dimanche 24 août 2008

MES 3GP ET MP4









dimanche 17 août 2008

Les premiers produits certifiés Wimax mobile attendus début 2009

Les premiers produits certifiés Wimax mobile arriveront sur le marché américain en fin d'année. Le WiMax Forum vient de publier les certifications pour 10 premiers équipements à la norme 802.16e (fonctionnant dans la bande de fréquence des 2,5 GHz aux États-Unis).

Pour l'Europe, le consortium commencera à accorder des certifications en fin d'année (pour la bande des 3,5 GHz), laissant entrevoir des premières commercialisations au premier semestre 2009.

Ces certifications garantissent au consommateur la compatibilité annoncée, et une bonne interopérabilité avec d'autres produits commercialisés. Le Wimax Forum donne aussi les clés de la réussite au Wimax mobile, qui peine à s'imposer.

Parmi les premiers produits certifiés, quatre stations de base signées Alvarion, Motorola, Samsung et Sequans, ainsi que des modules pour mobiles d'Intel, Samsung, Beceem, Airspan et ZyXEL. La liste devrait largement s'allonger, avec plus de 100 produits homologués d'ici la fin d'année, et un millier au moins à l'horizon 2011.

Une partie de ces équipements seront destinés à l'Europe, où le premier réseau WiMAX mobile commercial vient d'être déployé. L'opérateur néerlandais Worldmax l'a mis en place dans le centre-ville d'Amsterdam avec Alcatel-Lucent. Baptisé Aerea, il est le premier à exploiter la norme haut débit sans fil 802.16e.

Source : businessMOBILE.fr

Le premier réseau WiMAX mobile d'Europe s'ouvre à Amsterdam

L'opérateur néerlandais Worldmax lance Aerea, le premier réseau WiMAX mobile en Europe, déployé dans le centre-ville d'Amsterdam avec Alcatel-Lucent. Il s'agit du premier réseau commercial en Europe à exploiter la norme haut débit sans fil 802.16e, correspondant au WiMAX mobile.

Le WiMAX mobile permet d'obtenir des débits bien plus importants qu'en 3G/3G+ (plusieurs Mbits/s par utilisateur) pour une connexion internet sans fil, disponible même en déplacement. Moyennant des forfaits démarrant à 20 euros par mois, les utilisateurs d'ordinateurs portables peuvent se connecter au réseau Worldmax dans le centre-ville d'Amsterdam au moyen d'un adaptateur PC-Card compatible.

La couverture est prévue pour s'étendre à terme à toute l'agglomération de la capitale néerlandaise, puis dans d'autres villes du pays. L'extension de ce réseau pour couvrir l'ensemble du territoire devrait nécessiter la construction de quelque 3.000 sites, indique Jeanine van der Vlist, directrice générale de l'opérateur, à l'agence Reuters.

Technologie haut débit mobile très prometteuse, le WiMAX mobile peine à s'imposer en Europe, où la 3G est fortement implantée. Aux Etats-Unis, un projet de déploiement d'ampleur est en préparation pour couvrir une population de 100 millions de personnes. En France, si des expérimentations ont bien eu lieu autour du WiMAX mobile et des déploiements régionaux de petits réseaux WiMAX fixe, aucun déploiement n'est prévu à court terme. Free, détenteur d'une licence nationale n'envisage pas de déployer un réseau WiMAX avant plusieurs années (au mieux 2010). D'autres opérateurs détiennent diverses licences régionales, dont SFR, Altitude Télécom et Bolloré Télécom. Ce dernier semble croire à l'avenir du WiMAX mobile en France: déjà détenteur de 12 licences régionales, il vient de faire l'acquisition de 8 autres licences à TDF qui jette l'éponge, afin de presque couvrir l'ensemble du territoire.

Source : businessMOBILE.fr

vendredi 15 août 2008

Où en est la téléphonie mobile 4G ?

Malgré l’adoption timorée de la 3G, la 4G fait déjà parler d’elle. Quels seront les usages ? Où en sont les opérateurs ? Tour d’horizon.
Ce devait être la téléphonie du futur. Avec la 3G, lancée fin 2004 par SFR et Orange en France, on allait succomber aux appels en visio et à la navigation internet depuis son mobile. Trois ans plus tard, les résultats ne sont pas à la hauteur. Seul un abonné sur trois accédait fin 2007 aux services multimédias, un chiffre en inquiétante stagnation depuis deux ans. Pourtant, les opérateurs ne renoncent pas. Ils préparent même déjà la suite.

Voici donc venir la 4G. Evoquée dès le lancement de l'UMTS, elle promet une vitesse de connexion entre 100 Mbit et 1 Gbit par seconde, là où la 3G la plus rapide plafonne à 14,4 Mb/s. Le mobile atteindrait ainsi une vitesse aujourd’hui réservée à la fibre optique. Et la même question se pose : que pourra-t-on en faire ? Les réponses ne sont pas encore claires. On parle de visio en haute définition, de chats à plusieurs, de transferts de contenus accélérés. Mais pas de nouveauté marquante.

La principale avancée vient plutôt du mode d’accès à ce très haut débit mobile, qui concernera tout aussi bien les téléphones que les ordinateurs portables. Avec la 4G, ces appareils doivent être tout le temps connectés au réseau par les airs, à la manière des ordinateurs reliés aujourd'hui à l’ADSL par WiFi. Les forfaits illimités et clé USB 3G introduits ces derniers mois par les opérateurs, mais toujours limités en téléchargement, en constituent des prémisses. Cette fois, le réseau totalement en IP, bénéficiant d’un temps de latence réduit, promet d'être taillé pour ces usages.

Le WiMax gagne en mobilité

Comme rien n’est simple, deux technologies s’opposent. L’une est dans les airs depuis quelques années. Il s’agit du WiMax, présentée souvent comme un super WiFi. A l’origine, il s’agissait ainsi de placer des bornes pour accéder à internet, sur ordinateur, à cinquante kilomètres à la ronde, solution idéale pour couvrir les zones blanches du haut débit. En France, Free est le seul à disposer d’une licence nationale, tandis que des licences régionales ont été confiées à d’autres opérateurs. Hormis quelques initiatives locales, les réseaux se font attendre.

