dimanche 29 novembre 2009

L’ARPT s’attaque aux cartes SIM dormantes


Depuis quelques jours, l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) rappelle les cartes SIM dormantes. Pour cette institution, toute puce non active durant 90 jours est systématiquement résiliée. L'information circule à travers des SMS envoyés aux abonnés des trois opérateurs de téléphonie mobile. Le message est le suivant : «Cher client, suite à la décision de l’ARPT, il vous faudra effectuer au moins un appel, SMS ou MMS chaque 90 jours afin d’éviter la suspension de votre ligne.» Une analyse de l’ARPT a fait apparaître un problème concernant la façon dont les opérateurs comptabilisent les abonnés.
Le plus souvent, ils comptent le nombre d'abonnés mobiles actifs, que ce soit aux services prépayé ou postpayé, d'après le nombre de cartes SIM vendues. Autre problème : celui de la disponibilité des données. En effet, les opérateurs ne sont pas disposés à communiquer des données exactes et précises.

Source : Journal El Watan du 30/11/2009

ORASCOM MULTIPLIE SES CRITIQUES CONTRE LE PAYS : Naguib Sawiris écorche l'Algérie

Naguib Sawiris, patron du groupe Orascom Telecom Holding (OTH), ne s'encombre plus de mots pour critiquer le climat des affaires en Algérie. «Il y a un vrai changement de climat en Algérie où les investissements étrangers ne sont plus les bienvenus», a-t-il affirmé, jeudi dernier, dans un entretien accordé au quotidien économique français la Tribune. Au début de sa réussite fulgurante en Algérie, à travers sa filiale locale Orascom Telecom Algérie (OTA), Sawiris s'est gardé de tout reproche à l'égard des autorités algériennes. Lui qui a bénéficié de largesses incontestables et de conditions plus que favorables. Sauf que la vente en catimini de deux cimenteries, propriétés d’OTH, au groupe français Lafarge, avait suscité le courroux d'Alger.
Les autorités algériennes avaient ainsi mis en place une batterie de mesures dans l'optique de recadrer les investissements étrangers. Aussitôt, les difficultés s'amoncellent : rapatriement à l'étranger de seulement 50% des 580 millions de dollars de dividendes issues des bénéfices réalisés en 2008 et une histoire de redressement fiscale de 600 millions de dollars. Cette dernière mesure est toujours contestée par Sawiris. «C'est dommage, car nous avons apporté de la technologie et des emplois», a-t-il encore déploré.

Ceci étant, il a rappelé qu'il n'était nullement en son intention de quitter le marché des télécoms algérien. «Nous n'avons aucune intention de sortir du pays. Nous avions déjà subi une campagne médiatique féroce en 2003, nous avons survécu», insiste-t-il, en reconnaissant, dans la fouée, l'intérêt exprimé par le passé du groupe français Vivendi afin d'avoir Djezzy dans son escarcelle. «Vivendi a déjà manifesté son intérêt par le passé, tout comme des hommes d'affaires algériens. Djezzy n'est pas à vendre (…) Nous sommes fiers de Djezzy, c'est une des plus belles succès stories d'Orascom et de l'Algérie», explique-t-il. En s'agrippant à sa boîte algérienne, le magnat des télécoms égyptien dispose entre les mains d'une véritable poule aux oeufs d'or : un chiffre d'affaires supérieur à 2 milliards de dollars et un bénéfice net de 580 millions de dollars en 2008. En sus des difficultés avec les autorités algériennes, la filiale algérienne d’OTH a été la cible d'actes de vandalisme, au lendemain du match opposant l'Algérie et l'Egypte au Cairo Stadium. Plusieurs agences ont été saccagées et les pertes sont estimées à 5 millions de dollars. Des milliers d'internautes ont appelé au boycott des puces Djezzy. Orascom reste par ailleurs intéressé par un rapprochement avec Bouygues Telecom. Naguib Sawiris souligne, dans le même entretien qu'une opération en ce genre va créer «beaucoup de synergies».

Source : Journal El Watan du 29/11/2009

vendredi 27 novembre 2009

Bouygues ne compte pas vendre sa branche télécom à Orascom

"La cession de Bouygues Telecom n'est pas à l'ordre du jour". La mise au point vient d'un porte-parole de Bouygues Telecom. Elle intervient, ce vendredi 27 novembre, au lendemain des propos de Naguib Sawaris, le président d'Orascom dans le quotidien français La Tribune. Sawaris s'y disait intéressé par une fusion avec l'opérateur français.

Les efforts d'Orascom pour s'implanter sur le marché français à l'occasion de l'appel d'offre pour la vente de la quatrième licence mobile, semblent donc encore loin d'être récompensés. Ce refus est le troisième après ceux de Free et Numericable. Une difficulté d'ailleurs assumée par Sawaris, qui dans La Tribune indiquait qu' "il est plus facile de faire passer un chameau dans le chas d'une aiguille que d'entrer sur le marché français !".

Source : Tout Sur l'Algérie au 27/11/2009

VIVENDI réfléchit au rachat d'Orascom Telecom Algérie

Vivendi réfléchit au rachat d'Orascom Telecom Algérie dans le cadre d'une alliance avec le groupe algérien Cevital, rapporte ce vendredi "La Tribune". Selon le quotidien économique, un membre du conseil d'administration du premier groupe européen de médias et de divertissement, Mehdi Dazi, d'origine algérienne, a rencontré samedi dernier à Alger Issad Rebrab, patron du groupe privé algérien qui détient 3% d'Orascom Telecom Algérie

L'Etat algérien, qui s'est octroyé en 2008 un droit de préemption sur les cessions d'actifs sur son territoire, est favorable au scénario d'un rachat d'Orascom Telecom Algérie par un opérateur étranger en association avec des acteurs locaux, précise "La Tribune".

L'opérateur devra être détenue à 51% par des Algériens selon la législation en vigueur.
Le milliardaire égyptien Naguib Sawiris chercherait à vendre sa filiale en Algérie où ses relations avec le gouvernement se sont tendues depuis la cession en 2008 de deux cimenteries algériennes au français Lafarge, poursuit le quotidien.

Cependant, Naguib Sawiris a démenti dans un entretien publié jeudi à La Tribune toute intention de quitter l'Algérie en vendant Orascom Telecom.

Vivendi s'intéresse à Orascom Telecom Algérie

Un membre du conseil d'administration du premier groupe européen de médias et de divertissement, Mehdi Dazi, d'origine algérienne a rencontré samedi dernier à Alger Issad Rebrab, patron du groupe privé algérien qui détient 3% d'Orascom Telecom Algérie, explique le quotidien économique.

Personne n'était immédiatement disponible chez Vivendi pour commenter l'information. L'Etat algérien, qui s'est octroyé en 2008 un droit de préemption sur les cessions d'actifs sur son territoire, est favorable au scénario d'un rachat d'Orascom Telecom Algérie par un opérateur étranger en association avec des acteurs locaux, ajoute le quotidien.

L'opérateur devra être détenue à 51% par des Algériens selon la législation en vigueur, ajoute-t-il.

Le milliardaire égyptien Naguib Sawiris chercherait à vendre sa filiale en Algérie où ses relations avec le gouvernement se sont tendues depuis la cession en 2008 de deux cimenteries algériennes au français Lafarge, poursuit le quotidien.

Naguib Sawiris a toutefois démenti dans un entretien publié jeudi à La Tribune toute intention de quitter l'Algérie en vendant Orascom Telecom Algérie, qui commercialise ses services de téléphonie mobile sous la marque Djezzy, rappelant que Vivendi avait déjà manifesté son intérêt.

Le groupe a annoncé le 18 novembre que le fisc algérien lui réclamait pour 596,6 millions de dollars de taxes et pénalités, en précisant son intention de contester cette décision.

Naguib Sawiris, qui cherche à renforcer son groupe en Europe, a par ailleurs manifesté dans le même entretien son intérêt pour Bouygues Telecom, tout en précisant de pas mener de discussions avec celui-ci

Vivendi : Lorgne Orascom Telecom Algérie

Vivendi s'intéresse à Orascom Telecom Algérie (OTA) et a commencé à nouer des contacts avec des acteurs locaux en vue d'un éventuel rachat de cette filiale d'Orascom Telecom Holding, rapporte vendredi matin La Tribune.

Le quotidien, qui ne cite pas ses sources, précise que Vivendi a notamment rencontré « Issad Rebrab, patron de Cevital, premier groupe privé algérien par le chiffre d'affaires (1,4 milliard d'euros en 2008) [et] actionnaire d'OTA à hauteur de 3 % ».

jeudi 26 novembre 2009

Les salariés de Lacom accusent les actionnaires égyptiens de ne pas tenir ses engagements


L'imbroglio juridico-économique de la mise en faillite de l’opérateur privé de téléphonie fixe Lacom tourne au drame pour les salariés algériens de l'entreprise. Ces derniers n'ont pas perçu leurs salaires depuis le mois d'août. Désespérés, ils ont décidé d'écrire une lettre au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour lui demander d'intervenir personnellement afin de régler leur situation.

Datée du 23 novembre, elle sonne comme l'initiative de la dernière chance pour les salariés. « Nous sommes pris en otage », par la direction de l'entreprise, accusent-ils dans cette lettre. Cela fait deux ans que les salariés de Lacom, joint-venture entre Orascom Télécom et Telecom Egypt, sont suspendus à la décision de mise en faillite de l'entreprise ou d'un éventuel rachat. La liquidation a été prononcée pour la fin du mois et l'Inspection du travail a enjoint l'entreprise de payer avant cette date les arriérés de salaire.

Mais le 19 novembre dernier, « au lendemain de la rencontre de football Algérie-Egypte au Soudan, le liquidateur est informé, de la part du représentant d’Orascom TH, que celui-ci a décidé de ne pas verser les salaires des employés ni de participer au budget de liquidation (...). Le groupe aurait évoqué le saccage de ses structures en Algérie ainsi que le redressement fiscal (Djezzy) dont il a fait l’objet », écrivent les salariés dans leur lettre.

Ils concluent: « ainsi, le groupe égyptien a voulu tirer profit des derniers événements pour prendre en otage des employés, en refusant de leur verser leurs salaires et en freinant les négociations autour des indemnités de fin de relation de travail».

