vendredi 31 décembre 2010

Toujours en fuite, le hacker de Maghnia se dévoile


Retourné par le Mossad israélien ou simple pirate d’Internet en manque de gloire ? Le célèbre hacker de Maghnia, en fuite à l’étranger après une série d’aventures à la James Bond, a contacté notre journaliste pour démentir toutes les rumeurs le concernant. Témoignage.

J’ai pris connaissance de l’existence du hacker de ma ville, Maghnia, par le biais d’un site où seule l’expression «Comment un hacker de Maghnia a été recruté par le Mossad» attira mon attention. Puis, dépoussiérant ma mémoire, je me souvins d’un jeune que je rencontrais souvent dans un cybercafé en ville. A l’époque, encore insouciant, il fanfaronnait devant ses copains en disant qu’il pouvait faire exploser des serveurs de n’importe quelle institution internationale. Mon premier réflexe était de prendre langue avec ses proches, des jeunes qui me confirmèrent que leur «ami» était à présent à l’étranger. Mais comme aucun d’entre eux n’avait ses coordonnées, je suis resté dans l’expectative. Curieusement, le soir même, je reçus un appel sur mon téléphone portable à partir d’un numéro privé. C’était lui ! Le hacker. Il me dit tout de go : «Je ne travaille pas avec le Mossad et si tu veux, je te raconte ma véritable histoire.»

RECRUTEMENT

«Comme tous les “white hat’’ (hacker “gentil’’), j’ai rendu publiques beaucoup de failles de systèmes informatiques dans les sites comme “Milw0rm’’ et “Effensive security” depuis 2000. Et personne n’a détecté mon adresse IP. Et c’est le responsable de la société de sécurité informatique, “Effensive security’’, en l’occurrence Mati Aharoni, d’origine juive, qui m’a contacté. On s’est parlé pendant deux ans jusqu’au jour où il m’a proposé un projet : “Veux-tu faire un job de haut niveau ?’’ De quoi s’agissait- il ? Il me précisera : “Tu dois faire un test de pénétration de système.’’ J’ai accepté, puisque seul l’argent m’intéressait.

Je demandais simplement quand j’allais pouvoir commencer le boulot. Mati m’a conseillé de “leur’’ parler directement. A qui ? “Eux, les chefs d’une entreprise.’’ Mati me conseillera également de ne pas parler d’Algérie. Deux jours après, j’ai fait un saut à Oujda (Maroc oriental), à 14 km de chez moi, et à partir d’un cybercafé, je suis entré en contact online avec eux. On m’a envoyé un logiciel à test (overflow). 12 heures plus tard, ma mission a été jugée concluante. Très satisfaits, mes nouveaux employeurs m’envoyèrent 5000 dollars. On m’a alors proposé un autre travail, mais il fallait, cette fois-ci, que je sois physiquement présent. J’ai accepté. On me proposa la Tunisie. C’était une aubaine pour moi, un jeune hittiste passant son temps dans un cybercafé de Maghnia. On me réserva une belle chambre dans un bel hôtel. A mon arrivée, une charmante femme du nom de J. C. m’accueillit. On a vite repris le boulot. On m’a confié un autre logiciel à tester. Cela a été pour moi un jeu d’enfant, encore une fois. Et c’est là que j’ai osé leur poser cette question, parce que leur attitude et ce qu’ils demandaient me paraissaient suspects : “Vous êtes quelle entreprise et pourquoi vous avez refusé de venir en Algérie pour me rencontrer ?’’ Ils ont répondu : “Nous sommes des indépendants qui travaillons souvent avec Mati et pour venir en Algérie, on avait besoin d’un visa qu’on n’était pas sûrs d’obtenir.» Après un séjour de 28 jours en Tunisie, ils m’ont proposé de rentrer au pays et de déposer un dossier de demande consulat de Belgique à Alger. Qu’à cela ne tienne. Une fois au service consulaire belge, une jeune femme a personnellement pris en charge mon dossier, sans frais de visa ! Après quoi, je suis rentré à Maghnia et, une semaine plus tard, je reçois un coup de fil du consulat me demandant d’aller récupérer mon visa. Une demi-heure plus tard, on m’appela d’un numéro privé me disant : “Tu peux aller chercher ton argent (78 millions de centimes) versé sur le compte de ton père, c’est pour t’acheter des vêtements et le billet d’avion.“ J’étais intrigué : comment ont-ils pu prendre connaissance du numéro du compte postal de mon père ? Tout excité, j’emmenais mon père à la poste lui faisant croire qu’un ami m’avait envoyé cette somme. Le soir même, je suis entré en contact via le net avec mes interlocuteurs rencontrés en Tunisie pour leur demander qui sont ces gens qui m’ont envoyé de l’argent. On m’a répondu que c’étaient des gens qui travaillaient pour plusieurs entités, même pour les Israéliens. Là, j’ai eu peur. Mais le 15 janvier 2010, j’ai quand même pris l’avion Alger-Bruxelles. Une fois arrivé à l’aéroport belge, une femme m’accosta pour me dire qu’il y avait des gens qui voulaient me parler au parking…»

LE PIÈGE DE BRUXELLES

Les deux individus qui attendaient le jeune génie dans le parking de l’aéroport montrèrent une grande sympathie à son égard, mais, selon lui, ils n’avaient rien de chefs d’entreprise. Il était clair que les deux personnes n’allaient pas trop s’attarder en salamalecs. Après son installation dans un hôtel du centre de Bruxelles, le hacker prit connaissance du programme à exécuter «On m’a demandé de pirater les serveurs d’institutions étatiques du pays d’accueil. J’ai senti que je n’avais pas affaire… à des hommes d’affaires. J’ai eu peur. Le lendemain, j’ai pris discrètement attache avec notre consulat, d’autant que je n’avais plus mon passeport algérien.» Notre génie, qui possédait plusieurs identités, comme cela lui avait été conseillé lors du voyage de Tunis, tenait à rentrer au pays. «L’étau se resserrait autour de moi : ou j’acceptais ma nouvelle mission avec des services secrets, ou c’est la mort qui m’attendait», nous dit-il. Aux services consulaires algériens, on lui délivra une autorisation de retour au pays valable pour un mois. Il rentre d’abord à Lille, dans le nord de la France pour réembarquer à destination d’Alger. « Mais les services de la police m’ont arrêté à l’aéroport de Lille. Les ennuis allaient se poursuivre.» «Car apparemment, ma réputation m’avait précédée : mes anciens employeurs, qui avaient une couverture de chefs d’entreprise et à qui j’ai faussé compagnie, avaient porté plainte contre moi pour escroquerie. Bizarre, ils m’avaient, pourtant, payé pour des travaux effectués en qualité de “conseiller’’ comme le prouvent les virements effectués sur mon compte en Suisse. A l’aéroport de Lille, au lieu de me mettre en prison ou de me traduire devant un tribunal, on me relâcha sous conditions : je devais collaborer avec des services du renseignement français.» Le hacker, se sentant embourbé, n’avait pas trop le choix. «J’étais en quelque sorte un bandit d’honneur informatique connu, mais recherché pour “désertion, trahison…’’ Et je détenais des informations de première main au sujet de services secrets qui agissaient sous différentes couvertures. Ils craignaient que je me mette à parler. Moi, je ne me faisais pas d’illusion, j’étais dans la gueule… des loups. En France, on m’a donc demandé d’infiltrer des serveurs, notamment ceux de deux journaux algériens, et y publier des informations compromettantes (qu’ils m’avaient confiées) sur des responsables algériens. Je les avais mis en confiance, mais je n’ai pas tardé à fuir à Paris, puis ailleurs… J’ai fui, mais ce qui me fait mal, c’est que mes parents sont constamment harcelés à Maghnia. Eux, ils n’ont rien fait, je suis le seul responsable de tout ce qui arrive… Ce qui est sûr, c’est que je n’ai jamais trahi mon pays et je ne le ferai jamais. Je ne suis plus en sécurité, je veux rentrer dans mon pays…» conclut-il, avant de raccrocher brusquement, comme s’il en avait assez de se justifier…

