vendredi 31 octobre 2008

Orascom Telecom : l’empire Sawiris menacé, selon le journal italien La Repubblica

Le groupe Orascom Telecom va mal. Le conglomérat égyptien, présent en Algérie via sa filiale mobile Djezzy, est menacé par l'ampleur de sa dette (15,8 milliards d'euros) et la chute des prix de ses actions en Bourse, conséquence de la crise financière internationale mais aussi des doutes des investisseurs sur sa stratégie. Le titre Orascom Telecom a perdu plus de 65% de sa valeur en six mois, passant de 80 livres égyptiennes en mai dernier à seulement 28 livres actuellement.

Or, le quotidien italien La Repubblica, dans son édition d'hier ( Lire l’article, en italien), révèle que plusieurs acquisitions effectuées par le milliardaire égyptien en Italie et en Grèce ont été garanties par des titres d'Orascom Telecom en Bourse. Selon le journal italien, une baisse de l'action Orascom Telecom sous les 25 livres conduirait les banques et les créanciers à demander à Naguib Sawiris de rembourser la dette ou de fournir de nouvelles garanties financières en refinançant les obligations acquises au titre de cette dette. Parmi les options mises sur la table, M. Sawiris pourrait renoncer à une partie de ses participations dans des fonds et des sociétés qui lui appartiennent, affirme encore le quotidien italien. Le montant total de la dette est de 15,8 milliards d'euros, avec des intérêts estimés à 1,5 milliards d'euros, selon la même source.

Dans ce contexte, pour éviter un démantèlement de son groupe, Naguib Sawiris se serait tourné vers Citibank, affirme « La Repubblica » qui précise que la banque américaine a toujours soutenu le groupe égyptien. Mais Citibank est elle-même confrontée aux effets de la crise financière internationale et sa marge de manœuvre pourrait s'avérer étroite dans ce dossier.

Source : Tout sur l'Algérie du 31/10/2008

lundi 27 octobre 2008

Allô, Orascom ! À qui et de quoi voulez-vous parler ?

Les assurances des dirigeants d’Orascom sur l’incessibilité de Djezzy commencent à devenir un peu trop récurrentes. Qui Orascom veut-il tranquilliser en jurant que sa filiale algérienne de téléphonie “n’est pas à vendre” ? Ce qui d’ailleurs, en économie de marché, constitue un engagement absurde s’il est définitif.
Orascom semble vouloir s’adapter au discours du patriotisme en vogue et répondre à l’incantation par l’incantation. Après que la privatisation et les IDE furent érigés en éléments de religion économique, voici que la vente est déclarée apostate. Et Orascom fait comme s’il voulait se racheter. Un peu tard, si le grief retenu contre lui est avéré. Comme si cela changeait quelque chose pour l’économie ou l’usager algérien ! Ce n’est pas l’identité de l’opérateur qui fait la différence.
Ce qui est en cause n’est apparemment pas le principe de la cession, mais une démarche de marketing des investissements qui a échoué. Parce que son cadre a été mal élaboré, parce que trop politisée, parce qu’elle fut parfois personnalisée. Un peu de tout cela dans des proportions qu’il reste à connaître.
Dans le cas d’Orascom, ce qui est en cause, c’est une opération de spéculation sur des cimenteries et qui s’est soldée par un transfert de fonds sans rapport avec l’activité accomplie par cette entreprise en Algérie.
S’il s’agit bien de cela, le mal est fait.
Et c’est à l’État de se prémunir des effets d’une législation à l’origine à but attractif, mais qui s’est avérée permissive à des abus spéculatifs. Et les contre-mesures, dont certaines ont eu la publicité qu’on connaît, s’appliqueront désormais à tout investisseur. Les promesses sur l’avenir patrimonial de Djezzy ne se justifient donc plus.
D’ailleurs, le reproche n’enlève rien à la responsabilité des gestionnaires de l’économie nationale. Et ce n’est pas la vocation des multinationales, fussent-elles originaires de pays du “Sud”, de pays “frères” ou de pays “émergents”, de se soucier de l’intérêt des nations hôtes de leurs activités.
Au lieu d’attirer des capitaux à investir, nous avons attiré des investisseurs à financer. Souvenons-nous : après un apport qu’on dit symbolique, l’usager a dû acheter des puces au prix fort et attendre des semaines pour pouvoir enfin s’en servir. Le procédé a été repris par les promoteurs immobiliers : des assiettes foncières, des clients sur plan, un financement majoritaire.
C’est étrange comme notre économie attire en priorité les entreprises de produits à paiement anticipé !
La moralisation insistante du discours managérial, auquel s’emploient les dirigeants d’Orascom depuis que les médias ont décelé une allusion à la vente des cimenteries Orascom dans une allocution du président Bouteflika, confirme plus que n’infirme une probable profanation d’une règle de conduite, tacite ou autre.
Au demeurant, d’autres voies d’eau, multiples et variées, font fuir les capitaux du bateau Algérie. Régulièrement, de nouvelles mesures viennent corriger sa trajectoire. Mais c’est justement à cela qu’on reconnaît une navigation à vue : celle de trop souvent “refaire le cap”, comme on dit dans le langage marin.
Source : Journal Liberté du 28/10/2008

Algérie : la communication, selon le PDG d’Orascom Telecom

Tout démentir en bloc, un discours « populiste » surfant sur le sentiment « antifrançais » en Algérie et beaucoup d'approximations. Inauguré samedi par le PDG du groupe Naguib Sawiris lors d'une rencontre avec plusieurs journalistes algériens au Caire, la nouvelle stratégie de communication d'Orascom Telecom Algérie se précise. Après plusieurs semaines de silence, l'opérateur mobile, confronté à des difficultés institutionnelles, est repassé à l'offensive. En déployant les grands moyens.

La baisse des investissements de Djezzy, successivement de 39% puis de 54% durant les premier et deuxième trimestre 2008, comme l'indiquent les résultats financiers publiés par Orascom Telecom sur son site Internet (lire) ? Les critiques du président Bouteflika concernant la vente d'Orascom Cement à Lafarge exprimées le 23 juillet dernier devant les maires du pays et qui ont conduit le gouvernement à revoir toute la politique en matière d'investissements étrangers? Les négociations avec France Télécom pour la vente de Djezzy évoquées publiquement par la directrice internationale du groupe français de télécommunications? Le rappel à l'ordre du ministre des télécoms qui a appelé, dans un communiqué de presse - un fait rare en Algérie- Djezzy a respecter les lois algériennes et à travailler davantage avec les entreprises locales ? Le refus du président Bouteflika de recevoir le PDG d'Orascom Telecom ? Naguib Sawiris dément tout en bloc. Selon lui, Djezzy poursuit sa politique d'investissements (les résultats du troisième trimestre seront publiés dans les prochains jours et donneront des indications), le président Bouteflika ciblait par ces critiques la concurrence - Mobilis ? Nedjma ?- et Djezzy ne sera pas vendu.

Son explication : les attaques sont venues de France car les Français seraient jaloux de la réussite de son groupe dans les télécommunications et de l'entrée de son frère dans le capital de Lafarage. A la veille de la célébration du 1er novembre, attaquer la France dans les médias algériens peut s'avérer politiquement payant. Mais dans ce cas, pourquoi M. Sawiris est toujours partenaire de France Télécom au sein de Mobinil en Egypte ? Pourquoi ne mène-t-il pas la même croisade anti-français dans son propre pays ?

Autres interrogations : pourquoi M. Sawiris n'est pas venu à Alger pour affronter les questions de la presse ? Pourquoi ne répond-t-il pas clairement sur les questions de transfert d'argent ? Pourquoi ne donne-t-il pas le montant exact de la transaction effectuée avec Lafarge si les chiffres avancés par la presse et le président de la République sont faux ? Autant de questions auxquels le PDG du groupe égyptien a soigneusement évité de répondre.

Source : Tout sur l'Algérie du 27/10/2008

Ce que ne dit pas Naguib Sawiris

Il a parlé de Djezzy pour masquer « l’affaire » Lafarge. « Un investisseur est venu investir 700 millions de dollars et au bout de trois ans a généré un bénéfice de 2 milliards de dollars et l’Algérie n’a rien gagné…

Des investisseurs pareils, on n’en veut pas ! » Pour tous les observateurs, cette violente salve tirée par le président de la République le 26 juillet dernier, lors de la conférence des maires, ciblait prioritairement le patron du groupe égyptien Orascom, Naguib Sawiris. Abdelaziz Bouteflika écumait de rage contre le fait que cette firme ait revendu sa filiale algérienne, la société Ciment blanc d’Algérie holding (Ciba) qui regroupe deux cimenteries (M’sila et Mascara) au géant français Lafarge en septembre 2007, quelques années seulement après son acquisition auprès de l’Etat algérien.

