses créances notamment envers les fournisseurs d’accès internet, dont l’EEPAD.

Source : Algérie Presse Service (APS) au 26/01/2012

L’Armée appelée à accepter le remodelage du spectre de fréquences GSM


Le développement de la téléphonie mobile en Algérie est entravé, en partie, par « la mauvaise gestion » du spectre des fréquences, estime Ahmed Hamoui , expert en télécommunications. Pour régler ce problème, il faut, selon lui, aller vers un remodelage du système d’utilisation du spectre. Cela nécessite que l’armée, la police et les Douanes libèrent les fréquences dont elles n’ont pas besoin.

Les trois opérateurs de téléphonie mobile en Algérie (Mobilis, Djezzy et Nedjma) sont confrontés à des difficultés pour l’acquisition de nouvelles fréquences spécifiques au trafic GSM. Dans la bande des 900 MHz, il a été assigné à chacun d’eux 40 canaux de 200 Khz de largeur, où « il n’y a pas de possibilité d’extension », explique Ahmed Hamoui, expert en télécommunications et ancien directeur de l’Agence nationale des fréquences (ANF). Dans la bande des 1800 MHz, ils ont chacun 30 canaux de 200 KHz (une bande duplexée de 6MHz).

Les besoins de développement de ces opérateurs exigent l’utilisation de nouvelles fréquences. Or, l’ARPT répond, le plus souvent, négativement à leurs demandes arguant de ce que les fréquences demandées ne sont pas disponibles et leur en propose d’autres, qui nécessitent l’utilisation de relais pour couvrir de longues distances. Ces relais leur imposent de dépenser davantage d’argent dans les installations.

Autre détail rappelé par Ahmed Hamoui : l’ARPT ne décide que théoriquement de l’assignation des fréquences. Les décisions réelles se prennent au niveau de l’ANF, une entité qu’il a eu à diriger entre 2003 et 2004. D’après lui, la saturation est le résultat de « la mauvaise gestion » du spectre des fréquences. Il a laissé entendre que l’armée, la Direction générale de la sûreté nationale, les Douanes et bien d’autres institutions doivent « libérer » les fréquences dont ils n’ont pas vraiment besoin.


10 millions de dinars pour chaque canal assigné


Pour cet expert qui travaille actuellement comme conseiller auprès de Nedjma, « il faut aller vers un remodelage du système d’assignation du spectre des fréquences ». Cette opération « complexe » devrait être menée par un groupe de spécialistes qui ont fait leurs preuves dans le domaine et, bien évidemment, « en accord avec l’armée ».

Les ennuis des opérateurs avec l’ANF ne s’arrêtent pas là. Pour chaque assignation, l’opérateur de téléphonie mobile doit s’acquitter d’une redevance annuelle de 10 millions de dinars auprès de l’ARPT. Selon les estimations d’Ahmed Hamoui, les trois opérateurs qui détiennent chacun 70 canaux ont dû payer près de 20 milliards de dinars depuis l’octroi de la première licence algérienne de téléphone mobile, en 2001. Cela sans compter les redevances dues aux fréquences supplémentaires.

La location des canaux GSM est « très chère ». L’ancien DG de l’ANF assure que si le gouvernement accepte d’en baisser les tarifs, les opérateurs feront de même pour les prix des communications.

Source : Maghreb Émergent au 26/01/2012

Windows Phone "Apollo" pourrait reprendre la base de Windows 8


Le système d’exploitation mobile Windows Phone en est actuellement à sa version 7.5, estampillée Mango. On sait que la prochaine mouture se nomme Tango, là encore un nom de code, et doit être relativement mineure. Par contre, on trouve après « Apollo » qui est fortement soupçonnée d’être la version majeure suivante, autrement dit Windows Phone 8. Et à ce sujet, une source annonce le rapprochement avec Windows 8.

L'unification des plateformes : une vieille idée

Cette idée n'est pas neuve neuve. C’est la théorie de la grande unification chez Microsoft, et on peut considérer qu’elle a en fait déjà commencé. Premièrement, Windows 8 prendra place sur les PC et les tablettes. Deuxièmement, comme on l’a encore vu dernièrement dans l’actualité sur l’expérience utilisateur du Windows Store, les applications Metro pourront partager leur état grâce au compte Live avec les autres machines. Microsoft cherche à obtenir les mêmes résultats quelle que soit la machine utilisée.

Entre en piste Windows Phone 7. Il n’est pas un Windows au sens littéral du terme et embarque un noyau CE, non NT. Le framework de développement WinRT sous Windows 8 brasse assez largement les technologies, avec notamment les langages C, C++, C# et le HTML5. Mais pas Windows Phone 7 : le code est rédigé en C# et c’est Silverlight qui est utilisé.

Si l’on en croit toutefois un membre du forum du site russe 4pda.ru qui semble posséder des informations particulièrement précises, la version Apollo de Windows Phone reprendrait la même que Windows 8. Autrement dit, le fameux MinWin créé avec Vista et affiné avec Windows 7 sortirait de sa boîte actuelle pour déborder sur les smartphones. Windows Phone 8, s’il doit être appelé ainsi, serait alors basé sur un noyau NT.

Et l'unification des technologies de développement ?

C’est cette parité qui marquerait l’ouverture vers des possibilités assez nombreuses pour Microsoft. Parce que si l’on parle de noyau identique, l’unification des technologies de développement n’est plus très loin. On peut imaginer à terme (version 9 ?) que WinRT permettrait de créer des applications pour PC, tablettes et smartphones. Et pourquoi pas une prochaine Xbox, l’actuelle possédant déjà un noyau NT ? Apollo serait en outre capable de prendre en charge du matériel x86. Ce ne serait pas forcément étonnant, Intel travaillant sur ce type de projet.