Un étudiant au-dessus de tout soupçon

A le suivre de près, A. N. n’avait aucune prédisposition à s’aventurer dans l’univers de l’informatique. Ceux qui l’ont connu le qualifient de «néophyte dans le domaine informatique». «Mais il avait un don inouï pour tout ce qui est Internet. Il a appris sur le tas, par la suite il s’y est profondément intéressé en allant d’abord sur des sites de chat ou de rencontres sur le web comme les jeunes de son âge, avant d’approfondir ses connaissances en parfait autodidacte», racontent ses amis à Maghnia. «Il était tellement déterminé à aller plus loin dans ses découvertes qu’il devenait insupportable avec ses questions trop poussées. Mais comme il était sympathique, on fléchissait devant ses demandes. En quelques mois, il s’est métamorphosé en un véritable spécialiste du web. Pour s’enorgueillir devant ses copains, il faisait des démonstrations extraordinaires.» Issu d’une famille démunie résidant dans une bourgade dans la périphérie de Maghnia, le hacker a obtenu sa licence en psychologie… pour embrasser ensuite la carrière de… chômeur. «Il aurait pu basculer dans la contrebande, mais son rêve était de quitter le pays pour un avenir meilleur. Son itinéraire était tracé. Son obsession pour le web a abouti à une relation avec une jeune Belge qui avait accepté de l’épouser», témoigne un de ses copains. Il finira par rencontrer sa future épouse en Tunisie. Mais le projet tombera à l’eau. Et c’est le grand regret du hacker qui reconnaît être le principal fautif dans cet échec. «J’ai perdu la femme de ma vie et c’est mon grand regret qui me rongera durant toute mon existence», me confiera-t-il plus tard. A vrai dire, soupçonné de tremper dans des affaires douteuses, le hacker sera abandonné par sa future moitié.





jeudi 30 décembre 2010

CE QU’ON RETIENT DE 2010 : Ils ont fait buzzer le web algérien


Inimitables Mims
Ils se font appeler les Mims sur leur page Facebook, trois jeunes musiciens avec de sympathiques sourires et un bon jeu rythmé, qui ont réussi à faire parler d’eux dans tout le web algérien grâce à une chanson qu’ils ont composée intitulée Fawrii Diisconnectiong People, une chanson pour fustiger, avec beaucoup d’humour, le mauvais service de l’opérateur étatique et ça rime bien “Bach tetlaâ la page d’accueil estena ou dir latay, egoud rayah ou jay balak hata el âam el jay” (pour que vienne la page d’accueil, attends et fais-toi un thé, je vais et je reviens, peut-être jusqu’à l’année prochaine). Cette chanson a tellement bien marché que les Mims se mettent à la chanter sur scène. Quand la connexion Internet n’est pas bonne et qu’on n’a pas le choix, vaut mieux en rire. Depuis quelques mois les Mims se font un peu rares sur la Toile, mais de source sûre, ils vont revenir avec un truc de “fou”…Abdou qui ?... le VIP

Ces VIP d’un nouveau genre sévissaient sur Facebook, puis Facebook a décidé de supprimer leur page, Facebook n’aime pas trop les succès où il n’est pas associé ! Mais vous les retrouverez sur Youtube, puisque c’est à travers la vidéo que cette bande d’ados ivres de talent font leur propre télé avec un sens inné de l’image, de la mise en scène et beaucoup d’humour. Une télévision qui leur ressemble, des sketchs qui les font marrer, eux, avant les milliers de visionneurs du web qui les suivent, et des mini-émissions de “sensibilisation” mordant d’ironie, le tout en intégrant tous les ingrédients d’une vraie réalisation télévisuelle (montage, musique d’ambiance, cadrage, plans…) avec en bonus des chansons “djeuns” pas du tout formatées, on trouve par exemple du rap palestinien et africain.

Dans le noyau, il y a quatre jeunes (âge moyen 20 ans selon leur profile) qui habitent une banlieue d’Alger. Mac Intoch très charismatique, il porte des grosses lunettes, Amihro est le plus baraqué, efficace dans les sketchs physiques, Krimy jongle avec l’humour absurde et Maydi se spécialise dans le pince-sans-rire. Une dizaine d’épisodes sont disponibles sur Youtube, leur logo est un continent africain (ça change). Avec trois fois rien, ses “amateurs” réussissent à faire ce que notre télévision “professionnelle” ne sait plus faire depuis des décennies. Sur leur page Yourtube, la devise est claire, toujours absurde mais encore très juste “Nta Tedhaq Wel baki Alina” (toi tu ris, on fait le reste)
Un membre du groupe s’est détaché momentanément pour faire son show solo inspiré de “Equal 3” le show de l’Américain Ray Williams Johnson qui a explosé tous les records sur Youtube, sorte de one man show seul face au caméra, où le comique commente avec dérision des vidéos trouvées sur Internet en y mélangeant des sketchs, des bruitages et des commentaires incrustés façon BD, “Abdou Qui” est tout simplement la façon algérienne de le faire sous le titre “Matwalfounich”. Abderahman Boutaleb n’a pas encore vingt ans et a déjà fait buzzer le web algérien par deux fois. Pendant le mois de Ramadhan, il faisait la série Very Intik People (VIP), des sketchs hilarants filmés dans son quartier (Alger-Plage) avec ses copains, présentés sous forme de magazine qui ne se prend pas au sérieux mais tout en étant pro de l‘image et de son impact. En solo avant de “reprendre bientôt VIP avec du bons matériel”, Aberahman Boutaleb alias “Abdou, Qui ?” est déjà à son septième épisode. À voir sur Facebook en urgence.

Irbanisator TV
Le bon extrait, le bon doublage, avec la participation de l’acteur Salah Ougrout, et surtout la réplique en algérien qui fait mouche.
Brahim Hmida a 30 ans et déjà dix ans de métier à la radio Chaîne III. Producteur, réalisateur et animateur, ce “touche-à-tout”, comme il aime à se définir, n’en est pas à son coup d’essai en matière de bidouillage. Déjà, à ses débuts sur les ondes, il fait des fausses pubs dans son émission “Chriki”. “La dérision, dit-il presque sérieusement, c’est ce que j’ai toujours aimé faire.” D’ailleurs, on sait très vite, en croisant Brahim, qu’on ne va pas se prendre au sérieux.
Avec sa dégaine de Bud Spencer, lunettes de soleil des Blues Brothers et rictus perpétuel, s’amusant de temps à autre avec une cigarette qu’il agite comme une marionnette de ventriloque, chacun de ses gestes devient un mini-sketch de son show-attitude, accentué par une kyrielle de petits commentaires humoristiques qu’il distille, “comme il respire”. Il nous emmène visiter son home studio, qui n’est autre que sa chambre, dans sa modeste maison située au rez-de-chaussée d’un des nombreux immeubles qui forment la cité-labyrinthe du 5-Juillet à Bab Ezzouar.
Je suis bien évidemment curieux de voir le “matos” qui a permis de fabriquer ses vidéos visionnées des centaines de milliers de fois. Déception, étonnement, puis admiration, quand je vois un ordinateur bon marché, doté d’un écran lucarne et d’un microphone collé à un casque “chinois”. Pourtant, quand je discute avec Brahim, je commence à entrevoir le lieu des “secrets de tournage” : tout est déjà dans sa tête.

