jeudi 31 décembre 2009

Les puces de téléphonie mobile classées équipements sensibles en Algérie


Le gouvernement durcit la lutte contre les puces téléphoniques anonymes. Les cartes à puce post-payées et prépayées de téléphonie mobile viennent d’être classées «équipements sensibles » dont l’utilisation illicite peut porter atteinte à la sécurité nationale et à l’ordre public. La commercialisation, l’acquisition, la détention et l’utilisation de ces puces sont désormais soumise à « des règles de sécurité applicables aux activités portant sur les équipements sensibles », selon le texte.
L’importation, l’exportation, l’installation, la maintenance et la réparation des équipements sensibles est « subordonné à l’obtention d’un agrément préalable » délivré par les services du ministère de l’intérieur, toujours selon le décret. Les opérateurs de téléphonie mobile détenteurs de licences et le ministère de la Défense nationale ne sont pas soumis à cette obligation.
En intégrant les puces de téléphonie mobile dans les équipements sensibles dont l’utilisation peut porter atteinte à la sécurité nationale, le gouvernement souhaite en fait durcir leurs conditions de vente afin d’empêcher les groupes armés de les utiliser pour communiquer et actionner des attentats terroristes à distance. En outre, les autorités cherchent à contrôler l’activité des opérateurs de téléphonie mobile et mettre fin à la vente de puces anonymes.

mercredi 30 décembre 2009

État des lieux de la téléphonie mobile : Un marché en quête de régulation


Ahmed Hamoui, expert dans les télécommunications, a décortiqué ce secteur mettant en exergue les progrès réalisés et les retards observés.

L’élément dominant concerne le taux de pénétration qui se situe autour de 85%, soit un nombre d’abonnés supérieur à 29 millions et qui certainement clôturera l’année 2009 autour de 30 millions d’abonnés. Les moins de 13 ans qui représentent un grand pourcentage de la population ne sont pas abonnés au GSM. Cela veut dire qu’un grand nombre d’entreprises, d’organismes et d’institutions sont des utilisateurs massifs de ce produit. Le second élément de progrès concerne le taux de couverture du territoire et le taux de couverture de la population. Il y a aussi l’accès à l’internet mis en place par les trois opérateurs et la baisse importante des prix des terminaux correspondant de plus en plus aux possibilités des petites bourses et dans une certaine mesure la baisse des tarifs de raccordement et de communication. Au-delà de ces constats, il y a des insuffisances à relever et des retards, parmi ceux-ci, on peut citer l’adaptation de la législation et de la réglementation. L’évolution du marché de la téléphonie mobile a mis en relief les limites de la législation et de la réglementation en la matière en vigueur. « On peut citer l’incapacité des dispositifs existants d’assurer à l’ARPT et/ou à l’institution concernée de l’Etat la maîtrise du marché dans l’esprit et la lettre de la loi (par exemple article 13) ouvrant la voie à un comportement unilatéral de l’opérateur dominant marqué par des pratiques d’abus de position dominante caractérisée.

Il a refusé d’appliquer les décisions de l’ARPT en 2007, lorsqu’il prit des mesures unilatérales de baisse des tarifs de base d’environ 30% sans l’accord préalable de l’ARPT », dira le conférencier. Il précise que « les sanctions sont la suspension de la licence durant une période ou définitivement. Dans l’état actuel du marché et du poids de l’opérateur dominant, il semble que le ministère ne peut suspendre la licence de cet opérateur. Il aurait été utile que la législation prévoit des sanctions d’ordre inférieur qui porteraient notamment sur des sanctions d’ordre financier représentant différents taux sur le chiffre d’affaires (de 1 à 10 % par exemple) selon la nature et l’ampleur des fautes de l’opérateur ». L’ARPT est réduite ainsi à « encadrer les offres promotionnelles ». L’expert s’est demandé qu’est-ce qui empêche l’Algérie à aller vers la portabilité des numéros et l’itinérance nationale. La portabilité des numéros mobiles permettra à tout client d’un opérateur mobile GSM de changer d’opérateur et de conserver son numéro de téléphone mobile. L’itinérance nationale constitue une mesure technique qui garantie à l’usager, quel que soit l’opérateur auquel il est abonné, à disposer de la continuité de service, si pour des raisons diverses le réseau de son opérateur n’est pas en mesure d’assurer le service (zone non couverte, dérangement d’une station de base ou de la ligne de transmission).

Une autre observation a été citée : la non-mise en service de la technologie 3G et 3G+ pénalise les entreprises, freine la généralisation du haut débit et retarde la télévision mobile. Bref, elle éloigne notre pays de la société de l’information. L’ARPT a pourtant invité les entreprises désireuses d’établir et d’exploiter un réseau de téléphonie mobile 3G à le lui faire savoir au plus tard le 30 juin 2008. Les trois opérateurs ont opté pour des réseaux expérimentaux sur cette technologie mais depuis l’arrivée de Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, la 3G n’est plus une priorité, contrairement au développement de l’internet sur le fixe (ADSL). Le dossier est clos. Le gouvernement a-t-il fait marche arrière ? A-t-il été conseillé pour abandonner cette piste ? Nous trouverons des éléments de réponse dans la stratégie e-Algérie 2013. « Afin de gagner du temps et tenant compte des expériences vécues dans les autres pays étrangers, il serait plus approprié que l’Etat autorise directement les trois opérateurs existants à mettre en scène la 3G et/ou la 3G+ sans lancer d’appel d’offres. Il peut décider d’une contribution financière symbolique en tenant compte des capacités de l’opérateur le plus démuni », suggère le conférencier.


Source : Journal El Watan du 31/12/2009

mardi 29 décembre 2009

L’algorithme A5/1 prend du plomb dans l’aile


L’algorithme A5/1, ça vous dit quelque chose ? En fait, pour faire simple, cet algorithme protège les appels via GSM par un système de chiffrement. Sauf que depuis quelques jours,Karsten Nohl, un hacker visiblement assez balèze a annoncé avoir craqué l’algorithme. Et a en même temps annoncé que le code permettant de craquer l’algorithme en question est disponible sur divers réseaux Bitorrent.

Rhô, inutile de paniquer : l’algorithme A5/1 (64-bit) devrait être rapidement remplacé par l’algorithme A5/3 (128-bit). Enfin

Source : journal du geek au 29/12/2009

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GSM appeler le code de cryptage de craquage, publié pour le monde entier pour voir

Saviez-vous que la grande majorité des appels effectués sur les connexions GSM 3,5 milliards dans le monde aujourd'hui sont protégés par une période de 21 ans, 64-algorithme de cryptage bits?Vous devez maintenant, étant donné que l'A5 / 1 algorithme de la vie privée, conçu en 1988, a été déchiffrée par ordinateur Nohl ingénieur allemand Karsten et publié comme un torrent pour le code boursier de fissuration des passionnés et des forces moins bienveillante à exploiter. Fait préoccupant, Karsten et son équipage de joyeux compagnons obtenu les codes binaires par la force brutale simple - ils se sont nourris assez aléatoire de numéros de chaînes pour deviner le mot de passe efficace. La GSM Association - qui a eu un 128-A5 bits / 3 clés disponibles depuis 2007, mais a constaté ENROULEMENT peu d'opérateurs - a réagi en ayant une whinge sur les intentions de M. Nohl et en précisant que les opérateurs pourraient simplement modifier le code existant pour Re-sécurisé de leurs réseaux. Droit, seule une modification du code 64 bits est tout aussi vulnérable à la fissuration que celui qui a juste obtenu de craquage. Il est important de noter que simplement avoir le code n'est pas suffisante en soi pour écouter les conversations sur un appel, comme le pirate devra faire face à tout un flot immense de la communication numérique - mais Karsten revient pour nous rassurer que le logiciel de captation est déjà disponible en personnalisables variétés open source. Alors ne soyez pas comme Tiger, gardez vos conversations vraiment privé hors des ondes, du moins pendant un certain temps.

Source : engadget mobile au 29/12/2009

Filiale d'Orascom et d'Egypt Telecom, Lacom perd sa licence en Algérie


La compagnie algérienne des télécommunications (CAT), filiale d'Orascom et d'Egypte Télécom, n'existe plus. Le gouvernement a définitivement retiré la licence à cet opérateur de téléphonie fixe qui exploitait la marque commerciale Lacom, selon un décret exécutif signé par le premier ministre Ahmed Ouyahia et publié au Journal officiel N°70.

La licence d'établissement et d'exploitation d'un réseau public de télécommunications et de fourniture de services téléphoniques fixes internationaux, interurbains et de boucle locale au public, octroyée à la CAT en 2008 est "définitivement retirée", précise le texte. La CAT avait décroché en 2005 la deuxième licence de téléphonie fixe pour 65 millions millions de dollars, mais elle n'a pas pu s'imposer sur le marché algérien. Elle a tenté sans succès de mettre en place un réseau de téléphonie sans fil (WLL).