Pour les autorités, ce coup fourré de l’homme d’affaires égyptien s’apparente à une trahison en ce sens que l’Algérie est tenue à l’écart de la transaction. Ceci, bien que légalement rien n’oblige Orascom à tenir informé le gouvernement algérien quant à son intention de céder sa filiale algérienne. Mais le fait est que le milliardaire égyptien a engrangé une plus-value exceptionnelle de l’ordre de 1,5 milliard de dollars sur le dos de l’Algérie, alors qu’il était venu soi-disant investir. Pis, son investissement, si tant est qu’il en fut un, a bénéficié d’un montage financier des banques publiques et privées algériennes comme ce fut le cas d’ailleurs pour sa filiale de téléphonie mobile Djezzy dont les bénéfices sont tout simplement énormes. Faut-il rappeler également que son projet de réalisation de deux lignes de production de ciment blanc et de ciment gris basées dans la région d’Oggaz près de Mascara a été financé à hauteur de 61% par les banques publiques et privées algériennes ? Le coût total de cette opération est évalué à 538 millions de dollars (38,74 milliards de dinars). L’histoire retiendra que jamais une entreprise algérienne ou étrangère n’a mobilisé autant de banques de renom pour concéder un montant aussi important. Orascom l’a fait. Et le président de sa filiale algérienne n’a pas caché sa joie ce jour-là : « C’est un rêve qui se réalise ! », avait déclaré alors le responsable de Ciba. Au bout du compte, ce financement algérien des « investissements » de Sawiris lui a juste permis de mieux vendre à Lafarge. Le vrai rêve c’est donc la cagnotte qu’il a engrangée, mais surtout le pied qu’il a mis dans le capital du groupe français à hauteur de 11,4%.

Le gouvernement algérien n’eut qu’à constater les dégâts d’une politique de privatisation défectueuse et cahoteuse. Et c’est dans ce contexte qu’il faut placer le coup de sang de Bouteflika. Que Naguib Sawiris invite les journalistes algériens au Caire pour raconter sa success story en Algérie ou encore gloser sur l’argent frais qu’il aurait apporté au pays laisse, tout compte fait, les observateurs songeurs. En réalité, cet homme qui flaire les bonnes affaires voudrait transmettre des messages sibyllins à qui de droit. Contre toute attente, il soutient même, avec une assurance déconcertante, que la diatribe de Bouteflika ne cible ni lui ni son groupe… Pourtant, trois mois seulement après le discours présidentiel, le gouvernement annonça un train de mesures destinées à consacrer le « droit à la récupération des entreprises cédées par les opérateurs étrangers et nationaux ». Il y est stipulé que l’Etat est prioritaire « quand le CPE traite avec un opérateur étranger donné, ce dernier n’aura pas, désormais, le droit de vendre son entreprise réalisée en Algérie à un autre opérateur sans avoir l’aval du gouvernement ». Le parallèle est pourtant limpide et la précision tranche avec la belle assurance de Sawiris. Le porte- parole du gouvernement avait même justifié ces mesures par le souci de l’Etat de « préserver l’intérêt national dans le cadre du respect de l’économie de marché ». Il est cependant loisible de deviner le souhait du patron égyptien de faire amende honorable et pourquoi pas redevenir fréquentable dans les salons feutrés du sérail algérois. Il se murmure en effet qu’il a demandé vainement à être reçu par le président de la République pour parler de ses projets. La conférence du Caire était, peut-être, destinée à mettre la puce à l’oreille. Et à bon entendeur…

Source : Journal El Watan du 27/10/2008

Orascom joue à la victime et défend ses intérêts en Algérie

A la guerre comme à la guerre. Les patrons de la société égyptienne Orascom (Télécoms et industries) viennent de réaliser qu'il se trouvent coincés entre, d'une part, une opinion algérienne plutôt hostile qui a probablement poussé le président Bouteflika à prononcer le discours sur les spéculateurs devant les maires, et d'autre part, une crise financière et économique qui s'annonce ravageuse. Pour mieux défendre ses acquis, pour ne pas dire les mamelles des profits comme l'Algérie, Orascom s'est lancé dernièrement dans une action de communication envers la presse algérienne.

C'est ainsi que plusieurs journalistes algériens ont été conviés à une conférence de presse au Caire pour écouter la toute dernière version d'un scénario de communication où apparaissent les frères Sawiris comme victimes de leurs succès qu'on peut qualifier de controversé surtout lorsque l'on sait qu'Orascom, l'investisseur censé apporter des capitaux en Algérie, a su surtout profiter de façon abusive des financements des banques publiques algériennes, des facilités d'installation, et de nombreuses exonérations et gratifications fiscales.

Bien évidemment, il ne faut pas s'attendre au moindre regret ni à une quelconque reconnaissance. Nos journalistes algériens sont revenus très heureux du Caire avec dans les valises les belles phrases des Sawiris, dont voici un extrait : « Nous considérons qu'Orascom est une partie intégrante de l'Algérie. Je dois vous dire que nous sommes très satisfaits de notre présence en Algérie. Malgré les mentalités ambiantes dans les pays arabes où les populations souffrent encore du complexe du colonisé, et Orascom a été victime de cette mentalité dans son propre pays qu'est l'Égypte. Notre réussite en Algérie a suscité des inquiétudes et des jalousies non seulement auprès des concurrents locaux mais aussi internationaux, dès lors qu'Orascom a opté elle aussi, les dernières années, pour l'investissement à l'étranger. Ce qui n'est pas fréquent dans les pays arabes où ce sont les Occidentaux qui viennent investir. Ils n'ont pas de solutions magiques. Orascom est parti à l'étranger pour conquérir d'autres marchés parce que le marché égyptien est devenu petit pour le groupe. Alors, nous sommes partis en Grèce et en Algérie. Aujourd'hui, nous avons quelque 20 millions d'abonnés avec ces deux pays. Les filiales du groupe Orascom emploient quelque 90 000 personnes en Égypte, où il est considéré comme le premier investisseur."

Pour que Monsieur Sawiris sèche ses larmes avec les milliards de dollars de profits, il aurait pu demander aussi les excuses du peuple Algérien pour l'avoir enrichi, et pour l'avoir laissé berner tout un pays, après le coup des cimenteries financées par des banques publiques, et revendues à Lafarge avec un large profit . Et pour ceux qui croient qu'Orascom est timide, il va même jusqu'à narguer ses contradicteurs en déclarant : « Mais, aujourd'hui, je dois le dire haut et fort, l'Algérie a fait entrer Orascom dans le cercle des grands puisque la réussite de ce groupe a été boostée par le succès de Djezzy en Algérie. On ne peut pas parler d'Orascom Tunisie ou au Pakistan. La réussite d'Orascom n'a jamais été égalée ailleurs. Elle l'a été en Algérie», affirme le patron d'OTH.

Monsieur Sawiris nous a au moins permis de redécouvrir une autre Algérie, dont il est le seul à tirer par miracle toutes les satisfactions. Ainsi il a reconnu que les engagements signés ont été respectés par les autorités algériennes. «C'est l'un des rares pays où les choses se sont déroulées sans entraves », a t-il déclaré. Quant aux puces anonymes et les accusations dont il a fait objet, Monsieur Sawiris joue la carte de l'homme de paix qui en avait marre que ses clients terroristes aient fait tant de victimes au sein du peuple algérien. «J'ai donné des instructions fermes au DG de Djezzy Tamer El-Mahdi pour accélérer l'opération, même si cela a coûté beaucoup d'argent. Je ne peux accepter que des abonnés nuisent à l'Algérie.»

Et pour montrer qu'il prend sérieusement les dirigeants Algériens pour des incultes, il donne alors un autre son de cloche à sa vente des cimenteries à Lafarge en déclarant : « Il a été dit que mon frère a vendu la cimenterie à Lafarge. C'est faux, mon frère n'a jamais vendu la cimenterie à Lafarge mais il a transformé toutes les parts qu'il possède dans toutes les cimenteries au Pakistan, en Irak, au Nigeria, une vingtaine de cimenterie dans le monde, pour entrer en actionnaire à 20% dans un premier temps, une part qui sera réévaluée à la hausse dans trois ans. Mon frère n'a d'ailleurs pas touché de chèque ». Manifestement les Sawiris passe du drama à la comédie et au rire, rien qu'en répondant aux journalistes.

Quant à l'ancien ministre Algérien des Télécom qui a détruit le secteur, bien évidemment, il ne peut qu'être remercié par les Sawiris, qui n'hésitent pas à carrément lui rendre hommage : « Monsieur Amar Tou nous a aidé avec ses conseils, surtout pendant la campagne pour la présidentielle de 2004 où Djezzy a été au centre d'attaques entre partisans du candidat Benflis et le président candidat Bouteflika. Il m'avait dit, ton seul avocat c'est ton travail, ne réponds pas aux critiques. Seul ton travail parlera. Et j'ai suivi ce conseil qui m'a été d'une extrême importance dans la conduite du développement de l'entreprise » cette déclaration pourrait être aussi décodée comme un appel phare au président Bouteflika qui aurait refusé de le recevoir dernièrement (selon une info de TSA), c'est un peu comme la chanson « souviens toi ... ».

Et pour honorer la technologie égyptienne (plutôt virtuelle) et remercier l'Algérie de ses nombreuses facilités, Orascom envisage donc de créer un institut technologique, comme l'a affirmé son patron : «Nous allons créer l'institut Djezzy des technologies et Orascom entamera bientôt une campagne pour vendre l'image de marque de l'Algérie, un pays prometteur pour l'investissement et une destination pour le tourisme.»

Quant au dossier très sensible, et combien ambitieux de l'usine d'Ammoniac d'Arzew ou Orascom avec seulement 15% d'apport obtient le pouvoir de gestion de la société d'exploitation de l'usine, ainsi que de la société offshore de commercialisation de l'ammoniac (49% Sonatrach et 51% Orascom), et avec les compliments des banques du peuple algérien qui financent le projet à hauteur de 70%. M. Sawiris n'a rien trouvé à dire que de se féliciter et déclarer : «Nous allons poursuivre nos investissements en Algérie et avec l'entrée en fonction de l'usine des engrais d'Arzew en partenariat avec Sonatrach, l'Algérie deviendra le premier pays producteur de cette matière dans le monde, ce qui lui servira également pour le développement de l'agriculture.»