D’un côté, un grand cinéphile, de l’autre, un fabricant de sons professionnel. Alors, qui est-ce qui a fait le mixage ? “J’ai eu un déclic, nous dit la voix d’Irban Irban, comme s’il parlait d’une révélation. Quand j’étais en train de regarder les images lancées sur Youtube par un supporter algérien, qui a assisté au moment où le bus de l’équipe nationale a été “caillassé”… Il était très paniqué… alors je me suis dis, qu’est-ce qu’on pourrait faire nous derrière nos micros ?” La suite, des dizaines de milliers d’internautes la connaissent par cœur. Une première vidéo-parodie, tirée du film les Incorruptibles, avec De Niro : “10 000 visionnages le premier jour, dix fois plus en moins d’une semaine.”
Le buzz est lancé

Pourtant, il est le premier à être étonné par ce succès. Il croit même que ces milliers de visionnages ne sont qu’un épiphénomène, et ce n’est qu’une fois sur Facebook qu’il se rend compte de “l’ampleur” de la chose qui se partage à la vitesse grand R du réseau. Juste content que ça plaise, il décide alors d’offrir aux internautes d’autres parodies.
Le phénomène Irban Irban s’est confirmé

Derrière le nom Irban Irban, qui signifie “On vous découpera en petites tranches”, il y a aussi une dérision. Entre l’hostilité hystérique des médias égyptiens et le mutisme schizophrène des médias lourds algériens, Brahim a fait son choix : “Rire de tout ça.” Parti d’une bonne intention qui n’est autre que “d’essayer de remonter le moral aux Algériens”, les pages Facebook, Youtube et Messenger de Brahim sont, à leur tour, inondées d’attentions, de remerciements, d’encouragements et surtout d’aide. Parce qu’il faut savoir, que dans Internet-City, il y a des surveillants. La Paramount lui réclame les droits sur les extraits utilisés, Youtube menace d’effacer ses vidéos, Facebook veut des clarifications sur les “buts commerciaux” de sa page et un internaute prend le nom de domaine irbanirban.com pour lui imposer un partenariat forcé qu’il refusera… Alors, les internautes se mobilisent, certains lui proposent de l’espace sur leur page, d’autres, dont un internaute algérien habitant au Danemark, lui offre son propre site irban-irban.org (désigné sur le thème Hulk en joueur de football algérien), mais l’hébergeur finit aussi par le bloquer. Du talent, de l’humour et de la popularité, ce sont trois défauts majeurs pour être appelé à la télévision algérienne qui, en l’ignorant, ne sait probablement pas que le jeune Brahim Hmida a déjà été contacté par Beur FM, qu’il pourrait aussi intéresser la télévision maghrébine Nassma TV et bien d’autres.

Irban Irban est finalement revenu après le foot, pour faire une série de doublage qui sont très vite devenues cultes avec la fameuse réplique “Sidi Yaya”… le projet de faire une Irban.tv est en marche avec la collaboration de l’entreprise Med and Com, vous n’avez pas finit d’entre parler de Brahim Irbanisator.

Source : Journal Liberté au 30/12/2010

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Comment font les Algériens ?

S’étonnait un internaute “américain” dans un forum qui discutait de l’activité virtuelle des algériens. “Vous êtes partout, World of Warcraft, Facebook, startimes, piratage, presse en ligne, jeux sur iphone, Youtube, Flickr…alors que vous n’arrêtez pas de vous plaindre de la mauvaise connexion, des coupures, de l’absence de la 3G…”
En effet, sur Facebook on est déjà plus d’un million, dans Youtube on est les plus importants “posteurs” du Maghreb, sur le classement des sites web, on est un des rares pays arabes qui arrive à classer des sites web locaux dans le top ten des plus visités…

Lamine est un jeune Algérois revenu de France pour s’installer en Algérie et faire des films, cela fait un mois qu’il fait l’aller-retour aux bureaux des P et T pour avoir la ligne téléphonique et installer l’ADSL chez lui…
Nassim habite Blida, à 50 km de la capital, lui il a Internet, mais ça ne marche jamais très bien, c’est à cause des fritures dans la ligne téléphonique, des fritures “chroniques”, selon le technicien des P et T… Sonia est une grande cinéphile, elle a attendu quelques semaines, on a fini par lui installer l’ADSL, c’est un exploit dans la nouvelle ville de Tizi Ouzou, bon c’est vrai, la connexion est plutôt stable, mais pas de quoi regarder tous les films qu’elle veut…
Yacine lui était un mordu de World of Warcraft, le jeu multi-joueurs le plus célèbre de la planète, malgré le retard d’action dû à la lenteur de la connexion algérien, Yacine est arrivé à se classer dans les premiers mondiaux…
“Plus rien nous étonne ici” a répondu un internaute “algérien” à “l’américain”… “sauf quand la connexion est bonne”, rajoute-t-il.

Source : Journal Liberté au 30/12/2010

Autres déboires


Orascom Construction risque de quitter le pays dans les prochains mois, ou du moins, réduire ses effectifs.
L’entreprise égyptienne ne parvient plus à décrocher de nouveaux marchés en Algérie. L’ultime projet auquel s’accroche Orascom Construction est celui de la Grande Mosquée d’Alger, mais avec la concurrence de Cosider, les Egyptiens peinent à garder espoir.

mercredi 29 décembre 2010

L’UE annonce le chargeur universel pour 2011


La Commission européenne a annoncé, mercredi 29 décembre, l'arrivée en Europe de chargeurs "universels" pour les téléphones portables. De nouvelles normes, basées sur une connexion de type "micro-USB", viennent d'être publiées et les premiers chargeurs universels répondant à ces normes devraient arriver sur le marché européen "au cours des premiers mois de l'année 2011", estime Bruxelles dans son communiqué.

Il existe actuellement une grande variété de chargeurs pour téléphones portables au sein de l'Union européenne, y compris au sein d'une même marque. Beaucoup ne peuvent être utilisés qu'avec un type d'appareil spécifique, ce qui complique la vie des consommateurs et crée une grande quantité de déchets électroniques. "L'incompatibilité des chargeurs de téléphones portables représente un inconvénient majeur pour les utilisateurs, mais aussi un énorme problème écologique. Un utilisateur désireux de changer de téléphone portable doit généralement se procurer un nouveau chargeur et se débarrasser de l'ancien, même si ce dernier est en bon état", fait valoir la Commission.

L'idée d'un chargeur universel est donc évoquée depuis longtemps. Les principaux équipementiers, parmi lesquels Nokia, Sony-Ericsson ou Samsung, avaient notamment signé l'an dernier un protocole d'accord pour standardiser leurs chargeurs.Ces normes ne concernent toutefois que les téléphones multifonctions, comme les Blackberry, les iPhone ou les terminaux utilisant le système d'exploitation Android de Google. Selon Bruxelles, les appareils de ce type "devraient s'imposer sur le marché d'ici deux ans" et remplacer définitivement ceux aux fonctions plus basiques, permettant uniquement de téléphoner et d'envoyer des SMS.