Source : Tout Sur l'Algérie au 29/12/2009

APRÈS SA RENCONTRE DIMANCHE AVEC TAMER MEHDI : Serrar : “Je reprends avec Djezzy”


Une semaine après que le président de l’ESS Serrar eut paraphé un contrat avec l’opérateur de la téléphonie mobile Nedjma (WTA) pour un montant de sept milliards de centimes d’une durée de trois ans, voilà qu’il est de retour chez son ancien sponsor Djezzy (OTA).

En effet, le patron des Noir et Blanc a rencontré dimanche à l’hôtel Sheraton d’Alger le P-DG, M. Mehdi Tamer, avec lequel il a eu un long entretien qui a abouti en fin de compte au retour de l’Entente de Sétif vers ce sponsor. C’est Serrar lui-même qui nous confiera l’information. “Je vous annonce officiellement notre retour à Djezzy, on a trouvé un accord avec le P-DG de cette entreprise.

Dès la reprise de la compétition, notre club arborera de nouveau le sigle de Djezzy sur le maillot. C’est une bonne décision mûrement réfléchie, je n’ai rien contre Nedjma ou autres opérateurs, mais je pense que nos intérêts avec Djezzy qui nous accompagne depuis 2006, c’est un problème d’éthique et non autre chose, on ne veut pas tourner le dos à un sponsor qui s’est toujours montré compréhensif avec nous. Je ne fais que revenir chez moi, à ceux qui tentent de spéculer sur cette affaire, je leur dirai que chacun s’occupe de ses moutons, je n’ai de leçon à recevoir de personne, je sais où sont les intérêts de mon club. Nous ne sommes pas des traîtres”.

Selon une source digne de foi, Serrar a préféré arranger ce problème à l’amiable avec Djezzy, pour éviter d’être traîné en justice, car la rupture du contrat unilatéralement risque de le pénaliser sur toute la ligne puisqu’il court jusqu’en 2013. Interrogé à propos du contrat qu’il a paraphé la semaine passée avec Nedjma (WTA), le boss de l’Entente est catégorique. “Pour le moment, je n’ai pas encore perçu le moindre sou de Nedjma, alors qu’on a remporté la Coupe de l’UNAF des champions avec son logo sur le maillot. Je ne veux pas rentrer dans les détails, car je sais ce que je fais”.

Notons que le contrat qui lie l’Entente de Sétif à Djezzy court jusqu’en 2013 moyennant 7 milliards de centimes. Par ailleurs, l’on a appris qu’à partir du début de l’année 2010, les champions d’Algérie bénéficieront d’un bus flambant neuf haut de gamme de la part de Djezzy qui compte près de 14,7 millions d’abonnés, au même titre, dit-on, que les cinq autres clubs sponsorisés par cet opérateur que sont MCA, USMA, JSK, MCO et ASO, une réception sera
organisée à cet effet pour remettre les clés à chaque président.

Source : Journal Liberté du 29/12/2009

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L'historique carton concédé par l’USMH contre la JSMB (6-2), samedi passé, à l’occasion du premier tour de la Coupe d’Algérie, est resté en travers de la gorge des fans et puristes harrachis. En effet, ces derniers n’arrivent toujours pas à expliquer cette déroute, surtout que les joueurs ont perçu les deux primes de match de l’USMB et l’USMAn, soit 45 000 DA pour chacun d’eux. Déçus et frustrés à la fois, les supporters sont montés hier au créneau en demandant le départ de Charef, tenu également responsable de cette débâcle. D’ailleurs, son absence à la veille de la rencontre à l’hôtel Tabet pour des raisons familiales a créé une petite démobilisation chez les camarades de Djabbou. Ajouter à cela les deux maillots des gardiens de but floqués avec le sponsor Nedjma comme exigé par la FAF, laissés dans le magasin à Alger. L’USMH a failli être disqualifiée, conformément à la réglementation en vigueur. Il aura donc fallu faire appel au système D pour combler cette lacune, en marquant avec un gros marqueur sur le maillot le logo de la compétition....

Source : Journal Liberté du 29/12/2009

lundi 28 décembre 2009

ORASCOM DÉMENT REBRAB : "Djezzy n’est pas à vendre"


Le premier opérateur de téléphonie mobile, Orascom Télécom Algérie, a catégoriquement démenti les informations selon lesquelles la filiale Djezzy serait sur le point d’être cédée.

Dans le communiqué rendu public hier lundi, le démenti est cinglant dès le titre : «Djezzy n’est pas à vendre et aucun contact avec Cevital» ! Ainsi intitulé, ce communiqué s'adressait donc exclusivement au patron du groupe Cevital, Issad Rebrab. Le plus grand capitaine d’industrie en Algérie, qui avait précédemment émis le souhait de racheter Djezzy à travers une récente intervention médiatique, est presque interpellé par ce communiqué : «Nous sommes étonnés, y lit-on d’emblée, par les déclarations faites par M. Rebrab au sujet de la vente de la société Orascom Télécom Algérie où il est précisé que le groupe Cevital est prioritaire pour l’achat de la compagnie Djezzy. M. Rebrab a également déclaré à la presse qu’il y avait des contacts ininterrompus entre les deux compagnies sur la vente d’OTA et que l’ingénieur Naguib Sawiris, le propriétaire de la compagnie, demande le double de sa valeur». Avant d’asséner sèchement : «Nous tenons à affirmer que OTA n’est pas à vendre et que nous n’avons eu aucun contact avec le groupe Cevital concernant notamment ce sujet». Et comme pour signifier une fin de non-recevoir définitive et «dissuasive» au patron de Cevital, le communiqué sera conclu en ces termes : «Par ailleurs, M. Rebrab n’a aucun droit sur la société OTA, sinon celui de n’importe quel actionnaire algérien avec un pourcentage d’actions très faible. Cette mise au point, précise le communiqué, est faite à titre de clarification». Ceci étant, et comme dit l’adage, il n’y a pas de fumée sans feu. Et dans ce cas d’espèce, «la mèche» a été allumée pour ainsi dire par Bouteflika. A l’occasion d’un discours devant les élus au Palais des nations, il y a une année, il s’en était subitement pris aux investisseurs étrangers, notamment Orascom. Particulièrement au sujet du transfert des capitaux vers l’étranger qu’il dénoncera avec une violence inouïe ! Bien sûr, la machine s’emballait de suite et les ennuis du groupe Orascom ne pouvaient que commencer. Ne pouvant plus procéder à ces transferts de capitaux, le groupe se verra, en outre, mis en demeure de s’acquitter d’une ardoise fiscale de pas moins de 596,6 millions de dollars. Orascom s’est d’ailleurs conformé à la réglementation algérienne en la matière en s’acquittant de 20 % de ce montant, soit 120 millions de dollars dès hier lundi pour l’acceptation du recours, à en croire le site Tout sur l’Algérie.

Cevital réserve sa réponse
Hier lundi, en début d’après-midi, nous avons pris contact avec M. Issad Rebrab pour une éventuelle réaction au communiqué du groupe Orascom. N’ayant pas encore lu, en ce moment-là, ledit communiqué, M. Rebrab, par ailleurs occupé par une réunion de travail, nous a fait savoir qu’il préférait différer sa réponse pour fin d’après-midi. Au moment où nous mettons sous presse, le patron de Cevital n’avait pas encore réagi.


Orascom Telecom Algérie : « Djezzy n’est pas à vendre »

Le patron d’OTA a catégoriquement refusé l’idée de renoncer au marché des télécoms dans notre pays.

Orascom Telecom Algérie (OTA) a démenti hier avoir eu des contacts avec Issad Rebrab, le patron du groupe Cevital, en vue du rachat de Djezzy, compagnie de téléphonie mobile. « Nous tenons à affirmer que OTA n’est pas à vendre et que nous n’avons eu aucun contact avec le groupe Cevital concernant ce sujet », peut-on lire dans un communiqué, diffusé hier par l’opérateur Orascom Telecom Algérie, signé par son service presse. « M. Rebrab n’a aucun droit sur la société OTA, sinon celui de n’importe quel actionnaire algérien avec un pourcentage d’actions très faible », poursuit le communiqué qui est présenté comme une clarification après des déclarations à la presse faites par l’homme d’affaires algérien, Issad Rebrab, autour d’une éventuelle cession de parts de la société. Djezzy, marque commerciale d’OTA, dément également un quelconque échange à propos de cette cession en question, entre le patron de Cevital qui détient, il est utile de le souligner, 3,5% des actions d’OTA et qui souhaiterait en obtenir 51%.