Source : Tout Sur l'Algérie au 26/11/2006

PUCES MOBILES : UN GIGAHERTZ DANS VOTRE POCHE

Les fabricants de puces pour smartphones ont entamé une course à la puissance qui n’est pas près de s’arrêter. À tel point que leurs processeurs vont bientôt équiper des portables ultraconnectés.

Mine de rien, une étape importante dans l’histoire des téléphones mobiles vient d’être franchie. Neuf ans après que les PC de bureau ont passé la barre symbolique du gigahertz, voici le TG01 de Toshiba : commercialisé depuis le début de l’été, c’est le premier smartphone du marché dont le processeur tourne à 1GHz.

Au coeur de ce mobile, on trouve une puce pas tout à fait comme les autres. Baptisé Snapdragon (notre photo), ce chipset est le fer de lance de Qualcomm, un géant de l’industrie du silicium peu connu du grand public, mais pourtant l’un des plus gros vendeurs de puces pour mobiles du monde, aux côtés de son frère ennemi Texas Instruments.

Pas plus grand qu’un ongle (15x15mm), ce “système sur puce” est un concentré de technos, aussi puissant qu’un processeur PC de salon d’il y a dix ans. Non seulement cette puce contient un processeur, mais aussi de quoi faire tourner toutes les applications indispensables à un téléphone mobile moderne (3G, télé mobile, Wi-Fi, Bluetooth et GPS, support d’un appareil photo jusqu’à 12mégapixels…).

Mieux, sa puissance lui permet aussi de faire tourner des applications vidéo gourmandes, comme le support d’un écran à grande définition, des jeux 3D ou de la vidéo en HD. Le tout, sans consommer grand-chose, à peine 500mW! Hormis le TG01, Snapdragon devrait équiper plusieurs mobiles attendus pour la fin de l’année, sous Windows Mobile ou Android, notamment le smartphone Acer F1.

Un turbo dans le prochain iPhone ?
La performance: une super puissance concentrée sur une puce à très basse consommation. Qualcomm n’est évidemment pas le seul à faire la course à la puissance ni Snapdragon l’unique puce de nouvelle génération à destination des appareils portables haut de gamme. Samsung vient d’annoncer une plate-forme concurrente, Hummingbird, qui atteint elle aussi le gigahertz… Un nom à suivre de près, car Samsung équipe déjà les iPhone 3GS de puces similaires, moins puissantes.

De là à annoncer que le prochain iPhone franchira la barre du gigahertz, il n’y a qu’un pas! Mais son plus grand concurrent en la matière pourrait bien être… nVidia. Célèbre pour ses cartes graphiques, l’entreprise a aussi développé une plate-forme surpuissante à très basse consommation pour appareils mobiles, baptisée Tegra.

Une douzaine de produits Tegra ont déjà été annoncés pour la fin 2009, avec quelques spécifications sur le papier à la limite de l’incroyable pour une si petite puce: soit la lecture de vidéo en 1080p, du Flash accéléré par le processeur graphique, et surtout une autonomie de 10heures en vidéo HD ou carrément 25jours de musique en une charge!

Des innovations qu’on verra bientôt dans des smartphones… ou dans des téléphones déguisés en ordinateurs portables : les premiers produits Tegra ne sont pas vraiment des téléphones, mais des MID (tablettes internet) ou des netbooks. Qualcomm, encore lui, a ainsi lancé un nouveau concept d’appareil électronique, animé par une puce Snapdragon, qu’elle présente comme un savant mélange de smartphone et de netbook. Son nom? Smartbook, logiquement.

Attendus au mieux pour la fin de l’année, ces gros mobiles seront plus légers que des netbooks et ont l’avantage d’être toujours connectés au Net par leur modem 3G. Revers de la médaille : comme l’immense majorité des mobiles, ils utilisent l’architecture ARM et ne pourront donc pas faire tourner Windows. À la différence de l’Atom d’Intel, compatible avec les processeurs x86.

Au-delà d’une course à la puissance entre fabricants de puces à basse consommation, est-ce une bataille entre les technos PC et mobiles, que préfigurent ces nouvelles machines?

Source : SVM Septembre 2009

Sawiris critique l’Algérie, le pays qui l’a rendu riche


Depuis quelques jours, le propriétaire d'Orascom Télécom multiplie les critiques à l’égard de l’Algérie. Jeudi, dans un entretien au quotidien français La Tribune, il a critiqué le climat des affaires en Algérie. « Il y a un vrai changement de climat en Algérie, où les investissements étrangers ne sont plus bienvenus », a-t-il affirmé. Une déclaration qui ressemble à s’y méprendre à un appel au boycottage de l’Algérie par les investisseurs internationaux.

Naguib Sawiris se montre peu reconnaissant à l'égard de l'Algérie, un pays à qui il doit pourtant une grande partie de sa richesse. Sa filiale Djezzy, qui avait bénéficié de conditions très favorables de la part du gouvernement pour entamer son activité, est depuis quelques années la vache à lait du groupe Orascom Telecom, lui fournissant 98% de son cash selon l’agence américaine S&P.

En 2000, Orascom était un petit groupe, peu connu dans le monde. Grâce aux sommes d’argent gagnées en Algérie, il a pu se développer dans plusieurs pays et racheter des opérateurs de téléphonie en Europe comme l'italien Wind. Maintenant, Orascom vise une fusion avec un grand opérateur mondial comme le français Bouygues à l'horizon 2011. Là encore, c’est la filiale algérienne Djezzy qui sera le véritable apport de l’égyptien dans ce mariage.

L’Algérie a également réussi aux Sawiris dans le ciment. Le groupe égyptien est devenu en 2008 l'un des principaux actionnaires du cimentier français Lafarge à qui il a vendu sa filiale Orascom Cement pour plus de 10 milliards de dollars. Dans cette opération les deux cimenteries algériennes d’Orascom, construites avec d’importantes aides de l'Etat algérien, ont été valorisées à hauteur de 2 milliards de dollars. Le groupe égyptien a bénéficié également de facilités pour investir en Algérie dans la production d'ammoniac avec Sonatrach. Un investissement hautement rentable qui devrait rapporter beaucoup d'argent dans l’avenir à la famille Sawaris.

Mais au lieu de remercier l'Algérie, le magnat égyptien continue de la critiquer à l'étranger. Mardi 16 novembre, à 48 heures d'un match décisif et extrêmement tendu Algérie-Egypte au Soudan pour la qualification au Mondial 2010, Orascom avait rendu public un communiqué accusant l'Algérie de chercher à se débarrasser de lui, en indiquant que les services fiscaux algériens avaient adressé un redressement de 600 millions de dollars.
Le groupe égyptien a ainsi participé à l'aggravation des relations algéro-égyptiennes en essayant de convaincre les milieux d'affaires qu'il est une victime collatérale des tensions politiques entre Alger et le Caire, qui ont éclaté au lendemain de l'agression jeudi 12 novembre de l'équipe nationale au Caire et des supporters algériens samedi 14 novembre à la fin du match Egypte-Algérie.

Source : Tout Sur l'Algérie au 26/11/2009

Djezzy : quand Sawiris cherche à faire monter les enchères


Va-t-on assister à une opération de fusion dans la téléphonie mobile en Algérie semblable à celle réalisée en 2007 dans le ciment, avec comme acteurs la famille Sawiris et des groupes français ?

Jeudi, dans un entretien au quotidien économique français La Tribune, Naguib Sawiris, PDG d’Orascom Telecom, a évoqué son intérêt pour une fusion avec Bouygues Telecom. « Cela renforcerait notre présence en Méditerranée, améliorerait nos possibilités d’itinérance, il y aurait beaucoup de synergies », a-t-il expliqué.

Dans le même temps, M. Sawiris a démenti vouloir céder ses activités algériennes, en dépit de l’intérêt du français Vivendi et d’investisseurs privés algériens. « Vivendi a déjà manifesté son intérêt par le passé, tout comme des hommes d’affaires algériens. Djezzy n’est pas à vendre », a-t-il affirmé.

En réalité, la proposition de Naguib Sawiris de fusionner son groupe de télécommunications avec Bouygues Télécom tout comme son démenti concernant la cession de Djezzy n’est qu’un coup de bluff destiné à faire monter les enchères sur ses activités en Algérie. Le PDG d’Orascom Telecom n’est plus maître de son destin en Algérie, pour au moins deux raisons.

La première concerne la réaction de l’Etat algérien. En sanctionnant lourdement Orascom et Lafarge – Djezzy et le cimentier ACC ont subi des redressements fiscaux- pour avoir fusionné leurs activités sans avoir pris le soin de le consulter, le gouvernement algérien a envoyé un message de fermeté à tous les groupes étrangers intéressés par l’Algérie. On voit très mal comment Bouygues Télécom pourrait prendre l’initiative de s’implanter en Algérie via une fusion avec Orascom Telecom sans l’aval d’Alger.

La seconde explication se trouve dans la situation actuelle de Djezzy. L’opérateur vient de subir un lourd redressement fiscal de 600 millions de dollars sur les exercices 2005, 2006 et 2007. Les inspecteurs des Impôts épluchent actuellement les comptes de 2008 et dans quelques semaines, ils regarderont de près ceux 2009. Le montant global du redressement fiscal pourrait atteindre plus d’un milliard de dollars sur les cinq exercices, entre 2005 et 2009. De quoi mettre Djezzy et sa maison mère dans une situation financière intenable.

En plus du fisc, l’Etat algérien possède d’autres moyens de représailles. Djezzy, avec 64% de parts de marché, est l’opérateur dominant. Depuis quelques années, ses concurrents, Nedjma et Mobilis, demandent à l’ARPT, l’autorité de régulation, d’appliquer les dispositions concernant les positions dominantes dans le secteur. Ces dispositions, si elles sont appliquées, auront un impact négatif sur les marges de Djezzy et donc sur ses résultats. Rapidement, l’opérateur pourrait se retrouver dans un engrenage qui menacerait son avenir.

Enfin, Djezzy pourrait aussi être touché par les campagnes de boycottage lancées partout en Algérie. Même si les désabonnements risquent d’être limités vu la difficulté de changer d’opérateur en Algérie, les nouveaux clients devraient choisir majoritairement un des deux concurrents de Djezzy.

En Algérie, Orascom Telecom, après avoir bénéficié de toutes les largesses possibles, ne semble plus maître de son destin. Son départ semble inéluctable. Reste à savoir à quel prix. C’est le dernier enjeu pour la famille Sawiris dans les télécommunications en Algérie.