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Un chargeur universel pour 2011

La Commission européenne a annoncé mercredi l'arrivée en Europe de chargeurs «universels», qui ne seront toutefois compatibles qu'avec les appareils de nouvelle génération les plus perfectionnés.


Des normes harmonisées, pour assurer la sécurité des chargeurs, viennent d'être publiées et «les premiers chargeurs universels et téléphones portables répondant aux nouvelles normes devraient arriver sur le marché européen au cours des premiers mois de l'année 2011», estime Bruxelles dans son communiqué. Ces normes ne concernent toutefois que les téléphones multifonctions, pouvant se connecter à un ordinateur ou à Internet (de type Blackberry ou iPhone par exemple). Elles se basent d'ailleurs sur une connexion «micro-USB», déjà utilisée par beaucoup de ces téléphones.

Selon Bruxelles, les appareils de ce type «devraient s'imposer sur le marché d'ici deux ans» et remplacer définitivement ceux aux fonctions plus basiques (téléphoner, envoyer des SMS).

Grande quantité de déchets électroniques

Il existe actuellement une grande variété de chargeurs pour téléphones portables au sein de l'UE, y compris au sein d'une même marque. Beaucoup ne peuvent être utilisés qu'avec un type d'appareil spécifique, ce qui complique la vie des consommateurs et crée une grande quantité de déchets électroniques.

L'idée d'un chargeur universel est donc évoquée depuis un certain temps. Les principaux équipementiers, parmi lesquels Nokia, Sony-Ericsson ou Samsung, avaient notamment signé l'an dernier un protocole d'accord pour standardiser leurs chargeurs.

Source : l'essentiel on line au 29/12/2010

L’arbitrage international place le gouvernement algérien dans une situation complexe


Naguib Sawiris reprend la main dans le dossier Orascom Télécom Algérie. Mardi, le milliardaire égyptien a fait part de son intention d’aller vers l’arbitrage international dans le dossier Djezzy.

Cette option paraissait inéluctable depuis plusieurs mois. Jusqu’à cette semaine, aucune issue négociée ne semblait envisageable. Le gouvernement algérien a refusé de discuter avec les acteurs concernés –Orascom Telecom, MTN, VimpelCom– et a rejeté toutes les offres de médiation.

Mais Naguib Sawiris, prudent, s’est donné le temps nécessaire pour agir. Avec 1,2 milliard de dollars, fruit de la vente de Tunisiana à QTel, l’homme d’affaires égyptien dispose d’un sursis de près de deux ans auprès de ses banquiers. Le temps nécessaire pour l’aboutissement de l’arbitrage international avec l’Algérie si aucun accord amiable n’est trouvé d’ici là avec le gouvernement algérien.

Mais « Naguib Sawiris est connu pour ne pas être raisonnable quand il est en position de force », explique un connaisseur des milieux financiers internationaux. Depuis quelques semaines, l’homme d’affaires égyptien le répète sans cesse : il refuse de discuter sur une autre base que celle de l’offre formulée par le sud-africain MTN. Selon M. Sawiris, cette offre valorisait Djezzy à 7,8 milliards de dollars. On est loin des 2 ou 3 milliards de dollars que le gouvernement algérien souhaiterait payer pour s’emparer de Djezzy. Et on ignore quelle est la marge de négociation des deux parties. En Algérie, le dossier semble être davantage politique qu’économique. Pour Naguib Sawiris, la tentation de prendre une revanche sur le gouvernement algérien qui a failli détruire son empire pourrait aussi être présente.

Incertitude sur l’avenir de Djezzy

Les deux parties semblent toutefois oublier qu’au cœur de l’enjeu, il y a Djezzy, premier groupe privé du pays, avec un taux de rentabilité exceptionnel, des salariés et une maitrise technologique certaine. Depuis près d’un an, l’opérateur est malmené par le fisc et la Banque d’Algérie. Le premier lui réclame près de 800 millions de dollars. La Banque d’Algérie a décidé de l’interdire de toute opération de commerce extérieur. Les conséquences d’une telle décision pourraient se voir dans les prochains jours. Privé d’équipements, Djezzy risque de voir son réseau s’effondrer.

Mais paradoxalement, le sort de Djezzy n’est plus un souci pour Naguib Sawiris. Pour lui, le plus important sera le prix qu’il obtiendra du tribunal d’arbitrage. « Le tribunal ne décidera pas sur la base des performances de Djezzy dans un an ou deux mais probablement sur la valeur de Djezzy avant le début de la crise avec le gouvernement algérien », explique le même expert.

Résultat : la procédure d’arbitrage met le gouvernement algérien dans une situation complexe. S’il décide de maintenir la pression fiscale et bancaire sur Djezzy, il risque de donner des arguments à Naguib Sawiris et d’hériter au final d’une entreprise moribonde, détruisant presque instantanément la valeur qu’il vient d’acquérir. S’il décide de se préparer sérieusement à la reprise de Djezzy, il n’aura d’autre choix que de lever l’interdiction d’opérations bancaires avec l’étranger et réduire la pression fiscale et administrative. Mais cette option n’est pas sans risque pour lui. Orascom Telecom Holding (OTH) va récolter de nouveaux dividendes et les performances opérationnelles dans les prochains mois pourraient peser sur l’arbitrage, surtout s’ils sont bons.

Le gouvernement va devoir trouver le bon dosage pour permettre à Djezzy de survivre à la longue procédure d’arbitrage sans pour autant donner des arguments à son adversaire, Naguib Sawiris. Un exercice difficile qui demande beaucoup d’expertise et de sang-froid.

mardi 28 décembre 2010

Le patron d'Orascom compte faire appel à l'arbitrage international


Le patron d'Orascom Telecom Holding (OTH) a menacé hier de recourir à l'arbitrage international pour régler la situation de sa filiale algérienne, Djezzy.

S'exprimant sur la chaîne d'information CNBC, Naguib Sawiris a ajouté que la décision de recours à l'arbitrage international dans l'affaire de vente de sa filiale Orascom Télécom Algérie (OTA) est prise après l'épuisement de toutes les voies de négociation à l'amiable avec les autorités algériennes. Les procédures techniques et réglementaires seront prises incessamment, selon lui.

OTH n'a pas voulu précipiter les choses jusqu'à ce que les affaires internes soient réglées, selon lui. Un bureau de conseils juridiques sera sollicité, a-t-il soutenu, pour l'accompagner dans cette procédure d'arbitrage. Le choix sera effectué, a-t-il annoncé, après les fêtes de fin d'année.

S'agissant de l'affaire de fusion avec le groupe russe VimpelCom, il a fait part de l'étude de l'offre de rachat exprimée par les Russes de la majorité du capital de la société Weather Investments détentrice de plusieurs filiales, notamment celle en exercice en Italie et au Bangladesh, précisant que les montants de la reprise (6,6 milliards de dollars) ne seront pas révisés.

Il s'agit de négociations qui seront portées sur quelques droits au profit de la société Weather. Le boss d’OTH est catégorique au sujet de l'avenir de son groupe en affirmant qu'aucune action ne sera cédée et qu'il n'exprime pas un besoin en financement surtout après la vente de ses parts dans la filiale tunisienne Tunisiana.