Ces derniers mois, le WiMax a pourtant bien grandi. Fin 2007, il est officiellement devenu une norme internationale de téléphonie mobile. Cette avancée n’a toutefois pas encore droit de cité en France. Une communication ou une connexion ne peut théoriquement pas s’y poursuivre d’une borne à l’autre (c'est le handover). Même limite dans tous les pays européens, et ce jusqu’en 2012, selon une toute récente décision de Bruxelles. En octobre, Free et Bolloré ont tout de même mené séparément des tests à Paris en toute discrétion.

Les opérateurs mobiles préfèrent le LTE

Cette mesure protège les opérateurs mobile, qui ne débordent pas d’enthousiasme à l’idée de voir ce réseau issu de l’informatique, dont Intel est un des principaux soutiens, court-circuiter leurs plans. Orange, T-Mobile, China Mobile, associés à d’autres grands du mobile tels que Nokia, LG et Samsung, et les équipementiers Ericsson et Alcatel-Lucent, ont en effet déjà manifesté leur préférence pour le LTE (Long Term Evolution), une évolution des réseaux 3G existants qui permet d’atteindre les mêmes débits que le WiMax.

Si le LTE, pas encore standardisé, pâtissait au départ d’un retard de deux ans sur le WiMax, son développement s’accélère. En Suède, cinq opérateurs viennent d’obtenir le feu vert pour bâtir un réseau 4G en LTE, avec l’attribution de licences pour un total de 226 millions d’euros. En Grande-Bretagne, une consultation vient d’être lancée par le régulateur. Au Japon, NTT DoCoMo a testé en avril un téléchargement à 250 Mbit/s en situation de mobilité. En France, c’est encore le silence radio.

Loin d’entrer en concurrence et de s’éliminer, WiMax et LTE pourraient s’avérer complémentaires. C’est le souhait d’Intel, qui a appelé mardi à une harmonisation. Comme à chaque changement de génération, le déploiement s’annonce en effet coûteux. Les opérateurs devront « augmenter de manière drastique la densité ou le maillage de leur réseau sans fil et mettre aussi à jour leur infrastructure filaire pour qu'elle puisse supporter ce surplus de trafic haut-débit », nous expliquait récemment Paul Jacobs, PDG de Qualcomm, qui prépare une puce LTE pour 2009.

En attendant, chacun croit en ses chances. Aux Etats-Unis, le troisième opérateur Sprint a lancé une coentreprise avec Clearwire, Time Warner, Comcast, Google et Intel pour investir 3,2 milliards de dollars dans un réseau WiMax, ouvert dès cette année. De 8 millions en 2008, le nombre d’abonnés WiMax devrait atteindre 23 millions dans le monde en 2012, juge Strategy Analytics. De son côté, ABI Research table en 2013 sur 90 millions d’utilisateurs de WiMax et LTE, dont les premiers réseaux sont attendus en 2010 au Japon.

Source : L'Expansion.com

mercredi 13 août 2008

Algérie Télécom élargira bientôt son offre Athir wimax

Algérie Télécom élargira bientôt son offre
La solution du Wi-Max ou l'Internet sans fil (Worldwide interoperability formicrowave access)
fait son petit chemin en Algérie. Lancé par l'opérateur public,Algérie Télécom, en mai 2007,
l'aspect technique du projet en question baptisé «Athir» est presque fin prêt. «On terminera notre travail tout au plus dans une semaine. Il ne reste que l'autre aspect, à savoir celui de sa commercialisation», a révélé, hier, dans une déclaration à El Watan, M. Abdelhalim Aktouche, sousdirecteur technique chargé du projet «Athir» à Algérie Télécom. «Maintenant, il ne reste qu’à lancer un travail de promotion et de publicité envers les clients», ajoute-til. Après avoir retroussé leurs manches plusieurs mois durant, M. Aktouche et son équipe aspirent ... au repos.
Selon lui, cette solution qui permettra aux internautes de recevoir à la fois de la téléphonie et de l'internet à très haut débit a été déjà proposée à la commercialisation, dans un premier temps, dans certaines régions du pays, notamment à Alger, Tipaza, Blida et Boumerdès. Aussi, des antennes BTS Wi-Max ont-elles été installées dans les zones pétrolières comme Arzew (Oran) et Hassi Messaoud, indique-t-il.
M. Aktouf fera savoir également que Algérie Télécom a signé une convention de partenariat avec un fournisseur étranger pour l'acquisition de BTS Wi-Max, lesquels couvrent une distance de 30 km à la ronde. «Notre but est d'étendre l'application de cette solution surtout le territoire national», estime-t-il, sans pour autant donner une date précise sur l'entrée en vigueur de l'utilisation du Wi-Max. Notre interlocuteur n'a pas manqué de dire que la demande de la part des entreprises en quête du haut débit va crescendo. Au début, l'application de cette solution ira directement vers les grandes entreprises nationales et étrangères établies en Algérie avant d'être généralisée au grand public. «Les tarifs qui seront appliqués aux entreprises ne seront pas à la portée des particuliers», fait-il remarquer. Et de souligner qu'«il y aura des remises en fonction des voeux exprimés par le clients». Il a rappelé qu’Algérie Télécom a lancé samedi dernier un avis d'appel à manifestation d'intérêt international pour la fourniture et la mise en place d'un réseau national Wi-Max.
Les candidats intéressés par cet avis ont jusqu'au 20 septembre prochain pour retirer
le cahier des charges auprèsdes services d’AT. Au lancement de l'opération en 2007, l'ex-PDG d'Algérie Télecom, Slimane Kheirdine, avait noté que les prix seront compétitifs et seront alignés sur ceux de Fawri, Easy et Jaweb. Par ailleurs, Mme Nadia Amghar, ingénieur d'Etat, nous a expliqué que le Wi-Max, une technologie de haute facture, est destinée à pallier le manque d'efficacité, voire l'absence de réseau filiaire dans certaines régions reculées de l'Algérie qui ne sont desservies que par l'ADSL (haut débit débitvia la ligne téléphonique). Plusieurs offres sont contenues dans cette solution. Il s'agit, précise-t-elle, d'une convection internet haut débit, une convection entre plusieurs réseaux intranet, un service Wifi, de la vidéo et téléconférence.

