mardi 29 juin 2010

Aïn Temouchent : Le MSAN, opérationnel en janvier prochain


Cette nouvelle technologie étant multiservice, fournit le téléphone, la télévision, l’ADSL et la visiophonie avec un débit qui sera au minimum de 2 méga chez le client.



Après les villes d’Alger, Constantine, Sétif, Chleff et Oran où le Multiservice Access Node (MSAN) est en voie d’être opérationnel pour un certain nombre de lignes, c’est la wilaya de Témouchent, soit la totalité de ses agglomérations, qui va bénéficier de cette nouvelle technologie. Celle-ci, étant multiservices, fournit le téléphone, la télévision, l’ADSL et la visiophonie avec un débit qui sera au minimum de 2 méga chez le client, ce dernier pouvant choisir tel ou tel service à sa convenance et opter pour un débit supérieur à 2 mégas selon ses besoins puisque le nœud d’accès fonctionne en très haut débit. A Algérie Télécom, c’est le branle-bas de combat, le nouveau système devant être opérationnel en janvier prochain. Une réunion extraordinaire a regroupé tout le personnel de la wilaya pour une explication autour du « défi à relever ». En effet, il s’agira de démanteler le réseau numérique actuel qui fonctionne avec la technologie TDM et de le redéployer pour être conforme aux exigences du nouveau réseau NGN (Next Generation Network ou réseau nouvelle génération).

Un réseau non numérisé

Ainsi, si le réseau téléphonique du chef-lieu de wilaya aboutit à un central en passant par divers équipements intermédiaires, il faudra l’équivalent de plusieurs centraux (des nœuds dans le cas de NGN) dans la mesure où chaque client ne peut être situé au-delà d’un kilomètre du nœud auquel il sera raccordé. De la sorte, la ville de Témouchent disposera de 8 nœuds. Néanmoins, explique-t-on, chacun de ces nœuds est un équipement ne dépassant pas un volume de 60cm/60cm. C’est dire que le système va être bien moins encombrant mais surtout plus fiable, sans perte de débit du fait qu’il n’y aura plus nécessité d’équipements intermédiaires, l’accès au nœud étant direct. Par ailleurs, Fawri, Anis, Easy ne seront plus d’actualité puisqu’il y aura un seul fournisseur à la fois d’Internet, du téléphone et autres services. On ne parlera plus également d’ADSL, cette dernière empruntant une ligne de téléphone grâce à un équipement internet (DSLAM) adjoint au central téléphonique, un équipement appelé à disparaître. L’étude de faisabilité ayant été finalisée et les espaces devant abriter les nœuds ayant été acquis, le directeur d’Algérie Télecom estime que 80% du projet sont réalisés. La grosse difficulté va être de reprendre le réseau non numérisé sur les petites localités qui sont reliées par fil à fil, soit un câble sur poteau. Dans ce cas, il y a la zone montagneuse comme celle d’Oulhaça, constituée d’un chapelet de 34 douars, où la fibre optique doit faire son chemin.


Source : Journal El Watan du 29/06/2010

lundi 28 juin 2010

Une actualisation des textes attendus dans le nouveau code de la poste et des télecom :

Le rôle de l’ARPT renforcé et de nouvelles sanctions contre les opérateurs récalcitrants

Il est attendu qu’un texte législatif, concernant la poste et les télécommunications, soit présenté, avant la fin de l’année ; il comportera beaucoup de modifications au texte en vigueur actuellement. Les changements concernent plusieurs segments comme le mobile, le fixe, Internet et la Poste.

Il semble que l’actuel ministre a pris en compte le travail de son prédécesseur dans lequel M. Moussa Benhamadi a joué un rôle important lorsqu’il était P-DG de Algérie Télecom.

Des sources proches du dossier ont affirmé à El Khabar que les changements ne toucheront pas à l’essentiel de l’actuel code en vigueur mais des améliorations organisationnelles et procédurières pour faciliter les relations entre l’opérateur historique et ses clients.

La relation entre l’entreprise Algérie Télecom et sa tutelle, le ministère prendra la part du lion dans ce nouveau texte eu égard à l’expertise avérée de l’actuel ministre en la matière ; il est en tout cas question que AT prendra un certain nombre de « responsabilités » dans le marché sans pour autant revenir à la position monopolistique qui était la sienne. Sur un autre volet, l’expérience a montré que l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications n’avait pas une emprise totale sur le plan réglementaire pour dissuader et/ou trancher aisément dans les différends qui ont été nombreux entre opérateurs et entre opérateurs et leurs clients.

Des ajustements structurels et réglementaires interviendront, à coup sûr, dans le processus engagé comme d’ailleurs, celle relative à Internet.

L’objectif est donc d’introduire de nouvelles réformes qui vont permettre une organisation ferme et plus économique du marché de la poste et des télécommunications.


Source : Journal El Khabar du 29/06/2010

Bientôt une rencontre entre Algérie Télécom et des opérateurs français


Les opérateurs français intéressés par le secteur des télécoms, notamment les équipementiers, effectueront, en octobre prochain, une visite d’exploration en Algérie pour rencontrer des responsables du groupe public Algérie Télécom. Le déplacement est préparé par la Mission économique de l’ambassade de France à Alger et la délégation séjournera du 11 au 14 octobre. La Mission économique française, qui affirme favoriser la rencontre avec le groupe Algérie Télécom, explique, sur son site, que les entreprises françaises, sélectionnées par l'opérateur algérien, auront l'opportunité de présenter leur expertise à l'occasion de ces échanges de qualité avec les décideurs du groupe. Algérie Télécom est notamment intéressée par les services proposés par ce type d’entreprises dans la perspective de rénover son réseau et faire l'acquisition de nouveaux équipements performants. Une attention particulière serait portée aux produits Wimax, Wifi, Evdo et Fttx.

Djezzy : Bataille judiciaire annoncée pour le « plus beau des IDE »


C’était le plus beau des IDE des années 2000. En 2010, rien ne va plus entre Orascom Télécom et le gouvernement algérien. Retour sur un IDE qui risque d’atterrir devant le tribunal d’arbitrage international.