Que dire, et que penser de cette interview chers amis et lecteurs ? J'ai le sentiment qu'Orascom n'avait pas eu affaire à des gens qui ont défendu l'Algérie, mais plutôt à des inconscients qui sont en train de brader et d'offrir des activités stratégiques à des gens qui ne sont propriétaires d'aucune technologie, et qui avancent selon le seul instinct celui de tirer le maximum de profit, et en caressants avec des compliments moqueurs des dirigeants qui ne sont manifestement pas à la bonne place qu'ils occupent.

A titre de conclusion, je vous laisse la déclaration de Mohand Amokrane Cherifi (Expert aux Nations unies) qu'il a accordé à un journal algérien sur le rôle de l'Etat qui devrait préserver son pouvoir de décision économique, voici donc sa réponse : « Invité ces dernières années à donner mon point de vue lors de l'examen du texte sur les privatisations, de la loi sur les hydrocarbures et de la stratégie industrielle, j'avais souligné les dangers qui menaçaient l'économie nationale, voire la souveraineté du pays : danger de libéraliser rapidement le commerce extérieur, danger de faire entrer les intérêts étrangers dans les secteurs stratégiques, notamment pétroliers et danger de réduire la place du secteur public dans l'économie. Face à la crise financière internationale, ces dangers sont réels. Gouverner c'est prévoir. Il est temps de faire une évaluation sérieuse des différents secteurs et de définir sur cette base une politique économique globale avec une stratégie industrielle qui exploite les avantages comparatifs nationaux et une stratégie agricole qui vise l'autosuffisance alimentaire, et ce, dans une perspective de développement indépendant qui nous préserve des aléas de la mondialisation et de ses quatre crises : alimentaire, énergétique, climatique et financière. Le développement indépendant ne signifie pas autarcie. Cela veut simplement dire que l'Etat doit préserver ses ressources naturelles, ses secteurs stratégiques et son pouvoir de décision économique. »

Source : Tout sur l'Algérie du 26/10/2008

dimanche 26 octobre 2008

Plusieurs villes recevront la Télévision Numérique Terrestre en 2010

ALGER - Le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a annoncé, samedi à Alger, que plusieurs villes recevront les programmes de télévision à travers le réseau de la Télévision numérique terrestre (TNT) au cours du 3e trimestre 2010. Dans une déclaration de presse en clôture d'une table-ronde sur le thème du "service public à l'ère de la Télévision numérique terrestre", le ministre de la Communication a indiqué que "des démarches sont entreprises pour parvenir à la couverture des besoins des citoyens en matière de diffusion par TNT", annonçant que ce réseau concernera dans un premier temps "plusieurs villes au cours du 3e trimestre 2010".

Source : APS Datée du 25/10/2008
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Conférence de presse de Naguib Sawiris, président d’Orascom Telecom Holding, au Caire

Le succès de Djezzy, les rumeurs sur sa vente, l’affaire de la cimenterie de M’sila et le groupe Lafarge, les investissements en perspective d’OTH en Algérie, l’identification des puces anonymes et le transfert de technologie ont été abordés par Naguib Sawiris. Sans complaisance.

“Nous allons créer l’institut Djezzy des technologies et Orascom entamera bientôt une campagne pour vendre l’image de marque de l’Algérie, un pays prometteur pour l’investissement et une destination pour le tourisme.” C’est Naguib Sawiris, P-DG d’Orascom Telecom Algérie, qui l’a annoncé lors d’une conférence de presse organisée mercredi dernier au siège du groupe au Caire, en Égypte. Les détails de ces deux initiatives seront rendus publics dans deux ou trois semaines à Alger.
Cependant, Naguib Sawiris et Tamer El-Mahdi, DG de Djezzy, présent lui aussi à la conférence du Caire, ont tenu à préciser que la mise en place de l’institut est actuellement en discussion avec les autorités algériennes et qu’elle vise à transférer les technologies au profit des diplômés et cadres algériens dont la réputation pour leur rigueur a été encore une fois prouvée dans la réussite et le développement qu’a connus Djezzy depuis 2002 en Algérie. “Cet institut qui n’a aucun but lucratif permettra aux diplômés algériens d’avoir une meilleure maîtrise de leur formation afin de leur faciliter l’intégration dans le marché de l’emploi”, a précisé de son côté, dans une brève intervention, Tamer El-Mahdi.

Hommage aux cadres algériens d’OTA
Une réussite que Naguib Sawiris impute à la détermination des 15 000 Algériens qui travaillent dans les différentes filiales d’OTA. “Les cadres égyptiens, libanais ou européens se comptent sur les doigts d’une main”, a-t-il dit.
Tout en émettant le vœu de rencontrer prochainement les responsables algériens afin de leur faire part des nouveaux projets d’investissement que compte entreprendre son groupe dans le pays, Naguib Sawiris n’a pas manqué de revenir sur les informations faisant état de la vente de Djezzy au profit d’un opérateur français. Si ce n’est pas la première fois que le patron d’OTH y répond, il a été encore plus loin en affirmant haut et fort : “Cette entreprise existe en Algérie, emploie des Algériens et paie ses impôts en Algérie. Djezzy n’était pas à vendre, encore moins Orascom Telecom Holding, je vais augmenter mes investissements en Algérie et Orascom sera là dans dix ans, dans vingt ans… Nous ne sommes pas pressés. Nous n’avons pas senti de changement dans l’attitude du gouvernement à notre égard.”
“Nous considérons qu’Orascom est une partie intégrante de l’Algérie. Je dois vous dire que nous sommes très satisfaits de notre présence en Algérie. Malgré les mentalités ambiantes dans les pays arabes où les populations souffrent encore du complexe du colonisé, et Orascom a été victime de cette mentalité dans son propre pays qu’est l’Égypte. Notre réussite en Algérie a suscité des inquiétudes et des jalousies non seulement auprès des concurrents locaux mais aussi internationaux, dès lors qu’Orascom a opté elle aussi, les dernières années, pour l’investissement à l’étranger. Ce qui n’est pas fréquent dans les pays arabes où ce sont les Occidentaux qui viennent investir. Ils n’ont pas de solutions magiques. Orascom est parti à l’étranger pour conquérir d’autres marchés parce que le marché égyptien est devenu petit pour le groupe. Alors, nous sommes partis en Grèce et en Algérie. Aujourd’hui, nous avons quelque 20 millions d’abonnés avec ces deux pays. Les filiales du groupe Orascom emploient quelque 90 000 personnes en Égypte, où il est considéré comme le premier investisseur”, explique le président d’Orascom Holding avant de revenir longuement sur les raisons qui ont motivé son groupe à investir en Algérie, malgré “la situation difficile” que le pays connaissait à l’époque.

Le choix de l’Algérie était une question de défi…
“Nous avons décidé d’investir en Jordanie, au Pakistan, en Tunisie et en Algérie. Mais, en Algérie, il était question d’un défi. Nous sommes arrivés dans ce pays dans des circonstances où le pétrole n’était pas cédé au prix actuel et où le climat de l’investissement n’était pas qualifié de favorable comme il l’est aujourd’hui, en raison de la menace terroriste”, ajoute Naguib Sawiris.
Plus loin, et avant de souligner qu’à l’époque, “les observateurs ont qualifié le choix d’Orascom de l’Algérie d’aventure”, Sawiris revient sur les conditions d’acquisition de la licence. “La procédure s’est déroulée dans la transparence avec un appel d’offres et une ouverture des plis en présence d’un représentant de la Banque mondiale”, a-t-il indiqué, avant de rappeler : “Nous avons proposé le double du prix proposé par France Télécom, et je dois rappeler ce fait pour lever toute équivoque. 700 millions de dollars.”
Naguib Sawiris précise par ailleurs qu’Orascom n’est pas seulement une entreprise égyptienne mais beaucoup plus une multinationale puisqu’elle comprend des actionnaires américains, anglais et allemands.
En évoquant les conditions de l’installation d’OTH en Algérie, Sawiris affirme n’avoir pas été étonné par la réaction de l’opinion publique algérienne qui, selon lui, voyait mal comment un opérateur arabe allait tenir ses engagements et développer la téléphonie mobile.
“Mais, aujourd’hui, je dois le dire haut et fort, l’Algérie a fait entrer Orascom dans le cercle des grands puisque la réussite de ce groupe a été boostée par le succès de Djezzy en Algérie. On ne peut pas parler d’Orascom Tunisie ou au Pakistan. La réussite d’Orascom n’a jamais été égalée ailleurs. Elle l’a été en Algérie”, affirme le patron d’OTH.

Cap sur le transfert de technologie
“La privatisation ne signifie pas seulement le profit financier. Elle veut dire aussi la création d’emplois, la formation des ressources humaines et le transfert de technologie. Les IDE entraînent forcément de nouvelles idées, contribuent à l’ouverture des jeunes cadres algériens aux nouvelles méthodes de gestion et de management”, a souligné Naguib Sawiris qui entend étendre les activités de son groupe à plusieurs pays. “Nous venons d’avoir une licence au Canada et les mêmes rumeurs sur l’aventure et l’échec imminent fusent de la part de ceux qui ne veulent pas voir un groupe arabe de télécom concurrencer des géants européens du secteur”, a fait remarquer Naguib Sawiris.