Les déclarations de Naguib Sawiris interviennent au moment où l'Etat algérien s'apprête à annoncer l'identité du bureau d'affaires et de conseil choisi pour l'accompagner dans le processus d'achat de Djezzy. Le ministre des Postes et des Technologies d'information et de communication, Moussa Benhamadi, a précisé il y a quelques jours en marge des travaux du Conseil de la nation que le nom du bureau d'affaires sera connu avant la fin de l'année.

Dix banques et bureaux d'études ont manifesté leur intérêt à accompagner le gouvernement dans les procédures d'achat d’OTA suite à un avis d'appel d'offres international. A rappeler que la filiale d'OTH a été invitée par la direction des impôts des grandes entreprises à payer une facture de 280 millions de dollars de fiscalité au titre de l'exercice 2009.

Un contentieux qui s'ajoute à une facture de 560 millions de dollars réclamés par le fisc algérien pour les précédents exercices. OTH a décidé d'introduire un recours pour contester le montant de 280 millions de dollars d'impôts.


Source: Quotidien Le Temps d'Algérie au 28/12/2010

Brouillage du réseau de téléphonie mobile : « Une technique justifiée », selon le wali de Tizi Ouzou

« Le brouillage des réseaux téléphoniques a certes causé des désagréments, y compris à moi, mais c’est une décision imposée par la conjoncture. C’est une technique justifiée », a déclaré le wali de Tizi Ouzou, mardi 28 décembre, aux élus de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi Ouzou. Avouant que la sécurité ne peut faire l’objet d’un débat public comme suggéré par des élus, M. Bouazghi a toutefois assuré que l’opération de Sidi Ali Bounab a « donné des résultats », sans trop s’étaler sur le sujet.

Le réseau de téléphonie mobile a été coupé du 9 au 22 décembre. Le brouillage du réseau a coïncidé avec le lancement de l’opération de ratissage enclenchée dans les maquis de Sidi Ali Bounab. La coupure du réseau a concerné trois wilayas : Tizi Ouzou, Bouira et Boumerdès. Maisdans sa déclaration, le premier magistrat de la wilaya de Tizi Ouzou dit en filigrane que la coupure n’a pas été vaine. « Il y a des secrets qui doivent être gardés » a-t-il déclaré, mais « il n’y a plus de quoi en faire un grand problème » a-t-il encore estimé avant d’inviter les élus, et même la population, à ne plus focaliser sur le sujet de la sécurité dans la wilaya de Tizi Ouzou.

Selon le même intervenant, à l’occasion de la session ordinaire de l’APW de Tizi Ouzou, le rétablissement de la situation sécuritaire dans la wilaya ne concerne pas uniquement le volet de la lutte antiterroriste mais aussi le combat quotidien contre la délinquance et les atteintes à l’ordre public. C’est d’ailleurs à cet effet que les services de sécurité ont mené ces deux derniers mois plus de 150 opérations coup de poing qui se sont soldées par le démantèlement du noyau dur à l’origine de l’insécurité dans la région. Les services de sécurité promettent la poursuite du travail jusqu’à la sécurisation totale de la région.


Source : Tout Sur l'Algérie au 28/12/2010

Djezzy – Sawiris engage la bataille judiciaire contre le gouvernement algérien

Naguib Sawiris, le PDG d'Orascom Telecom Holding veut sortir du « statuquo » et accélérer les choses sur le dossier de Djezzy. Il a annoncé mardi à la chaîne Cnbc Arabia qu’il engageait les démarches en vue de l’arbitrage international sur le litige qui l’oppose au gouvernement algérien. La situation de Djezzy a créé des complications dans la transaction avec VimpelCom. Le magnat égyptien engage une bataille judiciaire qui risque de durer…


« Nous allons recourir à l'arbitrage international pour résoudre le problème de l'unité Djezzy et nous commenceront prochainement les procédures arbitrales". Le patron d’Orascom Telecom Holding qio avait agité à plusieurs reprises la menace de recourir, sans préavis, à l’arbitrage, a décidé de passer à l’acte. Ses précédentes menaces n’avaient pas fait fléchir un gouvernement algérien décidé à nationaliser la filiale Orascom Telecom Algérie (OTA – Djezzy) en vertu d’un droit de préemption sur la cession des actifs détenus par les entreprises étrangères introduit dans la loi de finances complémentaire (LFC 2009). Le groupe Sawiris a certes amélioré ses disponibilités en cash avec la cession à 1,2 milliards de dollars de 50% de parts dans Tunisiana mais il doit rembourser au cours des deux prochaines années une dette de 3 milliards de dollars. Si l’accord de fusion conclut avec VimpleCom n’est pas confirmé – c’est surtout le norvégien Telenor qui fait de la résistance – la vente de Djezzy devient une urgence pour OTH. Une urgence de conclure que l’on ne trouve pas chez le gouvernement algérien. Le ministre algérien des Télécoms, Moussa BenhamadI a d’ailleurs démenti des informations publiées dans des journaux arabes sur une offre algérienne avant la fin juin 2011. « Personne ne peut avancer la date de l’acquisition finale de Djezzy » avait indiqué le ministre laissant implicitement entendre que les choses pourraient durer davantage. La seule chose affirmée par Moussa Benhamadi est que le bureau d’études qui sera chargé d’estimer l’entreprise OTA et d’accompagner le gouvernement algérien dans le processus d’acquisition sera connu avant la fin décembre 2010. En théorie, on est à trois jours seulement de l’échéance.

Un accord amiable impossible

Sawiris qui se plaint de « statuquo » et d’une volonté du gouvernement algérien de « faire échouer l’accord avec VimpleCom », semble avoir fait le choix du bras de fer judiciaire où il ne manquerait pas d’atouts mais qui risque de durer beaucoup de temps. Selon des spécialistes, le patron d’Orascom Telecom semble avoir définitivement tiré un trait sur la possibilité de conclure un arrangement à l’amiable avec le gouvernement algérien. Les estimations de la valeur de Djezzy étant très éloignées entre les deux parties, le milliardaire égyptien peut estimer qu’il gagne du temps en engageant la procédure d’arbitrage. La semaine dernière, Naguib Sawiris a contesté la légalité du droit de préemption invoqué par le gouvernement algérien pour s’opposer aux tentatives de vente de Djezzy à des entreprises étrangères. La question de la légalité de ce droit de préemption sera, à n’en pas douter, un des éléments qu’aura à apprécier un tribunal arbitral en cas de saisine. Le second élément sera celui de l’estimation de la valeur de Djezzy. Naguib Sawiris a indiqué qu’il refuserait un prix inférieur à 7,8 milliards de dollars. Les responsables algériens n’ont jamais livré publiquement un prix pour Djezzy mais des sources officieuses le situent entre 2,5 et 3,5 milliards de dollars. Le grand écart.

Source : Maghreb Emergent au 28/12/2010

Orascom Telecom veut un arbitrage sur sa filiale algérienne

Orascom Telecom demandera bientôt un arbitrage international dans le cadre de son conflit avec l’Algérie concernant sa filiale locale de téléphonie mobile Djezzy, a déclaré le président d’Orascom selon les propos rapportés par le site internet de la chaîne CNBC Arabia.

La vente prévue de ses actifs algériens pour 6,6 milliards de dollars (environ cinq milliards d’euros) au russe Vimpelcom s’est compliquée en raison de différends avec Alger concernant l’avenir de Djezzy, la principale source de revenus

d’Orascom.

