samedi 27 décembre 2008

MAROC : APPEL Á LA CONCURRENCE D’UNE LICENCE 2G

Le 3 Novembre 2008, le Maroc a lancé un appel à la concurrence pour l’établissement et l’exploitation d’un 3ème réseau public de télécommunications au Maroc utilisant des technologies cellulaires de 2ème génération.

Tableau récapitulatif de la téléphonie mobile au Maroc

Opérateur

Réseau

Part de Marché

Actionnaire

Maroc Telecom

GSM/UMTS/HSDPA

62,00 %

Vivendi (Fr) 53 %

Etat Marocain 30 %

Autres 17 %

Medi Telecom

GSM/UMTS

33,21 %

Telefonica (Esp) 32,18 %

Portugal Telecom (Por) 32,15 %

Rma Wataniya 13,06 %

France.com 5,00 %

Holdco 17,59%

Wana Corporate

CDMA

1,17 %

Holding ONA et SNI

vendredi 26 décembre 2008

TUNISIE : COURSE Á LA LICENCE 2G/3G

En Tunisie, la nouvelle licence de télécommunication universelle fixe et mobile, dite "2G/3G", attire bien les convoitises. Le processus d'attribution a été lancé début décembre, et les offres devront être retournées au ministère des Technologies de la communication au plus tard le 5 mais 2009. Ni Tunisie Telecom, l'ex-opérateur national, dont le monopole sur le téléphone fixe sera de de facto brisé, ni Tunisiana, l'exploitant égypto-qatari (Orascom-Qtel) de la deuxième licence, ni leurs actionnaires n'auront le droit de se porter candidats. "Cet appel d'offres intéresse beaucoup certains groupes tunisiens, qui sentent cette fois qu'ils auront une carte à jouer face la concurrence étrangère", estime un analyste proche du dossier. Selon lui, le gouvernement peut raisonnablement espérer une proposition de l'ordre de 1 milliard de dinars(540 millions d'euros).

Source : Jeune Afrique N°2502-2503 du 21/12/2008 au 03/01/2009

lundi 22 décembre 2008

MawdjAT : Service d’accès Internet haut débit WiMax d'Algérie Télécom et AnwarNet(Jordanie)

MawdjAT est un service d’accès Internet haut débit sans fil né du partenariat entre Algérie Télécom et AnwarNet.

MawdjAT
repose sur une technologie de transmission sans fil à haut débit par ondes radio appelée WIMAX pouvant atteindre 70 Mbit/s avec une portée théorique de 50 Kms.
Il est prévu pour relayer une connexion partagée à haut-débit vers de multiples utilisateurs ou pour connecter des points d'accès Wi-Fi à un réseau.

MawdjAT
dispose d’offres complètes afin de satisfaire les besoins des entreprises en matière d’accès a internet haut débit.

Caractéristiques :

  • Connexion internet à haut débit symétrique sans ligne téléphonique fixe.
  • Rapidité d’installation et de mise en service.
  • Connexion fiable et sécurisée.
  • Assistance professionnelle, disponible et efficace, à distance ou sur site.
  • Un service disponible avec plusieurs débits allant de 128 Kbps à plusieurs Mégabits/s selon la couverture
  • Connexion illimitée gérée par une plate-forme sécurisée et redondante
  • Support technique permanent 7j/7 et 24h/24. 

MawdjAT est une réponse pour des connexions sans-fil (ondes radio WiMAX) à haut-débit sur des zones de couverture de plusieurs kilomètres, permettant des usages en situation fixe ou en mobilité. C'est surtout un ensemble de standards basés sur le standard IEEE 802.16.


Intérêt de MawdjAT
Internet partout, pour tous !
  • Pas de limites géographiques : votre zone de résidence n’est pas couverte par l’ADSL ? MawdjAT est une solution alternative et simple vous permettant tout de même de profiter du Haut-Débit.
  • Une technologie hertzienne qui utilise les ondes radio : une antenne capte les ondes hertziennes qui vous permettront l’accès à Internet Haut-Débit, sans passer par une ligne téléphonique.
  • Internet dans toute votre entreprise.
Une solution complète !
  • Une connexion rapide : informations ou loisirs, vous profitez d’Internet selon vos besoins et vos envies.
  • Une connexion sans limite de temps : vous prenez le temps qui vous convient pour explorer le web.
  • Une connexion sans limite de trafic : vous accédez sans contraintes au maximum d’informations.
Une assistance de qualité
  • Une assistance technique de qualité : profitez d’une aide pertinente et de conseils personnalisés.
  • Un service clientèle à votre écoute : nos conseillers clientèle répondront à toutes vos interrogations pour une qualité d’accompagnement optimale.
Sans ligne téléphonique
Portée de plusieurs kilomètres
Débits symétriques de plusieurs Mbit/s