La source indique en outre qu’Apollo utiliserait ESENT (Extensible Storage Engine) comme moteur de base de données. En outre, Microsoft abandonnerait l’actuel .NET Compact Framework pour se tourner vers le Core CLR qui est en fait le moteur d’exécution de Silverlight, plus léger et plus souple.

Il y d’autres indications comme la présence du Texus Shell (TShell) qui permettrait de manipuler un smartphone sous Apollo depuis des lignes de commande Powershell. Mais l’ensemble de ces informations sont à considérer comme des rumeurs actuellement, pour la simple et bonne raison que la fiabilité de la source ne peut être mesurée. Ces données sont précises mais ne pourraient être finalement qu’une théorie basée sur des signes allant déjà dans cette direction. Prudence et pincettes donc.

Source : PCINpact au 26/01/2012

mercredi 25 janvier 2012

Question & Réponse: Lytro Lytro Exec Charles Chi pourparlers champ lumineux, Autonomie de la batterie, et Licences

Le président exécutif de Lytro - une petite entreprise faisant de grandes choses dans le monde de la photographie - traite de la technologie derrière un capteur de lumière-matière, la possibilité d'octroi de licences de sa technologie aux fabricants de caméras de téléphone, et l'avenir des capteurs.

Lytro président exécutif Charles Chi Il ya quelques semaines, j'ai travaillé sur un article concernant la popularité croissante et la polyvalence des capteurs d'imagerie CMOS , ainsi que les principales raisons pour lesquelles la technologie des capteurs est de trouver son chemin dans tout, des reflex numériques pour les téléphones cellulaires. Pour lire l'article, j'ai parlé à un certain nombre d'experts techniques et des conseillers de Canon, Nikon et Sony, ainsi que Lytro président exécutif Charles Chi.

Pour une petite entreprise dont l' appareil de première génération est encore à venir sur le marché (il est disponible en précommande sur le site Lytro, et en raison de des premiers mois de cette année), Lytro fait de grosses vagues. Il ya une raison majeure à cela: la caméra Lytro sera le périphérique premier consommateur qui permet aux utilisateurs de se concentrer (et de recentrer, et de recentrer ...) une image après son tir, qui emploie ce qu'on appelle un capteur de lumière-matière.

J'ai utilisé une petite partie seulement de mon entrevue avec Chi dans l'histoire CMOS, mais étant donné la quantité massive de Lytro buzz autour de ces dernières semaines - l'entreprise a gagné dernier gadget permanent honneurs lors du CES de cette année, son «tirer d'abord, se concentrer plus tard "appareil sera disponible pour les masses bientôt, et les histoires sont ruissellement que Lytro PDG Ren Ng s'est entretenu avec le Steve Jobs tard pour discuter en utilisant la technologie d'imagerie de l'entreprise dans les itérations futures de l'iPhone - l'ensemble de la transcription de l'interview peut être intéressant à nos lecteurs.

Ce qui suit est la conversation téléphonique entière que j'ai eu avec Lytro président exécutif Chi-Charles, dans lequel il discute de la sonde et de longue durée-technologie de batterie intégré dans chaque caméra Lytro, la possibilité de module caméra licence Lytro est hors de fabricants de téléphones cellulaires, et les l'avenir de l'industrie du capteur.

PCWorld: Seriez Lytro de lumière champ de saisie possible avec une technologie de capteur "plus lent", tels que CCD?

Charles Chi: Pour capturer champ de lumière, votre point de départ est un capteur traditionnel. Un capteur de lumière-matière est tolérant au CMOS ou CCD - en fait, il n'est pas question que ce soit. En raison de la façon dont nous capter la lumière, nous cherchons à capturer les rayons de la lumière réelle. Nous pouvons effectivement prendre des capteurs qui ont plus de défauts en eux que d'un appareil photo traditionnel peut, de sorte que fournit encore plus de flexibilité pour le vendeur capteur.

Ce que nous faisons est un package personnalisé avec le capteur, un paquet avec ce que nous appelons un réseau de lentilles micro. Il s'intègre parfaitement au-dessus du capteur lui-même, et c'est ce qui crée la "lumière-matière" capteur, en plus de beaucoup de logiciels et de traitement qui vient ensuite.

Tous les avantages que vous auriez normalement obtenir d'un capteur CMOS, nous bénéficions d'aussi bien, en termes de temps de lecture rapide. Plus important encore, j'ai pense qu'il ya tant de recherches en cours sur différents types de pixels des capteurs CMOS, de sorte que c'est le genre de technologie que vous voudriez être sur. L'industrie se porte le développement tant là-bas.

Dans notre premier produit, nous utilisons un capteur CMOS. Nous avons fait des prototypes utilisant à la fois internes CMOS et CCD, mais notre premier produit est basé sur un capteur CMOS.

PCW: Le point de vue traditionnel est que les capteurs CCD de produire «mieux» la qualité d'image, tandis que les capteurs CMOS sont plus polyvalents et de produire une sortie plus rapide. Est-ce que l'argument a changé avec l'amélioration récente CMOS?

Chi: Je pense que cela a certainement été le point de vue traditionnel, mais il ya eu le développement tant dans le capteur CMOS. Un grand nombre de l'image un travail de qualité, et un grand nombre de caméras haut de gamme, sont basées sur des capteurs CMOS. Ainsi, alors il peut y avoir toujours un avantage pour la CCD, je pense que les avantages [du CMOS] l'emportent largement sur toute inconvénient qui existe encore. En plus de cela, si vous êtes comme nous et face à beaucoup de défis de l'innovation technologique, il est bon d'être le cheval équitation CMOS.