Djezzy, une meilleure preuve pour les IDE
Lors de la conférence de presse, le patron d’OTH n’a pas manqué de revenir sur les investissements directs étrangers en Algérie (IDE) en affirmant que “Djezzy est la meilleure preuve que puisse brandir le gouvernement pour prouver qu’il est possible d’investir et de réussir en Algérie”.Tout en relevant qu’un investisseur étranger ne vient pas dans un pays pour perdre de l’argent, Sawiris s’est interrogé si Djezzy avait échoué, OTH aurait-elle eu toute cette popularité ? “Je ne le crois pas”, a-t-il répondu.

Sawiris et le conseil d’Amar Tou
À une question sur les garanties qu’aurait obtenues OTH pour investir en Algérie, Sawiris a nié en avoir reçues, mais il a cependant reconnu que les engagements signés ont été respectés par les autorités algériennes. “C’est l’un des rares pays où les choses se sont déroulées sans entraves.”
Sawiris a saisi cette occasion pour rendre hommage à l’ancien ministre de la Santé Amar Tou. “Il nous a aidé avec ses conseils, surtout pendant la campagne pour la présidentielle de 2004 où Djezzy a été au centre d’attaques entre partisans du candidat Benflis et le président candidat Bouteflika. Il m’avait dit, ton seul avocat c’est ton travail, ne réponds pas aux critiques. Seul ton travail parlera. Et j’ai suivi ce conseil qui m’a été d’une extrême importance dans la conduite du développement de l’entreprise”, a-t-il reconnu.

Lafarge s’invite au Caire
Inévitablement, le dossier de la cimenterie de M’sila et Lafarge a eu sa part à la conférence de presse. Ainsi, en tant que membre fondateur du groupe Orascom, Naguib Sawiris a répondu à la question d’un journaliste sur cette affaire. “Il a été dit que mon frère a vendu la cimenterie à Lafarge. C’est faux, mon frère n’a jamais vendu la cimenterie à Lafarge mais il a transformé toutes les parts qu’il possède dans toutes les cimenteries au Pakistan, en Irak, au Nigeria, une vingtaine de cimenterie dans le monde, pour entrer en actionnaire à 20% dans un premier temps, une part qui sera réévaluée à la hausse dans trois ans. Mon frère n’a d’ailleurs pas touché de chèque”, a-t-il déclaré en guise d’explication.

“Je suis content de m’être débarrassé d’abonnés qui nuisent à l’Algérie”
Concernant l’opération d’identification des puces anonymes, notamment le fait que Djezzy ait perdu des abonnés, Naguib Sawiris a eu cette réponse claire : “Je préfère perdre un abonné terroriste car je n’accepte pas que mon réseau soit utilisé par des gens qui veulent nuire à l’Algérie, non seulement par le terrorisme mais par toutes autres activités de contrebande.”
Et de conclure : “J’ai donné des instructions fermes au DG de Djezzy Tamer El-Mahdi pour accélérer l’opération, même si cela a coûté beaucoup d’argent. Je ne peux accepter que des abonnés nuisent à l’Algérie.”

Source : Journal Liberté du 26/10/2008

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ENTRETIEN : NAGUIB SAWIRIS, P-DG D’ORASCOM, AU SOIR D’ALGÉRIE :

C’est au 26e étage du building du groupe qui surplombe le Nil (Caire) que Naguib Sawiris reçoit des journalistes algériens afin de «lever les équivoques sur ce qui s’est dit sur notre groupe ces derniers temps. Des informations, sans fondement, ont circulé en Algérie laissant entendre que nous allons abandonner nos investissements dans ce pays alors que d’autres annoncent, tout bonnement, que nous allons vendre nos actifs en Algérie. Tout cela est, bien sûr, faux», avance sans ambages celui que le revue Forbes classe comme l’homme le plus riche d’Afrique, avec un capital dépassant les dix milliards de dollars.

Le Soir d’Algérie : Monsieur Sawiris, beaucoup de choses ont été dites sur votre groupe, notamment la cession d’OTA à un groupe français et la réduction de vos investissements en Algérie. Quelle est la part du vrai et du faux dans tout cela ?
M. Naguib Sawiris :
J’affirme que nous sommes heureux d’être en Algérie. Je pense que les rumeurs qui ont circulé à notre sujet sont l’œuvre de la concurrence locale ou internationale. Dans le domaine des télécoms, nous sommes devenus un concurrent sérieux et nous avons réussi à arracher une bonne part d’un marché jusqu’ici exclusivement occupé par certaines firmes. Peut-être que l’arrivée d’un concurrent venu d’un pays émergent et de surcroît arabe gêne ces firmes. C’est un racisme primaire qui ne dit pas son nom. A cela se greffe également le complexe du colonisé. Rappelez-vous tout ce qui avait été dit lorsqu’on avait remporté la licence d’exploitation du GSM en Algérie : comment a-t-on pu préférer une entreprise égyptienne à des entreprises françaises, espagnoles ou allemandes ? Et on sait ce que véhiculent comme sousentendus ce genre de questions. Mais si cela peut vous rassurer, ce complexe du colonisé existe également chez nous en Egypte. Cette rumeur sur la revente de Djezzy intervenait au moment où nous venions de racheter un grand opérateur italien, en l’occurrence Wind Telecom, pour 15 milliards de dollars. La même opération s’est déroulée en Grèce. Et je vous annonce que nous venons de conclure un projet au Canada. Ici, en Egypte même, nous avons fait l’objet de critiques sournoises du genre «ces gens-là sont devenus trop importants et en s’agrandissant, ils vont tout emporter sur leur passage ».

Donc la revente de Djezzy n’est pas à l’ordre du jour ?
Je vous le confirme. Mais laissez-moi d’abord vous dire que pour nous, l’Algérie a été et demeure toujours un défi. Nous sommes arrivés dans ce pays lorsqu’il n’était pas dans l’air du temps d’y investir ne serait-ce qu’un dollar, en dehors des hydrocarbures. Et d’ailleurs, à cette époque le cours du baril de pétrole n’était pas à son niveau actuel. A cette époque, des analystes économiques internationalement reconnus ne comprenaient pas notre empressement à aller investir en Algérie. Ils avaient conclu que notre démarche était économiquement suicidaire. Et je suis fier de rappeler également que pour la licence GSM, notre offre était le double de l’offre de France Télécom. Certains avaient estimé que nous avions reçu un coup de pouce pour remporter ce marché de la téléphonie mobile en Algérie. Si cela avait été vrai, vous pensez sérieusement que nous aurions été obligés d’offrir le double de l’offre de notre premier concurrent ? Un dollar de plus aurait suffi dans ce cas-là à notre bonheur. Dernier point : à cette même période, certains de nos associés, puisque, certes, nous sommes une entreprise égyptienne et nous détenons la majorité, mais nous avons également des associés américains, britanniques et autres, ne comprenaient pas comment on pouvait les entraîner sur un tel investissement dans un pays à double risque : sécuritaire et économique. Aujourd’hui, Dieu merci, lorsqu’on parle du succès d’Orascom, personne n’omet de signaler que ce dernier est intimement lié au succès d’Orascom Algérie. Le succès de Djezzy n’a pas son égal, ni en Egypte, ni en Tunisie ni même au Pakistan.

Djezzy est donc une belle opération financière ?
Oui, mais c’est bien plus que ça dont il s’agit. L’argent n’est pas tout. Il y a derrière cette opération du transfert technologique. Aujourd’hui, le nombre du personnel étranger qui travaille pour Djezzy ne dépasse pas les doigts d’une seule main. Pour nous, l’investissement étranger direct apporte avec lui une nouvelle vision de la gestion, de nouvelles idées et les jeunes Algériens découvrent de nouvelles méthodes de travail, et c’est en cela que nous sommes fiers d’avoir apporté notre part à cet investissement sur l’homme qui ne tient pas compte des fluctuations du marché pétrolier. Autant de raisons qui font que, non seulement Djezzy n’est pas à vendre mais également tout le groupe Orascom. Ma démarche, ou si vous voulez ma raison d’être, c’est d’arriver un jour à bâtir le plus grand groupe de télécom au monde, contrôlé par un Egyptien, autrement dit un Arabe. C’est cela le carburant de mon existence. Ceux qui disent que nous faisons de grands gains en Algérie ignorent tout simplement qu’ils sont la meilleure propagande pour ce pays. Ils oublient également que c’est la meilleure manière de lever des doutes sur le climat des investissements. Il n’y a pas pire publicité pour un pays que la faillite d’un investisseur étranger. C’est ça le langage de la vérité économique et non celui qui avance des arguments fallacieux du genre la fraternité arabe et autres amitiés ancestrales.

Dans l’immédiat, quels sont les projets de Djezzy ?
Nous allons lancer, bientôt, un institut de formation à but non lucratif qui aura pour mission d’assurer le transfert technologique aux étudiants algériens appelés à intégrer le monde du travail. Cet institut se fera avec la collaboration de nos partenaires en Algérie et bénéficie déjà d’un intérêt auprès des autorités algériennes. Nous voulons également lancer une grande campagne publicitaire pour faire connaître aux étrangers la destination Algérie qui recèle de grandes potentialités touristiques.