Orascom Télécom Holding (OTH) confirme son intérêt à acquérir une participation au capital du plus grand opérateur mobile polonais "Polkomtel" au cas où le gouvernement polonais décidait de le mettre en vente. Le groupe égyptien avait annoncé, quelques semaines auparavant, avoir des vues sur Telecom Srbija (Serbie) que le gouvernement envisage de privatiser partiellement. Auparavant, la rumeur a couru que le groupe Sawiris aurait offert 20% de la valeur de la vente de Djezzy à l’Etat algérien en contrepartie du renoncement à l’exercice du droit de préemption. Orascom Télécom a officiellement démenti tout en se disant un peu inquiet des retards de l’Algérie à engager des négociations. Depuis, c’est le silence radio. Dans la presse internationale néanmoins, les péripéties algériennes suscitent des commentaires très négatifs …pour Alger. Le Financial Times évoque une « mentalité défensive » de l’Algérie qui risque d’accroitre son « isolement », l’agence Reuters publie un long article intitulé « comment l’Algérie est entrée en désamour avec l’investissement étranger » et, plus récemment, le Figaro évoque la « bouderie » des groupes français à l’égard du marché algérien. L’image d’un pays réfractaire aux IDE s’incruste. Le changement de la législation algérienne qui serait devenue « dissuasive » pour les investissements étrangers est pointé du doigt. Et, inévitablement, dans chaque article, il est fait référence aux « malheurs algériens» d’Orascom Telecom… Des spécialistes algériens le constatent : dans le bras de fer judiciaire qui s’annonce autour de Djezzy, l’Algérie a déjà perdu la partie sur le terrain de la communication, - ce n’est pas irréversible, précisent-ils toutefois, à condition d’avoir quelque chose à communiquer et de savoir le faire – au niveau des médias internationaux.

Un cas paradoxal


Le cas d’Orascom Telecom est un vrai paradoxe. Entré en activité en février 2002 après avoir acquis, en juillet 2001, une licence pour 737 millions de dollars, OTA – Djezzy, après avoir favorisé une démocratisation du mobile, passait pour le plus beau des IDE.

Il est vrai aussi qu’à l’époque certains considéraient qu’on offrait un marché facile à l’opérateur égyptien alors que l’opérateur historique était littéralement ligoté… Huit ans plus tard et alors que Djezzy est devenu le premier opérateur en Algérie, suscitant des vocations, plus velléitaires qu’effectives, chez des investisseurs moyen-orientaux, le plus « bel des IDE » hors hydrocarbures n’a plus la cote d’amour…

Les redressements fiscaux adressés à OTA et la tentative avortée de vente des actifs d’Orascom au sud-africain MTN ont favorisé – il suffit de faire une recherche sur internet pour s’en rendre compte – la multiplication de commentaires sur le « nationalisme économique » et la « fermeture » du marché algérien à l’investissement étranger.


La comparaison entre le message de « non-bienvenu » des algériens (Financial Times) avec les efforts menés par le Maroc et la Tunisie pour attirer ces IDE est de mise. Orascom Télécom Algérie, la « success story » du début des années 2000, après avoir fait un peu de « pub » au marché algérien – il est vrai sans conséquence significative en matière d’investissement direct étranger (IDE) – se transforme, irrésistiblement, en exemple repoussoir, à la fin de la décennie.

Entretemps, le prix du baril du pétrole a repris des couleurs, les réserves de changes se sont accumulées… Des patrons algériens, quelque peu perdus, ne savent plus que répondre lorsqu’ils rencontrent des opérateurs étrangers qui leur posent la question crument : l’Algérie ne veut-elle plus des IDE ?

Les investisseurs ne se précipitent pas


En tout état de cause, les investisseurs ne se précipitent pas vers l’Algérie. En 2009, seuls quatre projets ont été recensés par l’ANDI, une chute vertigineuse par rapport au modeste chiffre de 102 projets enregistrés en 2008. Le changement de cap en matière d’encadrement des investissements introduit par la loi de finance complémentaire est, en partie seulement, une réponse à l’affaire de la vente des cimenteries d’Orascom au groupe Lafarge. Le droit de préemption introduit dans la même loi est, lui, directement lié à cette affaire.


Les négociations n’ont pas commencé formellement sur le rachat par l’Etat algérien de Djezzy. L’écart vertigineux dans l’estimation de la valeur de Djezzy– de 3 milliards $ à 7,8 milliards - rend pratiquement impossible un accord direct. Le dossier Djezzy s’oriente, selon les experts, vers l’arbitrage international. OTH, prédisent les experts, va essayer de mettre en exergue des failles présumées dans le droit de préemption introduit dans la LFC 2009. L’Algérie pourrait faire valoir que le chiffre de 7,8 milliards de dollars qui aurait été proposé par MTN pour le rachat des actifs d’Orascom est en réalité le fait d’une entente entre les deux opérateurs pour faire un swap d’actifs à prix élevés. L’opérateur sud-africain aurait accepté de payer Djezzy au dessus de sa valeur de marché et en contrepartie OTH prenait des actifs de MTN également surcotés.» de l’offre de MTN par Alger. Une chose est claire, Orascom Télécom aura été, en moins de dix ans, le reflet des évolutions contradictoires de la politique économique de l’Algérie.

Source : Maghreb Emergent au 28/06/2010

Téléphonie mobile : Mobilis change son identité visuelle pour se relancer


Mobilis dévoilera, mercredi 29 juin, une nouvelle identité visuelle, a-t-on appris de source proche de l’opérateur de téléphonie mobile. La filiale d’Algérie Télécom aura un nouveau logo, de nouvelles couleurs et un nouveau slogan. Mobilis dévoilera également une nouvelle stratégie de communication et de nouvelles valeurs. But : accompagner la stratégie de relance mise en place par le nouveau management de l’entreprise dirigé par Azwaw Mehmel, le nouveau directeur général. Dans la nouvelle identité visuelle de Mobilis, le vert va remplacer le bleu. Le slogan « Et que chacun parle » qui date de 2004 sera également abandonné.

Mobilis, à travers cette stratégie, cherche à se repositionner sur le marché national de la téléphonie mobile, après une période difficile. L’opérateur a connu en effet trois pdg en trois ans. En poste depuis le 21 décembre 2009, Mehmel Azwaw a failli également quitter l’entreprise en avril dernier, après des pressions exercées par l’ancien ministre Hamid Bessalah. Ce dernier entendait contester certaines décisions de management prises par M. Mehmel.

Mais le nouveau DG de Mobilis avait bénéficié du soutien du pdg d’Algérie Télécom à l’époque, Moussa Benhamadi. Aujourd’hui, M. Benhamadi est le nouveau ministre des Télécoms. Azwaw Mehmel devrait bénéficier de tout le soutien nécessaire pour relancer Mobilis, deuxième opérateur derrière Djezzy par le nombre de clients mais dont la rentabilité reste faible dans un marché considéré comme l’un des plus porteurs au monde.