Dans un entretien au quotidien économique français la Tribune, en date du 26 novembre 2009, Naguib Sawiris, le propriétaire de la société égyptienne Orascom Telecom Holding, avait déjà exprimé sa volonté de rester maître de son entreprise en Algérie. Même en étant très critique à propos des mesures décidées en Algérie à la faveur de la loi de finances complémentaire 2009 sur l’investissement étranger, le patron d’OTA a catégoriquement refusé l’idée de renoncer au marché des télécoms dans notre pays. Qualifiant OTA « d’une des plus belles ‘’success stories’’ d’Orascom et de l’Algérie », le patron d’Orascom Telecom Holding avait déclaré clairement que « Djezzy n’est pas à vendre », en réponse à une question à propos des informations faisant état des offres qui lui ont été faites pour l’achat de Djezzy. « Vivendi a déjà manifesté son intérêt par le passé, tout comme des hommes d’affaires algériens », reconnaît-il cependant dans cette interview accordée au journal français la Tribune.

Le groupe Orascom Telecom Holding a également annoncé, hier, avoir contesté officiellement par le biais d’une « réclamation contentieuse » la procédure de redressement fiscal décidée à son encontre par les autorités fiscales algériennes. Orascom Telecom Holding, dans un autre communiqué diffusé, hier, sur son site Internet, indique qu’elle a fait part de sa contestation des montants qui lui sont demandés par les services des impôts en Algérie. Avant de déposer sa réclamation, OTA s’est acquitté de 120 millions de dollars, soit l’équivalent de 20% des taxes et pénalités exigées par le fisc algérien et ce, « conformément aux lois en vigueur en Algérie », lit-on dans le communiqué en question. Il est à rappeler que Djezzy doit s’acquitter de près de 600 millions de dollars, selon le redressement fiscal décidé par les impôts. Une somme qui, a priori, ne sera pas négociable si on se réfère au discours de fermeté affiché par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, lors de ses déclarations à la presse.


Source : Journal El Watan du 29/12/2009

POUR NON-PAIEMENT DE LEURS REDEVANCES : L’ARPT menace de porter plainte contre 213 entreprises


Plus deux cents entreprises, notamment du secteur privé, ont été mises en demeure par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) de régler leurs redevances relatives à l’utilisation et l’exploitation de son réseau. Selon une source proche du dossier, les créances détenues par l’ARPT s’élèvent à des milliards de centimes.

La mise en demeure adressée à 213 entreprises stipule que les personnes physiques et morales sont mises en demeure de régler, dans un délai d’un mois à compter de sa parution dans la presse, leur dû à l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications, au titre de leurs diverses redevances». Dans le cas contraire, l’ARTP procédera, lit-on dans ce communiqué, «à l’application à leur encontre des sanctions prévues aux articles 35 et suivants de la loi 2000-03 du 5 août 2000, sans préjudice des poursuites judiciaires qui en résulteront à l’effet du recouvrement des montants non réglés».

En effet, l’article 35 stipule que «lorsque l’opérateur bénéficiaire de licences d’établissement et d’exploitation de réseaux publics ne respecte pas les conditions qui lui sont imposées par les textes législatifs et réglementaires, l’Autorité de régulation le met en demeure de s’y conformer dans un délais de trente jours». Dans le cas contraire, si l’opérateur ne se conforme ni à la mise en demeure, ni aux conditions de la licence, «le ministre chargé des télécommunications prend à son encontre, par décision motivée et sur proposition de l’Autorité de régulation, des mesures allant jusqu’au retrait définitif de l’exploitation de la licence».

Il est à noter que sur les 213 entreprises concernées par cette mesure, figurent notamment des bureaux d’études, deux compagnies privées de transport aérien, une vingtaine de cybercafés, des sociétés de gardiennages ou encore des sociétés de taxis et des sociétés internationales spécialisées intervenant dans le secteur de l’hydraulique. Il est à noter que l’exploitation du réseau radioélectrique est régi par la loi n° 2000-03 du 5 août 2000 fixant les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications.

Dans son chapitre III, relatif à l’acquittement des redevances, il est indiqué que «l'assignation des fréquences radioélectriques est soumise au paiement des redevances déterminées par voie réglementaire et que les redevances d’assignation des fréquences radioélectriques sont annuelles et sont dues pendant toute la durée de validité de l’autorisation. La période d’exigibilité commence à la date d’établissement de l'autorisation d'exploitation». La loi stipule également que «toutes les autorisations de réseaux radioélectriques privés sont révocables à tout moment, sans indemnités, conformément à la réglementation en vigueur». Ainsi, des mesures sont prises par l’ARPT à l’encontre des entreprises lorsque ces dernières «ne respectent pas les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications, s’il y a infraction aux règlements nationaux ou internationaux en matière de fonctionnement et d’exploitation des stations radioélectriques, d’utilisation des stations à d’autres fins que celles pour lesquelles l’autorisation a été délivrée, la gène du fonctionnement des autres réseaux de radiocommunications et le nonpaiement de tout droit, taxe ou impôt y afférents ».

Source : Journal La Soir d'Algérie du 28/12/2009

Orascom Telecom Algérie fait appel de son redressement fiscal et dément des négociations avec Cevital


Orascom Telecom a annoncé, lundi 28 décembre, avoir fait appel de la procédure de redressement fiscal lancée par les autorités algériennes. Jeudi dernier, Orascom avait déjà indiqué avoir versé 20% des 596,6 millions de dollars réclamés par le fisc algérien, soit 120 millions de dollars. Selon la loi algérienne, une entreprise qui fait l’objet d’une notification de redressement fiscal doit d’abord s’acquitter de 20% de la somme avant l’introduction d’un recours.
L’annonce de l’appel et du paiement de la somme a fait chuter de 8% l’action Orascom Telecom dans les premiers échanges, lundi à la Bourse du Caire.

Cette décision intervient après le discours de fermeté des autorités algériennes qui ont rejeté toute possibilité d'un arrangement ou d'une renégociation du montant de la somme réclamée à OTA. Le premier ministre Ahmed Ouyhia a ainsi déclaré qu'Orascom "doit payer".

En attendant le règlement de cette procédure, qui sonne comme l'opération de la dernière chance pour Orascom, le groupe reste plus que jamais dans la tourmente. Non seulement les dividendes dégagées par Djezzy sont bloquées en Algérie, mais l’opérateur mobile est également devenu une cible pour un éventuel rachat, d'autant que le cours de l'action Orascom est au plus bas depuis plusieurs années.

Au premier rang des intéressés, Vivendi et Cevital, qui réfléchiraient ensemble à un plan de rachat de Djezzy, et dont les discussions seraient bien avancées selon le PDG du groupe Issad Rebrab, cité dans la presse algérienne et égyptienne. Cependant OTA a fermement démenti ce lundi dans un autre communiqué cette éventualité: " M. Rebrab a déclaré à la presse qu’il y avait des contacts ininterrompus entre les deux compagnies sur la vente d’OTA (...). Nous tenons à affirmer que OTA n’est pas à vendre et que nous n’avons eu aucun contact avec le groupe Cevital concernant notamment ce sujet", a expliqué Orascom.

Source : Tout Sur l'Algérie au 28/12/2009

dimanche 27 décembre 2009

Pour régler le litige avec les autorités algériennes : Djezzy verse 20% sur le montant réclamé


Les actionnaires d'Orascom Télécom Holding ont approuvé aujourd'hui d'augmenter le capital de l'opérateur de 800 millions de dollars, selon le site égyptien "Masrawy.com". Cette décision intervient au moment où la filiale algérienne d'Orascom essaye de trouver un terrain d'entente pour résoudre le différent qui l'oppose aux services des impôts algériens.

Dans une déclaration à l'agence Reuters, Menel Abdelhamid, porte-parole d'Orascom Telecom a annoncé que l'opérateur versera prochainement 20% du montant réclamé par les autorités algériennes comme première étape pour régler le différent. "C'est une démarche juridique qui nous permettra de faire un recours sur le paiement des 596.6 millions de dollars que nous réclament les services d'impôts algériens", a-t-elle souligné. Elle a toutefois rejeté toute information confirmant qu'Orascom aurait versé de son argent pour régler le problème de sa filiale algérienne. "Le versement des 20% sur le montant réclamé par l'Etat algérien, soit 119 millions de dollars seront versés du fond de Djezzy", a-t-elle précisé.

Pour sa part, Alex Chalabi, membre du Conseil d'Administration d'Orascom Telecom a indiqué que l'augmentation du capital aidera l'entreprise à procéder à l'expansion prévue dans sa stratégie 2010. Il a toutefois souligné que "la filiale Algérienne participe pour plus de 50% de flux de trésorerie d'Orascom".

Évoquant son litige avec le fisc algérien : Orascom obtient une exonération d’un mois de ses créanciers


Le groupe égyptien Orascom Telecom Holding (OTH) a obtenu une exonération temporaire pour le paiement d’une dette de 2,5 milliards de dollars auprès de ses créanciers.