Source : Journal El Watan du 12/08/2008
ne pas confondre l'offre "athir EV-DO" (3G) et l'offre "athir WIMAx" (4G)

samedi 9 août 2008

Les Algériens succombent à la "facebookmania"

Plusieurs milliers d'Algériens surfent sur la nouvelle vague «Facebook». Ils y font preuve d'un remarquable sens de l'humour. Retour sur un phénomène numérique.

Al'origine, Facebook (trombinoscope en anglais) devait être un service destiné aux étudiants
américains. Désormais accessible dans le monde entier, le site déclenche les passions. Le plus grand réseau social (64 millions d’utilisateurs dans le monde) fascine autant qu'il déçoit. Le site permet de retrouver les anciens camarades de classe, de constituer des réseaux professionnels et encourage le voyeurisme. Certains aiment à se dévoiler à grand renfort de photos, vidéos et autres «tests de personnalité». «Facebook est le meilleur moyen pour t'qaridj, de remplir les bouteilles, la page d'accueil est inondée de messages en tout genre. Untel est en en vacances, telle autre a rompu ses fiançailles, tel autre n'est plus célibataire», nous dit une étudiante à la faculté d'Alger. Les groupes qui se créent se suivent et ne se ressemblent pas. Il y a d'abord ceux qui ont des revendications précises : le groupe qui milite pour le retour au week-end universel en Algérie a drainé 242 membres, celui qui agit pour qu'il y ait des filles dans les stades de foot algériens a réuni 72 membres et le groupe qui défend «Chawki Amari, le faiseur de trou au trou» suite à sa condamnation par le tribunal de Jijel a regroupé 126 membres. Mais les Algériens rivalisent surtout dans l'absurde. On y croise les sujets les plus improbables tels que le groupe de «ceux qui jouaient à la marelle avec boita chemma», celui des Algériens qui «ont appris à lire l'arabe avec Mustapha et Leila» (222 membres), en référence aux héros des manuels scolaires d'avant la réforme du système éducatif. «La langue française parlée à l'algérienne» a battu un record en réunissant plus de 2200 membres. Plus la cause est farfelue, plus on s'inscrit. Le club des Algériens qu'aucune Algérienne ne mérite compte près d'une cinquantaine de membres. Face à l'affront, les filles ont pris les devants. Le club des Algériennes qu'aucun Algérien ne mérite a regroupé 91 membres. Les deux clubs se réconcilient autour du thème «les Algériennes sont belles» (presque 800 membres). Curieusement, ce sont les groupes à connotation patriotique qui ont le plus grand succès auprès des Algériens. Le groupe «Je n'ai pas demandé à naître algérien, j'ai juste eu de la chance», a drainé 526 membres. La version en anglais a réuni pas moins de755 membres. «Les Algériens danger khawa fi l'étranger» a réuni plus de 1000 membres. Et le groupe «The great facebook race : Algeria» est fort de plus de 3500 membres. Il est important de noter que Facebook a permis la naissance du Parti virtuel algérien (PVA) qui réunit actuellement près de 65 membres et qui envisage «d'organiser un congrès et d'élire démocratiquement un bureau et un président». Mais tout cela, précisent les créateurs des groupes, c'est juste «pour le fun».

Source : Journal el Watan du 09/08/2008

jeudi 7 août 2008

Offres d'accès à Internet Wimax chez SLC

Les offres d'accès à Internet Wimax chez SLC :

Formule Gold

Solution optimale pour des acteurs professionnels
- Attribution d'une Adresse IP Publique
- Possibilité d'avoir plusieurs adresses IP supplémentaires
- Débit descendant Total ou Débit montant Total de la bande passante allouée
- Téléchargement à hauteur de la bande allouée
- Monitoring de votre bande passante
- Ouverture totale des ports de communication
- Client privilégié porteur de carte Gold

Formule Gold

Bandwith

Tarif HT/Mois

128 Kbps

21 000,00

256 Kbps

30 000,00

512 Kbps

48 000,00

1 Mbps

84 000,00

2 Mbps

156 000,00


Formule Silver

Solution intermédiaire pour acteurs sur le Net

- Attribution d'une seule Adresse IP Publique
- Pas de possibilité d'avoir d'autres adresses publiques
- Débit montant et descendant symétrique de la bande passante allouée
- Engagement de Téléchargement à hauteur de 50 % de la bande passante

Formule Silver *

Bandwith

Tarif HT/Mois

128 Kbps

18 000,00

256 Kbps

24 000,00

512 Kbps

36 000,00

1 Mbps

60 000,00

2 Mbps

108 000,00


Formule Bronze
Solution de base pour navigation sur le Net

- Attribution d'une adresse IP dynamique
- Débit montant et descendant asymétrique de la bande passante allouée
- Engagement de Téléchargement à hauteur de 30 % de la bande passante

Formule Bronze *

Bandwith

Tarif HT/Mois

128 Kbps

16 500,00

256 Kbps

18 900,00

512 Kbps

27 000,00

1 Mbps

43 200,00

2 Mbps

75 600,00

Frais de première installation : 50.000 DA pour toute formule.
Pour une connexion supérieure à 2 Mbits, prière de consulter notre département commercial.


Les services + de Smart Link

Downoald Platinium

Details du service

Pack1

70000DA

Bandwith 512 jusqu'à 2048 Kbits, telechargement illimité entre 0h00 et 8h00

Pack2

85000DA

Bandwith 512 jusqu'à 2048 Kbits, telechargement illimité entre 16h00 et 0h00

Pack3

100000DA

Bandwith 512 jusqu'à 2048 Kbits, telechargement illimité entre 8h00 et 16h00

Downoald Extreme Platinium

Details du service

Pack1

126000DA

Bandwith 1024 jusqu'à 2048 Kbits, telechargement illimité entre 0h00 et 8h00

Pack2

153000DA

Bandwith 1024 jusqu'à 2048 Kbits, telechargement illimité entre 16h00 et 0h00

Pack3

180000DA

Bandwith 1024 jusqu'à 2048 Kbits, telechargement illimité entre 8h00 et 16h00


Site Web de SLC : www.slc-wireless.com

mercredi 6 août 2008

Qtel n’est pas à vendre

Réputé insondable et prudent, Joseph Ged, directeur général de Wataniya Telecom Algérie (WTA), leader du multimédia en Algérie, n’a pas résisté à la tentation de faire un véritable déballage public, hier, en marge de la signature de cinq contrats de sponsoring en faveur de clubs de football de division I.