PCW: En ce qui concerne l'efficacité énergétique, Lytro se vantant de sa première génération de caméra avec une batterie très longue durée de vie - il durera jusqu'à ce que la mémoire interne se remplit. Est-ce plus d'une fonction de la technologie de la puce, ou la batterie elle-même?

Chi: C'est une combinaison de plusieurs choses. Un, nous avons une batterie de mesure pour la caméra, et nous avons vraiment optimisé l'espace qui est disponible pour cette batterie. Nous avons vraiment maximisé la quantité de piles nous pouvons mettre dans l'appareil. Et parce que c'est un «captif» de la batterie, et non pas une batterie remplaçable, nous pouvons obtenir que la vie des cellules beaucoup plus de la batterie de l'appareil photo, car il ne possède pas une affaire et ainsi de suite. Un bon exemple de ce serait un produit comme un iPad, où il est si mince: ils peuvent s'en tirer avec cela et encore longue vie de la batterie en utilisant une batterie en captivité. Nous avons fait la même chose.

La deuxième pièce est une optimisation des composants en essayant de minimiser la consommation électrique. Parce que nous n'avons pas de se concentrer à chaque tir, comme un appareil photo traditionnel, nous ne sommes pas courir un moteur autofocus. Alors qui offre beaucoup d'avantages pour la consommation de la batterie.

Et puis enfin, nous ne l'optimisation globale du système. Nous les choses hors tension et le intelligemment afin de prolonger la vie de la batterie autant que possible. Et l'effet net, c'est que vous pouvez tirer toute la capacité de la mémoire avec une seule charge.

PCW: Voyez-vous votre entreprise licence de la technologie d'imagerie à la caméra et la caméra d'autres fabricants de téléphones?

Chi: Nous pensons qu'il ya beaucoup de technologie que nous pouvons appliquer à certains produits très différenciés, très intéressant, et très excitant. Nous sentons que nous avons le capital pour ce faire, la capacité de l'entreprise de le faire, et aussi la vision d'exécuter le programme. Nous sommes donc très axé sur le renforcement de nos propres caméras de marque et la gamme de produits à vendre sur le marché.

Si nous devions appliquer la technologie dans les smartphones, cet écosystème est, bien sûr, très complexe, avec quelques très gros joueurs là-bas. C'est une industrie qui est très différent et conduit basée sur l'excellence opérationnelle. Pour nous, la concurrence là-dedans, nous avions besoin d'être un genre très différent de l'entreprise. Donc, si nous devions saisir cet espace, il serait certainement grâce à un partenariat et un co-développement de la technologie, et finalement une sorte de licence avec le partenaire approprié.

Sur la façon dont les capteurs et leurs usages vont évoluer dans un avenir proche:

Chi: Si vous regardez l'activité du capteur, ils sont vraiment dans un espace intéressant technologique. D'une part, la mise en œuvre plus de résolution dans les capteurs n'a pas beaucoup de valeur dans les capteurs traditionnels. Qu'il s'agisse de 14, 16, 18 mégapixels, ils frapper un plafond de résolution qui a une valeur pour une caméra à la consommation. Il pourrait avoir une valeur pour des applications militaires, mais pour les caméras de grande consommation, ils sont vraiment en tête sur la résolution utile.

D'autre part, pour les smartphones, ils sont poussés à la création d'une filière de plus en plus petits parce qu'ils essaient de les intégrer dans un petit espace sur un téléphone cellulaire, ou finalement une petite mort se traduit habituellement par une baisse des coûts. Ils frapper limites, là aussi, parce qu'un petit mourir c'est un petit pixel, et quand vous avez un petit pixel de capturer moins de lumière. Vous vous retrouvez dans certaines limites fondamentales en termes de comment petit qu'un pixel vous pouvez obtenir à.

Ce secteur est donc dans un espace intéressant, parce qu'ils ont un étage de la petite taille d'un capteur peut être et un plafond de combien de capacité dont ils disposent. C'est un peu comme être dans les affaires de la mémoire, où vous ne pouvez pas faire la puce toute petite et personne ne veut plus de mémoire. J'ai été vraiment aider l'entreprise est très forte croissance dans les smartphones, qui a été conduite volume plus unitaire.

Ce qui est intéressant est que, pour un appareil léger sur le terrain, on ne saisit pas le même genre d'informations que d'un capteur traditionnel. Ce que nous essayons de capturer les rayons de lumière est, et plus d'eux que nous avons, les choses plus intéressantes que nous pouvons faire pour l'imagerie. Il ya beaucoup que nous pouvons faire pour la correction de lentille, l'aberration; que nous pouvons faire des effets 3D beaucoup plus dramatique, de recentrer les effets. Il ya une très longue liste à la suite de la résolution ayant de plus en plus du capteur. Contrairement aux caméras traditionnelles, qui ont un [résolution utilisable] limite, il n'ya pas de rendement décroissant sur la résolution d'une caméra légère-champ jusqu'à arriver à un milliard de pixels.

Si vous vous imaginez cela, vous pouvez prendre un capteur de grande mourir d'un reflex numérique, et si vous l'imprimez avec les pixels que vous trouveriez dans un module de téléphonie cellulaire, qui sont beaucoup plus petits, vous pouvez facilement arriver à 100 mégapixels aujourd'hui, avec aujourd'hui de la technologie. Evidemment, il ya d'autres défis d'ingénierie en termes de consommation de chaleur et de puissance et tout, mais de créer un capteur de 200 mégapixels - ou ce que nous appelons un capteur megaray - est tout à portée de l'industrie aujourd'hui.