Cette exonération est valable pour un mois et expirera le 26 janvier 2010, précise un communiqué rendu public par OTH. Cette faveur acquise par le groupe lui permettra de se concentrer sur son litige avec l’administration fiscale en Algérie, qui lui a notifié un redressement fiscal d’environ 600 millions de dollars. Le communiqué souligne que les prêteurs qui renonceront définitivement à leurs créances pourraient prétendre à l’achat des nouvelles actions émises par le groupe. D’ailleurs, il y est évoqué la possibilité d’« une solution à long terme » avec les créanciers auprès desquels OTH serait en négociations. Le conseil d’administration du groupe égyptien avait annoncé le 13 décembre dernier, dans un précédent communiqué de presse, son intention d’augmenter son capital par voie d’émission de nouvelles actions.

L’entreprise a soumis cette proposition à l’approbation des actionnaires lors d’une réunion extraordinaire qui s’est tenue hier. Elle a indiqué que le but de cette opération est de permettre à l’entreprise d’avoir plus de liquidités et de pouvoir ainsi disposer de capacités de financement pour le groupe, « dans le cas où il n’y a pas de résolution immédiate du litige fiscal en Algérie ». OTH espère lever 800 millions de dollars. Le groupe a fait appel à de nombreuses institutions financières à savoir Bank of America, Merrill Lynch, BNP Paribas, Citigroup Global Markets Limited, Credit Suisse Securities (Europe) Limited et EFG-Hermes pour l’accompagner dans cette augmentation du capital. Naguib Sawiris, président-directeur général d’OTH a relevé que « cette transaction permettra à la société de renforcer son bilan » du groupe qui œuvre pour le règlement du litige fiscal en Algérie. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait indiqué récemment, en faisant allusion à OTH, que « le transfert de capitaux ne pouvant se faire sans acquittement des droits fiscaux ». Il avait tenu à préciser que « l’affaire remonte à 12 mois et ne date pas d’aujourd’hui ». « Seulement, l’opérateur lui-même a formulé le vœu que cette mesure de redressement ne soit pas rendue publique », avait-il expliqué lors d’une conférence de presse à l’issue des travaux de la tripartite.

« Cette entreprise a demandé aux autorités fiscales algériennes de ne rien dire (sur cette question) pour ne pas la gêner dans ses affaires internationales. Mais le jour où nous avons été accusés de ’piraterie’ concernant le transfert de capitaux à l’étranger, les autorités fiscales algériennes ont appliqué la réglementation en vigueur, le transfert de capitaux ne pouvant se faire sans acquittement des droits fiscaux », avait-il fait valoir. OTH a annoncé, le 18 novembre dernier dans un communiqué, que sa filiale algérienne OTA avait reçu une notification du département des grandes entreprises de la direction générale des impôts pour un redressement fiscal d’un montant de 43,9 milliards de dinars, soit 596,6 millions de dollars. OTA doit s’acquitter de cette somme au titre des exercices 2005, 2006 et 2007.


Source : Journal Liberté du 28/12/2009

samedi 26 décembre 2009

près le lancement de l’appel d’offres de Mobilis en octobre dernier : La course des distributeurs a commencé


Parmi les sept candidats en lice, deux distributeurs sont retenus provisoirement.

Du nouveau du côté de chez ATM Mobilis qui s’apprête à renforcer son réseau de distributeurs en comptant un ou deux nouveaux venus parmi ses partenaires. La décision n’est toujours pas tranchée ni sur l’identité ni sur le nombre à retenir. Un verdict qui demeure suspendu au bon gré d’une commission des marchés qui prend tout son temps pour statuer sur ce chapitre tenant ainsi en haleine plus d’un. Ils ont été sept à soumissionner pour devenir des distributeurs régionaux ou nationaux d’ATM Mobilis qui en compte cinq à ce jour en l’occurrence Algerika, GTS Phone, Assilo.com et Algérie Poste avec ses 3 300 bureaux répartis sur tout le territoire national.
L’on compte aussi, depuis 2007, un distributeur d’un tout nouveau type avec GSMA qui est un distributeur franchisé. Mobilis, pour sa part, a bien confirmé que l’ouverture des plis qui a eu lieu en début décembre a permis d’en éliminer cinq de la course pour en garder deux et donner un délai de 10 jours pour d’éventuels recours. Bien que sollicité, personne n’a été en mesure de nous confirmer s’il y a eu ou non des recours. Mais tout semble indiquer que c’est le cas, ce qui expliquerait la non-confirmation des attributions provisoires bien que le délai soit dépassé. Auprès de Mobilis, on préfère parler de procédure normale qui suit son cours et qui ne supporte aucune précipitation. Les indiscrétions, quant à elles, parlent de tiraillements entre distributeurs qui visiblement ne se font pas de cadeaux. Les responsables de Mobilis pourront-ils être au-dessus de certaines considérations et tenir compte uniquement des performances de chacun dans un marché à forte concurrence. Un aspect que l’opérateur public a quelques difficultés à s’imposer de manière percutante. Aujourd’hui, Mobilis compte 10 millions d’abonnés avec 650 000 abonnés postpaid (n°1 sur cette offre). Il n’en demeure pas moins que sur la copie de Mobilis figure la mention “peut mieux faire” avec des capacités telles qui auraient dû lui consacrer une bonne place sur le podium.
Certes que de chemin parcouru depuis août 2003, date qui correspond à l’entérinement de l’activité mobile d’Algérie Télécom qui a été filialisée et donner lieu à la création d’ATM Mobilis en tant que SPA. Mais aujourd’hui, les défis pour le secteur ne sont que plus grands pour des opérateurs qui devront revoir leurs cartes gagnantes de manière constante. Nedjma est bien allée jouer sur un terrain jusque-là conquis par Djezzy pour ce qui est du sponsoring dans le domaine sportif… récoltant un succès incontestable.
Mobilis devra aussi revoir sa politique en matière de distribution qui a toujours constitué son point faible et ne plus résonner en termes de nombre et tenir compte des capacités et du potentiel de ce type de partenaire. La concurrence entre ces derniers ne peut pas leur faire de mal dans la mesure où elle boostera les efforts de chacun pour plus de motivation au lieu de se contenter d’une simple opération de “troc”. Mobilis parle aujourd’hui de “rééquilibrage” et de “redynamiser” le marché en optant pour un nouveau distributeur qui ne pourra que donner un nouveau souffle et surtout permettre à Mobilis d’avoir les outils nécessaires pour afficher de nouvelles ambitions. Et la nouveauté dans le secteur des TIC ne s’arrête pas là.
Après le départ de Belharrat et son remplacement par Azouaou Mehmel à la tête de Mobilis, des sources proches du ministère parlent du retour sur la scène de El-Hachemi Belhamdi en guise de nouveau directeur des TIC au département de Bessalah avec lequel il aurait eu un long entretien la semaine dernière. L’information, loin d’être confirmée, ne serait toutefois une surprise pour personne compte tenu du parcours professionnel plus qu’honorable de celui qui bravant toutes les contraintes a su réellement donner existence à Mobilis. Gratifié de l’attribut de “l’homme de la situation”, la nomination de M. Belhamdi à ce poste ne serait d’ailleurs qu’un juste retour de celui qui a consacré sa vie au ministère en faisant carrière au sein de ce secteur.

jeudi 24 décembre 2009

CAN : Algérie Télécom participera au financement du voyage des supporters en Angola


Algérie Télécom participera à l’effort financier pour le transport des supporters de l’équipe nationale de football en Angola où se déroulera, du 10 au 31 janvier prochain, la phase finale de la Coupe d’Afrique de football (CAN).
L’annonce a été faite par Moussa Benhamadi, PDG de l’opérateur public de télécommunications, jeudi 24 décembre, en marge de la réunion du Conseil national économique et social (CNES). « Le groupe Algérie Télécom et toutes ses filiales est parmi les premiers en terme de volume de financement. Donc, nous allons remettre un cheque à Air Algérie qui va prendre en charge le transport et l'hébergement des supporters algériens en Angola », a-t-il annoncé sans préciser le montant qui sera dégagé pour cette opération.

Air Algérie a assuré qu’elle fera un autre effort pour transporter les supporters mais sans atteindre l’ampleur de l’opération de Khartoum du 18 novembre 2009. Des réductions sur les prix du billet seront faites grâce, notamment, aux soutiens des entreprises publiques et privées.