Le boss de Wataniya Telecom, filiale algérienne de l’opérateur Qatar Telecom (Qtel), a tenu, en effet, à infirmer les rumeurs insistantes faisant état de la volonté avérée ou supposée de France Télécom d’acheter sa filiale Nedjma. « Qtel est un acheteur (…). Il n’est pas à vendre », a-t-il répondu, convaincu, à une question d’un journaliste. Pour étayer son argumentaire, M. Ged a soutenu que les investissements de Qtel, de l’ordre de 10 milliards de dollars, sont à très long terme. Mieux encore, pour chasser le moindre des soupçons, il a affirmé que Qtel compte acheter une licence de téléphonie mobile en Irak, entrer dans le capital du second opérateur de téléphonie en Indonésie et devenir le 20e opérateur économique à l’échelle mondiale à l’horizon 2020. A la question d’une journaliste sur un prétendu travail de lobbying de Nedjma en faveur du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, M. Ged s’est montré très contrarié. « On est une compagnie à caractère commercial. Jamais nous n’avons fait de la politique. Nedjma agit conformément à la réglementation, de l’avis même de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT). Les actionnaires de Wataniya Telecom sont un Etat (55% du capital est détenu par le Quatar, ndlr) non pas un individu. Notre investissement s’inscrit sur le long terme. On n’est pas là pour faire des gains et partir ensuite », a-t-il sèchement répliqué. Les responsables de WTA semblent avoir pris la mesure de la mise en garde du président Bouteflika, dans son dernier discours devant les maires et walis, lorsqu’il a accusé ouvertement les investisseurs étrangers de faire des gros bénéfices sur le dos de l’Algérie.

Mobilis pointé du doigt

Le conférencier n’a pas été, par ailleurs, tendre avec l’opérateur historique Mobilis Télécom, sans le citer nommément, en invoquant un climat de concurrence déloyale de sa part. « Chaque opérateur a une règle de comptage. Celui du troisième opérateur n’est pas clair », a-t-il implicitemment dénoncé, non sans rappeler que Nedjma a atteint 5 millions d’abonnés en juin dernier et s’octroie ainsi 22% de parts du marché national de la téléphonie mobile. M. Ged a également révélé que l’entreprise a réalisé son équilibre financier. Celle-ci a perdu, d’après lui, 7 millions de dollars au premier trimestre 2008 avant de redresser la barre en réalisant des gains de l’ordre de 7 millions de dollars au second trimestre de la même année. « 2009 sera la première année profitable pour Nedjma », a-t-il indiqué. S’agissant de l’opération d’identification des puces anonymes prorogée par l’ARPT jusqu’au 10 octobre prochain, l’orateur a reconnu que 10% des abonnés restent encore à identifier. « Depuis la prorogation du délai en question, des mesures sévères ont été prises vis-à-vis de nos distributeurs. Le taux d’identification s’est accéléré. On sera fin prêts vers la fin septembre », a-t-il promis.

Source : Journal el Watan du 07/08/2008

mardi 5 août 2008

Interview du président de Wataniya Télécom Algérie

Le président de Wataniya Télécom Algérie, “L’investissement de Nedjma en Algérie est à très long terme”

Avec son dynamisme reconnu et son élégance dans le propos, le directeur général de Wataniya Telecom Algérie (WTA), Joseph Ged, nous parle du travail accompli depuis sa prise en main de l’opérateur (en septembre 2007) et aussi des perspectives futures de cette compagnie qui grimpe. De la 3G au football, en passant par le “chaud” dossier qu’est celui des puces anonymes, le patron de Nedjma surfe sur ces sujets avec une aisance remarquable et une franchise qui peut paraître pour certains bien surprenante.

Liberté : Près d’une année après votre arrivée à la tête de Nedjma, et dans une conjecture difficile, quel bilan tirez-vous de ce premier exercice de gestion ?
Joseph Ged : Depuis que je suis en poste, ma stratégie s’est axée sur l’avancement de Nedjma sur le marché, qu’elle soit capable de prendre sa deuxième position ferme sur le marché algérien et de la consolider avec une équipe dynamique et jeune. Il y a eu pas mal de changements au sein de l’équipe. Comme vous le savez très bien, les changements stratégiques qu’on a adoptés pour qu’on soit plus proche du marché et des leaders d’opinion, des autorités gouvernementales, institutionnelles, de la presse et évidement des consommateurs. On a réussi à virer complètement les tendances. Aujourd’hui, on est beaucoup plus proche, beaucoup plus transparent. Sur le marché concurrentiel, on a pu pousser une très forte deuxième position pour Nedjma. Quand je dis deuxième position ce n’est pas dans les chiffres officiels, mais plutôt dans les chiffres officieux et dans la réalité. Pour donner un bilan de Nedjma, on a augmenté le nombre d’abonnés de 65% en comparant le 2e trimestre 2008 avec le 2e trimestre 2007. On est passé de 3 millions d’abonnés à 5 millions. On a augmenté le chiffre d’affaires de 35% et les résultats opérationnels de 75%, toujours en comparant le 2e trimestre 2008 avec celui de 2007. Nous avons amené un objectif qui était très important pour moi, et qui me tenait vraiment à cœur. Si vous vous rappelez, l’annonce de l’équilibre financier était prévue sur une base trimestrielle, pour le quatrième trimestre de cette année. D’ailleurs, le premier délai était entre 12 et 24 mois. Si vous vous rappelez bien, c’était en septembre 2007. Au début de cette année, on a mis un objectif qu’on va arriver à un équilibre financier au 4e trimestre de 2008. Aujourd’hui, j’ai le grand plaisir d’annoncer qu’on a pu réaliser l’équilibre financier dès les 6 premiers mois de l’année. On est passé d’un déficit sur les résultats nets de 7 millions de dollars au 1er trimestre 2008 à un gain au 2e trimestre de 7 millions de dollars. Donc sur une base trimestrielle, on est en équilibre financier. On est déjà plus que sur un équilibre financier. Reste pour 2008, on veut toujours avoir des objectifs modestes. Ce sera l’équilibre financier. Hamdoullah, on l’a atteint après 9 mois. Ce n’était ni 12 ni 24 mois. 2009, incha Allah, ça va être l’année de profitabilité de Nedjma. Aujourd’hui, on voit de la lumière à la fin du tunnel. On est déjà passé à travers le tunnel.
Tout cela a été réalisé par une stratégie commerciale beaucoup plus agressive, une stratégie interne et une équipe dynamique. Ça, c’est depuis 10 mois exactement.