Est-ce que vous pensez que l’Algérie offre des conditions de sécurisation des investissements étrangers ?
Généralement, ce n’est pas dans l’air du temps de rendre hommage aux autorités. Cela peut être compris médiatiquement comme une caresse dans le sens du poil, mais tant pis, je prends le risque d’aller à contre-sens et d’affirmer qu’avec l’Autorité de régulation (NDLR : ARPT), nous témoignons qu’elle a veillé à respecter et à faire respecter par les opérateurs de téléphonie la charte pour laquelle elle a été instituée malgré le fait qu’elle évolue sur la corde raide parce qu’elle doit faire respecter les lois de la concurrence tout en veillant au respect, également, des droits du client. Je saisis cette opportunité pour dire que l’Algérie se distingue, aux yeux des investisseurs étrangers, par cette qualité rare qui consiste à respecter ses engagements. Nous sommes engagés dans plusieurs pays arabes et nous pouvons dire que nous n’avons pas vu dans cette partie du monde un pays aussi respectueux de ses engagements comme l’Algérie. Si, parfois, il y a des difficultés conjoncturelles, cela n’affecte en rien les engagements de l’Algérie envers les investisseurs étrangers.

Peut-on connaître la nature des problèmes que vous rencontrez en Algérie et d’où émanentils, selon vous ?
Il y a d’abord ces rumeurs qui sont propagées à l’endroit de l’opinion publique et tellement martelées qu’elles finissent par apparaître comme vérité absolue chez le commun des mortels. Je vous cite un exemple : il s’est dit que mon frère a vendu son usine de ciment de M’sila au groupe Lafarge. En vérité, c’est mon frère qui a pris des parts dans le capital de ce groupe.
Ce sont toutes ses usines situées en Algérie, au Pakistan, en Corée, au Nigeria, en Afrique du Sud et ailleurs, soit vingt usines au total, qui ont constitué la contre-partie à la prise de participation d’Orascom dans le capital de Lafarge. Jusqu’en 2010, nous ne pouvons pas dépasser 20% du capital de ce groupe. Mais trois ans passent vite, et croyez-moi, nous serons majoritaires. C’est tout de même curieux qu’en Algérie, on avance que mon frère a vendu ACC au groupe Lafarge, alors qu’en France une partie de la presse parisienne s’est déchaînée contre l’entrée d’Orascom, d’une manière significative, dans la capital d’un groupe qui fait partie du panier du CAC 40. Cette presse-là ne manque pas de relais pour discréditer notre entreprise. Je ne verse pas dans une logique de victimisation, mais je pense sérieusement que l’on a voulu faire payer l’Arabe qui ose. Rappelez-vous la levée de boucliers dans l’Hexagone le jour où je voulais racheter Bouygues Télécom. C’était pour eux inadmissible et cette fois aussi des relais médiatiques n’ont pas hésité, un seul instant, à tenter de salir l’image de notre groupe. Comme je vous livre à vous, hommes de presse, mon sentiment et mes convictions, je suis prêt à aller en Algérie expliquer aux autorités que nous sommes et resteront fidèles à un pays pour lequel Orascom se sent redevable.

Ne pensez-vous pas que la période de rush sur la téléphonie mobile est révolue en Algérie, puisque le dernier communiqué de l’Autorité de régulation évoque 29 millions d’abonnés sur une population totale de 35 millions d’habitants ?
Le marché algérien n’est pas saturé. De notre point de vue, la téléphonie mobile n’a encore touché que 50 ou 60% de la population visée. N’oubliez pas qu’en Algérie généralement, une personne détient jusqu'à trois cartes SIM activées auprès des trois opérateurs. Donc, nous avons encore de la marge de progression, notamment avec les nouvelles applications en téléphonie mobile qui vont faire leur apparition en Algérie.

Il y a quelques jours, le ministre algérien de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication avait lancé un avertissement clair à propos de dépassements de certains opérateurs de téléphonie mobile. Comment avez vous accueilli cet avertissement ?
Nous considérons que le ministre ne visait pas Djezzy, puisque nous sommes respectueux de toutes les règles émises par le gouvernement algérien. Lorsque la campagne d’identification des puces fut lancée, j’ai tenu moimême à appeler mes collaborateurs à Alger pour leur intimer l’ordre de respecter la procédure. Pour moi, la sécurité de l’Algérie vaut tous les sacrifices. Un abonné perdu pour Djezzy, c’est peut-être la désactivation de la puce d’un terroriste sur le point de commettre l’irréparable.

Source : Journal Le Soir d'Algérie du 27/10/2008

samedi 25 octobre 2008

Les systèmes de téléphonie mobile sont classés en "génération"

Les systèmes de téléphonie mobile sont classés en « génération ». La première génération a été réalisée en analogique pour des applications vocales, alors que les 2 et 3G sont de type numérique, pour des applications voix et données. Et la 4G est annoncée !

1 - GSM


Le système européen GSM (Global System for Mobile communications), développé par l’ETSI, appartient à la seconde génération de téléphonie mobile (1985). L’itinérance permet à tout abonné mobile de transmettre ou de recevoir des appels comme s’il se trouvait dans son site d’origine. Le terminal mobile est identifié par une carte interne (la carte SIM, Subscriber Identity Module), ce qui lui permet de recevoir ou de lancer des appels sous un même numéro, en France ou à l’étranger. Le réseau des émetteurs commute les demandes, effectue les transferts vers le RTPC ou le RNIS et mémorise les messages vocaux ou de données (SMS, Short Message Service) qui sont transmis à 9,6 kbit/s en commutation de circuits.

La technologie UMA (Unlicenced mobile Access), qui est entrée maintenant dans l’ensemble normatif du 3GPP, permet d’entrer dans un réseau sans posséder de licence d’exploitation. Elle fait coexister, par exemple, sur un même terminal, les accès aux réseaux GSM et Wi-Fi tout en offrant des protocoles conformes à Bluetooth.

La technologie GSM-R (Global System for Mobiles - Railways) est un sous-système de l’ERTMS (European Railways Train Control System, ou Système européen de surveillance du trafic ferroviaire). Cette technologie utilisée pour la transmission des données entre les trains et les postes de régulation permet de réguler le mouvement des trains et se substitue à l’ancienne signalisation latérale. Mis au point en 1996, le GSM-R devrait être opérationnel dans tout le Royaume-Uni en 2013. En 2008, Huawei commercialise un GSM-R associé aux grandes vitesses ferroviaires (430 km/h) avec un très haut niveau de sécurité et de stabilité. Huawei propose un double plan de contrôle, un ensemble de ressources, un système de secours de type N+1, le « dual-homing MSC", la double couverture, la redondance des antennes et l’optimisation du réseau en anneau, afin de garantir la fiabilité des cœurs de réseaux et de doubler la couverture des réseaux d’accès. Enfin, Huawei fournit des technologies avancées de restriction d’accès incluant un contrôle du trafic multi niveaux et un système d’alarme automatique qui optimise la sécurité des réseaux GSM-R. La solution GSM-R de Huawei utilise la technologie AFC (Automatic Frequency Correction) afin de détecter et de compenser la fréquence Doppler grâce des algorithmes de transfert rapide. Cette technologie est en tout point conforme aux normes EIRENE qui permettent d’interconnecter des systèmes de signalisation.

2 - DECT


Le système de téléphonie numérique cellulaire DECT (Digital Enhanced Cordless Telephone), normalisé par l’ETSI et l’UIT, fonctionne dans la gamme des 1,9 GHz sur quelques centaines de mètres. Il a surtout été utilisé pour les usages vocaux dans le périmètre des entreprises et en liaison avec leurs PBX. Il repose sur un mécanisme d’accès TDD/FDD, avec débit et délai de transmission garantis. Les bornes DECT, selon l’ETSI, sont accessibles en ADSL et en IEEE802.11. La reprise des normes du DECT pourrait lui donner un nouvel élan. D’autre part, VoIP sur les IPBX peut être géré en Ethernet, grâce aux points d’accès qui convertissent le DECT en VoIP en assurant la synchronisation (DECT over IP).

3 - GPRS


Le GPRS (General Packet Radio Service) est une technique radioélectrique de transmission de données par paquets de génération 2,5. Les données sont transmises sur plusieurs circuits à la fois en mode paquet, ce qui permet d’atteindre des débits de l’ordre de 40 à 115 kbit/s (ou, en fixe, 171 kbit/s). Le GPRS peut être associé aux réseaux domestiques (PAN), tels que Bluetooth, pour l’envoi d’image couleur sur assistant numérique. Les réseaux GPRS sont ouverts depuis 2003 et permettent la messagerie multimédia.

4 - EDGE


EDGE (Enhanced Data rate for Gsm Evolution) est une technique intermédiaire (2,5 G) entre le GPRS et l’UMTS. Il facilite la migration des réseaux, tout en économisant les ressources fréquentielles. Il utilise le mode paquet et le mode circuit. Dans la même gamme de fréquence en technique d’accès multiple à répartition dans le temps (AMRT), EDGE peut fournir entre 384 à 473,6 kbit/s au meilleur coût (60 kbit/s par intervalle de temps, soit trois fois plus qu’en GPRS). La modulation de phase 8-PSK et neuf schémas de codage (MCS-1 à 9) sont possibles. Une dizaine d’exploitants a introduit ce système en Europe dès 2003, les investissements étant beaucoup moins importants que ceux de l’UMTS. La 7ème version de la norme EDGE, appelée « Evolved Edge", (Edge évoluée), définit une efficacité spectrale meilleure, et offre des débits de canal proches de ceux du HSDPA, soit 1,3 Mbit/s théoriques (à comparer aux 384 kbit/s de la version actuelle).