Avec la lumière champ de saisie, on pourrait stimuler un nouveau cycle d'innovation dans l'entreprise du capteur, et décoller ces plafonds technologique que ces caméras ont par ailleurs imposé à l'entreprise de capteur.

PCW: densité de pixels donc plus grande et de petite taille pixel n'ont pas d'impact de qualité d'image avec un "megaray" capteur, comme ils le font dans les appareils traditionnels?

Chi: Nous sommes certainement beaucoup plus tolérant au bruit dans un capteur, et beaucoup plus tolérants à des défauts dans un capteur, et c'est parce que nous utilisons des pixels multiples et les rayons de lumière pour créer l'image de fin. Donc, si vous êtes absent un rayon de lumière, ou même un couple dans une rangée, c'est corLienrect. Dans un appareil photo traditionnel, qui serait beaucoup apparaissent sur l'image finale.

Source : PCWorld au 24/01/2012

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Site web Lytro : ici




Lytro Ouvert à des partenariats avec les décideurs smartphones, exécutives suggère

Maintenant que son célèbre appareil champ de lumière a finalement devenue officielle , Lytro se tourne vers l'avenir, avec un œil, apparemment, vers le marché des téléphones portables. Lors d'une récente interview accordée à PC World, Lytro président exécutif Charles Chi décrite nouveau capteur de son entreprise de façon plus détaillée, et longuement parlé de sa vie de la batterie soi-disant supérieure. Il a aussi divulgué quelques indices sur la feuille de route de Lytro. Lorsqu'on lui a demandé si l'entreprise n'aurait jamais permis à sa technologie à un fabricant de smartphone, Chi a confirmé que Lytro a "de la capitale pour ce faire, la capacité de la compagnie à le faire, et ... la vision d'exécuter", avant de se lancer dans une explication de ce qu'il faudrait pour une telle initiative pour réussir:

Si nous devions appliquer la technologie dans les smartphones, cet écosystème est, bien sûr, très complexe, avec quelques très gros joueurs là-bas. C'est une industrie qui est très différent et conduit basée sur l'excellence opérationnelle. Pour nous, la concurrence là-dedans, nous avions besoin d'être un genre très différent de l'entreprise. Donc, si nous devions saisir cet espace, il serait certainement grâce à un partenariat et un co-développement de la technologie, et finalement une sorte de licence avec le partenaire approprié.

Loin d'une confirmation, pour être sûr, mais il semble que le marché combiné est moins sur le radar de Lytro.

Source : Engadget au 25/01/2012

Web-Radio DZ, un nouveau média sous-exploité


La radio n’est venue que tardivement à la mode numérique. Mais son entrée sur le Net, a banni les interdits. L’Internet a déverrouillé les monopoles là où ils sont toujours en vigueur. Au-delà de l’excellente qualité du son, l'apparition de Web-Radio, « privées », sur la toile offre des possibilités énormes d’expression des compétences, permet d’accrocher de nouveaux publics et d’attirer de nouveaux annonceurs, la mesure de l’audience d’une Web-radio étant quasi systématique. Les Web-radio peinent pourtant à prendre leur envol en Algérie.

L’audiovisuel est toujours sous monopole de l’Etat en Algérie. En attendant que l’ouverture promise soit concrétisée, la création de radios sur Internet permet de détourner ce blocage. Même les chaînes publiques nationales et locales sont également sur Internet. Elles diffusent, le même programme que sur les ondes hertziennes (simulcasting), en mode « streaming » ou en continue. La radiodiffusion n’est plus l’apanage du secteur public. L’Internet a permis l'apparition de radios « privées ». La première, Radio Kalima DZ (Algérie), inspirée de son ainée inspirée de Radio Kalima Tunisie, diffuse déjà depuis quelques années. Censurée par les fournisseurs publics et privés de l’Internet, l’accès à Radio Kalima DZ est quand même possible pour ceux qui savent contourner les interdits politiques en recourant aux proxy Web qui permettent de naviguer dans l’anonymat.

Installée à Marseille, Radio Kalima DZ diffuse depuis janvier 2010, et dispose d’un réseau de journaliste activant en Algérie. Elle traite de sujets que les médias publics n’osent généralement pas évoquer. Ses prises de positions « franches » lui ont valu censure comme sa sœur « jumelle » en Tunisie.

Hormis Radio Kalima DZ, les autres web-radios algériennes qui pullulent sur le net sont carrément sur un autre registre. Celui du divertissement et de la musique non-stop diffusée en streaming.


La Web-radio en mal d’interactivité



Toutes se proclament « première web-radio algérienne ». Les plus connues sont DouniaFm, RadioDzair, KainaRadio, Kabyle-FM et BeauFM (pour la diaspora). Elles offrent réellement des bouquets de stations 100% musicales touchant l’ensemble des genres musicaux algériens, et parfois même des téléchargements de musiques, des interviews de chanteurs, l’actualité musicale, agenda des concerts…etc. Mais rares sont celles qui disposent d’elles mêmes du flux de diffusion. A l’exception de RadioDzair et BeurFm, elles sont toutes hébergées dans des sites de radio à l’étranger. BeurFm continue à être écoutée sur la toile par les maghrébins et la diaspora principalement. Elle propose de l’interactivité par BeurFm Live et des bouquets musicaux (Raï, Kabyle, Marocain). Tandis que RadioDzair, fondée en 2006 par Samy Slimani, un journaliste de la radio algérienne, connait quelques déboires à cause du changement d’adresse IP. Même avec 5000 auditeurs uniques par jour en moyenne cette radio peine à trouver des annonceurs. Pourtant le passage d’un spot (de 20 secondes) n’est facturé qu’à 300 DA. Il existe aussi l’offre d’un spot au démarrage d’une émission qui est facturé à 40.000 DA par mois. Cette radio qui est parvenu à pénétrer 130 pays durant un mois, selon son fondateur, est disponible sur les principaux portails radio du monde. Son listing auprès de l’Opérateur français Orange lui a garanti une sacrée audience en France où la web-radio sur mobile est accessible. « On est le seul privé fournisseur de streaming en Algérie », nous a déclaré avec un brin de fierté Samy Slimani qui affirme chercher des sponsors pour se lancer dans des émissions interactives. Il propose carrément la cession de 50 % de RadioDzaïr pour pouvoir faire vivre sa Web-radio. Plusieurs parmi les web-radio citées ci-dessus, ont édités des applications iPhone et Android pour élargir leurs audiences aux détenteurs de smartphones, en prévision surtout de la 3G qui permettra une bien meilleure bande passante pour les Internautes mobiles algériens. Entre censure et musique, la Web-radio DZ ne décolle toujours pas. Encore faut-il que les algériens aient des choses à dire aux algériens.