Il confirme l’intérêt de Vivendi et de privés algériens : Sawiris refuse de se séparer de Djezzy


Entre Naguib Sawaris et le gouvernement algérien, le divorce semble définitivement consommé. « Il y a un vrai changement en Algérie où les investisseurs étrangers ne sont plus bienvenus », a déclaré le PDG d’Orascom Telecom, dans un entretien au quotidien économique français La Tribune de jeudi.
Le magnat égyptien des télécoms répondait à une question sur l'avenir de sa filiale algérienne, Orascom Télécom Algérie (OTA) qui exploite la marque commerciale Djezzy, à laquelle le fisc algérien réclame 600 millions d'arriérés et de pénalités. « C’est dommage, car nous avons apporté de la technologie et des emplois », a-t-il ajouté.
Malgré ces difficultés M. Sawaris a indiqué que Djezzy n'était pas à vendre et que son groupe ne cherchait pas à quitter l'Algérie. Il a reconnu que le groupe français Vivendi a manifesté son intérêt par le passé pour acquérir Djezzy – une information révélée en exclusivité par TSA, mais démentie par Vivendi.
« Nous n’avons aucune intention de sortir du pays. Nous avions déjà subi une campagne médiatique féroce en 2003, nous avons survécu. Vivendi a déjà manifesté son intérêt par le passé, tout comme des hommes d’affaires algériens. Djezzy n’est pas à vendre», selon le PDG d’Orascom Telecom. « Nous sommes fiers de Djezzy, c’est une des plus belles success stories d’Orascom et de l’Algérie », a affirmé M. Sawiris.
En effet, malgré les difficultés auxquelles elle est confrontée, Djezzy reste une belle valeur : un chiffre d’affaires supérieur à 2 milliards de dollars, un bénéfice net de 580 millions de dollars en 2008 et une marge d’Ebidta supérieure à 65% pour des investissements annuels inférieurs à 200 millions de dollars, lui permettant de transférer à l’étranger la majorité de ses bénéfices sous forme de dividendes.
Selon l’agence de notation financière américaine S&P, les activités en Algérie fournissent 96,8% du flux de trésorerie de l'opérateur de téléphonie égyptien. C’est en partie ce qui expliquerait le refus de Naguib Sawiris de se séparer de sa filiale algérienne, malgré les difficultés.

mercredi 25 novembre 2009

Pour Orascom Telecom, l’avenir s’annonce incertain en Algérie


Près de 600 millions de dollars de redressement fiscal, des appels au boycottage qui se multiplient, des désabonnements de clients - le groupe ETRHB Haddad a annoncé avoir résilié ses contrats avec Djezzy - et, pour clore le tout, une communication chaotique de la maison mère depuis le Caire. Depuis quelques jours, Djezzy, la filiale algérienne d’Orascom Telecom, est au cœur d’une tempête qui risque de compromettre sérieusement son avenir.

Orascom Telecom a aggravé le cas de sa filiale algérienne en choisissant de communiquer sur le redressement fiscal dont elle fait l’objet, avant de puiser les autres voies de recours disponibles. A la Direction générale des Impôts (DGI), l’annonce, mercredi matin, jour du match explosif Algérie-Egypte, par Orascom Telecom, de la notification du redressement fiscal envoyée à sa filiale algérienne, a été vécue comme une attaque. Pour les Algériens, Orascom Telecom a cherché à mettre de l’huile sur le feu dans un contexte de fortes tensions entre Alger et le Caire, en faisant croire que le redressement fiscal est une décision politique.

« Nous avons constaté de nombreuses irrégularités dans les comptes d’Orascom Telecom Algérie. Le redressement a commencé le 4 juin, bien avant le premier match entre l’Algérie et l’Egypte et les arguments qui ont motivé le redressement sont tous valides techniquement », explique une source proche de la DGI. Cette dernière reconnaît toutefois que la décision de redressement, décidée en « haut lieu », pourrait être liée à l’opération Orascom-Lafarge dans le ciment. Mais en aucun cas au match de football.

Mais Orascom a choisi de politiser l’affaire. Une décision jugée maladroite par les spécialistes. « On ne communique pas sur une notification de redressement. Il s’agit d’un premier envoi qui dit en gros ceci : les Impôts vous proposent de vous redresser. Le montant n’est pas définitif. Dans la quasi-totalité des cas, les entreprises concernées par un redressement, en engageant de bons fiscalistes, parviennent à faire baisser la note », explique un fiscaliste interrogé par TSA. « Les Impôts n’aiment pas le tapage médiatique. Aujourd’hui, même si Djezzy introduit un recours valable, il est peu probable que le chiffre soit revu à la baisse, surtout dans le contexte actuel de pressions égyptiennes sur l’Algérie. Les Impôts ne vont pas se déjuger dans cette affaire. Bien au contraire, la note pourrait grimper », poursuit le fiscaliste.

Dans les prochains jours, la DGI adressera à Djezzy un avis de redressement. Selon la loi algérienne, l’opérateur devra payer 20% du montant, soit près 120 millions de dollars, dans un délai d’un mois, avant d’engager un éventuel recours. En cas d’un refus de paiement de cette première partie, les Impôts pourront bloquer les comptes bancaires de Djezzy et se servir directement.

Au-delà des aspects techniques, ce redressement va peser sur la rentabilité de l’opérateur mobile. « Djezzy doit garder le même niveau de rentabilité de ces deux dernières années pour pouvoir faire face à la situation. Sans compter l’impact sur les finances de sa maison mère qui se voit privée de sa principale source en cash », explique un économiste. Plus de 80% du cash d’Orascom Telecom provient en effet d’Algérie. L’annonce du redressement a d’ailleurs affolé les investisseurs et le titre Orascom Telecom a subi de très forts dégagements en bourse cette semaine.

Dans ce contexte, Djezzy suscite de nouveau l’intérêt d’opérateurs étrangers, notamment du français Vivendi. Ce dernier pourrait s’allier avec des opérateurs algériens et se contenter de 49% dans le capital de l’opérateur mobile. Dans un contexte de blocage diplomatique entre Alger et le Caire, les manœuvres autour de Djezzy pourraient s’accélérer dans les prochains jours.

Source : Tout Sur L'Algérie au 25/11/2009

Orascom telecom : Naguib Sawiris cède son poste de directeur exécutif

Naguib Sawiris, qui reste président du conseil exécutif, cède sa place au poste de directeur exécutif d’Orascom Telecom à Khaled Bechara.

Selon une information rapportée par le magazine ‘’Les Afriques’’, Orascom vient de désigner un nouveau directeur exécutif, Khaled Bechara, à la place de Naguib Sawiris, qui reste président du conseil d'administration.

Selon la même source, Sawiris a indiqué qu'il continuerait à être impliqué dans les activités de la firme, mais avec plus d'accent sur la croissance stratégique.

Le magazine rapporte en outre que les bénéfices de la société égyptienne Orascom Telecom au 3e trimestre 2009 ont augmenté de 160% par rapport à la même période de l'année passée, pour atteindre 180,9 millions de dollars.

Mobilis et Nedjma à l’affût des abonnés de Djezzy

Après l’attaque du bus de l’équipe nationale de football au Caire, le sentiment anti égyptien s’est installé solidement au fond de tous les Algériens, notamment les millions d’abonnés de la filiale Algérienne de l’opérateur Egyptien Orascom Telecom.

Depuis dix jours, la désertion ne faiblie pas parmi les abonnés de Djezzy, parfois, ils sont même annoncés collectivement et ce sont des dizaines de SIM d’Orascom qui partent en fumée en un seul instant.

Nous avons essayé de mesurer l’ampleur du phénomène à travers les boutiques de l’opérateur, en majorité vides, et parmi les différents distributeurs qui ne cachent plus l’existence de cette tendance et tous les indicateurs confirment la désertion, d’un grand nombre d’abonnés, des rangs de Djezzy au point de recevoir régulièrement des messages et e-mails de certains membres de la presse nationale nous informant du changement de leur numéro de téléphone, jadis comptés parmi les millions d’abonnés de Djezzy.

Mais où vont ces abonnés après l’abandon de leurs lignes ‘’égyptiennes’’ ? Nous avons posé la question aux deux autres opérateurs de la téléphonie mobile, Mobilis et Nedjma, qui ne peuvent que se réjouir de cette situation inouïe.

Du coté d’ATM Mobilis, l’on ne cache pas que depuis l’agression des membres de l’équipe Algérienne de Football par des supporters égyptiens, les boutiques ‘’bleues’’ connaissent une activité assez soutenue par rapport aux jours précédents. Un haut responsable de chez Mobilis atteste que le nombre d’abonnés de l’opérateur public est nettement revu à la hausse sans tout de même s’avancer sur un chiffre précis. Nous sommes donc invités à patienter avant que les services concernés rendent publique le nouveau nombre d’abonnés.

Du coté de Nedjma, la tendance est elle aussi à une activité en hausse dans toutes les boutiques selon des sources concordantes. Un haut dirigeant de cet opérateur refuse de se prononcer sur un chiffre précis de cette cadence mais assure que le parc d’abonnés de Nedjma ne peut qu’aller à la hausse pour des raisons objectives, à savoir l’euphorie crée après la qualification des Verts au mondial 2010 vue que l’opérateur est le sponsor officiel de l’équipe nationale et de la fédération Algérienne de Football. Pour ce responsable, il est nécessaire d’éviter la polémique sur cette histoire et de parler plutôt d’un retour sur investissement attendu chez Nedjma, après sa suprématie en matière de marketing par rapport au leader du marché.