Orascom Telecom a accepté à contre-coeur d’engager des discussions concernant la nationalisation de Djezzy alors qu’Alger avait soumis la société algérienne à des impôts rétroactifs, empêché de transférer de l’argent à l’étranger et bloqué une vente au groupe sudafricain MTN.


“Nous aurons recours à un arbitrage international pour résoudre le problème concernant la filiale Djezzy et nous entamerons les procédures bientôt”, peut-on lire sur le site de la chaîne qui cite Naguib Saouiris.

Un représentant d’Orascom Telecom a refusé de commenter les propos retranscrits par CNBC Arabia.

Le directeur général du groupe, Khaled Bichara, avait souligné le mois dernier qu’Orascom ne demanderait un arbitrage international qu’en dernier recours.

Alger a dit de son côté qu’il paierait Djezzy au prix du marché mais n’a pas précisé quand l’offre interviendrait.

Sources : Reuters au 28/12/2010 et Algérie-focus

Orascom Telecom voit l'arbitrage sur l'Algérie


Orascom Telecom (OT) (ORTE.CA) cherchera un arbitrage international bientôt dans un différend avec le gouvernement de l'Algérie sur la société égyptienne de l'unité de Djezzy, président du conseil d'OT a été cité comme disant sur le site Web de l'Arabie TV CNBC.

Un projet de 6,6 milliards $ de ventes d'actifs à l'OT Vimpelcom Russie(VIP.N) a été compliquée par la prise de bec avec Alger sur l'avenir de Djezzy, le plus grand générateur de revenus OT.

OT a accepté avec réticence à ouvrir des discussions sur la nationalisation de Djezzy après l'Algérie a frappé l'appareil avec des arriérés d'impôts, cessé de transférer de l'argent à l'étranger et bloqué une vente à l'Afrique du Sud MTN (MTNJ.J).

"Nous allons recourir à l'arbitrage international pour résoudre le problème de l'unité de Djezzy et va commencer les procédures bientôt", CNBC Arabia cité Naguib Sawiris, le mardi comme disant.

Un fonctionnaire OT refusé à tout commentaire sur le rapport CNBC.

Son directeur général Khaled Bichara a déclaré le mois dernier OT ne recourir à l'arbitrage international en dernier ressort.

gouvernement de l'Algérie a dit qu'il paiera un prix de marché pour Djezzy, mais n'a pas dit exactement quand une offre serait faite.

Source : Reuters au 28/10/2010 Google Traduction

Sawiris : l’arbitrage international va bientôt commencer


Naguib Sawiris menace à nouveau de recourir à l’arbitrage international pour régler le différend avec le gouvernement algérien sur Djezzy. Le patron d’Orascom Télécom, maison mère de l’opérateur de téléphonie mobile, a fait part en effet de son intention d’aller vers l’arbitrage international pour résoudre ce conflit, dans une déclaration rapportée mardi 28 décembre par la chaîne CNBC. « L’arbitrage international va commencer bientôt », a-t-il déclaré. M. Sawiris a précisé que la transaction, conclue entre Weather investments (propriété de Sawiris) et le groupe russe VimpelCom, n’est pas menacée par la situation de Djezzy.

M. Sawiris avait déjà menacé mardi 21 décembre de recourir à l’arbitrage international s’il n’obtenait pas un prix équitable pour sa filiale algérienne.

Le 22 décembre, le ministre de la Poste et des tes technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi avait indiqué que la valeur de Djezzy sera déterminée par le marché et le bureau d’études qui accompagnera le gouvernement algérien dans le processus de rachat de l’opérateur mobile. Le bureau d’études qui accompagnera le gouvernement dans le processus d’acquisition de Djezzy sera connu avant la fin décembre, selon le ministre. Dix cabinets conseil ont remis des offres au gouvernement.

lundi 27 décembre 2010

« Faux résultats de Ged et vrais chiffres de Qtel » : Quand Nedjma fait une leçon de journalisme à DNA


Suite à notre article intitulé « Les performances de Nedjma : les faux résultats de Ged, les vrais chiffres de Qtel », Le « Département des Relations Publiques » de l'opérateur Nedjma nous a fait parvenir une mise au point dans laquelle il conteste notre lecture des chiffres fourni mercredi 22 décembre par le directeur de Nedjma, Joseph Ged, lors d’une conférence de presse tenue à Alger. Nous publions intégralement, bien sûr, la mise au point qui nous a été adressée. Nous publions aussi les précisions de DNA.

La mise au point de Nedjma

Monsieur,

Suite à votre article paru sur votre site web en date du 24 décembre 2010 sous le titre « Performances de Nedjma : Les faux résultats de Joseph Ged, les vrais chiffres de Qtel », nous avons constaté avec regret l’approche approximative que vous faites dans le traitement de l’information et l’interprétation erronée des chiffres annoncés par vos soins suite à la conférence-débat animée par Monsieur Joseph Ged, Directeur Général de Wataniya Telecom Algérie-Nedjma le 22 décembre 2010.

Avant de vous attaquer gratuitement à notre compagnie, il aurait été plus judicieux de vous rapprocher de notre structure chargée des relations avec les médias afin d’obtenir les informations exactes.

Les chiffres annoncés par M. Ged, à savoir : un profit net de 5.3 millions USD, sont ceux du 3ème trimestre 2010 uniquement et non pas ceux des 9 premiers mois de 2010. Nous joignons à ce courrier le communiqué de presse et le document portant les chiffres du 3ème trimestre 2010 distribués sur place aux journalistes présents et envoyés par mail à toutes les rédactions. D’ailleurs, nous pouvons mettre à votre disposition l’enregistrement spécifique de la conférence-débat.

Par conséquent, nous vous demandons de publier les précisions ci-jointes afin de rectifier les données erronées publiées sur votre site et d’insérer les bons chiffres tels qu’ils ont été annoncés lors de la conférence-débat. Concernant les autres attaques contenues dans votre article, nous laissons à l’opinion publique ainsi qu’aux lecteurs le soin de juger des faits et commentaires qui vous sont propres.

Nous comptons sur votre collaboration pour publier cette mise au point au même endroit où l’article en objet a été publié. Salutations cordiales.

Le Département des Relations Publiques

Les précisions de DNA

Comme l’indiquent si bien les responsables de Nedjma, les chiffres fournis par M. Joseph ont été communiqués lors d’une conférence de presse publique largement couverte par les médias algériens le jour même ainsi que le lendemain. S’agissant donc d’une communication publique, nous ne voyons pas l’utilité de nous rapprocher du département de communication de l’opérateur pour « obtenir les informations exactes ». Les chiffres et les informations ont été rendus publics par le directeur de Nedjma. Tout comme le sont les chiffres publiés sur le site internet de Qtel, la maison mère de Nedjma.

Effectivement, notre journaliste, et c’est peut être le seul tort de DNA, n’a pas assisté à la conférence de presse de M. Joseph Ged. Par conséquent, notre article, mis en ligne le 24 décembre à 14 : 55, a été élaboré sur la base de comptes rendus publiés mercredi 22 et jeudi 23 décembre par des journaux et des sites internet.