Source : Tout Sur l'Algérie au 28/06/2010

dimanche 27 juin 2010

"Nedjma Entreprise" : Une notoriété avérée auprès des entreprises


Conçu a destination des entreprises, ‘’Nedjma Entreprise’’, à travers ses différentes solutions, a pu répondre, dans le détail, à la demande des différentes entreprises, chacune selon ses besoins en matière de mobilité et d’économie.

Dans le détail, "Nedjma Entreprise" est composée de deux offres : Voix et Data. L’offre Voix est elle-même composée de trois services. Il s’agit en premier lieu de "Nedjma Pro" qui permet une gratuité des appels (illimitée) entre tous les employés durant toute la semaine de 8h à 18h. En dehors des heures de travail, elle offre des tarifs exclusifs vers Nedjma soit 2 DA/mn et le tarif le plus bas du marché vers tous les réseaux mobiles et fixes soit 4 DA/mn. Pour le tarif des SMS il est de 2 DA vers tous les réseaux mobiles nationaux.
Nedjma Pro Contrôle permet, quant à elle, des communications à 0 DA 7j/7 de 8h à 18h ou 24h/24 entre collaborateurs et un tarif très avantageux vers tous les réseaux. Cette offre permet également une possibilité de rechargement à la fin du forfait attribué. Il convient de noter que cette offre propose deux forfaits mensuels de mille et 4 mille DA.
L’illimité est la troisième solution de l’offre Voix. Cette solution donne accès à des communications gratuites et en illimité vers tous les réseaux pour un forfait mensuel de 4 mille DA. Baptisée "illimité", cette offre permet des communications illimitées vers tous les réseaux 7j/7 et 24h/24, à vie. Cependant, Nedjma exige des entreprises choisissant cette offre un usage raisonnable.
S’agissant de l’offre Data dédiée aux entreprises, elle est composée de 4 solutions. Pack N’ternet qui permet d’accéder à Internet et aux e-mails à une vitesse allant jusqu’à 200 Kb/s. Le Pack N’ternet (clé + abonnement) est au prix de 7.400 DA, et un forfait mensuel de 2.500 DA. Prom@il est une offre qui permet la consultation de la messagerie à partir du téléphone portable en toute mobilité pour un forfait mensuel de 2.500 DA. La troisième offre est baptisée "Puch To Talk" ou "Talkie-Walkie" sur mobile. Elle permet un contact instantané et permanent entre les collaborateurs d’entreprises partout en Algérie via le réseau GPRS à un coût minime sans aucune contrainte administrative. Elle donne également une possibilité de conversation instantanée vers un individu ou un groupe.
Enfin, la dernière solution concerne la carte M2M qui est un service et une technologie hybride de télécommunication (GPRS, CSD, GSM) qui permet aux entreprises de gérer leur flotte en toute mobilité grâce principalement à la Géolocalisation, Télégestion et l’Application de mobilité (PDA).

Source : Journal Midi Libre au 27/06/2010

Maroc : Meditel va reprofiler sa dette

Le second opérateur de téléphonie mobile au Maroc, Meditel, va reprofiler sa dette, estimée à plus de 4,5 milliards de dirhams, affirme la presse spécialisée. Meditel a récemment signé, selon la ‘’Vie Eco’’, avec un consortium regroupant pratiquement toutes les banques marocaines un contrat de prêt à moyen terme portant sur 5,5 milliards de DH, soit 120% de plus que son endettement actuel et 4 fois le cash-flow dégagé au titre de l'exercice 2009.

L'opération est plutôt un reprofilage de ses engagements auprès des banques. Ayant pu ramener sa dette à 4,5 milliards de DH à la fin de l'exercice écoulé, après qu'elle ait culminé à 7 milliards de DH, il y a quelque années, Meditelecom, devenu à 100 % marocain, aligne les exercices bénéficiaires depuis trois années, et veut alléger le poids de sa dette. Les 5,5 milliards de DH levés iront d'abord à l'apurement des 4,5 milliards de DH représentant l'encours de la dette dont l'échéance de remboursement était fixée à 2013, ce qui lui imposait de débourser près de 1,12 milliard de DH en moyenne annuel sur quatre exercices.


Le nouveau prêt qui, lui, s'étale sur six ans (échéance 2016), devrait lui permettre à la fois de disposer d'une trésorerie immédiate d'un milliard de DH supplémentaire, mais surtout d'économiser 200 millions de DH par exercice au titre des ‘’tombées à moins d'un an’’ et d'augmenter son cash-flow potentiel de 500 millions de DH. Meditel affiche plus de 10 millions d’abonnés et détient désormais 37,30% des parts de marché à fin mai 2010. Au 31 décembre 2009, Meditelecom a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 milliards de dirhams, en hausse de 2,2% par rapport à 2008. Le cash flow opérationnel avait enregistré un bond de 62% par rapport à 2008 en s'établissant à 1,2 milliard de DH, alors que la dette du groupe a baissé de 1,5 milliard de DH.


Un rachat très onéreux


En septembre 2009, les pouvoirs publics au Maroc avaient décidé de racheter les parts des deux actionnaires dans le capital du second opérateur de téléphonie mobile, l’espagnole Telefonica et le portugais Portugal Telecom. De son nom complet ‘’Meditelecom’’, cet opérateur a été créée en 1999 par les deux groupes espagnol et portugais, qui en détenaient 32,18% du capital chacun. En septembre 2009, ils vendent leurs actions et le tour de table est opéré par la puissante CDG (Caisse de dépôts et de gestion) et FinanceCom. L’opération aura coûté aux deux banques marocaines, très introduites dans le circuit financier de la place avec la gestion d’importants portefeuilles, près de 800 millions de dollars. Meditelecom comptait, il y a un an, moins de dix millions d’abonnés au téléphone mobile et les services Internet. L’opération paraissait un peu risquée pour les nouveaux acquéreurs, néophytes dans le domaine des Télécoms.


La CDG est le premier groupe bancaire public et FinanceCom le second groupe financier et bancaire privé de la place marocaine. Dorénavant, les deux groupes marocains, qui détenaient au départ chacun 18% du capital de Meditel en partagent désormais le capital. Globalement, la répartition est plus en faveur du groupe privé de Benjelloun (BMCE) qui, à travers ses filiales RMA Al Wataniya (13,06%) et Financecom (5% + les 32,18% nouvellement acquis), détient 50,24% des actions.