Devant l’absence de chiffres précis chez les uns et les autres, nous nous attendons tout de même à ce que la carte du marché Algérien de la téléphonie mobile change d’une manière considérable et la migration des abonnés de Djezzy vers Mobilis et Nedjma créeront peut être bien un nouvel équilibre entre les trois acteurs du marché. La question cruciale à laquelle le temps nous apportera certainement sa réponse est quelle sera l’incidence de cette nouvelle répartition du parc d’abonnés sur les investissements des uns et des autres ?

lundi 23 novembre 2009

Avec des animateurs chauvins : La chaîne TV d’Orascom continue de déverser son fiel sur l’Algérie


La chaîne de télévision OTV émettant sur Nil Sat, et appartenant au groupe égyptien Orascom, s’est jointe à la campagne hystérique anti-algérienne menée depuis plusieurs semaines par les chaînes satellitaires égyptiennes. Le groupe en question, propriété des Sawiris, pouvait bien se passer de ces hideuses attaques perpétrées à longueur de journée sur les ondes satellitaires contre tout ce qui représente l’Algérie, surtout que la société possède bien des intérêts dans notre pays. Mais, à première vue, cela n’a pas empêché OTV de confier des émissions spéciales sur les évènements qui ont entouré les deux matches ayant opposé l’Algérie et l’Égypte à des animateurs, qui en sus du fait qu’ils ignorent tout de l’histoire de l’Algérie ont fait montre d’un chauvinisme inquiétant. Le langage usité dans les débats ne diffère guère de ce fiel que continuent de déverser les chaînes égyptiennes sur notre pays.

dimanche 22 novembre 2009

Boycottez l’opérateur téléphonique Egyptien DJEZZY


Après tant d'insultes (après la victoire des fennecs) envers le peuple algérien sur les chaines de télévisions égyptiennes et les agréssions au caire, boycottez l’opérateur téléphonique Egyptien Djezzy. Boycottez (n'achetez pas) aussi les produits égyptiens.





Retour de Khartoum


Souvent absent, régulièrement autoritaire et inutilement méprisant, l'Etat algérien vient de renaître à l'occasion d'une spectaculaire démonstration de force à portée nationale et internationale. A ce titre et en tant qu'Algériens, on pourrait parler pendant des mois de ce bien fou d'avoir enfin un Etat, et en tant qu'Etat, d'avoir à sa base un peuple si formidable. Car il fallait le faire, après l'humiliation du Caire, réagir avec la seule véritable force que possède l'Algérie : ses millions d'Algériens mal- aimés, mal logés et mal payés mais qui ont un coeur aussi grand que les deux millions et demi de kilomètres carrés qui les enferment. A ce titre, l'opération Khartoum, à mettre sur le compte du président Bouteflika, est la première action populaire et consensuelle depuis 1999, où Etat, armée et peuple se sont unis dans un seul but, aller à Khartoum défendre un honneur perdu et ressouder une nation éparpillée par la guerre, l'exil, la mauvaise gestion et la rapine. Air Algérie, l'ANP, la Protection civile, le Samu, les Affaires étrangères, l'ambassade d'Algérie à Khartoum, le ministère de la Solidarité et, surtout, cet incroyable peuple qui, comme un seul bras, s'est allongé sur 5000 kilomètres avec 10 DA en poche, ont tous concouru pour une des plus belles victoires nationales depuis des décennies. Cette épopée – qui dépasse le cadre du football – passée, comment récupérer toute cette force et ce pressant besoin d'union pour en fabriquer du développement, de la justice et de l'ouverture démocratique en interne, en dehors de cet ennemi extérieur qui a soudé l'Algérie sans le vouloir ? Toute la question est là et les réponses tomberont dans les prochaines semaines, une fois la liesse passée. Le Président peut savourer sa victoire, mais en récupérant l'opération Khartoum uniquement en termes de dividendes politiques pour asseoir un pouvoir illimité et sans dialogue, il commettrait une erreur fondamentale. Dans quelque temps, la joie sera oubliée et l'Algérie devra régler ses propres problèmes sans l'Egypte, même si, heureusement, il restera de Khartoum l'anecdote historique. Terrible et magnifique comme ces milliers d'Algériens au Soudan, armés de couteaux et de drapeaux pour affronter des chars militaires et des instances internationales. Amusante et incroyable, comme ces Soudanais au stade de Khartoum, reprenant sans comprendre «oulach smah oulach». Misérable et pathétique comme ces pleureuses égyptiennes qui ont lâchement frappé en premier et chez elles pour se plaindre ensuite à la FIFA, à l'Union africaine et à Hillary Clinton. Silencieux bien que bruyants, les Algériens ont bien fait comprendre aux Egyptiens qui ont tenté d'attaquer l'ambassade algérienne au Caire, de retour du Soudan, que s'ils auraient vraiment voulu se battre, ils l'auraient fait à Khartoum, où ils sont très présents, dans cette ville qu'ils ont eux mêmes choisie. On a eu beau les chercher, ils n'étaient pas là, retranchés dans leurs quartiers sécurisés par l'armée soudanaise. Il ne faut pas le perdre de vue, l'Algérie a gagné football et debza parce que les Algériens sont montés en masse à Khartoum avec un message très clair à leur équipe de football : jouez au ballon, juste au ballon, on s'occupe de tout le reste.

Source : Journal El Watan du 22/11/2009


Nedjma félicite les Verts


Nedjma, sponsor officiel de la Fédération algérienne de football (FAF) et de l'équipe nationale, félicite les Verts pour leur qualification à la Coupe du monde. Lors de leur confrontation décisive face aux Pharaons, les Fennecs ont honorablement défendu les couleurs nationales en affichant une excellente qualité de jeu et un moral d'acier. Ils ont porté, avec héroïsme et bravoure, l'espoir de tout un peuple qui les a soutenus jusqu'au bout et qui a vibré à chaque instant jusqu'à la dernière seconde de la rencontre. Grâce aux Verts, c'est le rêve de toute une nation qui se réalise. Nos héros ont offert des moments historiques à des millions d'Algériens qui ont fêté cet exploit dans une explosion de joie et d'allégresse. A propos de cet événement historique, Joseph Ged, le directeur général de Wataniya Telecom Algérie, a déclaré : «Je ne trouve pas de mots pour exprimer ma joie… Les Verts ont offert à l'Algérie une place en Coupe du monde et cette victoire sera écrite en lettres d'or dans l'histoire du football et celle de l'Algérie.

Source : Journal El Watan du 12/11/2009

Les foules se déchaînent à Souk Ahras

Souk Ahras, à l'instar de plusieurs autres wilayas du pays, connaît, depuis le rencontre Egypte-Algérie, des manifestations des supporters de l'équipe nationale qui ont dégénéré, lundi et mardi, en attaques contre le siège de l'antenne de Djezzy, filiale du puissant groupe de téléphonie mobile égyptien Orascom, installé en Algérie depuis six ans. La marée humaine qui a pris d'assaut ses bureaux, hier, a réussi à saccager l'équipement et à causer d'autres dégâts matériels. L'intervention des services de l'ordre a réussi à disperser momentanément la foule compacte qui tantôt scandait des slogans hostiles aux Egyptiens, tantôt chantait en choeur «Maâk ya el khadra». Le siège, qui est actuellement déserté par ses employés, offre un décor d'après- tsunami. Hier encore, un magasin spécialisé dans la vente des tapis de fabrication égyptienne, sis à la rue de l'ALN, a été vidé de sa marchandise par des citoyens mécontents du mauvais traitement infligé aux joueurs algériens et leurs supporters au Caire. «Des jeunes en furie ont défoncé le rideau métallique du magasin pour récupérer, sinon saccager tout ce qu'il y avait à l'intérieur », raconte un témoin oculaire. La foule déchaînée ne décolère pas à Souk Ahras et la fureur de gagner un match décisif pour la qualification à la Coupe du monde a, depuis la dernière rencontre, pris l'allure d'une inquiétante haine sans discernement contre tout ce qui est égyptien, au point de brûler à maintes reprises le drapeau de ce pays. Un appel au boycott des puces Djezzy et Allo a été affiché à travers la majorité des artères principales de la ville et des autres daïras que compte la wilaya. La réponse des citoyens est perceptible à travers les chaînes interminables devant les sièges de l'opérateur national Mobilis. Nous venons d'apprendre, par ailleurs, que des Egyptiens, de passage depuis peu à Souk Ahras, ont quitté la ville dans une totale discrétion par peur de représailles.

Source : Journal El Watan du 22/11/2009

samedi 21 novembre 2009

Perturbation sur son service SMS : Djezzy rassure ses clients !

Orascom Télécom Algérie (OTA) semble traverser une mauvaise passe. Le saccage d’une partie de la direction générale de Djezzy ainsi que de ses locaux à travers le territoire national semble avoir des conséquences sur le rendement de l'opérateur leader de la téléphonie mobile en Algérie.

En effet, Djezzy informe ses 14 millions d'abonnés (post-payés et pré-payés), qu'une instabilité sur le service SMS pourrait les empêcher d'émettre des textos pendant une durée de 7 jours. En revanche, Djezzy leur offre une remise de 50% sur leurs appels effectuer vers le réseau OTA et ce durant la même période.

Une source auprès de l'opérateur rassure que "les clients ne seront pas paralysés pour longtemps puisque ce disfonctionnement sur la plateforme d'OTA sera très vite rétabli par l'opérateur".

Après la victoire triomphale de l’équipe nationale de football : Nedjma félicite les Verts

« Merci, vous êtes les Héros de la Nation ! », c’est avec ces mots et avec une grande émotion que Nedjma, sponsor officiel de la Fédération Algérienne de Football (FAF) et de l'Equipe Nationale, félicite les Verts pour leur qualification à la Coupe du Monde.

Le communiqué de l’opérateur explique que lors de leur confrontation décisive face aux Pharaons, les Fennecs ont honorablement défendu les couleurs nationales en affichant une excellente qualité de jeu et un moral d’acier. Ils ont porté, avec héroïsme et bravoure, l’espoir de tout un peuple qui les a soutenu jusqu’au bout et qui a vibré à chaque instant jusqu’à la dernière seconde de la rencontre.

Par ailleurs, et grâce aux Verts, c’est le rêve de toute une nation qui se réalise. « Nos héros ont offert des moments historiques à des millions d’Algériens qui ont fêté cet exploit dans une explosion de joie et d’allégresse », lit-on dans le communiqué.

A propos de cet événement historique, Joseph Ged, Directeur Général de Wataniya Telecom Algérie, déclare : « Je ne trouve pas de mots pour exprimer ma joie… Les Verts ont offert à l’Algérie une place en Coupe du Monde et cette victoire sera écrite en lettres d’or dans l’Histoire du football et celle de l’Algérie. Nos joueurs ont fait preuve de dignité, de fair-play et de combativité inégalables. Ils ont pu résister à toute la pression subie avant, durant et après l’épisode du Caire. En tant que sponsor officiel, nous sommes fiers d’avoir contribué à cette victoire à notre manière. Dès le début, Nedjma a cru dans le formidable potentiel du football algérien et a placé toute sa confiance dans cette équipe ainsi que dans le staff technique et administratif. Nedjma continuera à soutenir les Verts et leur souhaite plein de succès en Afrique du Sud. Notre joie est immense et je tiens à rappeler que chaque joueur recevra, comme promis, une voiture en guise de récompense de la qualification au Mondial».