Source : TSA au 24/12/2009

Menacé de boycottage, Djezzy tente maladroitement de renouer avec les Algériens


Un communiqué de presse, des SMS envoyés aux clients, des déclarations distillées dans la presse et même un bras de fer, par clubs interposés, avec la Fédération algérienne de Football (FAF) sur la Coupe d’Algérie. Depuis quelques jours, Djezzy, filiale d’Orascom Telecom, tente de renouer avec les Algériens. L’opérateur s’est attaché les services de spécialistes étrangers en gestion de crise. Il travaille également sur un spot publicitaire, actuellement en tournage avec l’agence tunisienne Karaoui et Karaoui, propriétaire de la chaîne de télévision Nesma TV.
But : faire oublier les événements du Caire et repositionner Djezzy comme une entreprise algérienne. La situation urge : depuis quelques semaines, l’opérateur fait l’objet d’une opération de boycottage qui concerne aussi bien les particuliers que les entreprises. Le groupe ETRHB Haddad vient ainsi de résilier 5000 contrats avec l’opérateur. « Les chefs d’entreprises se sont donnés le mot. Ils vont quitter Djezzy pour Mobilis ou Nedjma », affirme une source proche des milieux d’affaires algériens.
Au sommet de l’Etat, l’agitation médiatique de Djezzy agace. « Djezzy, dans tous ses communiqués et ses messages a oublié l’essentiel : présenter des excuses aux Algériens. Ou, à défaut, au moins condamner les événements du Caire », s’indigne un diplomate algérien. En effet, dans son communiqué diffusé le 13 décembre et largement repris dans la presse le lendemain, l’opérateur s’est contenté de remercier «ses fidèles clients, ses employés ainsi que l’ensemble de ses partenaires pour toute la confiance qu’ils lui ont témoignée ces dernières semaines» et les assure qu’il restera «toujours à leur service».
Aucune allusion aux événements du Caire ni un mot d’excuses pour les 1600 étudiants chassés d’Egypte en pleine année universitaire, aux dizaines de supporters lynchés pendant le match du 14 novembre, aux insultes proférées dans ce pays contre les symboles de l’Algérie et de la révolution et à la campagne de dénigrement menée contre l’Algérie.
Autre illustration de la maladresse de Djezzy : il a été le seul opérateur à ne pas avoir soumis une offre-même symbolique- pour sponsoriser l’équipe nationale. Nedjma a remporté, mercredi 23 décembre, le contrat pour 680 millions de dinars et Mobilis avait proposé 480 millions. Mercredi, Joseph Ged, DG de Nedjma, a dénoncé l’hypocrisie de son concurrent qui quelques jours auparavant se répandait dans la presse pour affirmer sa volonté de « préserver les intérêts du football algérien ».

Certes, Djezzy est dans une situation peu enviable : son propriétaire, Orascom Telecom, est un groupe dont les actionnaires possèdent des intérêts dans ce pays. « Si Djezzy s’engage en faveur de l’équipe nationale, les intérêts d’Orascom Telecom seront attaqués en Egypte », explique une source proche de l’opérateur. Comprendre : entre l’Algérie et l’Egypte, Djezzy a fait son choix…

Source : TSA au 24/12/2009

Conséquence du redressement fiscal en Algérie, Orascom Telecom soumis à la pression de ses créanciers


Le groupe égyptien de télécommunication, Orascom Telecom, dans un communiqué publié jeudi 24 décembre, annonce avoir obtenu de ses principaux créanciers un délai concernant l’avenir d’une dette de 2,5 milliards de dollars.
Ce délai, qui expire le 26 janvier 2010, est destiné, selon Orascom Telecom, à inclure l’impact du redressement fiscal de 596,6 millions de dollars subi par Djezzy en Algérie dans les états financiers du groupe. Le groupe égyptien pourrait alors décider de transformer une partie ou la totalité de cette dette en actions qu’il céderait à ses créanciers.
Le communiqué d’Orascom Telecom est peu précis. Mais selon un analyste financier interrogé par TSA, « ce communiqué contient deux éléments essentiels. Le premier est que les banques créancières auraient visiblement demandé des comptes à Orascom Telecom car elles s’inquiètent de l’évolution de la situation de la filiale algérienne suite au redressement fiscal. La seconde est que Orascom a demandé un délai jusqu’au 26 janvier pour étudier l’impact de ce redressement sur ces états financiers et éventuellement permettre de transformer la dette en actions qui seront détenues par les banques créancières ».
Le scénario d’une transformation de la dette en actions serait une bonne nouvelle pour Orascom Telecom, ajoute le même analyste. Elle va lui permettre de poursuivre son activité sans avoir à géré la pression des créanciers. « Cela voudrait dire que les banques continuent de faire confiance au groupe de télécommunications ». Mais une telle décision provoquerait une dilution de la participation de la famille Sawiris, principal actionnaire du groupe.

Par ailleurs, pour la première fois depuis l’annonce, le 17 novembre du redressement fiscal de sa filiale Djezzy, Orascom Telecom n’évoque pas dans son communiqué des négociations avec le gouvernement algérien en vue de trouver une solution. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia et le ministre des Finances Karim Djoudi ont exclu tout accord amiable dans ce dossier. Ils ont appelé Orascom Telecom à payer les sommes dues au fisc algérien.

Source : TSA au 24/12/2009


mercredi 23 décembre 2009

Un Égyptien décroche un contrat avec Mobilis : Le marché a finalement été résilié


Une entreprise, activant en Algérie et propriété d’un Égyptien bien connu sur la place d’Alger, avait décroché il y a quelques semaines un contrat portant sur la distribution des puces de téléphone mobile pour le compte de l’opérateur public Mobilis, a-t-on appris de sources sûres.
Mais, une telle situation n’a pas laissé indifférente la hiérarchie qui a dû intervenir pour résilier ce marché décroché par l’opérateur égyptien grâce à des méthodes peu catholiques.
Ces mêmes méthodes ont d’ailleurs permis à cette entreprise d’accéder à des marchés similaires auprès des autres opérateurs de téléphonie mobile présents sur le marché algérien.

Sponsoring : Une nouvelle étoile pour la FAF et Nedjma


Après la signature de l'avenant FAF-Nedjma, hier, au Hilton

Hier, à l'hôtel Hilton, la FAF, représentée par son président, Mohamed Raouraoua, et Wataniya Telecom Algérie, représentée par son directeur général, Joseph Ged, ont signé un avenant relatif à la convention de sponsoring signée entre les deux parties en mars 2009. C'est ainsi que Nedjma conserve sa position de sponsor officiel de l'équipe nationale, mais aussi de l'image des joueurs.
Cet avenant porte sur une somme, pour la FAF et l'image des joueurs, de 68 milliards de centimes. 50 milliards pour la FAF et 18 milliards pour les joueurs. Il faut dire que la grande confiance liant la FAF et Nedjma a été derrière la grande réussite de l'équipe nationale qui se qualifie ainsi pour la 3e fois à un Mondial dans son histoire.
"Il faut applaudir chaudement la qualification de l'EN au Mondial après 24 ans d'absence. On est fiers et unis dans la joie derrière l'équipe nationale et ses supporters. On remercie tous ceux qui ont permis à l'Algérie de se hisser parmi les grandes nations du monde.
M'aâk ya El-Khadra est un cadeau de Nedjma et un prolongement de joie des Algériens et une réponse à tous ceux qui ont voulu dénaturer le succès de l'Algérie. Nedjma reste le sponsor N°1 des droit d'images de l'EN et des joueurs. On est fiers de contribuer à la consolidation de cette grande nation qui passe à la 26e place mondiale, gagnant ainsi 38 places en une année. Je suis persuadé que l'EN fera une bonne CAN et passera au 2e tour du Mondial sud-africain".
Lui emboitant la pas, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua dira : " Je remercie Joseph Ged, le directeur général de Wataniya Telecom Algérie (Nedjma) de la belle épopée que nous traversons, ensemble, depuis une année. C'est une entreprise citoyenne qui a fait un partenariat exceptionnel avec nous. Elle sponsorise notre football, mais aussi la Coupe d'Algérie.
A l'occasion, je remercie les joueurs, le staff technique, médical et administratif et tous les personnels pour tout le travail effectué à l'adresse de l'équipe nationale. On ne remerciera jamais assez le geste du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour avoir pu transporter plus de 10.000 supporters en un laps de temps très court. Il y a lieu de remercier Nedjma pour sa stratégie commerciale et de communication. Nedjma a confectionné pour l'EN une très bel uniforme, conçu en Italie, pour les sorties des "Verts".
Avant la signature officielle de l'avenant liant la FAF et Nedjma, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, dira que sa structure a eu une proposition de Mobilis de l'ordre de 46 milliards. C'est à dire bien en deçà de l'offre de Nedjma qui est de l'ordre de 68 milliards de centimes.
Puis, on a eu droit à des reportages vidéos sur le parcours des "Verts" conçu par Mourad Aït-Ouadah. ensuite, Kader Berdja, le conseiller du président de la FAF et Mahdjoub, expert de la FIFA, ont présenté le nouveau site de la FAF. La console a été lancée par Raouraoua en personne. Ce site, comme l'a confirmé Saïd Selhani, le responsable de la communication à la FAF, aura deux looks : l’un en français et l'autre en arabe. Il y aura de nouvelles rubriques avec vidéo et la recherche se fera rapidement. Un formulaire d'accréditation a été conçu pour faciliter l'accréditation des journalistes lors des grandes manifestations sportives internationales et même nationales.
l Aussi bien Raouraoua que le président de Nedjma, M. Joseph Ged, n'ont pas manqué de saluer la victoire de l'ESS qui a remporté la coupe de l'UNAF. C'est un autre grand succès pour le football algérien. Ged, cependant, n'a pas voulu divulguer le montant du contrat liant Nedjma à l'ESS.
"Il faudra demander le montant du contrat à Serar", a-t-il affirmé.