La CDG, via Holdco (17,58%) et Fipar (32,18% nouvellement acquis) détient le reste, soit 49,76%. Pour autant, la répartition des voix au sein du conseil d’administration sera faite de manière paritaire. Il s’agira en sorte d’une cogestion, à l’image du schéma antécédent mis en place par Telefonica et Portugal Telecom. Moins d’un an après cette grande opération de rachat, il faut donc remettre de l’ordre dans les comptes. Peut être avait-on vu trop grand...

Source : Maghreb Emergent au 27/06/2010

mercredi 23 juin 2010

Plusieurs activités du groupe à la loupe : Vers un second redressement fiscal pour Orascom


L’opérateur de téléphonie mobile Orascom télécom n’est pas au bout de ses ennuis avec l’administration fiscale algérienne qui s’apprêterait selon des sources à signifier à la filiale du groupe égyptien une nouvelle procédure de redressement fiscal.

Les contrôleurs des impôts auraient découvert, dans certaines opérations bancaires et commerciales de la société et dans le service Flexy une activité contraire à la réglementation. Les négociations engagées officiellement entre le gouvernement algérien et l’opérateur égyptien pour la reprise de Djezzy, la filiale algérienne du groupe, n’ont apparemment pas été d’un grand apport pour OTH qui pensait pouvoir manœuvrer plus facilement.

D’après certaines sources généralement bien informées sur le dossier, des enquêteurs des services des impôts s’intéresseraient de très prés aux activités antérieures bancaires et commerciales de l’entreprise. Et si l’on se réfère à cette procédure, il n’est pas à écarter dans un proche avenir de voir un second redressement fiscal appliqué à la société. Les enquêteurs des services fiscaux pointent aussi du doigt le service de rechargement Flexy qu’ils considèrent comme incontrôlable. Et si cela se confirme, ce serait la deuxième fois que l’opérateur passe par le redressement fiscal après celui notifié en juillet 2009 et portant sur 569,6 millions de dollars et relatif à l’exercice 2005-2007. La Banque d’Algérie avait bloqué tout transfert de devises à l’étranger pour l’opérateur. Cette décision du gouvernement algérien intervenait le 12 avril dernier alors qu’OTH avait annoncé auparavant avoir réglé la totalité de la facture qu’il devait au fisc algérien. Pour l’opérateur, seul le versement de 25 millions de dollars restait suspendu dans l’attente d’un jugement de la chambre administrative de la Cour d’Alger. Jusqu’ici, tous les recours introduits par la filiale du groupe égyptien auprès de la DGI ont été rejetés. En septembre dernier, OTA avait reçu l’autorisation de l’Algérie de rapatrier 50% de ses dividendes pour l’année 2008 et le rapatriement des 50% restant étaient conditionnés à la vérification de la situation fiscale du groupe. En fin de compte, la vérification en question avait révélé l’ampleur des dettes fiscales que le groupe égyptien n’avait pas, durant des années, réglé auprès de l’administration fiscale. Ainsi, après avoir usé de tous les subterfuges allant jusqu’à menacer de quitter le pays pour éviter de payer ses dettes envers la Direction générale des impôts (DGI), Orascom Telecom Holding (OTH), propriétaire de l’opérateur de téléphonie algérien Djezzy, avait finalement plié devant l’intransigeance du gouvernement algérien.

Le fisc enquête sur ses activités commerciales : Djezzy risque un second redressement


L'opérateur téléphonique Djezzy, propriété du groupe égyptien Orascom, risque de se voir signifier dans les prochaines semaines un nouveau redressement fiscal. En ligne de mire des enquêteurs du fisc algérien : Les opérations bancaires et commerciales contractées par Djezzy ainsi que le service Flexy.


Le contentieux fiscal d’Orascom Telecoms Algérie (OTA), connu à travers sa marque Djezzy, filiale algérienne de téléphonie mobile du groupe égyptien Orascom Telecom Holding (OTH), pourrait connaitre prochainement de nouveaux rebondissements. Alors que la confusion s’est installée autour de la cession ou non de cet opérateur téléphonique, des informations obtenues de sources concordantes indiquent que des enquêteurs financiers algériens s’intéressent de très prés aux activités antérieures bancaires et commerciales d’Orascom Telecom Algérie (OTA). Selon nos sources, un second redressement fiscal pourrait être prochainement notifié aux responsables de Djezzy. Ces enquêtes sont liées à certaines activités de prestations de services et de contrats signés avec des filiales de ce groupe engendrant d’importants transferts de devises. Il ressort également des premières investigations une absence de comptabilité analytique dans les prestations commerciales touchant au service Flexy ainsi que tout ce qui est inhérent aux salaires des employés expatriés. Le service Flexy est un système de rechargement des unités téléphoniques mis en place par Djezzy depuis plusieurs années et qui fait pendant aux cartes téléphoniques commercialisées par l’opérateur. Selon plusieurs spécialistes, ce mode de rechargement est difficile à contrôler, donc difficile à imposer. Contactée par courriel jeudi 17 juin pour réagir à nos informations, la direction de la communication de Djezzy n’a pas daigné nous répondre.

Premier redressement fiscal de 569,6 millions de dollars

Orascom Telecom Algérie, détenteur de la deuxième licence de téléphonie mobile en Algérie, a déjà fait l’objet d’un premier redressement fiscal de l’ordre de 569,6 millions de dollars (environ 415 millions d’euros)portant sur l’exercice 2005-2007. Ce redressement a fait suite à des irrégularités constatées notamment lors de la signature de contrats d’achat de matériels avec un célèbre équipementier européen. Les services fiscaux algériens ont évalué, à l’époque, les revenus de la filiale Orascom Telecom Algeria (OTA) sur ces trois années à 5,25 milliards de dollars, contre 4,42 milliards de dollars selon les comptes de la compagnie. Le redressement avait été notifié au mois de juillet 2009 par les services fiscaux algériens, mais Orascom n’en a fait état officiellement que le 18 novembre 2009, le jour du match de barrage au Soudan entre l’Algérie et l’Egypte comptant pour la qualification pour la Coupe du Monde de 2010. En agissant de la sorte, les dirigeants d’Orascom ont-ils délibérément donné une dimension politique à un différend commercial ? Les Algériens ne nourrissent aucun doute sur les intentions réelles du timing choisi pour annoncer un redressement fiscal notifié….six mois plutôt.