Les chiffres que vous donnez sont assez exceptionnels par rapport au fait que Nedjma donnait l’impression de tâtonner, de ne pas pouvoir réaliser de percée pour arriver à l’équilibre financier. Quelle a été la perception des actionnaires, Qtel par exemple, par rapport au marché algérien à travers ces résultats ?
Effectivement, ce sont l’apport et la confiance qu’on a eus de nos nouveaux actionnaires, Qtel, qui sont à la base de cette réussite. Depuis l’acquisition de Qtel, elle a toujours cherché à supporter financièrement, stratégiquement et politiquement Nedjma. Elle voyait Nedjma comme le pilier fondamental dans sa croissance régionale. Pour Qtel, à l’exception de l’Asie qui est un marché évidement à très haute croissance, l’Algérie représente le pays qui a un marché avec la plus forte croissance de tout le groupe. Chose qui était déjà annoncée depuis presque 6 mois par notre chairman, Cheikh Abdallah, le chairman de Qtel. Comme quoi Nedjma représentait le plus fort taux de croissance du chiffre d’affaires qui est de 24%. Alors, tout se focalise sur le marché algérien qui a beaucoup de supports financiers qui sont venus supporter la stratégie de développement et de renforcement de Nedjma. Nedjma, sur le niveau réseau, a complété notre couverture à plus de 2 500 sites pour plus de 90% de la population couverte. On est fier de vous donner ces chiffres pour la simple raison qu’aucun opérateur en Algérie n’a pu couvrir 90% de la population avec 2 500 sites. Cela démontre deux choses : la façon de penser et le design en tant que tel, et le choix des équipements et l’équipementier aussi. Ce sont des Algériens et des Algériennes qui ont dépensé beaucoup d’efforts dans le déploiement de ce réseau dont le design était optimal et le choix des équipements avec nos fournisseurs. Vous voyez aussi sur la stratégie communication média où l’on est beaucoup plus présent, beaucoup plus proche, et je peux dire aussi beaucoup plus algérien. Sur la stratégie produit-service, nous avons lancé des innovations depuis le démarrage de Nedjma certes, mais depuis presque 10 mois, nous avons été innovateurs avec agressivité. On a attaqué des segments qu’on n’attaquait pas avant. L’illimité qui est la preuve de la créativité des offres de Nedjma. On est fier que ça soit un concept qui a été créé à l’intérieur de cette compagnie. C’est un concept innovateur qui n’existe même pas dans des marchés voisins ou même des marchés du Moyen-Orient. Plus la panoplie d’offres. Tout cela a fait de sorte que Nedjma a complété les éléments fondamentaux de sa réussite qui sont dans le réseau, la qualité du réseau, service clients et le reste.

Dans la dernière étude publiée par le cabinet de conseils et d’analyses irlandais, Research and Market, il est mentionné que 36 millions d’abonnés sont prévus pour 2010 en donnant des parts de marché pour chacun des opérateurs bien différentes de celles actuelles. Comment évaluez-vous ces estimations ?
On est aujourd’hui à 22%, selon notre propre analyse. En 2010, on ne peut pas être à 17 ou 18% en 2010. Nous, nous visons 30%, presque un tiers du marché pour 2010. Aujourd’hui, Nedjma sur le nombre d’abonnés, les 5 millions d’abonnés réels qui génèrent un revenu, si on fait une corrélation entre le nombre d’abonnés et le chiffre d’affaires, Nedjma est le numéro deux sur le marché. Maintenant, chacun à sa façon, et sa règle de comptage. On a demandé à l’ARPT de standardiser, d’uniformiser la règle de comptage des abonnés. Aujourd’hui, il y a toujours un équilibre entre le nombre d’abonnés, l’Arpu (ndlr : Average Revenue Per Unit, revenu moyen mensuel par client) et les revenus. Ce qui fait que si quelqu’un a une règle de comptage qui augmente son nombre d’abonnés, son Arpu va être beaucoup plus bas que les autres. Aujourd’hui, si on met le nombre d’abonnés à part au niveau chiffres d’affaires, je peux vous confirmer que Nedjma est numéro 2. Même sur le nombre d’abonnés réels, et sur la base de notre règle de comptage, Nedjma est numéro 2.

Puisque vous parlez de l’ARPT, on revient sur ce dossier sensible qu’est cette fameuse histoire des puces non identifiées. À votre niveau, vous les estimez à combien ? Croyez-vous que l’opération d’identification va pénaliser votre croissance ?
Depuis le début de la campagne en février de cette année, nous avons été à cheval pour identifier les puces qui sont reconnues. On a pu avancer sur 500 à 600 000 jusqu’à aujourd’hui. Par contre, au niveau des ventes, il reste des ventes sans papier et sans document. Une partie des ventes aujourd’hui sont des ventes non identifiées. Ce qui fait que le total est resté le même. C’est presque à 10% de notre parc clients de base. Suite à cette décision de l’ARPT, nous sommes en train de travailler très dur, d’appeler les abonnés, de leur envoyer des SMS, de les encourager à venir dans nos boutiques pour finaliser avec l’identification des clients existants. En parallèle, nous avons été d’accord pour la mise en place à partir d’octobre de nouvelles procédures de vente que l’ARPT a demandé pour désactiver ou bloquer les puces jusqu’à la réactivation qui va se faire chez les points de vente autorisés. Techniquement, on sera prêt. Certainement cette procédure va avoir un effet sur les ventes. Cela va uniformiser et cela va mettre un peu d’ordre dans les ventes parce que, comme je le dis depuis une année, le taux de désactivation, et les puces qui tournent, les abonnés qui tournent, entre les trois opérateurs on les estime à presque 8 millions. Avec cette nouvelle procédure qui est un peu plus stricte, on prévoit que les nouveaux clients, qui sont les vrais clients, vont toujours rester là. Par contre, les clients qui tournent vont se calmer un peu plus. Ils vont faire un choix. Ce qui fait qu’aujourd’hui, et avec la position que Nedjma a dans les ventes, on présume que ce sera une bonne chose pour le marché. Les ventes vont continuer, la croissance va continuer et c’est ce qu’on vise. Il y a des coûts très lourds associés à l’acquisition et qui sont faits par les opérateurs et qui sont dus à ces puces qui tournent.