Source : Journal El Moudjahid du 24/12/2009

Renouvellement du contrat Wataniya - FAF : 68 milliards dans les caisses de la Fédération


Nedjma et la FAF ont reconduit le contrat qui lie les deux parties, lors d’une cérémonie organisée, hier, au Hilton. Joseph Ged, directeur général de Wataniya, et Mohamed Raouraoua, président de la FAF, ont paraphé le document en présence de leurs partenaires et d’invités de marque.



Dans son allocution, Joseph Ged a mis l’accent sur « l’excellence des relations entre la FAF et Nedjma, depuis l’engagement de l’opérateur avec cette institution. Nedjma partage un parcours extraordinaire avec la FAF ». « Je suis fier d’associer l’image de Nedjma à la FAF », a-t-il ajouté. Le patron de Nedjma a tenu à souligner les performances de l’équipe d’Algérie avec laquelle son entreprise fait le chemin depuis un an. « Merci à l’équipe nationale d’avoir concrétisé le rêve après une attente de 24 ans », a déclaré Joseph Ged. Pour lui, « le renouvellement du contrat a une grande signification pour nous. Nous nous sommes engagés dans un autre partenariat historique avec la FAF ». Par ailleurs, il n’a pas manqué de féliciter l’ES Sétif « pour sa belle victoire en coupe de l’UNAF, trois jours après la signature du contrat avec Nedjma ». Prenant la parole, après le PDG de Nedjma, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua a salué « le partenariat positif et exceptionnel avec Nedjma, un partenaire d’excellence qui permet à la fédération de concrétiser nombre de ses projets ». Dans la foulée, il a annoncé que « le montant du nouveau contrat est de l’ordre de 680 millions de dinars (68 milliards de centimes), donc il représente le double de celui signé l’an dernier ».

Dans un souci de transparence, et par respect aux autres parties qui ont fait acte de candidature, il a révélé que « Mobilis, que je salue au passage, a fait une offre de 460 millions de dinars, c’est-à-dire inférieure à celle de Nedjma qui reste aux côtés de la FAF ». Donc, pour la saison 2010, Nedjma restera le sponsor officiel de la fédération, de l’équipe nationale et de la Coupe d’Algérie, sans oublier celui de la Ligue nationale (LNF). Le président de la FAF a précisé que « Nedjma sponsorisera l’équipe nationale durant la CAN 2010, la Coupe du monde 2010 et les matches amicaux ». Ce chapitre englobe aussi le droit d’image au double titre collectif et individuel (joueurs). Répondant à une question sur ce point précis, Mohamed Raouraoua a indiqué : « Tous les joueurs internationaux seront liés par contrat pour le droit d’image. Ceux qui sont engagés avec d’autres parties rejoindront notre principal sponsor dès que leur contrat en cours arrivera à expiration ». Il a fourni quelques détails sur la ventilation des 68 milliards de centimes que Nedjma va verser à la FAF : « 50 milliards iront au fonctionnement de la FAF et des autres sélections et 18 milliards seront répartis entre les joueurs au chapitre de droit d’image. » Le président de la FAF a révélé aussi qu’« il y a des contacts avec d’autres partenaires ». Les succès de l’équipe nationale ont boosté les apports en faveur de la fédération.


Source : Journal El Watan du 24/12/2009

Nedjma renouvelle son contrat avec la FAF pour près de 10 millions de dollars et pousse Djezzy à la porte


Après un premier contrat gagnant marqué par la qualification historique de l'Algérie au Mondial 2010, Nedjma renouvelle son soutien financier aux Verts et au football algérien.
L'opérateur de téléphonie mobile et la Fédération algérienne de football (FAF) ont signé, mercredi 23 décembre, à Alger un avenant au premier contrat de sponsoring conclu en mars dernier. Le nouveau contrat, d'une durée d'une année est d'un montant de 680 millions de dinars (près de 10 millions de dollars). Il a été signé par le directeur général de Nedjma, Joseph Ged et le président de la FAF, Mohamed Raouroua. L’opérateur public Mobilis avait proposé 480 millions de dinars pour accompagner les Verts. Djezzy, filiale de l’égyptien Orascom Telecom, n’a fait aucune offre.
Le contrat signé stipule que Nedjma est le sponsor de l'équipe nationale durant la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2010, les matches amicaux et la Coupe du Monde 2010, a précisé Mohamed Raouraoua au cours d'une conférence de presse.
Le montant du nouveau contrat sera réparti entre la FAF (500 millions de dinars) et les joueurs de l'équipe nationale (180 millions), a souligné M. Raouraoua.
« Depuis le début de notre partenariat avec la Fédération Algérienne de Football en mars dernier, notre engagement s’est toujours inscrit dans le long terme aux côtés de l’Equipe Nationale et du football algérien. Aussi, le soutien de Nedjma à l’Equipe Nationale dépasse largement le cadre du sponsoring financier, c’est un soutien qui vient du cœur et qui reste inébranlable quels que soient les résultats et les circonstances. Je suis donc fier de reconduire les termes officiels de notre convention avec la FAF qui renouvelle sa confiance à Nedjma », a expliqué Jospeh Ged.
Des contrats individuels et exclusifs avec les joueurs
Le soutien de Nedjma aux Verts ne s'arrêtera pas là. L'opérateur de téléphonie mobile compte conclure des accords de sponsoring individuels et exclusifs avec des joueurs de l'équipe nationale, selon M. Ged. « Ziani, Yahia, Saifi et Bougherra actuellement en contrat avec Djezzy devrait opter pour Nedjma dès la fin de leur contrats avec l'opérateur égyptien », a révélé M. Raouraoua. « Selon les termes de cet avenant, Nedjma détient les droits d’exploitation de l’image de l’Equipe Nationale et de l’image individuelle des joueurs en exclusivité sectorielle dans les Télécoms », selon Nedjma. L'opérateur Djezzy est poussé ainsi à la porte. Il paye son silence après les incidents du Caire et l’agression de l’équipe nationale.
Le président de la FAF a également expliqué que des primes et des voitures seront offertes aux joueurs de l'équipe nationale en récompense de la qualification de l'Algérie au Mondial 2010, selon des critères qui seront arrêtés par le staff technique national en fonction du rendement de chaque joueur. M. Raouroua a indiqué que Nedjma offrira 30 voitures aux joueurs de l'EN. Enfin, le président de la FAF a rappelé que les clubs qui ne porteront le logo de Nedjma, sponsor exclusif de la Coupe d'Algérie 2009-2010, ne seront pas autorisés à prendre part à cette compétition.
« Aich l'hypocrisie » : la petite phrase de Josph Ged sur Djezzy
Commentant les déclarations de Djezzy sur la Coupe d’Algérie, le DG de Nedjma a dénoncé le double le langage de la filiale d’Orascom Telecom. «Aich l’hypocrisie », a-t-il commenté, en allusion au slogan publicitaire de Djezzy, sans les citer. Djezzy, après avoir menacé de sanctionner les clubs sous contrat avec lui qui participeraient à la Coupe d’Algérie avec le logo de Nedjma, avait fini par reculer sous la pression de la FAF. Depuis, l’opérateur tente d’expliquer son recul par sa volonté de « préserver les intérêts du football algérien ».

mardi 22 décembre 2009

L’OPÉRATEUR HISTORIQUE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS TERMINE L’ANNÉE 2009 EN FORCE


L’assemblée générale du groupe Algérie Télécom, présidée par le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a validé le bilan au titre de l’exercice 2008. Signe de la bonne santé financière du groupe, les 25 000 travailleurs se sont vu attribuer une prime de 30 000 DA.

Télécom se porte bien. C’est à cette conclusion que sont parvenus les membres de l’assemblée générale qui se sont réunis hier, sous la présidence de M. Bessalah Hamid, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Ainsi, à l’occasion de cette réunion annuelle, les membres de l’assemblée générale ont validé les comptes du groupe de l’exercice 2008, lui attribuant une bonne mention. En d’autres termes, les résultats enregistrés durant cette exercice sont qualifiés «de positifs», d’où d’ailleurs l’accord donné pour l’attribution d’une prime annuelle, dite d’encouragement, de 30 000 DA aux travailleurs. Elle sera versée aux 25 000 salariés d’Algérie Télécom, au prorata de leur nombre de journées travaillées durant l’année 2008.

Sur un autre plan, l’assemblée générale a validé la nomination de M. Mehmel Azouaou à la tête de l’entreprise Mobilis, en remplacement de M. Belharrat Lounis, suite à son départ à la retraite. A cette occasion, les membres de l’assemblée générale du groupe Algérie Télécom ont tenu à rendre à ce dernier «un vibrant hommage pour le travail réalisé durant son passage à la tête de l’entreprise Mobilis».