5 - UMTS


L’UMTS (Universal Mobile Telecommunications Service) appartient à la 3ème génération de téléphonie mobile européenne (IMT-2000) qui s’inscrit dans un contexte mondial d’interopérabilité. L’interfaçage entre les normes peut s’effectuer soit par des fonctionnalités incluses dans les terminaux, soit par des passerelles entre réseaux (ISHO, Inter System Hand Over). Les choix de modulation retenus sont différents selon les pays, l’Europe utilisant la norme W-CDMA, l’Amérique du Nord le Cdma2000 et la Chine le TD-SCDMA. Ces normes, intégrées par le 3GPP (Third Generation Partnership Project) et le 3GPP2, visent à l’amélioration de la qualité vocale et à l’augmentation du débit de transfert de données (de 384 kbit/s à 2 Mbit/s, selon la vitesse de déplacement), tout en économisant les ressources fréquentielles. En génération 3G, les données peuvent utiliser les canaux dédiés à la parole s’ils sont libres. Comme en GPRS, l’UMTS offre une connexion permanente au réseau. L’ouverture des réseaux locaux par radio (WLAN) et la création de terminaux compatibles GSM/GPRS stimulent le marché grâce à l’image photographique numérique et de la vidéo à bas débit.


2G et 2,5GTransition

3G
EuropeGSM vers GPRSEDGE

W-CDMA
Etats-UnisTDMA et GSM vers GPRSEDGE

W-CDMA
JaponPDC


W-CDMA
Etats-Unis, Japon, CoréeCDMA vers Cdma2000


W- Cdma2000 et IX EV DO
CoréeCDMA


W-CDMA
ChineGSMEDGE

W-CDMA
Chine
GPRS

TD SCDMA
ChineCDMACdma2000

IX EV DO
Evolution des générations de réseaux mobiles

Pour augmenter les débits, les réseaux UMTS, CDMA 1x et les réseaux CDMA de 2nde et 3ème générations ont le choix entre deux types de modulation dans l’exploitation en mode duplex des canaux à 1,25 MHz. Le premier (le mode FDD, Frequency Division Duplexing) utilise en W-CDMA des canaux montants et descendants de fréquences appairées. Le second (le mode TDD, Time Division Multiplexing) utilise en TD-CDMA, les mêmes bandes de fréquences montantes et descendantes. L’existence des deux techniques permet à tous les exploitants d’ouvrir des services jusqu’à 2 Mbit/s quelles que soient les fréquences attribuées. Pour accroître encore les débits, ces deux techniques peuvent effectuer l’exploitation des canaux duplex en données seules (EV-DO, « data only") ou en utilisation mixte voix et données (EV-DV). EV-DO permet le transfert de paquets de données à haut débit. L’EV-DV (Evolution Data and Voice), norme complexe, englobe à la fois les capacités de la commutation de circuits vocaux et l’efficacité des données par paquet à haut débit (débits de 420 kbit/s et 1,7 Mbit/s).


Le 3GPP a inclus la fonction HSDPA qui permet d’augmenter le débit en mode paquet sur la voie descendante dans un facteur voisin de trois. Des améliorations portent ces débits en mode paquets de 3,6 à 10 ou à 14,4 Mbit/s, à la condition de pouvoir mettre à jour de façon corrélée les performances et d’accroître la taille mémoire des terminaux distribués aux abonnés. La faisabilité de ces débits doit compter avec l’encombrement du réseau et la diminution de la taille des cellules occasionnée par les pointes de trafic. Le HSDPA est bien adapté aux téléchargements de fichiers vidéo. La technologie HSUPA (High Speed Uplink Packet Access), prévue dans la 6ème édition de la norme, permet des débits descendants de l’ordre de 5,8 Mbit/s. L’ensemble de ces innovations des 5ème et 6ème éditions de la norme est en cours dans plusieurs réseaux. Le HSPA permet aux exploitants d’accroître leur revenu par des offres nouvelles de service, le SMS ne permettant qu’une augmentation de 6 % des recettes moyennes. Le HSPA stimule la demande en appels vocaux et en connexions sur la Toile, l’abonnement mensuel étant souvent inférieur à celui du DSL. De plus, le HSPA ouvre l’opportunité de la télévision mobile personnelle.

Ces performances sont acquises grâce au canal additionnel, le HS-DSCH, (pour High Speed - DownLink Shared Channel), commun à plusieurs utilisateurs. La technique 16QAM a été ajoutée à la modulation adaptative QPSK, avec des codages correcteurs d’erreurs pour chaque abonné de façon à faire varier le débit de façon dynamique en fonction de la qualité du lien radio. La version 6 de l’UMTS permet d’augmenter le débit grâce à l’amélioration du HSDPA jusqu’à 28,8 Mbit/s ainsi que le débit de la voie montante en W-CDMA, par la norme « Enhanced Uplink for FDD". Les techniques d’antennes multiples (MIMO) et d’ajustement de la puissance d’émission vers l’utilisateur (beam forming), ainsi que la technologie UMA (Unlicensed Mobile Access) qui permet la fusion des accès GSM-UMTS/Bluetooth ou GSM-UMTS/Wi-Fi, sont incluses dans les mises à jour de la norme. Bientôt, la modulation OFDM devrait être introduite, ainsi que d’autres aménagements de modulation (temps de latence inférieur à 30 ms), afin d’atteindre des débits de 50 ou 100 Mbit/s par cellule.

Qualcomm a commercialisé la seconde version de sa technologie CDMA2000 1xEV-DO à haut débit, appelée "Revision B". Les solutions MSM (Mobile Station Modem) liées à la révision B de EV-DO permettent des fonctionnalités nouvelles qui combinent en simultanéité les ressources de trois canaux à haut débit de 1,25 MHz chacun. Chacun de ces canaux permet un débit de 4,9 Mbit/s (voix et textes simultanés sur Internet, musique en transmission continue, etc.). La technologie EV-DO Rev. B est liée aux performances de la plateforme DMMX (DO Multicarrier Multilink eXtensions).

6 - Bilan mondial et national


Selon le groupe industriel 3G Americas, les technologies associées du GSM et UMTS/HSPA ont dépassé les 3,5 milliards d’abonnés dans le monde. Le GSM représente 88 % de ce parc avec 700 réseaux dans 220 pays. La technologie radio EDGE, déployée dans 291 réseaux et 141 pays permet des services de données à débits moyens. Le haut débit mobile en 3G UMTS est représenté par le HSPA (déployé dans 213 réseaux, 89 pays pour 205 millions d’utilisateurs), bientôt suivi par la technologie LTE (Long Term Evolution) et WiMAX.

La France compte 55,73 millions d’abonnés aux divers réseaux mobiles au premier trimestre 2008 (pénétration de 81,8 %), selon l’Idate. Fin 2006, Orange disposait de 42 % de part de marché, SFR de 36 % et Bouygues Telecom 16 % (MVNO et marques 6 %).



7 - Le NGMN, évolution de l’UMTS


Le NGMN (Next Generation Mobile Network) est l’acronyme du réseau de téléphonie mobile de quatrième génération, tel que défini par le 3GPP. Des améliorations peuvent être apportées à la norme UMTS d’ici à 2010 pour aboutir au NGMN. Cette nouvelle technologie exploite les capacités de transmission des fréquences UMTS actuelles, afin d’offrir des débits théoriques de l’ordre de 100 Mbit/s en OFDM pour la 3G et la 4G.

Fréquences disponibles en Europe (UMTS-Forum)

La technologie 4G devrait permettre des débits de l’ordre de 100 Mbit/s lorsque l’utilisateur est en déplacement à 60 km/h et d’un Gbit/s lorsqu’il est immobile et des services équivalents à ceux disponibles sur les ordinateurs connectés en haut débit. L’image fixe, l’image animée (vidéo) et l’accès à la Toile en haut débit devraient être au cœur de ces nouvelles applications. Le lancement commercial de la 4 G est en préparation sous au moins deux formes.

8 - Vers une double 4G ?


Les exploitants China Mobile, KPN, NTT DoCoMo, Orange, Sprint Nextel, Vodafone et l’exploitant japonais Softbank, collaborent afin de définir les modalités de la future génération 4G. Le laboratoire commun de l’innovation JIL (Joint Innovation Lab) a reçu le rôle de promouvoir le développement des technologies, des applications et des services de l’internet mobile.

En Octobre 2007, l’UIT a introduit le WiMAX (IEEE802.16) au sein des normes du 3GPP et au cœur de la famille des normes IMT-2000 de la 3G, ce qui ouvre un marché potentiel de 4 milliards d’utilisateurs. La mise en œuvre du WiMAX est un peu plus coûteuse que celle de la 3G, puisqu’une exploitation à 3,5 GHz demande plus de stations de base qu’en 3G. On estime qu’une station de base WiMAX est capable de partager entre 20 utilisateurs un débit global de 30 Mbit/s (ce qui peut être accompli par multiplexage). Théoriquement, un débit de 70 Mbit/s peut être assuré par une station dans un rayon de 50 km. En pratique, 40 Mbit/s sont atteints entre 3 et 10 km et 15 Mbit/s en mobilité sur 3 km (IEEE802.16.e). Le WiMAX peut aussi être associé à la technologie MIMO. Les sociétés Sprint et Clearwire ont fusionné leurs activités WiMAX pour former une nouvelle entreprise qui rassemblera les leaders américains des communications, de l’innovation technologique et de la diffusion de contenus (parmi eux, Intel, Google, Comcast, Time Warner Cable et Bright House Networks). Les investisseurs stratégiques figurent parmi les plus grands acteurs américains des technologies de télécommunication, des jeux de composants ainsi que de la publicité, des contenus et de la diffusion Internet. La nouvelle structure diligentera la mise en place du premier réseau WiMAX mobile à couverture nationale aux Etats-Unis (de 120 à 140 millions de personnes d’ici à la fin 2010). La Corée étudie Wibro, version dérivée du WiMAX.