Vous avez souvent déclaré que le marché de la téléphonie mobile a été toujours dominé par la concurrence qui, selon vous, a pratiqué des méthodes commercialement pas convenables. Les perspectives d’avenir vous confortent-elles dans cette analyse ?
Que ce soit l’ARPT, le gouvernement, les institutions et le président de la République, on ne peut que les féliciter de l’ouverture du marché algérien. C’est un travail exceptionnel qui a été fait avec une vision exceptionnelle qui a abouti à des résultats exceptionnels et extraordinaires. Le marché algérien, depuis l’arrivée de Nedjma et jusqu’à aujourd’hui, entre dans ce cadre. Tout le monde constate comment cette croissance a été faite et combien l’agressivité a été féroce. On est arrivé aujourd’hui à une création de valeurs très importante qu’on a même estimé que la valeur de rechargement journalière sur le marché se faisait autour de 500 millions de DA. Ça, c’est une création de valeur très importante pour le pays, les investisseurs et les personnes directement et indirectement liées à ce secteur en Algérie. Avec cette forte croissance, parfois la concurrence ne reflétait pas l’image d’une concurrence loyale. Elle devrait être libre et loyale. C’est la responsabilité du régulateur de veiller que la concurrence sur le marché soit libre et loyale. Il ne faut pas confondre entre la liberté et la loyauté. Il ne faut pas que quelqu’un utilise le mot libre dans le texte de loi pour dire : “Je peux faire tout ce que je veux” et entreprendre ainsi des actions qui peuvent faire perdre de l’argent aux concurrents pour les mettre dehors ou minimiser leur part de marché. Ainsi on revient à une situation de monopole. Il y a eu des actions depuis 2007 par l’opérateur dominant et qui sont documentées par des études de l’ARPT. Ce qu’on est en train de dire est basé sur des faits et ce n’est pas du lobbying pour sortir des décisions. Notre positionnement n’a jamais changé. Les décisions de l’ARPT, bonnes ou mauvaises, sont exécutoires. Ça c’est la loi. Le Conseil d’État peut trancher entre l’opérateur et le régulateur. Jusqu’au moment où le Conseil d’État tranchera, les décisions de l’ARPT sont exécutoires. Chose qui n’est pas faite depuis début 2007 jusqu’à aujourd’hui. Dans quelques mois, on va entrer dans le deuxième anniversaire de quelques décisions du régulateur qui ne sont pas encore respectés. Vous pouvez imaginer le manque à gagner et les dégâts financiers que Nedjma a eu, et je peux dire que l’autre opérateur aussi, qui est dans la même position que Nedjma. Aujourd’hui Nedjma a pris des initiatives, des actions promotionnelles. On était très agressif et on est reconnaissant de l’apport et des facilités de l’ARPT dans ce sens. Par contre, pour le futur, pour avoir des perspectives solides sur le marché, il faut que les décisions de l’ARPT doivent être complétées, parce qu’il y a un volet de l’exécution qui n’est pas encore sorti, il faut que ça sorte. Il faut que les trois opérateurs respectent les décisions de l’ARPT, indépendamment du fait qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Il faut aussi qu’un cadre existe sur les promotions afin d’encadrer tout ça pour maintenir une concurrence libre et loyale. On attend et on espère que va sortir prochainement un complément de la décision numéro 14 qui porte sur l’exécution de cette décision avec un encadrement sur les promotions. On ne peut pas sortir l’encadrement sur les promotions avant d’encadrer les tarifs et on ne peut pas encadrer les tarifs sans encadrer les promotions. Vous savez, le marché est très sensible aux tarifs. L’équilibre tarifaire entre les différents produits et entre les différents opérateurs est une chose primordiale pour une concurrence loyale. Aujourd’hui, ce cadre et cet équilibre tarifaire ne sont pas encadrés par le régulateur. Une fois fait, chacun va se limiter à un tarif minimum qu’on appelle tarif plancher. On ne peut pas baisser ce tarif au-delà de ce seuil qui doit être déterminé par l’ARPT qui prend en compte les coûts les investissements, le chiffre d’affaires et tout ce qui va avec. Une fois que cela va être encadré comme ça existe dans tous les marchés, un opérateur dominant va être limité par un champ tarifaire spécifique et les autres seront limités par un champ un peu plus favorable. Comme ça, chacun va trouver son compte.

Si les rôles étaient inversés, et que Nedjma soit l’opérateur dominant, quelle sera votre position à ce moment-là ?
Vous savez qu’il y a un projet de loi qui limite à 40% les parts du marché dans le secteur des télécommunications mobiles. Aujourd’hui, les parts dépassent les 50% de l’opérateur dominant. Alors, selon la loi de l’Algérie il y a déjà un cadre qui définit ce que doit faire un opérateur dominant. Si un jour Nedjma va dépasser ou va violer les lois en Algérie, on n’aura aucun souci de respecter l’application de ces lois sur nous. Notre position aujourd’hui c’est de renforcer les textes de loi.

En parlant d’avenir, peut-on connaître le positionnement de WTA sur le dossier de la 3G en Algérie ?