Source : Maghreb Émergent au 25/01/2012

Nouar Harzallah, PDG de l’Eepad : «Nous allons créer 1 200 emplois en 2012»

Après plus de deux années d’absence sur son métier de provider ADSL, suite à un conflit commercial avec Algérie Télécom, le premier opérateur privé dans le domaine des TIC,va décliner au public les fruits de son activité développement qui n'a pas cessé. Nouveaux produits, production du contenu pour le Net et exportation de la tablette graphique fabriqué à Annaba. Le PD! G de Eepad, Nouar Harzallah, reviens dans les médias avec un paquet de projets sous le bras. Entretien exclusif.


Où en est le conflit entre l’Eepad et Algérie Télécom ?

Le différend commercial entre Algérie Télécom et Eepad dure depuis 27 mois. Après plusieurs expertises, la justice a tranché le 25 décembre dernier sur le montant final de notre dette envers l’opérateur public à 2,2 milliards DA TTC. Le dossier est en cours de traitement. Il évolue positivement.


Quelles sont les solutions envisageables pour régler définitivement ce contentieux ?

Elles seront décidées d'un commun accord entre Eepad et Algérie Télécom.
L’Etat a décidé de favoriser les entreprises en difficultés. L’Eepad, qui existe depuis 20 ans, est passée par une période difficile, mais n’a pas cessé totalement ses activités, hormis l’accès à Internet. Personne ne peut nier que notre entreprise a apporté de la plus-value dans le domaine des TIC, qu’elle a été pionnière dans l’introduction de certaines nouveautés. Il serait quand même dommage de perdre un acteur majeur, au moment où il faut encourager les ISP à se développer.


Depuis septembre 2009 vous avez fonctionné en équipes réduites. Quel est le nombre d’emplois perdus par l’Eepad ?


En perdant l’accès Internet, nous avons perdu une importante partie de notre chiffre d’affaire. Il était donc inévitable de réduire au maximum nos équipes et d’en garder uniquement celles dédiées au développement. Sur 560 emplois, plus de 400 ont été mis au chômage technique. Quelques uns ont été récupérés par AT et d’autres par des multinationales pour leurs compétences et leur savoir faire.


Avec les nouveautés que vous annoncez, comme l’Assilabox et la tablette graphique, on voit que Eepad n'a pas cessé de travailler...


La force de l’Eepad réside dans les compétences techniques de ses équipes de développement. Souvenez vous, nous avions démarré l’Adsl en 2003, et nous avons toujours donné la priorité au développement du contenu et des services à valeur ajoutée. Parce qu’à mon sens, la vraie bataille aujourd’hui est celle du contenu et non de l’accès à Internet.

Nous avons décidé de continuer le développement de notre offre Assilabox et d’en sortir une nouvelle version qui peut être connectée avec n’importe quel opérateur Internet, ici ou à l’étranger, par une simple interconnexion avec notre plate forme de services.


Les anciennes offres d’e-learning sont elles à l’arrêt ?


Non. Elles continuent toujours. En 2010 nous avions lancé le BAC et le BEM en ligne, dans le cadre de l’offre « Tarbiatic », avec respectivement plus de 12.000 et 4.600 accès.


Avez vous des partenaires dans cette offre de e-learning ?

Nous l’avons réalisé en interne avec nos propres enseignants/consultants. Nous avons numérisé tous les contenus pédagogiques de la 3e AS, et d’ici une année nous allons terminer avec les programmes des deux autres niveaux du cycle secondaire. Il s’agit d’une offre data, audio et vidéo, composée de plusieurs matières, proposée à 500 DA/mois.

Le mois prochain nous allons lancer notre portail d’inscription en ligne, et mettre en vente des cartes prépayées. Nous avons mis en place un réseau de distribution, et nous étudions la possibilité de placer ces cartes au niveau des bureaux de poste.


L’Assilabox sera mise en vente quand et à quel prix ?

Nous avons effectué les tests en mai dernier avec les ingénieurs d’AT sur des équipements MSAN. Les résultats sont excellents. L’offre Assilabox sera proposée à 1.400 DA/mois, y compris la box (boîtier de connexion) et sera commercialisée dans les jours à venir.


Et la tablette « eePAD » ?


Notre tablette eePAD, qui fonctionne sous Android, et sur laquelle nous avons embarqué nos logiciels, peut être connectée à Internet (à travers une ligne Adsl ou une connexion mobile 3G), à un téléviseur (avec un support (boite) lié par un câble HDMI ou fiche svidéo), et dispose d’une télécommande et d’un clavier. Elle comprend les mêmes services proposés sur l’Assilabox.