La version finale (version 8) de la norme LTE (Long-Term Evolution) rédigée par le 3GPP devrait être disponible à la fin de 2008. En raison de son retard, elle se heurte aux prévisions de déploiement en technologie WiMAX. Le LTE est compatible avec la 3G, ce qui le rend moins coûteux à mettre en œuvre par rapport au WiMAX. C’est une technologie qui offre les options de duplexage en fréquence (FDD, frequency division duplex) ou dans le temps (TDD, time division duplex), à l’image des technologies CDMA, W-CDMA, et TD-SCDMA. Les débits par cellule devraient être proches de 100 ou 160 Mbit/s. L’exploitant japonais NTT DoCoMo a récemment atteint les débits de 250 Mbit/s sur la liaison descendante de son système LTE. Les essais ont été effectués à l’aide de quatre antennes MIMO (Multiple Input Multiple Output) à la station de base dans la bande de transmission des 20 MHz. Ils se prolongeront jusqu’à la phase de commercialisation prévue en 2009. En technologie LTE, les exploitants de réseau mobile utilisent les bandes de fréquences situées dans les 700 MHz, 2,6 GHz, ainsi que les bandes réattribuées pour répondre à la demande des réseaux mobiles haut débit visant à fournir des contenus médias mobiles. La bande de spectre 2,6 GHz vise à satisfaire les exploitants de réseau GSM. Des plateformes LTE, compatibles en FDD et en TDD, permettent des économies d’échelle.

Mais, le rapprochement réciproque du WiMAX vers la technologie LTE en TDD semble aussi possible. Le WiMAX Forum explore cette solution, de façon à être en mesure d’offrir des avantages aux exploitants en fonction de leurs disponibilités dans le spectre hertzien. Vodafone envisage d’intégrer le WiMAX TDD avec le LTE TDD, ce qui réduirait les coûts de réseau. WiMAX et le LTE sont proches l’un de l’autre à 80 %, la différence portant sur le logiciel. Les industriels Motorola, Nokia Siemens Networks, Alcatel-Lucent, Samsung et Nortel, travaillent sur les deux normes LTE et WiMAX. L’adaptation des stations de base GSM/UMTS vers la technologie LTE n’est pas toujours réalisable, sauf pour les équipements récents. Alcatel-Lucent et NEC présenteront des produits LTE avant la fin 2009.

Source : Stratégies Télécoms & Multimédia

jeudi 23 octobre 2008

Hikaru le prochain haut de gamme de Sony Ericsson

Nom de code : Hikaru, Sony Ericsson prépare un nouveau téléphone à écran tactile qui aura 8 Go de mémoire en interne et d'un appareil photo 8,1 mégapixels.

dimanche 19 octobre 2008

Près de 75% des communications émanant de l’étranger sont détournées : nos révélations exclusives sur les difficultés financières d’Algérie Télécom

FRAUDE MASSIVE SUR LES APPELS INTERNATIONAUX.
Selon notre source, près de 75% des communications émanant de l’étranger sont détournées par des opérateurs privés agissant dans l’illégalité la plus totale. Explication : des sociétés privées implantées en Algérie négocient directement avec des opérateurs étrangers, historiques et alternatifs (vendeurs de cartes prépayés, opérateurs utilisant des numéros surtaxés…etc). Ces opérateurs envoient directement les communications émanant de leurs clients sur des serveurs de ces entreprises privées algériennes qui se chargent de « terminer » les appels sur le réseau d’Algérie Télécom pour l’acheminer vers le client final. Le tout dans l’illégalité la plus totale. Elles privent ainsi l’opérateur historique d’une manne financière estimée à plusieurs milliards de dollars par an. Pour avoir une idée du montant des revenus qui ne sont pas versés à Algérie Télécom du fait de cette fraude, il suffit de savoir par exemple que l’Algérie est la première source de revenus de France Télécom à l’international, avec un taux de marge de 90%. Plus inquiétant encore, plusieurs grands opérateurs historiques étrangers n’ont pas reversé à Algérie Télécom les sommes dues pour les terminaisons d’appels sur son réseaux et ce depuis plus de dix ans.

UNE OUVERTURE SAUVAGE DU SECTEUR.
Dans tous les pays du monde, l’ouverture du secteur des télécommunications s’est faite progressivement, segment par segment. Une prudence destinée à permettre aux opérateurs historiques de mieux se préparer pour affronter la concurrence, souvent agressive. En Algérie, le début des années 2000 a été marqué par une ouverture sauvage de tous les segments du secteur : téléphonie mobile, Voix sur IP (VoIP), Internet, téléphonie par satellite…Or, à cette époque, le groupe Algérie Télécom n’était pas du tout préparé pour affronter la concurrence. Résultat : l’opérateur historique s’est retrouvé dans une situation difficile face à des opérateurs qui, comme Orascom Telecom dans le mobile, n’ont jamais cherché à structurer le marché mais ont opté pour des stratégies de prédation. La situation a été favorisée par l’inertie et l’incompréhension des enjeux de la part de l’autorité de régulation (ARPT) et du ministère de tutelle.

UN MANAGEMENT DEPASSE.
De Messaoud Chetih, parachuté à la tête d’Algérie Télécom après avoir passé 30 ans dans la sidérurgie à l’actuel PDG Moussa Belhamadi, en passant par Brahim Ouarets, Algérie Télécom a toujours été dirigé par des « managers » issus de l’administration. Sans culture managériale, ils ont été contraints de composer avec un ministère de tutelle incapable de comprendre les enjeux. Le groupe s’est ainsi lancé des opérations d’acquisition de technologies couteuses avec des résultats désastreux : boucle locale radio, WLL…La filialisation de Djaweb (Internet), avec l’expérimentation de plusieurs technologies a été désastreuse sur plusieurs points. Enfin, l’opérateur mobile Mobilis, confronté à la concurrence déloyale de Djezzy et Nedjma peine à devenir rentable.

Source : tout sur l'Algérie du 19/10/2008
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Algérie : l’opérateur Mobilis menacé par la guerre Nedjma-Djezzy

D’un côté, Djezzy : premier opérateur mobile algérien avec 14 millions d’abonnés, 1,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires et une rentabilité exceptionnellement élevée. Il bénéficie du soutien financier et managérial de sa maison mère, Orascom Telecom, l’un des premiers opérateurs mobiles au monde. De l’autre, Nedjma : filiale de Qatar Telecom, un groupe appartenant à l’Etat qatari, l’un des pays les plus riches du monde. Troisième opérateur mobile, Nedjma cherche à se développer en Algérie. Rapidement. Après avoir avancé prudemment, il a décidé de passer à l’offensive en défiant ouvertement Djezzy. Dans un secteur où la différence se fait par le marketing et la publicité, les deux opérateurs utilisent la même arme : l’argent. Des dizaines de millions d’euros mis sur la table pour acquérir et fidéliser des clients. Et le premier qui cédera aura perdu. Un peu comme au poker.

Sauf que…les deux opérateurs ne sont pas seuls sur le marché. Loin derrière, se trouve Mobilis, filiale d’Algérie Télécom. Opérateur public, il cumule deux « handicaps » de taille : il respecte scrupuleusement la législation algérienne et ne possède pas la force de frappe financière de ses concurrents. Résultat : il pourrait difficilement suivre dans la guerre que se livrent les deux géants égyptien et qatari sur le marché algérien. Une situation qui risque d’entraver sérieusement son développement et retarder sa rentabilité, voire menacer son avenir.

En économie, ce qui se passe dans le secteur des télécommunications a un nom : la concurrence déloyale. Dans un contexte marqué par le retour du « patriotisme économique », le gouvernement, au lieu de faire semblant de surveiller les transferts d’argent, devrait mettre un peu d’ordre dans le secteur et imposer des règles qui préserveraient les intérêts de Mobilis, donc de l’Etat algérien.

Source : tout sur l'Algérie du 19/10/2008 __________________________________________________________________________

samedi 18 octobre 2008

Ce que propose ZTE pour la 3G en Algérie

Les trois opérateurs de téléphonie mobile sont toujours en attente de la décision du gouvernement algérien sur le choix du mode d’attribution de la licence

Convergence, Innovation, Leading The Future 2008”, a été l’intitulé de la rencontre d’hier organisée
par ZTE à l’hôtel Mercure en présence de nombreux cadres de ATM Mobilis, partenaire de choix
de la firme chinoise ainsi que le secrétaire général du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Ce dernier s’est d’ailleurs refusé à toute déclaration concernant l’évolution du dossier 3G, se contentant de lancer laconiquement : “Vous n’avez qu’à demander au ministre.” En attendant, l’équipementier chinois semble très avancé dans le domaine et propose une nouvelle technologie appelée SDR (Software Design Radio) qui ne manquera pas d’intéresser les opérateurs de téléphonie mobile en Algérie.

“L’Algérie, qui a déjà connu une croissance substantielle d’abonnés en mobile depuis 2002, est toujours un marché intéressant ayant un grand potentiel, même si l’ARPU n’est pas élevée. Par ailleurs, la licence 3G sera lancée prochainement et cela contribuera sûrement à l’amélioration de l’APRU”, a déclaré M. Tian Ning, l’actuel directeur général de ZTE Corporation Algérie pour expliquer que ZTE compte sur la solution SDR pour garantir l’amélioration de l’ARPU et la réduction de l’Opex et du Capex pour ses partenaires.