Orascom a contesté la décision dans le fond et la forme

Le groupe Orascom, propriété de famille égyptienne Sawaris, avait contesté la décision « dans le fond et dans la forme » et introduit deux recours pour invalider le redressement. Au mois de mars 2010, la commission centrale des recours de la direction générale des impôts a rejeté le deuxième recours – le premier est intervenu en février - d’Orascom Télécom Holding. Dans un communiqué publié sur le site de la maison-mère Orasom Télécom Holding lundi 12 avril 2010, le groupe annonce avoir payé la somme de 113 millions de dollars représentant la dernière tranche de la somme qui lui était réclamée par la direction générale des Impôts au titre des activités de la période 2005-2007. Orascom Télécom affirme avoir également payé 49 millions de dollars sur un total de pénalités de 74 millions de dollars. Le reste de cette pénalité, soit 25 millions de dollars, reste suspendu à la décision de la Cour administrative que le groupe saisi.

Le précieux coup de main d’Al Shorafa à Orascom

Présent au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie et en Europe, le groupe Orascom a obtenu la deuxième licence de téléphonie mobile en Algérie en juillet 2001 grâce à l’appui d’un homme d’affaires émirati, Mohamed Ali Al Shorafa, connu pour sa proximité avec le chef d’Etat Bouteflika à l’époque ou celui-ci séjournait dans les pays du Golfe au milieu des années 1980. En guise de remerciement, Al Shorafa aurait empoché 20 millions de dollars pour ce précieux coup de main refilé à Orascom. Le groupe Orascom dont la filiale Djezzy aligne plus de 14 millions de clients a connu une ascension fulgurante en Algérie au milieu des années 2000.

Un bénéficie de trop pour les Algériens

Le désamour avec les autorités algériennes a commencé le 26 juillet 2008 lorsque le président algérien a pris en grippe les dirigeants égyptiens sans pour autant les nommer directement. Dans un discours prononcé devant les maires, Bouteflika s’en est pris à des « investisseurs étranger » qui ont injecté « 700 millions de dollars » dans des projets avant de repartir avec une substantielle plus-value. On aura compris que le propos visait indirectement le Groupe Orascom qui avait revendu ses deux cimenteries en Algérie au groupe français Lafarge en empochant plus de 2 milliards de dollars de bénéfices dans la cadre d’une transaction globale de 8,8 milliards de dollars. Le courroux des autorités algériennes étaient doublement motivé. Non seulement elles étaient tenues dans le secret de cette transaction, mais une partie des investissements engagés par le Groupe Orascom pour acquérir ces deux cimenteries provenait de fonds publics et privés algériens.Depuis ce discours du chef de l’Etat algérien, les déboires de Djezzy n’ont fait que commencer. Où s’arrêtera la chute du premier opérateur de téléphonie en Algérie ?

mardi 22 juin 2010

LA TAXE SUR LA TÉLÉPHONIE MOBILE EN VIGUEUR Quelques millions de dinars pour la culture


La taxation fiscale sur la téléphonie mobile, effective depuis juin 2010, devrait générer mensuellement quelques centaines de millions de dinars au profit du secteur de la culture.


Prévue dans la loi de finances complémentaire pour 2009, la mesure de taxation sur la téléphonie mobile est, enfin, entrée en vigueur dès le début juin 2010. Un arrêté daté du 1er avril 2010, paru dans le Journal officiel du 30 mai 2010 et signé par les ministres des Finances et de la Culture, détermine les modalités d’application des dispositions de l’article 85 de l’ordonnance n°09-01 du 22 juillet 2009 portant loi de finances complémentaire pour 2009. Cet article 85 institue une taxe sur la téléphonie mobile versée au profit du Fonds national pour la promotion et le développement des arts et des lettres (FNPDAL). Dorénavant, les opérateurs de téléphonie mobile devront payer une taxe de 0,5 % sur leur chiffre d’affaires mensuel. L’arrêté interministériel précise que cette taxe est recouvrée comme un impôt direct et doit être payée mensuellement. Pratiquement, le paiement s’opère sur déclaration des impôts et taxes perçus au comptant ou par voie de retenue à la source auprès du receveur de la direction des grandes entreprises. Le produit de cette taxe est recouvré et versé «intégralement » au compte d’affectation spéciale n°302-092 relatif au FNPDAL. Avec l’objectif, affiché alors, de restituer les droits d’exploitation de la production musicale par les trois opérateurs qui ont lancé des sons sur les mobiles moyennant paiement par leurs clients. Ainsi, les sociétés Mobilis, Orascom Télécoms Algérie et Wataniya Télécoms Algérie, sont tenues dorénavant de payer cette taxe. Ce qui devrait représenter pour ces trois opérateurs une charge fiscale, évaluée à quelques centaines de millions de dinars qui profiteront au secteur de la culture. Un chiffre approximatif calculé sur la base du chiffre d’affaires mensuel moyen réalisé par l’opérateur leader, qui a affiché en 2009 un résultat annuel de l’ordre de 136 milliards de dinars et quelque peu supérieur à celui des deux autres opérateurs. Un calcul qui tient également compte de la différence de revenus entre les trois opérateurs et de la nécessité d’une appréciation affinée des chiffres communiqués par les opérateurs.

Source : Jounal LeSoir d'Algérie au 23/06/2010


vendredi 18 juin 2010

Vente de Djezzy : France Télécom intéressée


France Télécom n’exclut pas de « travailler avec Orascom », pour ce qui est du dossier de la vente deDjezzy.



C’est ce qu’a rapporté hier le quotidien économique français Les Echos. « L’Algérie, écrit Les Echos, pourrait faire partie des marchés visés par France Télécom. Son allié en Egypte, Orascom – avec qui Orange vient de signer la paix –, est présent en Algérie et rencontre actuellement des problèmes avec le gouvernement. Même si ce dossier complexe n’est pas prioritaire, Stéphane Richard (directeur général de France Télécom) n’exclut pas de travaillevr avec Orascom sur ce dossier, “en accord avec les pouvoirs publics algériens” ». Le responsable français a expliqué au journal que « notre terre de prédilection, c’est l’Afrique. Ce n’est pas encore passé dans l’esprit des Occidentaux, mais le PIB par habitant en Afrique sera supérieur à celui en Inde en 2010. L’Afrique est une zone dans laquelle il existe de vraies perspectives de croissance au cours des dix années qui viennent. » -


Source : Journal El Khabar Week-end au 18/06/2010


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Vente Djezzy : France Télécom intéressée

France Télécom n’exclut pas de travailler avec Orascom sur le dossier de la vente d’OTA, « en accord avec les pouvoirs publics algériens ».