Un travail que le premier responsable du département de la poste et des technologies de l’information et de la communication a mis en exergue, soulignant que «le professionnalisme et le dévouement de M. Belharat à la tête de l’opérateur historique de la téléphonie mobile ont permis à Mobilis de conforter son leadership dans le secteur de la téléphonie mobile ».

Ceci étant, il est à noter que le successeur de M.Belharrat à la tête de l’entreprise Mobilis est un cadre du secteur. Avant sa nomination à ce nouveau poste de responsabilité, M. Mehmel Azouaou avait occupé le poste de divisionnaire technique au sein de Djaweb, alors que trois mois avant, il faisait partie du staff dirigeant du groupe Algérie Télécom. Titulaire d’un master en télécommunication, décroché dans l’une des prestigieuses écoles françaises, le nouveau patron de Mobilis avait fait un passage dans cette entreprise en qualité de directeur central.

La nomination de Mehmel intervient dans un contexte particulier, celui de «la consolidation des acquis de l’opérateur historique, en le confortant dans sa position de leader historique par la poursuite du travail déjà entamé par son prédécesseur». «Mobilis a tous les moyens de consolider sa position d’entreprise citoyenne, en optant, notamment, pour la certification de ses produits et en se rapprochant d’avantage de sa clientèle», a-t-on souligné du côté de l’assemblée générale du groupe Algérie Télécom.

Par ailleurs, il y a lieu de noter que le bilan, positif, réalisé par Algérie Télécom durant l’exercice 2008 est estimé être la «consécration du travail accompli par l’équipe dirigeante, à sa tête le nouveau P-dg, M. Moussa Benhamadi». Pour rappel, dans son message transmis aux travailleurs au lendemain de sa nomination à la tête du groupe, M. Moussa Benhamadi avait indiqué qu’«Algérie Télécom se positionne dans un marché en perpétuelle évolution et complètement ouvert à la concurrence, tout en multipliant les efforts consacrés à la mise en place des mécanismes d’adaptation aux mutations technologiques et concurrentielles et d’appropriation de la technologie et du savoirfaire ». Mieux encore, il dira qu’«Algérie Télécom mettra en place une feuille de route visant l’exploitation rationnelle des capacités humaines et des infrastructures de base et l’introduction de nouveaux services, car Algérie Télécom ne veut plus se limiter à la téléphonie ». Une année après, la stratégie arrêtée a donné ses fruits.

Source : Journal Le Soir d'Algérie du 22/12/2009

lundi 21 décembre 2009

Mobilis : Azouaou Mehmel nouveau PDG

Un nouveau PDG de Mobilis, l’opérateur public de téléphonie mobile, filiale du groupe Algérie Télécom, a été désigné hier en remplacement de Lounis Belharrat, a-t-on appris de sources crédibles.

Il s’agit de Azouaou Mehmel, ancien directeur des transmissions, ex-conseiller à Algérie Télécom et chef de division des opérations au pôle Djaweb business et service. Cette décision a été prise suite à l’assemblée générale du conseil d’administration du groupe, présidée par Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. En fait, M. Belharrat n’a pas émis le vœu de continuer à exercer cette fonction depuis le mois d’août dernier, date de l’expiration de son contrat. L’entreprise tournait au ralenti depuis cette date dans un contexte de forte concurrence avec les deux autres opérateurs mobiles. M. Belharrat a succédé à M. Belhamdi, l’artisan d’un redressement spectaculaire de Mobilis qui est passé en un laps de temps relativement court de 1 à 5 millions d’abonnés. Il avait comme mission de stabiliser l’entreprise et d’assurer sa pérennité.

Les défis étaient de renforcer la couverture du réseau, la qualité de service technique et la qualité de la relation client, de gagner de nouveau clients, d’accroître les performances de l’entreprise et d’être au rendez-vous des nouvelles technologies. Le bilan semble satisfaisant dans l’ensemble, mais ce qu’on reproche à M. Belharrat est de ne pas avoir pu suivre la même cadence de développement que son prédécesseur, notamment dans la conquête de parts de marché. Mobilis a certes le meilleur réseau au niveau national, mais n’arrive pas à devenir leader. Mobilis est néanmoins en tête des opérateurs ayant le plus grand nombre de clients en post-payé avec un parc de 650 000 abonnés. Concernant le nombre d’abonnés prépayés, il s’élève à 9,2 millions de clients jusqu’à ce jour. Avec cette nomination, les pouvoirs publics veulent apporter un souffle nouveau au sein de Mobilis et motiver le personnel pour développer une attitude commerciale propre à améliorer les indicateurs de performance.


Source : Journal El Watan au 22/10/2009

Equipe nationale : la FAF reconduit le contrat de sponsoring avec Nedjma

L’opérateur de téléphonie mobile Nedjma va accompagner les Verts en Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et au Mondial 2010, en tant que sponsor officiel. Selon nos informations, Nedjma et la Fédération algérienne de football (FAF) ont reconduit le contrat se sponsoring qui les lie pour une durée d’une année, jusqu’à la fin 2010.
La nouvelle sera annoncée officiellement, mercredi prochain, au cours d’une conférence de presse à Alger, qui sera animée par le président de la FAF, Mohamed Raouaraoua, et le DG de Nedjma, Joseph Ged. A cette occasion, le montant du contrat devrait être dévoilé.
Depuis quelques jours, des informations de presse et des rumeurs ont fait état d’une volonté de la FAF de changer de sponsor. En fait le contrat entre Nedjma et la FAF, signé en mars 2009, est d’une durée de quatre ans avec des clauses de renouvellement annuel.
Nedjma possède également un atour de taille : c’est la seule entreprise à être par un contrat d’exclusivité avec Zineddine Zidane en Algérie. Il était difficile de priver les supporters algériens de spots publicitaire montrant la star d’origine algérienne apporter son soutien aux Verts.

Source : TSA au 21/12/2009

dimanche 20 décembre 2009

Vidéos : Algérie Vs Égypte











Avec 650 000 clients enregistrés à ce jour : Mobilis leader du post-payé en Algérie !


Le premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie, ATM Mobilis, consolide sa place de leader en terme de nombres d'abonnés post-payés. Selon son DG, M Lounis Belharrath, Mobilis compte aujourd'hui 650 000 clients post-payés.

S'exprimant hier, en marge du forum international sur l'administration électronique organisé à l'hôtel El Aurassi, M Belharrath trace un bilan positif concernant le nombre d'abonnés de Mobilis. Il estime que ce chiffre place Mobilis en tête des opérateurs ayant le plus grand nombre d'abonnés en post-payé. "Avec un parc d'abonnés de 650 000 clients, on est leader dans le post-payé", a-t-il souligné. Concernant le nombre d’abonnés prépayés, le DG de Mobilis précise qu'il s'élève à 9.2 millions de clients jusqu'à ce jour.

Interrogé sur le nombre de clients qui ont migré sur la plateforme Mobilis après les derniers évènements à savoir l’attaque sauvage menée par des extrémistes égyptiens contre les joueurs de l'équipe nationale de football, M Belharrath admet que les agences de Mobilis ont connu un grand engouement pendant une quinzaine de jours.

Sur un autre volet, notre interlocuteur précise que Mobilis a pu séduire, depuis la commercialisation de la clé USB Internet, quelques 35 000 clients; un résultat assez satisfaisant pour l'opérateur.

samedi 19 décembre 2009

Sponsoring : la FAF rappelle les clubs à l'ordre


La Fédération algérienne de football (FAF) a rappelé samedi dans un communiqué aux clubs de football que les droits de télévision ont été cédés à titre exclusif à l’entreprise algérienne de télévision (ENTV). L’instance dirigeante du football national a également précisé que la Coupe d’Algérie est sponsorisée exclusivement par l’opérateur de téléphonie mobile Nedjma.

La FAF a ajouté que les droits de publicité dans les stades ont été cédés à la société Pub Média. La FAF apporte
ces précisions en réponse aux déclarations de présidents de clubs et de partenaires économiques sur le sponsoring, le marketing et la publicité. « Les droits de télévision, de marketing et de publicité sont la propriété exclusive de la FAF. Par conséquent, tout contrat d’exploitation de ces droits doit être signé uniquement avec la Fédération », a précisé la FAF.
Six clubs de première division ont brandi la menace de boycottage de la Coupe d’Algérie après la décision de la FAF de leur imposer un sponsor unique alors qu’ils ont signé des contrats de sponsoring exclusifs avec l’opérateur Djezzy.

Source : TSA au 19/12/2009

OTA : Djezzy perd 5000 clients en un seul clic


Le groupe ETRHB Haddad a annoncé qu’il mettait fin au contrat de 5000 lignes téléphoniques contracté avec Djezzy. Un autre coup dur pour la filiale Algérienne de l’opérateur égyptien Orascom Telecom qui intervient après la multiplication des atteintes à l’Algérie concoctées par une horde sauvage composée d’officiels, d’artistes et de journalistes égyptiens.