Autrement dit, le n°1 mondial des télécommunications pousse l’innovation jusqu’à présenter une
nouvelle solution des réseaux radios basés sur la nouvelle station SDR qui peut fonctionner parallèlement dans le réseau GSM et le réseau WCDMA. En clair, une station de base qui peut supporter les réseaux 2G et 3G parallèlement et qui peut être mise à niveau facilement vers LTE (Technologie qui succède à l’UMTS).

“Nous voudrions partager notre concept et expérience avec nos partenaires et discuter du futur développement du réseau sans fil aussi bien que le futur du SDR”, avance-t-on du côté de ZTE
Corporation, fournisseur d’équipements et de solutions réseau de télécommunications et partenaire d’Algérie Télécom pour la partie ADSL, notamment avec Easy pour qui il a fourni 120 000 lignes ADSL. Le partenariat pour une durée de 5 ans consiste à ce que ZTE fournisse l’équipement et d’en partager ensuite les bénéfices pour un investissement de 6 millions de dollars pour l’équipement et un investissement global de 10 millions de dollars.

ZTE a fait état, hier, d’une norme tout à fait particulière à la firme chinoise qui voudrait se débarrasser de toute dépendance extérieure en se distinguant avec la DSCPMA qui a, d’ailleurs, été déployée dans certaines villes de Chine lors du déroulement des jeux Olympiques (match en direct, presse, résultats des compétitions, etc.).

En Algérie, on en est encore très loin de tout cela même si les opérateurs ont compris que la tendance future se passera loin de l’arène de gain du plus grand nombre d’abonnés à travers les tarifs d’appel, mais plutôt sur la fidélisation grâce au développement des valeurs ajoutées. Préoccupation prise en compte par ZTE qui prendra en charge les véritables questions du futur à l’image de la convergence entre le fixe et le mobile ou encore la percée de l’IMS avec opération orientée services et technologie.

M. Hannache, cadre au niveau de ZTE, en parlera longuement et d’insister, entre autres sur le tout IP. M. Zou Ying, ancien directeur général pour l’Algérie, aujourd’hui promu pour s’occuper de toute la région Afrique du Nord, nous a assuré que les trois opérateurs sont fins prêts, au même niveau, pour exploiter la 3G dès que le feu vert gouvernemental sera donné. C’est que la phase test a été, en effet, opérée par les trois opérateurs qui sont unanimes à dire, cependant, que les investissements seront très lourds.

Source : Journal Liberté du 19/10/2008
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ZTE : Présentation d’une solution globale pour la téléphonie 2G et 3G
ZTE, équipementier et prestataire de services, dans les solutions de nouvelles technologies de
l’information et de la communication, a organisé une conférence au cours de laquelle il a présenté
de nouveaux produits, susceptibles d’intéresser les opérateurs de téléphonie en Algérie.
Il s’agit, en premier, d’une solution pour les réseaux radio basée sur de nouvelles stations de base appelées SDR. Ces stations de base ont la particularité de pouvoir fonctionner aussi bien sur les réseaux GSM de deuxième génération (2G) que sur ceux de la 3G. Selon M. Tian Ning, directeur général de ZTEAlgérie, cette solution est des plus intéressantes pour les opérateurs à plus forte raison pour l’Algérie qui s’apprête à lancer l’exploitation de la téléphonie de troisième génération. Le directeur de ZTE a assuré que les SDR sont à même de réaliser d’importantes économies sur le coût d’exploitation. En effet, ce procédé épargne aux opérateurs la phase de reconstitution des stations de base. A cela, s’ajoute la possibilité de réutilisation des BTS existant pour la densification de la couverture dans les zones rurales. M. Tian Ning a, par ailleurs, souligné qu’une offre a été faite à l’opérateur public Mobilis. Ce choix est dû à l’existence de relations de travail entre ZTE et le groupe Algérie Télécom, d’autant que le réseau de Mobilis est prédisposé à l’utilisation de la téléphonie de troisième génération. Le patron de ZTEAlgérie a, par ailleurs, rassuré sur l’efficacité du TDS/CDMA, qui est la version chinoise de la 3G. Le conférencier a expliqué que la Chine a décidé d’opter pour sa propre solution, afin d’éviter de tomber sous le coup des lobbys qui détiennent la 3G classique. La TDS/CDMA a été testée avec succès, lors des Jeux olympiques de Pékin a-t-il expliqué. L’autre solution présentée lors de cette conférence, c’est le procédé IMS. Il s’agit d’un système qui permet la convergence entre téléphonie fixe et mobile. Cette convergence est réalisable à travers des terminaux spéciaux. Ces derniers assurent aussi bien les fonctions de la téléphonie cellulaire que du fixe. Interrogé sur la notoriété des équipements ZTE, M. Tian Ning a affirmé que des opérateurs japonais, naguère équipés par Nokia, ont résilié leur convention avec le constructeur finlandais et ont choisi ZTE comme équipementier. L’orateur a, par ailleurs, affirmé que ZTE occupe la 6e place mondiale en termes de vente de téléphones portables. «Si les téléphones ZTE ne sont pas très connus des utilisateurs finaux, c’est parce qu’ils sont vendus uniquement aux opérateurs de téléphonie, qui, a leur tour, les proposent sous forme de packs.» Les mobiles ZTE sont souvent badgés au nom de l’opérateur, à l’exemple de Vodaphone. Au sujet d’Internet et du partenariat avec Easy ADSL, il a été expliqué que le contrat d’exploitation avec la partie algérienne porte sur une plateforme globale de 400 000 lignes. 160 000 lignes sont déjà déployées et 120 000 sont opérationnelles Il a enfin été annoncé que les investissements de ZTE en Algérie sont de l’ordre de 10 millions de dollars, dont 6 millions en équipements.
Source : Journal Le Soir d'Algérie du 19/10/2008

mercredi 15 octobre 2008

Téléphonie mobile: plus de 26 millions d'abonnés identifiés au 10 octobre

ALGER- Plus de 26 millions d'abonnés de la téléphonie mobile ont été identifiés au 10 octobre, date butoir de la finalisation de l'opération d'identification, a-t-on appris mercredi auprès de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). "Au total, 26.667.867 abonnés ont été identifiés du parc de téléphonie mobile algérien au 10 octobre, dont 25.494.723 abonnés prépayés et 1.173.144 abonnés post-payés", a indiqué à l'APS, la présidente du Conseil de l'ARPT, Zohra Derdouri. Elle a précisé que le taux d'abonnés identifiés est de 91 % sur un total de 29.246.642 abonnés décomptés, post-payés et prépayés confondus à la veille du 10 octobre, ajoutant que 9% sont donc resté non identifiés et ont été désactivés de fait".

Source : APS du 15/10/2008
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Le nombre d’abonnés de la téléphonie mobile en Algérie s’élève à plus de 26 millions. Plus de 2 millions de puces anonymes désactivées. Le marché algérien de la téléphonie mobile est, avec ce nombre d’abonnés, le deuxième en Afrique du Nord après le marché égyptien.

L’Algérie compte plus de 26 millions d’abonnés à la téléphonie mobile. L’opération d’identification des puces anonymes, achevée le 10 octobre dernier à minuit, s’est soldée par la désactivation définitive de 2 578 775 cartes SIM prépayées anonymes, soit 9% du nombre total d’abonnés enregistrés avant cette opération (29 246 642 abonnés décomptés). Selon un communiqué de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) rendu public hier, le taux d’abonnés (post-payés et prépayés) identifiés est DE 91%, soit un total de 26 667 867 abonnés. Sur ce total, l’ARPT dénombre ainsi 25 494 723 abonnés prépayés et 1 173 144 abonnés post-payés. « Les cartes SIM non identifiées ne pourront plus être utilisées en appel entrant ou sortant », souligne l’ARPT, en précisant que leur désactivation consiste en « leur mise hors service définitive et irrévocable, entraînant pour leurs détenteurs la perte irrémédiable du numéro ».

Le marché algérien de la téléphonie mobile est, avec ce nombre d’abonnés, le deuxième en Afrique du Nord après le marché égyptien qui compte 33 millions d’abonnés. Par ailleurs, l’Autorité de régulation se montre satisfaite de « la réussite de l’opération d’identification lancée le 27 février dernier ». L’ARPT a dû, rappelons-le, proroger à maintes reprises le délai fixé aux opérateurs de téléphonie mobile activant sur le marché national pour identifier tous leurs abonnés. « A l’heure actuelle, il est possible d’affirmer, sans risque d’erreur, que l’opération a atteint en grande partie ses objectifs. Les opérateurs ont réellement collaboré avec l’ARPT pour faire de l’opération un succès. L’approche adoptée de gradualité et de concertation permanente avec les opérateurs s’est avérée fructueuse », lit-on dans le document de l’ARPT. Cette opération a permis de connaître le nombre réel des abonnés de chacun des opérateurs, qui est de 14 492 091 pour Orascom Télécom Algérie (Djezzy), de 7 177 602 pour Algérie Télécom Mobile (Mobilis) et de 4 998 174 pour Wataniya Télécom Algérie (Nedjma).

Source : Journal El Watan du 16/10/2008

Tableau : Nombre de puce par opérateur

Opérateur

Nombre de Puce

Puce Prépayée

Puce Post payée

Djezzy (OTA)

14 492 091

13 848 159

643 932

Mobilis (ATM)

7 177 602

6 738 410

439 192

Nedjma (WTA)

4 998 174

4 908 154

90 020

Total Géneral

26 667 867

25 494 723

1 173 144