L’Algérie pourrait faire partie des « marchés visés par l’opérateur de Télécom français. Son allié en Egypte, Orascom – avec qui Orange vient de signer la paix – est présent en Algérie et rencontre actuellement des problèmes avec le gouvernement », rapporte le quotidien économique Les Echos. Simple effet d’annonce ou nouvelle tournure dans l’affaire de vente de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy ? Difficile d’apporter une réponse définitive, mais force est de constater que Naguib Sawiris, PDG d’Orascom, abat ses cartes et veut monter les enchères. Il a lâché que le sud-africain MTN lui proposait 7,8 milliards de dollars. Le groupe d’experts autour du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui suit le dossier, estime la transaction entre 2 et 3 milliards de dollars. Des économistes pensent que le prix devrait tourner autour de 4 à 5 milliards de dollars. Un montant qui inclut le coût de la licence remportée en juillet 2001 pour un montant de 737 millions de dollars, les investissements en équipement, mais aussi tous ceux réalisés pour lancer et consolider la marque.


France Télécom a toujours gardé un œil sur le marché algérien qui se développe rapidement. On le voit à travers l’explosion du mobile, qui est passé de 3 à 30 millions de clients en l’espace de quelques années, soit une densité de 91,62%. Une évolution exceptionnelle qui traduit bien la volonté de l’Algérie à se relancer, après les épisodes tragiques qu’elle a connus, et aussi le désir des Algériens de consommer les télécommunications. C’est un marché qui recèle encore des perspectives de développement extrêmement intéressantes. France Télécom a souhaité prendre pied dans ce marché à plusieurs reprises : lors de la mise en concession de la seconde (2001) et de la troisième (2004) licences GSM et a répondu à une manifestation d’intérêt en vue de l’ouverture du capital d’Algérie Télécom en 2003. Une opération abandonnée par les pouvoirs publics, considérant qu’Algérie Télécom avait les moyens pour se développer seule. L’acquisition de la licence 3G est une autre piste évoquée pour concrétiser les projets d’implantation de l’opérateur français. Autant d’opportunités qui se sont présentées mais qui ont été en fait considérées comme des occasions ratées. Reste à savoir maintenant la réaction des autorités algériennes face à cette information. Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a affirmé récemment qu’« il s’agit de négociations de haut niveau dans le domaine financier et de l’organisation. Il faudra attendre », indiquant en outre qu’aucun délai ne peut être fixé pour le traitement du dossier.


jeudi 17 juin 2010

L’Ordinateur Individuel, SVM et PC Expert vont fusionner sous la marque L’Ordinateur Individuel - SVM




Le Groupe 01, filiale de NextRadioTV, devrait fusionner en juin prochain ses trois mensuels, L’Ordinateur Individuel, SVM et PC Expert sous la marque L’Ordinateur Individuel - SVM.

Le nouveau mensuel cumulera 160 000 exemplaires par mois, dont 100 000 abonnés. Le communiqué précise que le Groupe 01 « après une année 2009 difficile devrait en 2010 retrouver stabilité et rentabilité. C’est à compter de 2011 que le plan d’action, qui avait été mis en place au début de l’année, devrait porter ses fruits pour permettre au Groupe de retrouver la croissance de son activité et de ses résultats. Positionné sur l’intermédiation dans l’univers du Hi-Tech, le Groupe 01 se déplace d’un marché difficile, celui de la presse magazine, vers un marché beaucoup plus porteur, celui de la mise en relation des consommateurs avec les constructeurs de matériels Hi-Tech grâce à Internet. ».

mercredi 16 juin 2010

LA TNT OPÉRATIONNELLE DÈS JUILLET EN ALGÉRIE Les Français veulent se positionner


Officiellement, les premiers essais pour la télévision numérique terrestre (TNT) commenceront en juillet en Algérie. Les entreprises françaises comptent bien se positionner pour grignoter des parts de marché. La dernière partie technique pour l’achèvement du projet TNT vient d’être finalisée avec l’installation des antennes UHF. Plusieurs sites ont été déjà sélectionnés pour le démarrage de l’opération pilote.

Les décodeurs devraient être disponibles à des tarifs variant entre 4 000 et 500 DA. La diffusion des programmes se fera dans un premier temps simultanément en analogique et en numérique. C’est ce qu’a indiqué hier le directeur de l’audiovisuel au ministère de la Communication qui prenait part à une rencontre consacrée au savoir-faire français en matière de TNT. A l’initiative de la mission économique Ubifrance, plusieurs entreprises françaises ont fait le déplacement à Alger pour parler de leur savoir-faire et se positionner sur un marché qui s’annonce prometteur. Certaines proposent des solutions clés en main pour la mise en place de la TNT, d’autres un accompagnement à différents stades de la mise en place de la TNT. L’opération s’achèvera par l’extinction de la télévision analogique en 2020. Pour la concrétisation du projet, l’État projette l’acquisition de 107 émetteurs et 100 réémetteurs. Trois stations TNT seront mises en place au centre, à l’est et à l’ouest. La deuxième étape verra le lancement de cinq nouvelles stations de télévision terrestre et la dernière sera consacrée à la généralisation de la TNT par l’acquisition du reste du matériel, faire la liaison du réseau avec la création de nouveaux sites intermédiaires pour relier les Hauts-Plateaux.

lundi 14 juin 2010

iPhone 4 vs HTC Evo 4G, Nokia N8, Palm Pre Plus, HTC HD2, HTC Droid Incredible et Nexus One


Vous avez souvent demandé des comparatifs entre les différents smartphones disponibles. Merci donc àEngadget et androidcentral pour ces deux tableaux qui comparent les iPhone 4, HTC Evo 4G, Nokia N8, Palm Pre Plus, HTC HD2, HTC Droid Incredible et Nexus One.





Cliquer sur le tableau pour agrandir





dimanche 13 juin 2010

Orascom nie avoir proposé l’achat du droit de préemption de l’Algérie sur Djezzy


20% de la valeur de la vente de Djezzy à n’importe quel acheteur. C’est, selon la rumeur, l’offre faite par le groupe Sawiris pour que l’Algérie s’abstienne d’exercer son droit de préemption. Orascom dément officiellement et s’impatiente des « retards » de l’Algérie à engager la négociation.