Nous avons été le premier opérateur multimédia en Algérie. La stratégie de positionnement, multimédia, était la nôtre depuis le démarrage. C’était une croyance dans le marché algérien concernant le multimédia et en data. On a commencé cela depuis 2004. Il y a eu beaucoup de services lancés, du MMS jusqu’au Zhoo. Évidement notre vision à long terme n’a pas changé. On a lancé aussi le Internet pack, avec Edge, clés Internet, avec usage illimité forfait mensuel, et notre vision sur la création de valeurs et l’évolution de ce marché en data à haut débit. On est beaucoup plus excité aujourd’hui qu’avant. Avec tous les tests et toutes les offres qu’on a lancés, l’Algérie est prête pour la 3G. La question n’est pas de savoir si le marché est prêt ou pas. Je pense que le ministère, l’ARPT, et le gouvernement n’ont pas besoin de recevoir de leçons, ou d’apprendre que le marché est prêt ou non, et ainsi recevoir des messages négatifs sur la 3G pour ensuite changer d’avis. Notre stratégie est solide et n’a pas changé. Dans toutes les discussions qu’on a eues avec les personnes concernées, on a toujours dit qu’ils étaient bien placés. Ils ont réussi l’ouverture de ce secteur, ils ont pris des décisions exceptionnelles, il y a eu un succès phénoménal au niveau de la 2G, ils sont donc bien placés pour prendre de bonnes décisions pour la 3G. Évidemment de notre modeste expérience, ce marché est très sensible aux tarifs et aux prix. La 3G ce sont des services et des produits qui vont promouvoir et développer la société de la technologie et de l’information ; qui vont avoir des retombées économiques surprenantes, sur les entreprises, sur les résidentiels, sur l’accès à l’information, sur le développement de l’e-gov. C’est un effet à plusieurs facettes, ce n’est pas seulement la voix. Ce qui fait que la décision qui sera prise, j’espère bientôt, au niveau des conditions de la vente de ces licences 3G, doit prendre en considération tous ces éléments. L’accessibilité au marché, c’est ça qui va définir la réussite ou l’échec de la 3G. L’intérêt du besoin et l’engouement sont là. Je vais pousser à l’extrême et on demande que les licences soient données gratuitement aux trois opérateurs pour la simple raison qu’à ce moment-là les tarifs de ces nouveaux services vont être au plus bas et donc ça va être le grand succès de la 3G en Algérie. Ça va donner un nouvel élan au développement du secteur et ça va pousser à plus de développement de la société de la technologie et de l’information. Ça va créer des économies d’échelle des entreprises, ça va aider au niveau de la télémédecine, de l’éducation, de l’e-gov, ça va donner des facilités, soit à des coûts directs ou indirects et pour toute la société algérienne. Pourquoi on dit ça ? Si on devait comparer le marché du fixe à celui du mobile, on voit qu’il y a presque 3 millions d’abonnés au fixe et presque 8 fois plus dans le mobile. L’accès et la facilité à l’Internet, à la technologie de l’information, va se faire à travers le mobile et à ce moment-là on aura besoin d’avoir du haut débit sur mobile et qui est essentiellement la 3G pour vraiment pousser ces gens à utiliser et à faciliter l’accès à l’information et transformer un peu la société. Le téléphone 2G par la voix l’a déjà transformé. Aujourd’hui, personne ne sort de sa maison sans son mobile. Avec la 3G, ce sera un autre niveau, une autre échelle. On est très intéressé en tant que groupe, en tant que Qtel, en tant que Nedjma, par une licence 3G. On a déjà présenté notre expression d’intérêt à l’ARPT avant la date limite qui était fin juin. On est déjà entré dans un processus de la vente des licences.

À propos de l’agressivité dont vous avez parlée, il y a le volet marketing. On parle de vous, de plus en plus dans le milieu sportif, et plus précisément dans le football. Qu’en est-il ?
Vous savez que la stratégie de l’entreprise sur le volet sponsoring au début n’était pas axée sur le milieu sportif. C’était du sponsoring plutôt social et culturel. Depuis quelques mois, on a fait un changement stratégique depuis mon arrivée à la tête de Nedjma. On a commencé à toucher le domaine sportif et notamment le football. Nous avons commencé par sponsoriser les quatre demi-finalistes de la dernière Coupe d’Algérie. Après, nous avons sponsorisé les retransmissions des matches de qualifications de l’équipe nationale algérienne pour le compte des qualifications à la Coupe d’Afrique des nations et à la Coupe du monde. Aujourd’hui, j’ai le grand plaisir de vous annoncer que la stratégie sponsoring sportif, et notamment dans le football, s’est concrétisée. On entre en force pour le compte de la saison 2008-2009. Nous allons sponsoriser 5 équipes. On s’est donc mis d’accord avec les équipes suivantes : le CR Belouizdad, la JSM Béjaïa, le MC Saïda, le MSP Batna, l’USM Blida. Celles avec qui on devrait finalement signer, j’espère, notamment les aspects utilisation, évidement, de l’image de Nedjma, sur les maillots, l’affichage, l’usage des droits d’image dans les communications Nedjma sur le portail Zhoo et surtout les moyens. On a appuyé ces équipes pour toute la saison et on leur souhaite beaucoup de succès. En plus, dans la stratégie foot qu’on a prise, pour la première fois, Nedjma est le sponsor officiel de deux émissions de l’ENTV “En direct des stades” et “Fil marma”. Cela vous donne une idée de notre stratégie foot pour la nouvelle saison.

Le président Bouteflika a évoqué dernièrement le peu d’impact des capitaux étrangers, notamment arabes et leur a demandé davantage d’investissements directs. Qu’en pensez-vous?
La stratégie de Qtel est à long terme. Comme vous savez, Qtel c’est Qatar Telecom, c’est l’opérateur public détenu à 55% par l’État de Qatar. Tous les investissements internationaux en télécom de cet État, sont passés, et passeront, à travers Qtel ; je vous dis cela pour vous donner l’ampleur du long terme dans le plan d’investissement. Ce qui fait que ce n’est pas un hasard si Qtel a eu une croissance phénoménale depuis presque 15 mois jusqu’à aujourd’hui avec l’achat de Wataniya la licence qu’ils ont gagnée en Irak et le dernier achat qu’ils ont fait avec la prise de contrôle du numéro deux du marché indonésien, Indosat, qui devient aujourd’hui un opérateur régional très important avec plus de 44 millions d’abonnés. Les investissements, qui ont été payés depuis presque 15 mois, sont de l’ordre de plusieurs milliards. C’est un peu moins de 10 milliards de dollars en un peu plus d’une année. Notre objectif est d’être parmi les 20 plus grands opérateurs mondiaux en 2020. Les moyens financiers et la stratégie de managements sont là. Pour revenir à votre question, l’Algérie représente un investissement à très long terme pour Qtel. Ce n’est pas comme d’autres investissements, dans notre secteur ou dans d’autres, qui peuvent avoir une vision à court terme, de profit à court terme. La différence entre les deux investissements, c’est que l’un est un investissement d’État du Qatar, l’autre est un investissement personnel, privé. Ça fait toute la différence. Alors nous sommes encouragés par le discours de Son Excellence le président et on compte sur le développement d’investissement durable à très long terme, de Qtel directement pour Nedjma où il y a eu presque 300 milliards de dollars d’investissement additionnels. Il y aura d’autres projets d’investissements dans le secteur des telecom et technologie qui ont été déjà discuté avec le premier ministre et les ministres concernés lors de la dernière visite des actionnaires avec cheikh Al-Thani, notre Chairman de Qtel. On espère bien passer à travers les investissements en technologie et développer d’autres investissements dans d’autres secteurs.