M. Joseph Ged, Directeur Général de Wataniya Telecom Algérie, était parmi la délégation qui a accueilli les Verts à leur retour de Khartoum, ce jeudi à l’aéroport Houari Boumédiène.

« Mabrouk ya Dzaïr, Djebtouha ya Ridjal ! ».
« Ma’ak ya el Khadra, Ma’ak ya Dzaïr ».

Vidéo : Film protecteur pour téléphone mobile (Satio)


Vidéo : Protection antichoc pour téléphone mobile et autres


vendredi 20 novembre 2009

Il se dit victime de redressement fiscal : Comportements troublants d’Orascom

Décidément, l’Egypte fait feu de tout bois. Hier encore, ce pays, qui s’est distingué ces derniers jours par une animosité sans égale envers l’Algérie à la faveur d’une compétition féroce pour le passage en qualification du Mondial 2010, a voulu étendre le terrain de la lutte au chapitre de l’information économique. Qu’on en juge !


Le groupe égyptien de téléphonie Orascom Telecom Holding (OTH) s’est fendu d’un communiqué, repris par l’AFP, dans lequel il annonce un redressement fiscal pour sa filiale algérienne OTA. Pourquoi l’information a-t-elle été diffusée hier ? L’entreprise égyptienne a annoncé que sa filiale Orascom Télécom Algérie (OTA) a reçu, hier, une notification du département des grandes entreprises de la direction générale des impôts pour un redressement fiscal d’un montant de 43,9 milliards de dinars, soit 596,6 millions de dollars. Insidieux de la part de l’opérateur égyptien qui tentait, le jour même d’une importante manifestation sportive opposant l’équipe algérienne de football à son homologue égyptienne, d’introduire une question purement commerciale dans un contexte marqué par une « bataille » sportive que se livrent les deux pays. La Direction générale des impôts (DGI), réagissant aux informations diffusées par l’opérateur égyptien, a précisé dans un communiqué que « la société OTA a fait l’objet d’un contrôle fiscal, au même titre que d’autres entreprises établies en Algérie, contrôle qui a débuté en date du 3 juin 2008, suivant avis de vérification remis à la société le 20 mai 2008. Le contrôle fiscal a concerné les exercices 2004, 2005, 2006 et 2007. Nonobstant le contrôle de l’exercice 2004 dont les résultats ont été notifiés à l’entreprise, les propositions de redressement des exercices 2005 à 2007 ont été adressées à la société en date du 12 juillet 2009, soit 13 mois après la première intervention des services de contrôle ».

L’opérateur égyptien OTH, la maison mère d’OTA, a indiqué dans la journée d’hier que le redressement dont a fait objet sa filiale algérienne « est basé sur une allégation infondée et inacceptable selon laquelle OTA n’a pas tenu une comptabilité régulière durant les années 2005, 2006 et 2007 malgré le fait que les comptes d’OTA ont été entièrement audités et approuvés par des auditeurs internationaux d’OTA et sa section locale des contrôleurs légaux ». Répliquant aux informations diffusées par l’opérateur égyptien, la DGI a précisé également qu’« après épuisement de la procédure contradictoire et l’analyse de la réponse de la requérante, datée du 16 août 2009, le service de contrôle de la Direction des grandes entreprises (DGE) a arrêté les résultats définitifs qui ont été portés à la connaissance de la société OTA par envoi du 16 novembre 2009 ». Et d’ajouter : « Le contrôle fiscal dont a fait l’objet la société OTA a été engagé dans le strict respect des procédures légales de la vérification sur place édictées et contenues dans le code de procédures fiscales. » L’on se demande pourquoi OTH a attendu le jour du match décisif opposant la sélection algérienne de football à l’équipe égyptienne pour annoncer avoir été destinataire d’une notification de redressement fiscal ? Sans l’ombre d’un doute, l’opérateur de téléphonie, appartenant à l’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris, n’a pas choisi cette date de manière fortuite. Lui qui se trouve dans une situation délicate avec l’inimitié apparue entre les Algériens et les Egyptiens après l’agression de l’équipe nationale d’Algérie et de supporters algériens au Caire où s’est tenu le match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde de football. Le siège de la direction générale d’OTA, ainsi que plusieurs de ses antennes régionales et points de vente, ont été saccagés après les incidents dont ont été victimes des supporters algériens au Caire. Les expatriés égyptiens travaillant pour le compte de cet opérateur auraient regagné Le Caire. Un porte-parole d’OTA avait déclaré, lors d’une conférence de presse, que les pertes subies par l’opérateur de téléphonie mobile sont de l’ordre de plusieurs millions de dollars.

Source : Journal El Watan du 21/11/2009

jeudi 19 novembre 2009

Djezzy n’a pas été déconnecté

L’opérateur de téléphonie mobile, Djezzy, a tenu à préciser dans des messages envoyés à tous ses abonnés que les cartes de recharge volées et inutilisables se vendent sur le marché. Djezzy informe ses abonnés, en attendant que la situation reprenne son cours normal, d’utiliser le flexy uniquement. Par ailleurs, Djezzy tient à démentir la rumeur faisant état d’une imminente déconnexion de son réseau. L’entreprise tient plutôt à rassurer ses nombreux abonnés quant à la poursuite de ses missions.

Source : Journal El Watan du 19/11/2009

Sétif : Djezzy Baisse Rideau

Les derniers incidents du Caire où de nombreux Algériens ont été tabassés, se répercutent sur les intérêts égyptiens en Algérie. L'opérateur de téléphonie mobile Djezzy, fait les frais de l'escalade des hostilités. Pour protéger ses bureaux situés au coeur de la capitale des Hauts-Plateaux, l'opérateur précité a baissé rideau. Ce chômage technique qui ne dit pas son nom, dure depuis quatre jours. Cette situation met en péril bon nombre de postes de travail. Notons que la succursale de Djezzy à El Eulma a failli être incendiée dimanche. L'intervention énergique de la police a permis
d'éviter le pire.

Source : Journal El Watan du 19/11/2009

Sidi Bel Abbés : L’agence Djezzy sous forte surveillance

L’agence de l’opérateur mobile Djezzy, filiale de l’Egyptien Orascom Telecom, sise au centre-ville, est placée, depuis dimanche soir, sous haute surveillance policière. Une première tentative de saccager l’agence a été enregistrée juste après la fin de la rencontre Algérie-Egypte. Des manifestants en colère ont tenté d’assiéger les locaux de l’opérateur égyptien avant que les forces de police n’interviennent en déployant un cordon sécuritaire impressionnant. Signalons que plusieurs dizaines d’étudiants et de ressortissants égyptiens ont été contraints de quitter leurs lieux de résidence, à la veille du match, pour un lieu plus sécurisé à la périphérie de la ville.

Source : Journal El Watan du 19/11/2009

mercredi 18 novembre 2009

Redressement fiscal d’Orascom : Les Précisions de la DG des Impots

Suite à la publication, mercredi, d’informations au sujet du redressement fiscal dont a fait l’objet l’entreprise Orascom Telecom Algérie (OTA), la Direction Générale des Impôts (DGI) précise dans un communiqué transmis à l’APS que :


"La Société OTA a fait l’objet d’un contrôle fiscal, au même titre que d’autres entreprises établies en Algérie, contrôle qui a débuté en date du 03 juin 2008, suivant avis de vérification remis à la société le 20 mai 2008. Le contrôle fiscal a concerné les exercices 2004, 2005, 2006 et 2007.

Nonobstant le contrôle de l’exercice 2004, dont les résultats ont été notifiés à l’entreprise, les propositions des redressements des exercices 2005 à 2007 ont été adressées à la société en date du 12 juillet 2009, soit 13 mois après la première intervention des services de contrôle. Après épuisement de la procédure contradictoire et l’analyse de la réponse de la requérante, datée du 16 août 2009, le service de contrôle de la DGE (direction des grandes entreprises) a arrêté les résultats définitifs qui ont été portés à la connaissance de la société Orascom Télécom Algérie par envoi du 16 novembre 2009.

Le contrôle fiscal dont a fait l’objet la société OTA a été engagé dans le strict respect des procédures légales de la vérification sur place édictées et contenues dans le code de procédures fiscales".


Sources : Journal El Watan du 19/11/2009 et Journal El Moudjahid du 19/11/2009 et Journal Liberté du 19/11/2009

Exercices 2005, 2006 et 2007 : Alger réclame 600 millions de dollars d'arriérés fiscaux à Djezzy

La filiale algérienne du groupe de télécommunications égyptien Orascom Telecom vient de se voir notifier pour près de 600 millions de dollars d'arriérés fiscaux et de pénalités par les autorités algériennes, a-t-on appris hier auprès du groupe au Caire. Ce montant – 596,6 millions de dollars – porte sur les années 2005, 2006 et 2007, selon un communiqué du groupe égyptien, qui proteste contre une mesure “sans fondement et inacceptable”. Selon Orascom Telecom Holding (OTH), les services fiscaux algériens ont évalué les revenus de la filiale Orascom Telecom Algeria (OTA) sur ces trois années à 5,25 milliards de dollars, contre 4,42 milliards de dollars selon les comptes de la compagnie, pourtant dûment audités selon OTH. Le groupe accuse également le fisc algérien de vouloir imposer certaines dépenses considérées comme défiscalisées. OTH indique envisager “tous les recours légaux” contre la procédure algérienne. Le groupe Orascom Telecom est présent dans une dizaine de pays du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Asie.

Les Fennecs qualifiés au Mondial 2010 : le but de Antar Yahia face aux égyptiens au Saudan



Orascom Telecom : redressement fiscal de près de 600 millions de dollars en Algérie

Le groupe égyptien Orascom Telecom a annoncé, mercredi 18 novembre, avoir été informé officiellement; mardi 17 novembre, par la Direction générale des impôts (DGI) d’un redressement fiscal de 596,6 millions de dollars pour sa filiale algérienne, Djezzy.
Orascom Telecom, qui conteste cette décision, estime que le redressement est fondé sur une « allégation sans fondement et inacceptable », selon le communiqué de la société. La DGI reproche à Orascom Telecom des irrégularités comptables sur les exercices de 2005, 2006 et 2007, selon la même source.
Cette décision des autorités algériennes va réduire considérablement le montant des dividendes distribués par Djezzy à partir de 2010, avertit Orascom Telecom. Elle devrait aussi peser fortement sur les liquidités du groupe égyptien. Selon S&P, les activités en Algérie fournissent 96,8% du flux de trésorerie de l'opérateur d’Orascom Telecom.