Orascom Telecom Holding offre d'acheter à l'Algérie son "droit de préemption" sur sa filiale algérienne, Orascom Telecom Algérie (Djezzy). La rumeur, surprenante, a fortement couru, sur le marché égyptien. Elle semble avoir pris pour source les affirmations au site « EGYNews.net » de Wael Anba, président du Conseil d’administration d’une société de gestion de portefeuilles financiers. Selon Wael Anba un recours à l'arbitrage international sera inéluctable en cas de blocage des négociations. Pour lui, Orascom ne cèdera pas Djezzy à un prix bas en raison du droit de préemption. Wael Anba a fait état également "d'informations" selon lesquelles aquelle Orascom Telecom aurait proposé à l'Algérie 20% de la valeur de la vente de Djezzy "quel qu'en soit l'acquéreur". Ces 20% seraient de fait le prix d’une cession du droit de préemption de l'Etat Algérien. Le groupe égyptien a du faire intervenir sa porte-parole, Manal Abdelhamid, pour démentir "l'information". La porte-parole d'OTH a ainsi déclaré à la presse que le groupe n'a pas demandé à l'Etat algérien de renoncer à son droit de préemption en contrepartie d'un arrangement financier. Ce qui se dit à ce sujet, a indiqué Manal Abdelhamid, « est faux ». Elle a précisé que les négociations entre Orascom Telecom Holding et le gouvernement algérien n'avaient pas encore commencée. Les deux parties ont fait des échanges de courrier qui constituaient, aux yeux du gouvernement algérien, un préalable au début des négociations. Dans les faits, les deux parties doivent désigner leurs représentants à des pourparlers dont l'objet principal est la détermination du prix de Djezzy. Mais la négociation proprement dite n'a pas encore débutée.

Orascom attend Alger qui n’est pas pressé

Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, avait souligné qu'un groupe d'experts algériens prenait en charge le dossier Djezzy-Ota sous la supervision directe du Premier ministre Ahmed Ouyahia. Le minsitre algérien avait surtout indiqué que les autorités algériennes ne se donnaient pas une limite de temps dans la gestion du dossier. La porte-parole d'Orascom Telecom Holding a déclaré que son groupe était toujours en attente d'une réponse du gouvernement algérien pour commencer les discussions sur la vente de Djezzy. Manal Abdelhamid a dit ne pas connaître les raisons du "retard" pris par la partie algérienne à engager les négociations. Le pdg du groupe, Khaled Bichari avait indiqué auparavant qu'Orascom Telecom avait transmis au gouvernement algérien les noms des membres de l'équipe en charge des négociations. Par contre, avait-il ajouté, le gouvernement algérien n'a pas transmis la liste de ses négociateurs, ni fixé un rendez-vous pour le début des négociations. Ces rumeurs sur un éventuel achat du droit de préemption interviennent sur fond de déclarations pessimistes de la part d'experts égyptiens sur la possibilité d'une entente entre le gouvernement algérien et Orascom Telecom sur l'estimation de la valeur de Djezzy.

Source : Maghreb Emergent au 13/06/2010

Manel Abdel Hamid, la porte-parole d’Orascom : « Les discussions avec l’Etat algérien n’ont pas commencé »


De déclarations d’intention en cafouillages, l’affaire Djezzy tourne au feuilleton mélodramatique. Dans une communication à l’agence Reuters, les responsables d’Orascom ont nié avoir offert de l’argent au gouvernement algérien.


Pour l’heure, aucune rencontre officielle avec un responsable algérien n’a encore été planifiée, apprend-on par Reuters. Manel Abdel Hamid, porte-parole d’Orascom en Egypte, a souligné que l’annonce de « paiement » au gouvernement algérien était « dénuée de tout fondement » et que « la société n’a jamais fait de déclaration ou d’annonce pour tous les canaux des médias sur ce fait ». Elle révèle qu’Orascom n’a pas encore rencontré les responsables algériens pour discuter de la vente de l’unité Djezzy, même après avoir consenti à entamer des négociations en mai dernier. Manel Abdel Hamid se montre convaincue que le gouvernement algérien ne compte pas revenir sur sa décision.


La représentante de la compagnie égyptienne a, par ailleurs, confirmé que l’accord pour vendre les actifs d’Orascom à MTN Afrique du Sud s’est « effondré » mercredi, en grande partie, glisse-t-elle, « parce que l’Algérie s’oppose à la vente de Djezzy », sa plus importante source de revenus. Si l’opération de revente au géant sud-africain avait réussi, on aurait assisté à l’émergence d’un des plus grands opérateurs mondiaux de téléphonie mobile. Le magnat égyptien devra désormais trouver une alternative pour se dépêtrer d’une situation difficile et sauver son empire, Djezzy étant considéré comme la poule aux œufs d’or des frères Sawiris.


Pour les businessmen égyptiens, les mauvaises nouvelles s’accumulent. La cote d’Orascom est tombée à plus de 6% dans la Bourse de Dubaï après l’annonce de l’abandon des négociations avec l’entreprise sud-africaine. La société MTN a, de son côté, gagné 4 points à Johannesburg.Dans un communiqué rendu public mercredi 9 juin 2010, l’opérateur sud-africain MTN a déclaré que les discussions, qui avaient démarré à la mi-avril avec Orascom « sont terminées », sans davantage de précisions. Le montant estimé tournait autour de 10 milliards de dollars.Même si le jeu paraît fermé, Naguib Sawiris dispose encore de bonnes cartes. Tous les scénarios sont encore plausibles. « Je ne serai pas surpris si Orascom arrive avec une tactique qui déverrouille sa valeur », commente un analyste financier de la Bourse de Dubaï à l’agence Reuters.


Depuis l’adoption de la loi de finances complémentaire de 2009, l’Etat algérien a un droit de préemption quand il s’agit de cession de participations par une société étrangère opérant en Algérie. OTA est le premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie, avec plus de 14 millions d’abonnés.


Source : Journal El Watan du 13/06/2010

La délégation algérienne, la plupart des aides de Gaza et une pleine adhésion à entrée de la délégation algérienne