Source : Journal Liberté du 06/08/2008

Analyse de l'interview du pdg wta par l'économiste franco-Algérien Hoggar : Hoggar info

lundi 4 août 2008

Algérie Télécom : Avis d'appel à manifestation d'un Réseau National WIMAX (4G)
























Source : Journal El Moudjahid du 05/08/2008

La privatisation d’Algérie Télécom abandonnée

Après plusieurs années d’hésitation, les hautes autorités du pays ont décidé d’abandonner la piste d’une privatisation de l’opérateur historique Algérie Télécom, a appris toutsurlalgerie.com auprès d’un haut responsable de l’Etat algérien qui a requis l’anonymat. Cette décision, prise au plus haut niveau de l’Etat, est motivée par des considérations de souveraineté nationale, selon la même source. A l’image des hydrocarbures, les télécommunications, notamment fixes, sont en effet considérées comme un secteur qui relève de la souveraineté nationale et de la sûreté de l’Etat. Une partie des communications des forces de sécurité et de l’armée sont gérées par Algérie Télécom et l’Algérie est en état d’urgence depuis 1992. Les forces de l’ordre veulent un maximum de souplesse dans la gestion de ces communications. Un partenaire étranger dans la gestion d’Algérie Télécom pourrait s’avérer handicapant.
Selon notre source, la visite en mai 2006, du président vénézuélien Hugo Chavez à Alger a pesé dans cette décision. M. Chavez avait notamment encouragé le président Bouteflika a durcir les conditions d’attribution des contrats pétroliers aux groupes étrangers et d’éviter des opérations de privatisation de secteurs sensibles. « Moi, je suis juste à côté des Etats-Unis et je leur fait la guerre et vous, à des milliers de kilomètres, vous n’osez pas les affronter », avait notamment dit le chef de l’Etat vénézuélien à son homologue algérien, selon notre source. Et il a été entendu. Quelques jours après cette visite, le gouvernement algérien décidait de modifier la loi sur les hydrocarbures. Les hautes autorités du pays ont également décidé de mettre un frein au processus de privatisation d’Algérie Télécom. Désormais, ce dernier est définitivement abandonné.
Source : Tout sur l'algérie du 04/08/2008

dimanche 3 août 2008

"OTA n’est pas à vendre" Dans un message de Naguib Sawaris

Coup de gueule du directeur d’Orascom Algérie Télécom suite aux informations insistantes ayant fait état de la cession de l’entreprise pour un opérateur étranger. Informations qui ont irrité M. Sawiris au point de faire une déclaration dans laquelle il a clairement souligné que OTA n’est pas à vendre et qu’elle compte investir davantage, elle qui se place en première position dans les investissements hors hydrocarbures avec ses 3 milliards depuis son installation en 2001.
Ces informations sont, selon lui, des spéculations infondées, “purement basées sur des comportements d’intoxications et de jalousie commerciale”. “La filiale Orascom Télécom Algérie n’est pas à vendre”, a-t-il déclaré. Faite de manière aussi sèche, cette déclaration se veut comme une mise au point à des informations qui ont fait “mal”. Et M. Sawiris de donner les raisons de sa décision de maintenir OTA et de continuer sur sa lancée. “Votre opération est un modèle de réussite non seulement en Algérie, mais aussi dans la région et est reconnue pour ses performances au niveau international aussi bien par les experts du métier des Télécoms que par les nalystes financiers tous secteurs confondus. Cette réussite reconnue est naturellement soumise à certaines spéculations qui nous rendent davantage fiers de nos performances. Ces soi-disant intéressements publiés dans la presse à notre sujet nous démontrent et nous font sentir qu’il existe encore de nombreux axes de développement potentiels pour notre activité”, a-t-il expliqué à ses collaborateurs. Il évoquera également implicitement la transparence de ses finances, comme pour se justifier quant aux éventuelles “spéculations” sur la gestion ou la santé d’OTA. Il rappellera enfin les différentes actions et opérations de solidarité de l’entreprise. La réussite d’OTA réside, selon son premier responsable, dans ses choix et orientations stratégiques. “C’est parce que nos objectifs de politique d’entreprise sont clairs et que notre stratégie est efficace que nous avons pu préserver notre rentabilité financière”, at-il précisé. Le succès d’OTA est, selon lui, un exemple de réussite, mais aussi un signal pour les investisseurs étrangers qui doivent s’en inspirer. Ne manquera-t-il d’ailleurs pas de lancer une flèche aux “frileux” qui ont fui l’Algérie les invitant à venir investir et “avec des objectifs de créer de la valeur pour le long terme”. Outre la volonté qu’il affiche de continuer d’investir en Algérie et consolider le succès et l’expérience du groupe, il a annoncé qu’OTA est déjà sur de nouveaux projets qui verront le jour prochainement. Rassurant certes, mais la déclaration de M. Sawiris va au-delà de la simple mise au point ou précision dans la mesure où il a eu à s’expliquer sur différents aspects de l’entreprise tout en lançant des signaux très rassurants quant aux intentions et prévisions d’investissements d’OTA.

Source : Journal Liberté du 04/08/2008
La dynastie Sawiris, première fortune d’Afrique,
Orascom fait la richesse de ses patrons.