Est-ce la fin pour OTA?

Pour la première fois dans l’histoire de Djezzy en Algérie, la société est contrainte à une posture défensive.

Nul n’est encore en mesure de prédire l’ampleur des pertes qui seront subies par l’opérateur de téléphonie mobile, Djezzy. Mais une chose est, d’ores et déjà, sûre, il ne sortira pas complètement indemne de ce qui est convenu d’appeler l’affaire de la Coupe du Monde 2010. La société se trouve, certes, mêlée contre son gré à une affaire qui ne la concerne pas, mais elle doit tout de même en subir les retombées collatérales. L’une d’entre elles, et non des moindres, est l’état de panique qui se saisit de la compagnie. «Nous sommes en état de crise», lâche le porte-parole de la compagnie. Cette situation est gérée, bien évidemment, par une cellule de crise. Dans ce contexte, il n’est plus question de poursuivre les opérations de charme vis-à-vis du public pour attirer de nouveaux clients, mais de garder ceux qui possèdent déjà des puces de Djezzy. Car, il sont nombreux à ne plus vouloir continuer à passer leurs communications par le biais de ce canal. La société a beau clamer qu’elle est de droit algérien, mais quelle portée peut bien avoir ce message auprès des millions d’usagers pas forcément enclins à saisir ces nuances? Pour eux, Orascom est égyptien, donc Djezzy aussi.
La société tente de nuancer les effets du mécontentement populaire. Au sein de l’entreprise, on veut bien admettre que le geste de jeter une puce serait tout à fait compréhensible. Mais ce qui craint le plus, à tort ou à raison, est que les concurrents puissent profiter des déboires imprévus et imprévisibles de Djezzy pour leur piquer des clients.
C’est d’ailleurs sur le terrain de la portabilité du numéro que Nedjma a attaqué Djezzy devant les juridictions. La guerre des puces n’est pas nouvelle, mais elle prend de nouvelles proportions avec les accusations à peine voilées de Djezzy à l’encontre de ses concurrents accusés d’avoir fomenté les actes de saccage qui ont visé le siège central à Alger ainsi que plusieurs boutiques à travers le territoire national. Les dégâts s’élèvent à quelque millions de dollars.
C’est sans aucune commune mesure avec les 700 millions de dollars que lui a coûté la licence à sa venue en Algérie en 2001. Depuis, l’entreprise n’a pas cessé d’enregistrer 800 millions de dollars de bénéfice chaque année. Cette prospérité n’a pas provoqué que des jalousies, mais des convoitises aussi. Bouygues a voulu la racheter. Ce sont 10 milliards d’euros qui sont demandés par Djezzy. Si ce dernier cesse son activité, ce seront 17 millions d’Algériens qui seront dans l’obligation de changer d’opérateur et de basculer vers Mobilis et Nedjma.
Cette fois, la compagnie exécute son numéro d’acrobate sans filet. L’Etat l’aurait lâchée. Il ne pardonne pas à la société mère l’affaire du transfert de la propriété de la cimenterie de M’sila aux Français sans avoir été informé auparavant. Pourtant, elle a bénéficié d’une dérogation pour l’autoriser à transférer 500 millions de dollars. Les Algériens ne veulent plus entendre parler de ces transferts, notamment lorsqu’ils prennent la direction de l’Egypte.
Il ne reste que quelques années pour que la compagnie célèbre son dixième anniversaire en Algérie et il risque fort de ne pas se dérouler sous de bons auspices. L’accent sera certainement mis sur la communication de crise pour tenter de surmonter la mauvaise passe dans laquelle se trouve l’opérateur. Il n’est pas du tout certain que la communication suffira. Mais c’est ce qui sera tenté. Même si tout le monde n’aura pas une oreille attentive à ses messages, il n’est pas étonnant que certains milieux puissent ressortir quelques affaires pour ternir l’image de l’opérateur. A commencer par des soupçons de retard de paiement d’impôt. Cela pourrait être assimilé à de l’évasion, sinon à de la fraude fiscale. Pour l’instant, la contre-attaque de Djezzy a un aspect global dans le style «nous sommes Algériens». Autant dire que la grosse artillerie est réservée pour les vraies batailles. A venir celles-là.

Source : Journal l'Expression du 18/11/2009

Une vingtaine d’agences de Djezzy attaquées

L’entreprise égyptienne a annoncé, suite à ces violents événements, qu’elle fermait temporairement ses agences, notamment dans la capitale.

L’ambiance est des plus électriques aux quatre coins du pays. Des actes de violence ont éclaté partout. Si certains de ces actes découlant d’un excès de colère, par ailleurs condamnables, ont touché des sites et des succursales de l’opérateur de la téléphonie, il en va de même pour des infrastructures nationales (lire les articles de Mohamed Boufatah et de Nadia Benakli). Cela étant, en réponse à l’accueil hostile réservé par les Egyptiens à notre Equipe nationale, les supporters algériens ont donné libre cours à leur colère si bien que tout ce qui avait trait à l’Egypte était pris pour cible, notamment les grandes sociétés à l’instar de la compagnie Orascom Télécom et sa filiale Djezzy. Le siège social et une quinzaine d’agences de ladite société, avaient été saccagés dimanche dernier par des supporters. L’entreprise égyptienne a annoncé, suite à ces violents évènements, qu’elle fermait temporairement ses agences, notamment dans la capitale. Conséquence de ce climat délétère: une centaine de personnes ont déjà quitté l’Algérie à cause des violences visant les ressortissants égyptiens à l’approche du match Egypte-Algérie prévu aujourd’hui à Khartoum (Soudan), décisif pour la qualification au Mondial-2010. La plupart des personnes ayant quitté le pays sont des employés d’entreprises égyptiennes présentes en Algérie, comme Orascom Télécom et sa filiale Djezzy ou Arab Contractors (bâtiment, travaux publics).

Selon certains témoignages, des expatriés égyptiens ont dû être regroupés dans des zones sécurisées par la police. Pour rappel, des informations selon lesquelles des supporters auraient été tués samedi soir au Caire à l’issue du match Egypte-Algérie (rencontre retour) ont considérablement fait monter la tension. Quelques heures nous séparent du choc Egypte-Algérie à Khartoum, la tension est encore vive dans les deux pays. Le caillassage du bus des joueurs de notre Equipe nationale, le 12 novembre dernier avant le match, continue d’engendrer des représailles de la part des supporters algériens. De nouveaux incidents ont éclaté avant-hier après-midi à Alger, où des supporters ont de nouveau saccagé une agence d’Egypte Air. Les rideaux, les vitres et le mobilier de cette agence ont été détruits par de jeunes supporters drapés dans l’emblème national, qui manifestaient en soutien à l’Equipe nationale. L’agence commerciale Djezzy de Béjaïa était encerclée, le même jour en début de soirée, par plusieurs centaines de manifestants qui voulaient l’incendier. D’importants renforts policiers ont été dépêchés sur les lieux et la situation était tendue vers 21 heures. Les manifestants scandaient des slogans hostiles aux Egyptiens. Selon le site Web de «Tout sur l’Algérie», huit supporters ont été arrêtés, dimanche dernier dans la soirée, à M’sila. Ils sont soupçonnés d’avoir pris part à l’attaque qui a ciblé, dans la nuit du 12 au 13 novembre, une résidence abritant des employés expatriés égyptiens de l’usine de ciment de l’égyptien ACC à M’Sila. Aucun d’entre eux n’a pourtant été blessé lors de cette attaque, selon un communiqué du groupe égyptien. Ces arrestations interviennent alors que le Caire n’a procédé de son côté à aucune interpellation parmi les Egyptiens qui ont caillassé jeudi dernier le bus de l’Equipe nationale puis lynché samedi et dimanche derniers les supporters des Verts. Selon des témoignages rapportés par la presse nationale et des médias étrangers, la majorité des agressions s’est déroulée sous l’oeil de policiers égyptiens passifs. Plusieurs centaines de supporters de l’Equipe nationale de la localité de Fréha, à une trentaine de kilomètres à l’est de la wilaya de Tizi Ouzou, ont détruit, avant-hier en public leurs puces de téléphone portable Djezzy. Ces clients de la filiale Djezzy entendaient par cet acte collectif protester contre les violences subies par les Verts et leurs supporters. Craignant pour la sécurité de ses employés, l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy a décidé de mettre en congé tout son personnel jusqu’à nouvel ordre, rapporte une correspondance de Constantine. Tous les centres de cet opérateur ont été fermés depuis dimanche dernier. Quoique aucun incident grave n’ait été enregistré au niveau de la wilaya. Mis à part, celui signalé à la daïra d’El Khroub, rien de bien particulier ne va dans ce sens. Les autorités locales ont aussitôt pris des dispositions pour éviter les actes de vandalisme. Des tentatives ici et là ont été avortées par les services de police présents de jour comme de nuit devant les sièges de Djezzy. On ne tolère pas la violence dans la ville des Ponts. Néanmoins, un acte réfléchi a été observé par les Constantinois pour exprimer leur solidarité avec l’Equipe nationale et condamner la barbarie des Egyptiens. En effet, ils étaient des centaines à se débarrasser de leurs puces dans une corbeille placée au centre-ville. On croit savoir de sources bien informées que l’opérateur Djezzy aurait perdu un nombre important d’abonnés en quelques heures seulement.

Source : Journal l'Expression du 18/11/2009

mardi 17 novembre 2009

Le réseau d’OTA n’a pas connu de perturbations : Djezzy annonce une réduction de 50% pour ses abonnés

Le réseau d’OTA est fonctionnel et le restera toujours, a indiqué hier le directeur de la communication et porte-parole d’Orascom Télécom Algérie, Hamid Grine. Le service SMS qui a connu quelques perturbations suite aux événements de ces derniers jours a été rétabli au grand bonheur des abonnés. OTA qui demeure fidèle à ses abonnés a décidé en guise de remerciements de faire des réductions de 50% sur les communications Allo et Djezzy pendant une semaine.