Le prix de mise sur le marché est de 39.000 DA, le pack complet avec un abonnement mensuel aux bouquet de service d’Assilabox mobility.


En voyant le nombre de procès entre Apple et Samsung sur la paternité de la tablette, ne craignez vous pas que l’eePad soit également visé ?


Il n’y aura pas de conflit puisque notre conception est originale. Elle intègre à la fois les services d’Assilabox, en terme de contenu, la téléphonie 3G+ comme module et la boite (support) qui relie le téléviseur à la tablette, le tout géré par une télécommande infrarouge.

Notre schéma technique a été déposé à l’international par un cabinet. L’eePad roule sous Android, la plateforme de Google, dont nous testons actuellement la version 4, où les applications flash d’Adobe ou Java fonctionnent correctement.

En plus, nous avons maintenu notre nom eepad sur la tablette puisque nous existons depuis plus de 20 ans et déjà déposé à l’INAPI.


Combien de licences internationales avez vous acheté pour mettre au point la tablette ?


Uniquement les licences de la plateforme Google. Il n’y a pas d’achat de logiciels puisqu’ils ont été mis au point par les ingénieurs de l’Eepad.
La tablette est une carte graphique avec un chipset NVIDIA dual-core CPU, doté d’une RAM de 1 Go extensible à 2 Go, et d’un accès WiFi et d’une Webcam.


L'avez-vous testée avec la 3G ?

Oui, nous l’avons testé en Tunisie et en Europe. Les résultats ont été concluants. La preuve nous avons pu signer en Tunisie un contrat avec le Groupe Tuniso-Suisse, Adivan High Tech, qui a des contrats avec Tunisie Télécom et d’autres opérateurs en Afrique, pour la fourniture de notre « eePad ». Ce qui prouve que l’Eepad peut se positionner à l’international et devenir une entreprise exportatrice de produits et services dans les TIC. Ce n’est pas uniquement le hard qui les intéressent mais beaucoup plus le contenu et l’intégration de plusieurs modules à la fois.

Notre stratégie est basée sur le concept « hard, soft, services » (HSS). Avec de la mobilité et de la synchronisation, nous arriverons à un produit du futur.


Il était question il y a deux ans de l’ouverture de capital de l'Eepad à des investisseurs privés algériens ou étrangers. Le projet tient-il encore ?


J’ai toujours refusé l’ouverture de capital de l’Eepad à des étrangers. Par contre, il y a eu des propositions d’investisseurs algériens. Malheureusement ça n’a pas abouti, parce que c’était beaucoup plus de la spéculation. Il s’agissait plus pour ces investisseurs d’acheter l’Eepad pour la revendre ou la transformer pour une autre activité.


L’Eepad donnait-elle l’image d’une entreprise « agonisante » qu’on pouvait acquérir pour une bouchée de pain ?

Tout à fait. Nous avons passé des moments très difficiles. Tout le monde croyait que l’Eepad allait mourir, et certains ont voulu profiter de cette situation. Grâce à Dieu, à la foi, la patience, le courage de l’équipe et aux conseils amicaux de certains, nous avons pu éviter de mettre la clé sous le paillasson.

Eepad est sortie de cette crise. Non seulement le différend avec AT est en voie de règlement, mais l’entreprise revient sur les scènes des TIC avec de nouveaux produits innovants accessibles à un large public à des prix très compétitifs.

L’engagement des pouvoirs publics d’aider les entreprises en difficultés y est aussi pour beaucoup.


Avez vous des dettes fiscales et bancaires ?

Comme toutes les entreprises. Notre dette fiscale est minime.
Pour ce qui est de nos dettes envers les banques, sachez que dans notre période de développement, depuis le lancement de l’Adsl en 2003, nous avons contracté plusieurs prêts bancaires. L’Eepad a un investi plus de 6 milliards DA en cinq ans pour acquérir et mettre en place l’infrastructure technologique liée aux offres de services mises sur le marché mais également à la fabrication de ses produits.

Nous avons une vision, un business plan étalé sur plusieurs années, une feuille de route et nous allons respecter nos engagements.


Comment ont réagi vos créanciers à l’annonce du conflit avec AT ?


Il est normal que les banquiers s’inquiètent du devenir d’un client qui a perdu plus de 70% de son chiffre d’affaires (à savoir l’offre Internet de l’Eepad).

Mais grâce au dialogue, la diversité de nos produits, la confiance et la patience de ces créanciers croient en la compétence de l’entreprise en matière de technologie.

Etes vous prêt en tant qu’opérateur qui cumule une expérience de 20 ans, pour aider des jeunes diplômés à investir le champ de l’entreprenariat dans les TIC ?


Nous lançons justement une campagne de recrutements de jeunes diplômés pour les engager dans le développement du contenu. Nous comptons arriver à 1.200 emplois d’ici fin 2012, soit environ 1000 nouveaux postes d’ingénieurs, techniciens, développeurs, et commerciaux. Ce qui est énorme en si peu de temps.

Nous avons également un projet avec les jeunes de l’ANSEJ pour le lancement de « relais de services » basés sur la production de contenu. Nous espérons arriver à 10-15 entreprises par wilaya.


Sous-traitez vous avec des jeunes déjà installés dans leurs entreprises ?


Nous avons toujours privilégié cette solution quand c’est nécessaire. Dans le projet « Tarbiatic », la numérisation des programmes du cycle secondaire et de 4e année moyenne a été confiée à une dizaine de jeunes entreprises.

Nous l’avions également fait dans le cadre des interventions des techniciens de maintenance au niveau des foyers pour l’accès Adsl. Nous avions aussi confié cette mission à des jeunes des quartiers pour faciliter l’intervention et lever le dérangement.