composée de 15 personnalités, la bande de Gaza par le passage de Rafah la nuit dernière. Le convoi,''la flotte algérienne de loyauté envers les martyrs de la liberté'', ce qui est arrivé accompagné de la délégation, est le premier convoi d'aide humanitaire d'entrer par le passage de Rafah, d'une valeur de MILLE DOLLARS 500.
La délégation a été blessé, hier, très choqué, après avoir été informé par les autorités égyptiennes à ne pas permettre à ses membres et l'aide à l'entrée, à l'exception de 3 des parlementaires, qui est obligatoire par les membres de la délégation rejeté.
Les membres de la délégation, hier matin, une décision égyptienne pris un coup de permettre à chaque entrée à bord pour entrer dans la bande de Gaza, à l'exception de 3 personnes, y compris un homme d'affaires, et les élus dans une municipalité, les membres de la délégation a rejeté la proposition égyptienne, et insista pour entrer tous, ou de retourner en Algérie .
À un moment plus tard, militants de la solidarité a décidé de mars vers la frontière et entrent par là à Gaza, sans aucun refus de se conformer avec l'Egypte. Dès qu'ils commencent à la mise en œuvre de la résolution, ont été surpris par l'officier du renseignement une fois de plus demandé à l'Egypte tous leurs passeports, avant d'être autorisés à entrer sans la prudence sur l'un d'eux.
Dans les environs de la porte égyptienne poste frontière de Rafah, des centaines de militants de l'égyptien Kifaya et les Frères musulmans et indépendante, ainsi que des activistes, des Jordaniens et des autres Arabes, pour protester contre le harcèlement exercées sur la délégation algérienne, exigeant pour leur permettre d'entrer, qui a eu un impact profond sur la facilitation de l'entrée de la délégation pour le secteur.
C'est sur la délégation algérienne a reçu un fonctionnaire chaleureux et populaire par les habitants de Gaza, où il a rencontré dans le parlement dans la ville de Gaza, le Président par intérim du Conseil législatif, Ahmad Bahar, le député du Hamas, Mouchir al-Masri, le chef du Hamas, Sami Abou Zouhri.
Bahar a déclaré, lors de sa rencontre avec la délégation:''L'Algérie a été un des premiers pays qui ont fourni une aide humanitaire et matérielle au peuple palestinien à Gaza,''en soulignant que le monde est devenu, aujourd'hui, Merci à ces efforts, en solidarité avec Gaza et ses habitants.
Il a appelé la mer du Secrétaire général de la Ligue des États arabes, Amr Moussa, qui atteint la bande de Gaza aujourd'hui, travaille sur un mécanisme pour accéder à des fonds donnés par les sommets arabes à Gaza, pour commencer la reconstruction de ce qui a été détruit par la machine militaire de l'occupation pendant la dernière guerre.
Pour sa part, a déclaré chef de la délégation et ancien algérienne MP, Nasir al-Din Hqlal:''délégation visite de la venue et de la fidélité et de loyauté envers le peuple de Gaza et de ne pas fournir de l'aide seulement, que nous considérons de notre devoir, et non pas lui''. Le Hqlal, dans son discours lors de la conférence, a déclaré la visite reflète toute l'Algérie, le Gouvernement et le peuple, et le désir de rencontrer les parents algériens dans la bande de Gaza.
Inclure une of''loyalty convoi aux martyrs de freedom''quantities flotte de médicaments et de dispositifs spéciaux pour le cœur, et un autre pour la liquidation des voies urinaires et des détecteurs sur les os, qui sont du matériel coûteux demandés par les hôpitaux de Gaza de la délégation algérienne, a été transféré sur des camions palestiniens au passage de Rafah, tandis que les autorités égyptiennes ont empêché l'introduction de l'aide relevant de la nourriture.

Source : Journal El Khabar du 13/06/2010 (traduction Google) en Arabe

samedi 12 juin 2010

Malgré les embûches, la délégation algérienne entre à Gaza


La caravane algérienne d’aide aux palestiniens est parvenu à franchir le passage de Rafah après moult procédures complexes et quelques embûches qui l’ont en empêchée durant 24 heures. Une surprenante mesure qui, selon les autorités émanait d’instances sécuritaires supérieures, n’a pas avalisé l’entrée à Gaza de 3 membres de la délégation algérienne, un ex parlementaire à la retraite, un cadre dans une société pétrolière et un professeur d’université. Ce qui n’a fait qu’attiser la colère des autres membres de la caravane qui estime que cette interdiction n’est qu’une diversion pour décourager l’action algérienne.

  • Une réunion extraordinaire des membres a débouché sur la conduite à tenir, soit d’être patient vis-à-vis des mesures d’obstruction de la partie égyptienne et le refus de passer en terre palestinienne sans la totalité des accompagnateurs de l’aide. Cette situation a duré deux longues heures avant que l’aval ne soit donné pour tous.
  • La décision des autorités égyptienne d’autoriser seulement Belkaid, le représentant de Hamas, Belkacem Kouadri, membre du parlement et Djellad Mohamed, de passer à Gaza, a été signifiée au syndicat des médecins égyptien, ce qui a créé une grande confusion au sein du groupe d’aide. Des voix révoltées se sont élevées afin de prendre position sur la conduite à tenir pour contrecarrer cette étrange mesure.
  • La délégation épuisée par le voyage s’est retirée dans un hôtel minable d’El-Arich pour se concerter sur les étapes suivantes. Beaucoup étaient pour un sit-in devant Rafah ou n’importe quel autre point de passage jusqu’à ce qu’on leur permette d’acheminer ce pourquoi ils sont venus, au peuple de Gaza. Quelques autres au fait du comportement des autorités égyptiennes ont appelé au calme et à la diplomatie en attendant. Malgré les divergences, tous se sont enfin accordés pour mettre les autorités égyptiennes devant le fait accompli en se dirigeant au matin, vers le passage de Rafah, quelque soient les circonstances.
  • Hier matin, laissant la caravane d’aide à El-Arich, la délégation s’est dirigée vers Rafah qui après une demi-heure s’est transformé en arène politique soutenue par près de 100 personnes du mouvement Kifaya et du comité populaire de soutien à Gaza, menées par Hamdi Kendil. L’assistance en colère a scandé des slogans hostiles au régime égyptien lui faisant porter la responsabilité du siège de Gaza par sa connivence avec les sionistes. La délégation algérienne a tenté du mieux qu’elle a pu de rester en dehors de ces manifestations et de se concentrer sur son objectif : acheminer l’aide humanitaire aux palestiniens, malgré les propositions d’organiser des manifestations communes.
  • La presse était présente en force et peut rapporter que les algériens très bien organisés ont travaillé en silence, avec maitrise dans le jeu du chat et de la souris des autorités égyptiennes pour saper la volonté de la délégation qui a du passer par des dizaines de points de contrôle. Les algériens ont été suivis dans le moindre de leur mouvement ou déplacement au point où ils se demandent si la sûreté égyptienne a peur d’eux ou pour eux ?
  • La caravane a été minutieusement fouillée, les marchandises déchargées avant d’être rechargés dans des camions palestiniens, les membres ont subi un interrogatoire serré sur tout ce qu’ils transportaient, surtout leur pécule. Les membres ont du attendre avant que leurs passeports soient visés alors que de l’autre côté les palestiniens patientaient et ne cessaient d’appeler leurs contacts dans la caravane.