À Djelfa, BÉchar, BÉjaÏa et Réghaïa Les locaux de Djezzy saccagés

Après le saccage des locaux de la direction générale de Djezzy située à Dar El-Beïda (Alger), c’est au tour du siège principal du promoteur égyptien de la téléphonie mobile, sis rue Sidi-Naïl, en plein centre-ville de Djelfa, de faire les frais de la colère des supporters algériens. Des citoyens en colère ont incendié la boutique sise à la rue Sidi-Naïl.
Dans le même registre, le premier responsable de la wilaya, M. Ahmed Hamou Touhami, a appelé les citoyens au calme et à préserver l’intégrité physique et morale des dizaines de ressortissants égyptiens établis sur le territoire de la wilaya et travaillant dans la cimenterie d’Aïn Lbel, qui ont été transférés sous une forte escorte, du centre d’accueil de la direction des affaires sociales, vers le centre d’entraînement de la garde communale d’El-Idrissia, à une centaine de kilomètres au nord-ouest du chef-lieu de wilaya, avant d’être acheminés vers leur consulat à Alger.
À Béchar, des centaines de jeunes ont saccagé, durant la nuit de lundi à mardi, le siège de l’agence Djezzy situé en plein centre-ville. Les manifestants se sont rassemblés devant le marché couvert du chef-lieu de wilaya pour exiger des places afin d’assister au match de barrage entre l'équipe nationale et son homologue égyptienne. Ensuite, les manifestants ont saccagé le siège de Djezzy et incendié les micro-ordinateurs et autres mobiliers de bureau. Juste après l'intervention des forces de sécurité, l’axe reliant le centre-ville aux quartiers sud de Béchar a été fermé à la circulation. Selon le chargé de communication de la sûreté de wilaya, 5 jeunes ont été arrêtés par les services de sécurité.
À Béjaïa, avant-hier soir, les fans des Fennecs ont pris pour cible le siège de Djezzy sis au grand boulevard du quartier Seghir pour exprimer leur colère. C’est en début de soirée que la capitale des Hammadites s’est enflammée par des manifestations de rue des inconditionnels de l’équipe nationale. Vers 22 heures, les manifestants ont convergé vers le grand boulevard du quartier Seghir pour attaquer le siège de Djezzy.
À Reghaïa, un grand entrepôt appartenant à Djezzy de plus de 2 000 m2, situé dans la zone industrielle et abritant du matériel de télécoms et d’informatique, a été réduit en cendres dans la soirée d’avant-hier par des manifestants. Il était 21h lorsque des dizaines de jeunes déchaînés se sont dirigés vers la zone industrielle où se trouve cette structure de l’opérateur de téléphonie. Après avoir invité les gardiens et quelques ouvriers à quitter les lieux, des dizaines de jeunes, armés de gourdins et de torches, s’engouffrent dans l’immense local et commencent à saccager tout sur leur passage. Des appareils de télécommunication, des produits informatiques de toutes sortes ont été détruits avant d’être brûlés. Des véhicules de l’entreprise qui se trouvaient sur les lieux ont été également incendiés. Les incendiaires se dirigeront une heure plus tard au niveau de la cité des Iris de Reghaïa et tentent de brûler un atelier mécanique d’une grande marque automobile allemande gérée par un ressortissant égyptien. Mais cette fois-ci, les policiers interviennent à temps et empêchent les jeunes manifestants d’exécuter leur menace. Au moins une dizaine d’entre eux seront interpellés par des policiers.

Orascom Telecom : Sawiris confirme le repatriement des salariés égyptiens de Djezzy

Les employés égyptiens Djezzy, filiale d’Orascom Télécom, ainsi que leurs familles, ont quitté l’Algérie à la demande de la direction du groupe, a annoncé mardi l’agence égyptienne officielle Mena, citant le PDG de l’opérateur égyptien, Naguib Sawiris.

Le 15 novembre, TSA avait révélé que les employés égyptiens de Djezzy avaient quitté l’Algérie après la vague de violences qui a ciblé les intérêts égyptiens en Algérie. Une vague déclenchée par le traitement humiliant et violent subi les Verts et leurs supporters au Caire, lors du match Egypte-Algérie.

Source : Tout Sur l'Algérie au 17/11/2009

Près de 5000 personnes ont mis à sac le siège d’Orascom : Djezzy déplore des millions de dollars de dégâts matériels

Le siège de la direction générale de l’entreprise Djezzy ressemblait hier à un vaste champ de bataille.

Dans les bureaux d’Orascom Telecom, des employés consternés tenaient à nous montrer les machines à café qui ont été retournées, les portes saccagées à l’aide d’extincteurs et les dizaines d’ordinateurs à écran plat éparpillés sur le sol jonché d’éclats de verre et de graines de café. Les pilleurs ont visiblement tenté de mettre le feu aux documents de l’entreprise. Les traces laissées sur les coffres forts montrent qu’ils ont fait l’objet d’un invraisemblable acharnement. Des lampes jusqu’aux tringles, aux lettres qui composent le logo de Djezzy, les pilleurs ont emporté tout ce qu’ils pouvaient de l’annexe jouxtant la direction générale de l’entreprise. Les bras chargés de barres d’aluminium, des enfants poursuivaient calmement leur pillage hier de l’annexe Djezzy de Dar El Beïda ou ce qu’il en reste. Au total, les pertes subies par l’opérateur mobile sont de l’ordre de plusieurs millions de dollars, selon les responsables de Djezzy. Rien qu’à l’agence Ring, filiale d’Orascom, à Hydra, les supporters ont volé près de 70 000 téléphones portables d’une valeur globale estimée à 5 millions de dollars. Dans un tel climat, les nerfs étaient à vif hier lors de la conférence de presse organisée au siège dévasté de l’entreprise. « Nous sommes en situation de crise », dit le responsable de la communication à l’adresse des journalistes qui montraient des signes d’impatience pour la tenue de la conférence. Le directeur de la communication, Hamid Grine, a accusé, sans les nommer, les concurrents de Djezzy d’avoir « manipulé » les jeunes supporters pour saccager les agences de l’entreprise à capitaux égyptiens. « Certaines parties, dans notre domaine d’activité, ont intérêt à ce que Djezzy soit atteinte. Les conclusions de nos enquêtes laissent penser à une manipulation », souligne M. Grine. Il appuie ses dires par le fait que « les émeutiers étaient trop bien organisés pour que ce soit un acte spontanée ». « Ce ne sont pas des attaques anarchiques. Il y avait plusieurs groupes très bien organisés. Ce n’est pas du pur vandalisme.

Il y a notamment eu une campagne de dénigrement volontairement entretenue par un jeu d’amalgame autour de l’appartenance statutaire de notre entreprise », croit savoir M. Grine. Près de 5000 émeutiers se sont ainsi rués sur les locaux de Djezzy et pas moins de 15 agences ont été mises à sac à travers le territoire national. Devant les agents des forces de sécurité dépêchés sur les lieux, les supporters étaient incontrôlables. Selon l’un des membres de la sécurité, les pilleurs utilisaient les chaises à roues pour transporter le matériel volé. Et même si le secrétaire général délégué à la communication, Azzedine Mihoubi, suivait de près cette affaire, l’Etat n’a pas pu empêcher le pillage. « J’ai bon espoir que les émeutiers soient arrêtés. La police poursuit son enquête », souligne M. Grine. « Ils ont pratiquement pris tout le patrimoine mobilier de la direction générale. Ils ont volé les climatiseurs, les ordinateurs et même les portemanteaux. Nous avons prévu des actes de sabotage mais l’ampleur des attaques n’a pas été évaluée à sa juste valeur », dit le conférencier. Les supporters en colère contre les agissements des Egyptiens au match du Caire n’ont pas épargné les véhicules des employés de Djezzy. Certaines voitures saccagées appartenaient à de modestes agents de sécurité. Voulant calmer les esprits, Hamid Grine a tenu à rappeler qu’Orascom Telecom est une entreprise de « droit algérien » qui emploie plus de 4500 travailleurs algériens et compte à peine une trentaine de cadres expatriés issus de différents pays arabes et occidentaux. « Djezzy a été le sponsor de l’Equipe nationale algérienne pendant sept ans. Nous avons participé, avec la plus grande part à l’opération de déplacements des supporters algériens à Khartoum. Djezzy a alloué une enveloppe de 2 milliards de centimes pour l’acheminement des supporters au Soudan », clame-t-il. Le représentant d’Orascom Algérie a tenu à démentir les rumeurs selon lesquels le patron d’Orascom, Naguib Sawiris, aurait affrété des avions pour transporter les supporters égyptiens vers Khartoum. Aujourd’hui, la tension est telle que les cadres expatriés de Djezzy qui étaient en déplacement professionnel à l’étranger ont préféré ne pas retourner en Algérie et ce, jusqu’à la fin des hostilités entre l’Algérie et l’Egypte.

Source : Journal El Watan au 17/11/2009

L’antenne de Djezzy et un hôtel saccagés à Aïn Defla

Une déferlante humaine déchaînée a ciblé dans la nuit de dimanche à lundi un hôtel situé au chef-lieu de wilaya de Aïn Defla où résident des travailleurs égyptiens de la câblerie Elsweedy.

Fort heureusement, la police antiémeute est intervenue à temps pour disperser la foule en furie à coups de bombe lacrymogène et évacuer les ressortissants égyptiens vers un lieu sûr. Même scénario au niveau de l’antenne principale du groupe de téléphonie mobile Orascom située à l’entrée est de la même ville où le gardien de nuit, les coffres et les armes ont été sauvés in extremis de la vindicte populaire. Dans les deux cas, il y a eu saccage de bâtiments, alors que dix policiers ont été légèrement blessés et plus d’une dizaine de personnes interpellées, ont indiqué des sources autorisées. Les services de police renforcés sont en état d’alerte maximale au niveau de tout le territoire de la wilaya où dans la même nuit des manifestations impressionnantes se déroulaient, notamment au niveau de la ville de Khemis Miliana où l’effervescence est à son comble. A noter que le chef de l’exécutif a donné instruction aux 14 chefs de daïra leur demandant de faciliter aux supporters des Verts l’obtention de passeports. La tension ne baisse pas d’un cran à travers les 36 communes de la wilaya, où jamais un tel événement n’a suscité autant de mobilisation à tous les niveaux.