Source : Maghreb Émergent au 25/01/2012

L’application mobile, un support indispensable

On parle souvent de l’internet mobile, mais l’avenir est-il vraiment le web mobile ? Qu’en est-il des applications mobiles ? Nassim Dali Bey, président du groupe Animapp, répond à nos questions...

La Nouvelle République : Bonjour ! Pouvez-vous nous raconter l’histoire d’Animapp ? Nassim Dali Bey : AnimaApp est une société spécialisée dans le développement d’applications mobiles. Fondée en 2008 par des Algériens, nous nous sommes spécialisés dans cinq pôles d’activité : le m.commerce, la publicité sur mobile, le développement d'applications mobiles multiplateformes, le m.banking et le paiement sans contact. Notre expertise se situe dans le développement d’applications sur différentes plateformes : iPhone, iPad, Android et Windows Phone 7, Bada, etc. Qu’apporte Animapp aux entreprises algériennes ? Nous accompagnons toutes les entités qui souhaitent aborder sereinement le marché du mobile. Notre cœur de métier est le développement d’application et nous accompagnons nos clients sur l’ensemble de leur projet mobile. Nous apportons des conseils au niveau de l’approche à avoir sur ces terminaux, de l’aide à la conception fonctionnelle, le design et l’ergonomie d’une application mobile, l’expertise technique et le développement, bien évidemment, ainsi que des prestations annexes pour la promotion de l’application. Pour revenir au marché algérien, vous savez, d’ici à quelques années, l’internet mobile aura détrôné le web fixe, notamment dans la fourniture des services. Ce marché se composera de 34 millions de terminaux mobiles. C’est sur cette base que nous sommes en train de développer des applications sur les mobiles les plus vendus en Algérie. En quoi le marché du mobile a de l’avenir dans notre pays ? Il faut souligner, avant tout, que notre marché de la téléphonie mobile a provoqué une forte demande d’achat de smartphones, malgré l’absence de support de diffusion rapide comme la 3G. Mais le contenu commence à prendre sa place. Les utilisateurs ont pris l’habitude de s’informer, se divertir et même de travailler depuis leur mobile. Pour nous, ne pas être présent sur les plateformes d’applications, c’est laisser la place à un concurrent étranger d’exploiter cette part de marché. A titre d’exemple, dans le but d’agrandir l’image de l’Algérie dans le monde, nous avons réalisé la première application mobile d’un journal La Nouvelle République édité en langue française. Elle est disponible sur les plateformes mobiles Android et iOS (iPhone). Cette application a été développée en Algérie par des Algériens formés dans les établissements algériens. A cette occasion, je profite pour remercier les dirigeants de ce journal pour la confiance qu’ils nous ont accordée, et surtout de nous avoir donné la possibilité de démontrer le savoir-faire algérien. L’avantage pour un journal d’avoir une application mobile, c’est de faire rayonner l’information sur l’Algérie à travers le monde et d’élargir son audience. D’autres exemples ? Récemment, le ministère des TIC a lancé un site web très riche en informations. Son adresse est : www.elmouwatin.dz. Nous pensons qu’il est très riche en informations liées aux besoins administratifs des citoyens. C’est pourquoi nous avons proposé au ministère de le développer une version mobile qui aura de fait plus de visiteurs, puisque nous avons un million environ de connexions internet et 34 millions de portables. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Votre démarche a-t-elle besoin de partenaires ? Absolument ! En fait, il y a plusieurs sortes mais les plus importants sont les opérateurs de la téléphonie mobile. On a proposé nos services aux trois opérateurs activant en Algérie. A travers le développement d’applications mobiles, on voulait générer ensemble des revenus publicitaires et apporter un service supplémentaire ancré dans le quotidien de leurs clients. Mais, à ce jour, nous n’avons pas retenu leur attention, car j’espère que le contenu local sera développé en Algérie et non pas à l’étranger. Dans tous les pays du monde, les contenus sont développés localement, d’autant plus que la 3G sera bientôt lancée en Algérie. Les fabriquants de téléphone peuvent être aussi des acteurs majeurs dans ce domaine. Qu’attendez-vous de ces opérateurs ? Il faut dire qu’à la veille du lancement de la 3G, il est impensable de voir ces opérateurs importer le contenu de l’étranger. Ce sont eux qui ont besoin de nous. Je leur conseillerai de bien étudier l’axe de l’amortissement des investissements de la 3G et d’admettre que c’est le développeur d’applications qui fabrique la data qui sera consommée par leurs abonnés. Et les équipementiers ? Les équipementiers occupent également une place importante dans ce type de marché. Notre objectif est d’anticiper les actions de promotion et ce, en raison de l'encombrement grandissant dans les magasins d'applications. Nous avons alors choisi de préinstaller nos applications sur quelques terminaux. L’application de votre journal en est un exemple, Samsung l’a intégré sur quelques modèles destinés au marché algérien. Les futurs détenteurs ne seront pas obligés de la télécharger. D’autres projets ? Nos applications mobiles touchent presque tous les secteurs, la presse, santé, monétique, éducation, tourisme etc. Ainsi, concernant la monétique, nous avons proposé à Algérie Poste une plate-forme du m.payement qui répond aux besoins de ses clients. Ces derniers pourront, à partir de leur téléphone portable, consulter leurs comptes, localiser l’agence, commander des chéquiers, effectuer un payement, etc. Mieux encore, des démonstrations ont été faites (Proof of concepts), nous espérons que notre projet sera retenu et nous permettra de recruter environ 400 ingénieurs. Avez-vous quelque chose à ajouter ? Nous avons fait beaucoup d’efforts pour arriver à imposer le savoir –faire algérien au niveau international et nous espérons convaincre nos décideurs que les applications mobiles constituent un domaine très productif en matière d’emplois. Notre objectif est de devenir exportateur d’applications mobiles et surtout leader de ce marché en Algérie.