En sachant que 98% des ressources de l’opérateur égyptien sont assurées par les bénéfices engrangés par Djezzy, il est fort à craindre pour l’avenir de cet opérateur en sachant que l’acte du patron du groupe ETRHB Haddad n’est, semble t-il, que la partie apparente de l’iceberg, plusieurs autres entreprises ont déjà quitté l’opérateur sans compter les milliers d’abonnés particuliers qui ont divorcé à jamais avec cet opérateur égyptien.

La sauvagerie des égyptiens (à toutes les échelles de la société) est derrière cette réaction massive et hostile des algériens envers Djezzy. Les joueurs de l’équipe nationale de football, les supporters algériens, la communauté algérienne en Egypte et le drapeau algérien ont subit les affres sauvages d’une nation qui n’a pas encore digéré que l’Algérie représentera tout le monde arabe en coupe du monde.

vendredi 18 décembre 2009

NTT DoCoMo commence à déployer son réseau 4G (LTE) au Japon



NTT DoCoMo, le plus important fournisseur de téléphones cellulaires au Japon, a annoncé jeudi qu'il a commencé à moderniser son réseau à l'appui à grande vitesse, 4G Long Term Evolution (LTE) services de données. Les services 4G devrait être disponible avant la fin de 2010, et le fournisseur développe déjà de nouveaux WCDMA (3G) des stations de base qui contiennent des radios nouvellement mis au point à distance et permettant de soutenir l'actuel réseau WCDMA et le service LTE à venir. Ces centrales représentent environ la moitié de l'ensemble des stations de base initialement prévue LTE.

Les radios distants sont connectés aux stations de base autres établissements situés dans d'autres endroits en utilisant des câbles à fibres optiques. Cela permettra d'une station unique pour desservir une zone plus large sans élargir son empreinte. L'autre moitié des stations existantes seront ceux qui sont mis à niveau pour soutenir le réseau 4G nouvelles. Radios à distance ont également l'avantage d'une réduction du poids, la taille et la consommation d'énergie. Service LTE DoCoMo va utiliser la bande 2 GHz, une des deux bandes radio qu'elle utilise déjà pour le service 3G, pour les hybrides WCDMA / LTE service. Cela permettra de fournir aux utilisateurs avec la zone de couverture étendue de la 3G et les vitesses élevées offertes par la technologie 4G. Grâce à son réseau 4G, NTT DoCoMo promet d'offrir à terme des vitesses de téléchargement plus rapide que 300Mbps et ajouts de 75Mbps, soit près de 40 fois plus rapide que la vitesse de téléchargement actuel de l'offre actuelle du transporteur. Au début, le réseau offrira probablement une vitesse plus lente. A titre d'exemple, TeliaSonera a commencé à offrir des services commerciaux LTE à Stockholm et Oslo cette semaine, avec des vitesses maximales de téléchargement plus rapide que 80 Mbps.

Source : electronista.com au 17/12/2009

[FRANCE] 4e licence 3G mobile : L’ARCEP retient la candidature de Free Mobile


Par décision n° 2009-1067 du 17 décembre 2009, l’ARCEP a retenu la candidature de la société Free Mobile dans le cadre de la procédure lancée le 1er août 2009 tendant à l’attribution d’une autorisation, en France métropolitaine, d’un système de téléphonie mobile de troisième génération (" 3G ").

Cet appel à candidatures s’inscrit dans la suite de ceux lancés en 2000, 2001 et 2007. Lors des deux premiers appels à candidatures, trois des quatre licences 3G avaient été attribuées (SFR et Orange France en 2001 puis Bouygues Télécom en 2002). L’appel à candidatures mené en 2007 s’étant quant à lui avéré infructueux, une nouvelle procédure pour l’attribution d’une licence portant sur 5 MHz dans la bande 2,1 GHz a été lancée le 1er août 2009 par le Gouvernement.

Un dossier de candidature a été déposé par la société Free Mobile, filiale à 100% du groupe Iliad. Conformément à la procédure prévue, la candidature de Free Mobile a été examinée par l’ARCEP en trois phases : une phase de recevabilité, qui permet de vérifier si la candidature respecte les conditions de forme requises, une phase de qualification, qui permet de vérifier si la candidature respecte les critères d’éligibilité requis pour l’attribution d’une autorisation, et une phase de sélection, qui permet d’évaluer si le contenu du dossier de candidature est suffisant au regard des critères prévus par l’appel à candidatures. L’analyse de la candidature de Free Mobile et des engagements souscrits est présentée en détail dans le compte rendu annexé à la décision n°2009-1067 rendue publique aujourd’hui. C’est au regard de l’ensemble des critères applicables que la candidature de Free mobile a été retenue.

L’arrivée de ce nouvel acteur devrait avoir un effet favorable sur la dynamique du marché de la téléphonie mobile, et, plus généralement, devrait être un facteur positif pour le développement des services de communications électroniques.

Free Mobile envisage de proposer au consommateur des offres claires et innovantes à des tarifs compétitifs de nature notamment à faciliter l’accès à l’Internet mobile.

Free Mobile prend également de nombreux engagements concernant l’accueil des opérateurs mobiles virtuels (MVNO), sur les plans commercial, contractuel et technique. Il s’engage notamment à accueillir des MVNO " complets " (" full MVNO ") sur son réseau.

Free Mobile s’engage enfin à ouvrir commercialement son réseau mobile au plus tard deux ans après la délivrance de l’autorisation et à couvrir, d’ici huit ans, au moins 90% de la population par son réseau 3G. Ainsi, dès 2012, les consommateurs verront leurs possibilités de choix élargies.

Ces nouvelles offres devraient ainsi stimuler les opérateurs existants dont la situation actuelle est pérenne et solide.

L’autorisation d’utilisation de fréquences sera délivrée par l’ARCEP à la société Free Mobile en janvier 2010. Le reliquat de fréquences dans la bande 2,1 GHz sera attribué dans le cadre d’un nouvel appel à candidatures, ouvert à tous les acteurs, qui sera lancé au premier semestre 2010. L’ARCEP prépare enfin, en vue d’un lancement au second semestre 2010, les procédures d’attribution des bandes 800 MHz et 2,6 GHz permettant le déploiement des réseaux mobiles de nouvelle génération à très haut débit.


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Free Mobile devient le 4e opérateur de téléphonie français

Le fournisseur d'accès à Internet Free (Iliad) a remporté la quatrième licence de téléphonie mobile, devenant ainsi le nouvel opérateur français aux côtés d'Orange, de SFR et de Bouygues Telecom, a annoncé, vendredi 18 décembre, l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep)."L'Arcep a retenu la candidature de la société Free Mobile [la dénomination sous laquelle Free a postulé, ndlr] dans le cadre de la procédure lancée le 1er août 2009 tendant à l'attribution d'une autorisation, en France métropolitaine, d'un système de téléphonie mobile de troisième génération, 3G", indique l'Arcep.

Le dossier de Free a été évalué selon plusieurs critères, les plus importants étant les "cohérence et crédibilité du projet" et la "couverture du territoire". "C'est au regard de l'ensemble des critères applicables que la candidature de Free Mobile a été retenue", annonce l'Arcep."L'arrivée de ce nouvel acteur devrait avoir un effet favorable sur la dynamique du marché de la téléphonie mobile, et, plus généralement, devrait être un facteur positif pour le développement des services de communications électroniques", estime l'Autorité, qui a longtemps critiqué le manque de concurrence dans la téléphonie mobile.

TARIFS COMPÉTITIFS

Selon l'Arcep, Free "envisage de proposer au consommateur des offres claires et innovantes à des tarifs compétitifs de nature, notamment pour faciliter l'accès à l'Internet mobile" et prend "de nombreux engagements concernant l'accueil des opérateurs mobiles virtuels", ces petits opérateurs qui n'ont pas de réseau mais achètent des minutes aux opérateurs en place pour proposer leurs offres. Free "s'engage enfin à ouvrir commercialement son réseau mobile au plus tard deux ans après la délivrance de l'autorisation et à couvrir, d'ici huit ans, au moins 90 % de la population par son réseau 3G". Ce qui devrait lui permettre de proposer ses forfaits au plus tard au début de 2012, la licence, facturée 240 millions d'euros, lui étant officiellement attribuée à partir de janvier 2010. A cette date, "les consommateurs verront leurs possibilités de choix élargies", se félicite l'Autorité.

Alors qu'Orange (France Télécom), SFR et Bouygues Telecom ont déposé des recours devant Bruxelles et le Conseil d'Etat pour contester la procédure, l'Arcep juge au contraire que les"nouvelles offres [de Free] devraient stimuler les opérateurs existants, dont la situation actuelle est pérenne et solide".

Source : Journal Le Monde du 18/12/2009