Source : Journal El Watan du 17/11/2009

Bataille commerciale sur le terrain de foot

la rencontre de Khartoum a déchaîné les passions et aiguisé l’appétit des trois opérateurs de téléphonie mobile en Algérie. Le marketing sur fond de guerre commerciale prend le dessus et tous les trois ont décidé de jouer la carte de la communication sur le terrain soudanais. La première action de Nedjma consiste à offrir à ses clients qui se déplaceront au Soudan la possibilité de recevoir des appels et des SMS gratuits en roaming. Ils seront ainsi en contact permanent avec leurs proches et leurs amis restés en Algérie.
D'un autre côté, l’opérateur étoilé a débloqué 1,5 milliard de centimes pour contribuer au financement du transport aérien des supporters qui se rendront à Khartoum pour être aux côtés des Verts. 1 million de puces sera distribué gratuitement dans tous les points de vente à travers l'Algérie jusqu'au 18 novembre jour du match. L'acquisition de ces SIM se fera selon la procédure fixée par la réglementation en vigueur (contrat + copie légalisée de la pièce d'identité). De son côté, Djezzy, sur la plus haute marche du classement, a financé de son côté 10 000 places pour le transport des supporters. Dans des SMS les informant de cette décision qu’il a envoyés à ses clients le 15 novembre, il va jusqu’à souhaiter la victoire des Verts : «Inchallah ya rabi djzayr terbah massr» à travers le service client (777). Mobilis, la filiale mobile d’Algérie Télécom, a aussi participé à l'opération mise en place par Air Algérie pour l'envoi de supporters à Khartoum. L’opérateur public a décidé d'offrir la gratuité du roaming pour ses abonnés postpayé qui séjourneront à Khartoum entre le 16 et le 20 novembre, pour leurs communications vers l'Algérie. Le marché de la téléphonie mobile arrive graduellement à saturation en Algérie et les trois opérateurs recherchent un rebond de croissance. Ils se battent pour un chiffre d’affaires moyen généré chaque mois par client (ARPU) le plus important possible. Ils ne peuvent pas se permettre de perdre des abonnés. C’est pour ces raisons que la bataille commerciale a été
transférée jusqu’au terrain... de Khartoum.

Source : Journal El Watan du 17/11/2009

lundi 16 novembre 2009

Le groupe Algérie Télécom et sa filiale Mobilis avec l’équipe nationale

Entreprises publiques citoyennes, le groupe Télécom et sa filiale Mobilis sont au rendez-vous de l’histoire. A plus forte raison lorsque les couleurs nationales le commandent, à un moment décisif, celui qui coïncide, justement, avec le match d’appui opposant notre vaillante équipe nationale à son adversaire égyptienne. Le groupe Algérie Télécom et sa filiale Mobilis, apportent de nouveau leur soutien indéfectible au sport et à l’équipe nationale en prenant activement part à l’opération mise en place pour l’envoi des supporters algériens à Khartoum. Dans cet élan de solidarité, le groupe Algérie Télécom et sa filiale Mobilis offrent la gratuité du roaming à tous les abonnés (pré et post-payés) qui séjourneront à Khartoum, entre le 16 et le 20 novembre 2009, pour tous leurs appels vers l’Algérie.
One, Two, Three, VIVA l’ALGERIE

À travers plusieurs régions du pays : Les locaux de Djezzy saccagés et incendiés

Les locaux de l’opérateur égyptien de la téléphonie mobile ont été hier et avant-hier soir la cible, à travers plusieurs régions du pays, des fans des Verts en colère contre les égyptiens qui ont fait subir aux algériens les pires sévices et ce, avant, pendant et après le match de samedi soir au chaudron de Cairo stadium.
Ainsi, à Constantine, des centaines de supporters ont assiégé dès la première heure de la journée d’hier l’agence centrale Air Algérie, ainsi que les différentes agences de voyages. Certains s’y sont même pris la veille, soit dimanche, quelques minutes après l’annonce faite à travers les ondes des radios locales et nationales que les billets d’avion en partance pour Khartoum étaient cédés à hauteur de 20 000 DA. Dans l’incapacité de faire face à un tel flux de fervents supporters des Verts, toutes les agences, y compris celle d’Air Algérie, sont restées fermées. Ce qui n’a pas manqué de provoquer le courroux des centaines de supporters constantinois. D’autres ont essayé de rééditer l’attaque, hier, contre l’agence se trouvant du côté du boulevard Belouizdad (ex-saint-jean), mais un important renfort était déjà sur les lieux, depuis la veille, ce qui a permis d’éviter tout dérapage.
À Bordj Bou-Arréridj, le siège de Djezzy situé dans le quartier Mounia a été pris d’assaut, dans la nuit de dimanche à lundi, par des manifestants. Le local a été saccagé et certaines parties incendiées. Les services de sécurité sont tout de suite intervenus.
À Guelma, la boutique de Djezzy située au niveau de la rue Ali-Chorfi a été prise d’assaut, avant-hier soir par des manifestants.
À Jijel, notre correspondant a signalé que les mêmes scènes de dévastation contre la boutique de Djezzy ont été montées par des manifestants en colère. Les jeunes de la wilaya de Bouira n’ont pas dissimulé leur colère face “à la hogra” des égyptiens et leur agression envers les algériens.

Le personnel est épargné : La direction de Djezzy à Dar El-Beïda attaquée par des émeutiers

Des jeunes avec des chaises ou des unités centrales de micro-ordinateurs, des imprimantes, des extincteurs, des paquets de puces et même des verres d’eau courant dans tous les sens criant à tue-tête “One, two, three, viva l’Algérie”. C’est l’image de l’assaut lancé contre le siège de Djezzy. Des jeunes plus déchaînés les uns que les autres, ivres de colère, avec une seule idée en tête : détruire tout ce qui est égyptien. Des policiers anti-émeutes et les brigades d’intervention spéciales étaient sur les lieux, mais personne n’a pu calmer ces jeunes fous de rage et déterminés à aller jusqu’au bout de leur action. Selon des témoins présents sur place, l’assaut “a débuté vers 17h30 quand des jeunes ont commencé à affluer de partout pour se rassembler devant la direction générale de l’opérateur. Juste après, la tension montant, — ils ont commencé à forcer les barrières de sécurité et le barrage de police, présent 7 j/ 7 et 24h/24 —, n’a pu que constater les dégâts. Selon des témoignages de policiers présents sur place, les émeutiers ont commencé à lancer des pierres sur les policiers, contraints de se retirer. Une fois l’obstacle des forces de l’ordre dépassé, ils sont rentrés au parking de la direction pour s’en prendre aux véhicules du personnel encore présent sur les lieux”.
Les policiers affirment, par ailleurs, que les employés n’ont pas été touchés et personne n’a été blessé. Par ailleurs, nos interlocuteurs nous ont confié que durant cette “altercation”, deux policiers et une dizaine de jeunes émeutiers seront blessés. L’un d’entre eux, qui a requis l’anonymat, nous a révélé que “l’information concernant la destruction du siège de Djezzy, si l’Algérie perd, circulait depuis mercredi. C’est pour cela que le dispositif qui protège la bâtisse a été renforcé”. Mahdi, un jeune présent raconte : “Il était 19h30 quand des jeunes ont commencé à se rassembler devant Djezzy et tenté de défoncer les barrières qui finissent pas céder. Ensuite, ils ont pris d’assaut l’immeuble où ils ont tout dévalisé ; ce qu’ils n’ont pu prendre a été détruit et brûlé.” Il ajoute que “les forces de l’ordre présentes sur place nous ont frappés avec des matraques.”
Un autre émeutier recommande : “Nous appelons tous les Algériens abonnés chez Djezzy à détruire leurs puces.” La colère des jeunes présents sur place était grande au point que l’un d’entre eux nous a avoué : “ Ce que vous voyez aujourd’hui ce n’est rien, si on perd mercredi, ce sera cent fois pire.” Son ami a tenu à souligner que leur présence sur les lieux, “c’est par pure curiosité”, tout en témoignant sa colère face aux traitements auxquels avaient eu droit les Algériens. “Le problème n’est pas le fait de perdre un match de football, mais ce sont nos frères qui sont morts là-bas. Ils en ont tué 4 et c’étaient des étudiants partis assister à une rencontre de foot et supporter leur équipe nationale et la voir qualifiée, après tant d’années, au Mondial”. Et de poursuivre : “Je sais que casser des immeubles ou des magasins, c’est nul mais le plus triste c’est que cela ne va pas rendre la vie à nos frères morts”, regrette-t-il, les larmes aux yeux. Certains jeunes ont même refusé l’offre de Djezzy de payer le billet d’avion à 10 000 Algériens pour assister à la rencontre de mercredi à Khartoum. “Nous n’avons pas besoin de Djezzy, nous avons nos propres sponsors. De plus, nous préférons partir avec nos propres moyens que de recevoir le moindre centime de leur part”, explique un des émeutiers. Au même moment où l’immeuble de Djezzy était mis à sac, les jeunes faisaient des affaires en tentant de vendre leur butin.
Des présents nous relatent que “des micro-ordinateurs sont cédés à El-Qaria à 6 000 DA”. Un autre renchérit en assurant qu’on lui a proposé deux PC HP dernier cri à 20 000 DA. Les anecdotes n’en finissent pas. Un autre jeune nous assure avoir vu un “frère musulman” sortir avec un PC portable caché sous sa gandoura et donner rendez-vous à son ami lors de la prière du fadjr. Un autre renchérit que “même des enfants de riches étaient de la partie. Il y a ceux qui volent juste pour le plaisir.” Minuit et les jeunes ne décolèrent toujours pas. “Les jeunes se sont scindés en deux groupes. Le premier s’est attaqué au centre de réclamations à quelques mètres de l’immeuble saccagé où ils ont fait exploser un tuyau de gaz. Ce qui a créé un mouvement de panique chez les résidents de l’immeuble où sont les bureaux de l’opérateur. Quant à l’autre groupe, il est parti à la zone industrielle de Oued Smar où ils se sont introduit dans les ateliers où les puces sont fabriquées. Même scénario que celui de la direction ; tout a été détruit.”
Le calme ne sera revenu à Dar El-Beïda que tard dans la soirée.