Source : Quotidien La Nouvelle République au 25/01/2012

L'acquisition de Djezzy pourrait aboutir avant la fin du 1er trimestre 2012

L'Algérie et le groupe russe Vimpelcom pourraient conclure l'accord du rachat d'Orascom Télecom Algérie (OTA) avant la fin du premier trimestre 2012, a déclaré mardi le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, qui n'a pas écarté une acquisition de plus de 51% du capital de la filiale russe. "Actuellement, nous sommes dans la phase évaluation (de la valeur d'OTA) qui sera suivie par la signature de l'accord de rachat, puis par la conclusion du pacte d'actionnaires", a déclaré le ministre à la radio nationale.

"Si le processus des négociations se déroulait sans entraves, la conclusion de ces accords interviendrait avant la fin du premier trimestre 2012", a avancé M. Djoudi. La cession "va porter sur au moins 51% du capital d'OTA ou peut être plus", a affirmé le ministre, laissant entendre que l'acquisition de la totalité de cette filiale, connue sous le nom commercial de Djezzy, n'est pas à écarter. Le ministre a fait savoir aussi qu'une entreprise nationale publique allait entrer dans le capital de Djezzy, sans pour autant préciser si elle allait être le seul acquéreur algérien de Djezzy ou un simple associé à côté de l'Etat algérien dans l'ancienne filiale du groupe égyptien OTH, rachetée en 2011 par le groupe russe Vimpelcom. Le premier argentier du pays, dont le département mène au nom de l'Etat algérien les négociations de cette acquisition, a aussi indiqué que cette entreprise nationale publique "va aussi gérer le capital" pour la partie algérienne, sans aussi préciser si elle allait assurer la gestion du premier fleuron de la téléphonie mobile algérien. L'abstention du ministre à fournir plus de détails est due au fait que les deux parties algérienne et russe sont tenues par une obligation de réserve, imposée par l'accord de confidentialité, signé fin décembre entre le ministère des Finances et le groupe russe, précise-t-il. Même minoritaire, Vimpelcom peut assurer la gestion de l'entreprise, en vertu des lois algériennes en vigueur qui accordent à l'investisseur étranger, dans le cadre d'un partenariat, le droit d'assurer le management de l'entreprise.

"La gouvernance et les moyens de contrôle de la gestion d'OTA seront répartis entre OTH et l'Etat algérien selon les modalités qui restent à convenir entre les deux parties", avait déjà indiqué, début janvier, le ministère des Finances dans son communiqué annonçant la conclusion du protocole d'intentions.

Des sources proches du dossier ont évoqué une possibilité du rachat de la totalité du capital de Djezzy, une option qui pourrait être rejetée par le groupe russe qui veut préserver une partie du capital de Djezzy, sa filiale "la plus juteuse". Encore, faut-il rappeler, que Vimpelcom a accepté de céder la majorité du capital de Djezzy sous réserve d'un prix "acceptable". Il avait proposé auparavant 7,8 milliards de dollars pour se délester de sa filiale algérienne, une proposition que l'Algérie avait alors déclinée. Vimpelcom détient la majorité du capital (51,7%) d'Orascom Telecom Holding, maison mère de Djezzy, suite à une fusion entre les deux groupes opérée en mars 2011.

Source : Quotidien El Moudjahid du 25/01/2012

mardi 24 janvier 2012

L’Algérie élue à la vice-présidence de la conférence mondiale des radiocommunications

L’Algérie a été élue à la vice-présidence de la conférence mondiale des radiocommunications dont les travaux ont débuté lundi à Genève, a annoncé le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans un communiqué.

"L’Algérie, compte tenu de sa participation active aux travaux de l’Union internationale des télécommunications, en général, et du secteur des radiocommunications, en particulier, a été élue à la vice-présidence de la conférence, en la personne de Madieddine Ouhadj, cadre du ministère de la Poste et des TIC", a-t-on indiqué de même source.

L’Algérie a été élue à la vice-présidence de la conférence mondiale des radiocommunications aux côtés des Etats-Unis, de la France, de l’Arménie, de l’Arabie saoudite et de la Nouvelle Zélande.

Elle a été également élue à la vice-présidence de l’une des plus importantes commissions, en la personne de Anissa Guellal, de l’Agence nationale des fréquences.

"Des questions de haute importance, liées à l’attribution de nouvelles bandes de fréquences aux services de radiocommunication et à des dispositifs sans fil seront discutées durant toute la conférence", a encore précisé le ministère de la Poste et des TIC.

"Les enjeux stratégiques, économiques et industriels sont nombreux et guideront les travaux de la conférence" qui dureront trois semaines, a-t-il souligné.

Parmi les questions importantes à l’ordre du jour figurent le partage de bandes de fréquences entre le service de radiodiffusion télévisuel, les services mobiles et d’autres services, ainsi que l’affectation de bandes de fréquences aux aéronefs sans pilote et l’harmonisation de l’utilisation des dispositifs à courte portée tels le RFID (identification sans fil), le bluetooth, le WIFI et les appareils de télécommande.

Près de 3.500 délégués et observateurs, venant de plus de 190 pays, participent à la conférence. L’Algérie est représentée par une forte délégation conduite par le secrétaire général du ministère de la Poste et des TIC, Mohamed Bait.

Source : Algérie Presse Service (APS) au 24/01/2012