Le Département des Relations Publiques de Nedjma dit ceci : « Les chiffres annoncés par M. Ged, à savoir : un profit net de 5.3 millions USD, sont ceux du 3ème trimestre 2010 uniquement et non pas ceux des 9 premiers mois de 2010 ».DNA écrit ceci : « Nedjma a réalisé un profit net de 5,3 millions de dollars durant les neuf premiers mois de 2010. C’est notre première année de profitabilité depuis six ans ». C’est en ces termes que le DG de l’opérateur Nedjma a annoncé la « bonne nouvelle » lors du forum d’El Modjahid tenu mercredi 22 décembre. »

Avions-nous inventé ces chiffres ? Avions-nous rapporté une version tronquée des déclarations de Joseph Ged ? Avions-nous déformé ses propos ? Bien sûr que non !

Au moins trois confrères, deux sites électroniques et un quotidien francophone, ont clairement écrit, noir sur blanc, que Joseph Ged a annoncé que Nedjma a réalisé un profit net de 5,3 millions de dollars durant les neufs mois de l’année 2010. L’information a été rapportée avec les guillemets, c'est-à-dire en citant le propos de Joseph Ged tenus lors de sa conférence de presse. Nous reproduisons ici les captures d’écran des articles de trois confrères en guise de preuves. Comme peuvent le constater nos lecteurs ainsi que le département de communication de Nedjma, nous n’avons pas inventé les chiffres. Nous n'avions pas péché par une « approche approximative » de l'information. Pas plus que nous ayons produit des chiffres erronés. Ces chiffres ont été publiés par nos confrères avant que nous en fassions état.

Nos trois confrères, pour ne parler que ceux-là, ont-ils mal entendu et mal transcrit la déclaration de Jeseph Ged sur les bénéfices réalisés par Nedjma ? Nous ne mettons pas en doute leur bonne foi. Joseph Ged a-t-il mal communiqué ? A-t-il sciemment ou inconsciemment induit en erreur les journalistes ? Nous ne le savons pas ! Nous ne détenons pas l’enregistrement de sa conférence de presse pour certifier ses propos. Nous nous en tenons donc aux comptes rendus publiés par la presse.

Si comme le dit le département de communication de Nedjma, le bénéfice net de 5,3 millions de dollars concerne « le 3ème trimestre 2010 uniquement et non pas ceux des 9 premiers mois de 2010 », alors Nedjma s’est trompée de destinataire en nous adressant cette mise au point. Quand bien même Nedjma se soit trompée de destinataire, il est de notre devoir de la publier. Ce que nous faisons ici.

Maintenant parlons de cette « attaque gratuite » de la part de DNA contre la compagnie Nedjma. Nous n’avons pas attaqué gratuitement Nedjma, mais plutôt relevé la différence entre les chiffres fournis par son directeur et les bilans mis en ligne par la maison mère Qtel. Entre les deux, il existe un écart de 4,7 millions de dollars. Ce qui est loin de constituer des clopinettes. Nous n’avons pas « attaqué » Nedjma, mais plutôt fait notre job ! Les responsables de Nedjma voudraient-ils que nous les encensions, que nous prenions pour argent comptant ce qu’ils disent, que nous les flattions ? Ce n’est pas notre conception du journalisme. Chacun est libre de pratiquer le journalisme qui lui convient.

Il est vrai que Nedjma ne nous arrose pas avec sa manne publicitaire, comme le diraient certains. Quand bien nous accepterions que la publicité de Nedjma figure sur DNA, nous serions pas prêt à nous asseoir sur notre liberté de parole.

Source : Dernières Nouvelles d'Algérie au 27/12/2010

Nouvelle Annonce de Sony Ericsson


Sony-Ericsson annoncera le 13 Février à Barcelone (Mobile World Congress) à 18h00 de nouveaux téléphones et autres accessoires.



Les grands moments économiques de l’Algérie de l’année 2010


L’année 2010 a vu continuer le feuilleton DJEEZY

C’est dans ce cadre mouvementé qu’il est utile de rappeler que plusieurs rumeurs couraient, bien avant le match Algérie Egypte, concernant la vente d’Algérie Djezzy filiale d’Orascom Telecom Holding (OTH). Cela a concerné d’ abord Videndi SA en partenariat avec Cevital le partenaire français ayant démenti l’information. La presse financière s’est fait également l’écho de cession à Sonatrach en espérant que cela ne sera pas le cas, Sonatrach société stratégique, ses ressources financières étant la propriété de la Nation, devant revenir à ses métiers de base et éviter à la fois les interférences avec d’autres départements ministériels et la dispersion afin d’améliorer son management stratégique.

Le PDG d’Orascom Naguib Sawaris, a déclaré le 06 mars 2010 au Journal émirati , The National, qu’il envisageait de céder une partie de son capital ou la possibilité d’une fusion avec l’Emirati Itasal et fin mars 2010, rapporté par le Financial Times, avec l’opérateur sud africain MTN, qui disposerait de 116 millions de clients, mais étant présent surtout en Afrique du Sud, au Nigeria et en Iran. Dans un flash répercuté par bon nombre d’agences de presse internationales le 02 juin 2010, la direction d’Orascom estimait que la firme sud-africaine MTN lui a offert 7,8 milliards de dollars pour racheter «Djezzy» contre une estimation de la Deutsche Bank le 9 aout 2010 de 3,6 milliards de dollars.

Selon certaines sources le gouvernement algérien l’estimant entre 2 et 3 milliards de dollars et au maximum 4 milliards de dollars, a installé un comité au niveau du ministère des Finances pour étudier la question de l’évaluation du rachat en relation avec le Gouvernement, et selon la déclaration du Ministre en charge de ce secteur début septembre 2010, cette évaluation a été confiée à un bureau d ‘études algérien après avoir annulé en août 2010, un appel d’offres international pour la sélection d’un Bureau international d’Audit chargé d’évaluer «Djezzy» pour le compte du Gouvernement algérien et dernière nouvelle ( cacophonie) le 03 octobre 2010 retrait du BE algérien et avis d’appel d’offre à nouveau pur la sélection d’un bureau d’études international.

En même temps, l’agence Reuters, citant des traders, rapportait que la maison-mère de «Djezzy», «Orascom Telecom Holding», était proche d’un accord prévoyant la fusion de ses actifs avec le russe «Vimpelcom en vue du rachat de «Wind», le troisième opérateur mobile italien et d’une participation de 51% dans Orascom Telecom, des transactions qui représenteraient au total 6,5 milliards de dollars (4,7 milliards d’euros). Ces différentes déclarations ont fait réagir le gouvernement algérien qui entend faire prévaloir le droit de préemption qui donne au gouvernement algérien la possibilité de racheter 51% au moins ou la totalité des parts détenus par OTH, soit près de 97%, les 3% du capital restant est détenu par le groupe privé Cevital.

Ainsi le 05 octobre 2010, selon les responsables algériens, cités par l’APS les discussions amorcées entre Orascom Telecom (ORTE.CA) et Vimpelcom (VIP.N) ne modifient pas le projet de rachat par l’Algérie de Djezzy, la filiale locale d’Orascom. Pour le ministre algérien de la Promotion de l’investissement, ce sont deux opérations distinctes. La première concerne une transaction entre deux holdings internationaux et la seconde concerne une procédure de cession de droits d’une société de droit algérien officiellement engagée entre les deux parties suite à la décision de l’Etat algérien d’exercer son droit de préemption prévu par la législation nationale sur les cessions d’actions de la société OTA envisagée par la société mère ».

L’abandon par Vimpelcom de sa position majoritaire dans OTA pour ne rester actionnaire qu’à 49% en gardant le management de la société sera à quel prix ? Le 8 septembre2010, à l’occasion de la visite justement du président russe Dmitri Medvedev en Algérie, le nouveau propriétaire Vimpelcom a offert de céder Djezzy à l’Etat algérien, à « un prix équitable de 7,8 milliards de dollars ».

Devant l’intransigeance du gouvernement algérien, Wimpelcon sous la pression de son associé norvégien, renégocie avec Orascom et le 20 décembre 2010, dernier rebondissement, le patron d’Orascom propose à l’Algérie le rachat à 7,8 milliards de dollars faute de quoi il irait devant les tribunaux internationaux . Qu’en sera-t-il de la politique du gouvernement algérien des 49/51% alors qu’il aurait fallu privilégier une balance devises excédentaire et un transfert technologique et managérial plus bénéfique ? Se pose le problème de la rétroactivité d’une loi, interdite en principe au niveau du droit international sauf si la nouvelle loi est meilleure que la précédente comme l’application des dispositions de la loi de finances complémentaire 2009 qui stipule un taux d’imposition à 20% du taux de l’IRG applicable aux plus values de cession de la partie étrangère (Article 47 Loi de finances 2009).

Si ce droit est appliqué pour la cession d’entreprises dans bon nombre de pays pour des raisons qu’ils jugent stratégiques, le grand problème est que cela doit figurer dans le contrat initial et de s’entendre sur la totalité ou une fraction de la vente et sur le prix de cession. Or cela pose problème lorsque cette société est cotée en bourse et qu’elle cède non pas la totalité mais des ventes d’actions partiellement, pratique quotidienne au niveau des bourses mondiales où s’échangent chaque jour des centaines de milliards de dollars (fusion et cession des grandes compagnies ), qui est d’ailleurs le principe fondamental du fonctionnement de l’économie mondiale.

Cela posera d’ailleurs le même problème pour les autres secteurs où Orascom a investi en cas de cession et comment ne pas rappeler l’histoire de l’entrée du groupe français Lafarge dans les cimenteries algériennes ayant racheté les parts d’Orascom , cette dernière ayant réalisé une importante plus value mais dont la responsabilité entière du préjudice financier subi par l’Algérie relève du Ministère de la promotion de l’investissement qui a mal négocié et non Orascom et Lafarge qui n’ont fait qu’appliquer la pratique commerciale légale en droit des affaires.

Tout en reconnaissant qu’à la différence des entreprises commerciales, en droit des télécommunications, la licence octroyée encadre l’activité de l’opérateur qui en a bénéficié et définit ses droits et obligations et est attribuée pour une durée limitée, étant assortie de conditions spécifiques. Tout au plus, l’Algérie peut donc faire prévaloir les clauses contenues dans le cahier des charges où l’autorité de régulation doit être averti avant toute transaction en application l’article 19 du décret exécutif n°01-124 du 9 mai 2001 que tout projet de cession par le titulaire de la licence des droits découlant de la licence doit faire l’objet d’une demande auprès de l’Autorité de régulation, de l’article 3 du décret 01-219 qui régit le marché du GSM qui note que la licence acquise dans ce cadre “est personnelle et ne peut être cédée ou transférée sans l’autorisation de l’ autorité de régulation.

Source : Algérie-Focus au 27/12/2010

Investissements étrangers sur le marché national : La cession de Djezzy marque le débat


Amorcée en novembre 2009, l’affaire Djezzy n'a toujours pas connu son épilogue en 2010 et s'est même compliquée davantage avec l'entrée en scène d'un troisième acteur, le groupe russe Vimpelcom, dans le contentieux qui oppose le gouvernement algérien à l'homme d'affaires égyptien Naguib Sawiris, patron d'Orascom Telecom Holding (OTH).

Le feuilleton a alimenté la presse tout au long de l'année avec une première moitié ou l'on s'interrogeait encore sur la volonté de l'Etat algérien à racheter Djezzy en exerçant son droit de préemption et la volonté de ce dernier à quitter ou pas le marché algérien. Mais c'est la deuxième moitié de l'année qui aura apporté le plus de réponses. Il n’y a plus lieu de s’interroger sur la cession ou non de la filiale algérienne d’Orascom depuis que le gouvernement a confirmé sa détermination en lançant le 12 octobre dernier un appel d’offres international restreint pour sélectionner une banque d’affaires ou un cabinet d’expertise afin d’accompagner l'Etat dans l’opération d’acquisition de Djezzy. Dix banques d'affaires ont présenté leurs offres pour l'évaluation de Djezzy. Une évaluation qui pourrait durer jusqu'à 6 mois.

Mais si la volonté de l'Etat est désormais claire, le flou persiste en revanche sur le prix qu'il devra débourser pour reprendre la filiale d'OTH, ainsi que son vis-à-vis dans la conclusion de cette transaction éventuelle. Le Premier ministre Ouyahia a clairement fait savoir que l'Etat algérien ne reconnaîtra pas d'autres interlocuteurs qu’OTH, mais d’une manière ou d’une autre, Vimpelcom est partie prenante dans cette opération, puisque le 4 octobre dernier, l’opérateur russe a annoncé sa fusion avec Weather Investments, propriété de l'Egyptien Naguib Sawiris. Vimpelcom détiendra 51,7% d’Orascom Telecom, avait-on annoncé dans la presse. D’ailleurs, le patron de ce groupe Alexander Izosimov ne tardait pas à s'exprimer sur le sujet en déclarant : «Nous sommes tout à fait ouverts à une vente si l’acquisition se fait à un prix équitable», estimant que ce dernier se situe «quelque part aux alentours de 8 milliards de dollars», alors que le gouvernement algérien semble ne pas envisager un prix au-delà de 3 milliards de dollars. Izosimov a même menacé que «si le gouvernement algérien entame des mouvements ou extrait des actifs, nationalisation ou autres, nous n’hésiterons aucunement à défendre nos droits».

Le 2 novembre dernier, c'était au tour de Naguib Sawiris de proférer des menaces en adressant un courrier au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, dans lequel il s'inquiétait «de ne plus avoir d’autre choix que celui de recourir à la procédure de l’arbitrage international» tout en contestant «tout droit au gouvernement algérien de forcer OTH à vendre Djezzy, et la base sur laquelle le gouvernement s’appuie pour se prévaloir d’un tel droit demeure obscure». La réaction algérienne ne s'est pas fait attendre puisque le 14 décembre OTH annonçait les services des impôts algériens ont ordonné à Orascom le paiement de 230 millions de dollars d’arriérés d’impôts pour les années 2008-2009 pour le compte de Djezzy. Dans la foulée, l’Algérie indiquait qu'elle ferait une proposition sur le rachat de Djezzy à la mi-2011, selon une source citée par l’agence Reuters. De son côté, le journal Acharq-Al-Awssat, citant à son tour des sources gouvernementales algériennes, affirmait que l’offre que fera l’Algérie pour le rachat d’OTA-Djezzy ne devrait pas dépasser le plafond de 3 milliards de dollars avec un prix plancher de 2,5 milliards de dollars. Quel que soit le prix, il faudra d'abord identifier le vendeur, car, selon les dernières informations, Djezzy ne fait pas partie du deal passé entre le russe Vimpelcom et Sawiris.

Source : Journal El Watan Supplément Economie au 27/12/2010