Comment ça marche

  • une antenne WiMAX, ou "station de base", placée sur un point haut (pylône, bâtiment,...) afin d’assurer la couverture maximale
  • entre l’antenne et l’utilisateur, plusieurs kilomètres de transmission sans fil. Le WiMAX peut assurer une transmission sans ligne de vue (c’est-à-dire même lorsque des obstacles tels que des arbres se trouvent entre l’émetteur et le récepteur), mais cela a généralement pour effet de réduire notablement la portée.
  • chez l’abonné, une antenne WiMAX intérieure ou en extérieure assure la liaison entre l’émetteur de la zone et l’équipement connecté (ordinateur ou autre). Le choix de l’installation de l’antenne dépend simplement de la configuration de votre domicile et de la distance de la station WiMAX principale. AnwarNet assure la fourniture de l’antenne intérieure ou extérieure (indoor ou outdoor).
  • Un procédé simple : Vous devez uniquement disposer chez vous d’une antenne et y raccorder votre PC. Vous n’avez pas de raccordement compliqué à effectuer ou de câbles gênants à installer
  • Le débit maximum est de 20 Mbit/s

Nos Offres

   
  • Profitez de nos offres accès Internet haut débit sans fil et surfez en mobilit.
  • Échangez vos information tout en assurant la confidentialité des données entre vos différents filiales.
  • les tarifs ci-dessous sont en hors taxes .
         
Packs Frais d'accès (DA) Frais Mensuels (DA)
Résidentiel
256Kbps 7 500 6 000
512Kbps 7 500 9 000
1Mbps 7 500 15 000
Business (Ratio 50%)
256Kbps 40 000 17 000
512Kbps 40 000 24 000
1Mbps 40 000 39 000
2Mbps 40 000 72 000
3Mbps 40 000 99 000
4Mbps 40 000 130 000
Business Plus (Ratio 80%)
256Kbps 40 000 25 000
512Kbps 40 000 40 000
1Mbps 40 000 65 000
2Mbps 40 000 110 000
3Mbps 40 000 150 000
4Mbps 40 000 180 000
5Mbps 40 000 220 000
6Mbps 40 000 260 000
8Mbps 40 001 320 000
Data (VPN)
256Kbps 40 000 16 500
512Kbps 40 000 23 000
1Mbps 40 000 36 000
2Mbps 40 000 64 000
3Mbps 40 000 90 000
4Mbps 40 000 108 000
5Mbps 40 000 132 000
6Mbps 40 000 156 000
8Mbps 40 000 192 000

Couverture du Réseau

Actuellement, le réseau MawdjAT couvre les localités suivantes à Alger :

    Dely Ibrahim     Cheraga     Bir Touta     Zeralada     Sidi Abdellah     Al Hammadia (Bouzaréah)     Bir Mourad Rais     Kouba     Bordj El Kifan     Rouiba     Dar El Beida           Dans les autres Wilayas:     Sétif (Chef-lieu)     El Eulma     Annaba (Chef-lieu)     Hassi Messaoud     Bordj Bou Areridj     Oran (Chef-lieu, Essenia, et Arzew)          
Il est à préciser que le déploiement du réseau MawdjAT se poursuit et touchera les Chef-lieus de Blida, Tlemcen, Bedjaia, et Tizi-Ouzou dans les prochaines semaines. 

     

Lancement de MawdjAT, un nouveau réseau Internet sans fil

Le Groupe Algérie Télécom (AT) lance MawdjAT, un nouveau réseau Internet sans fil, caractérisé par "la rapidité et l'économie de déploiement", a-t-on indiqué lundi auprès de ce groupe. Le Groupe AT, en partenariat avec une société algérienne de droit privé (AnwarNet), lance MawdjAT, un produit qui se présente sous la forme d'un réseau "support" sans fil, "équivalent dans ses caractéristiques au réseau terrestre ADSL", a-t-on expliqué de même source.

Source : APS du 22/12/2008

dimanche 21 décembre 2008

Entretien- Moussa Benhamadi, P-DG d’Algérie Télécom, à Liberté “Algérie Télécom est sortie de la zone rouge”

Pour cette première sortie médiatique en guise d’entretien depuis son installation à la tête de l’entreprise, le nouveau patron d’Algérie Télécom aborde l’avenir avec optimisme en misant sur le potentiel humain sans faire fi des insuffisances qui ont failli engloutir AT. Des investissements coûteux qui n’ont généré aucune croissance, des projets entamés sans aboutissements et des créances importantes auprès des institutions publiques. Benhamadi qui cumule une longue expérience dans le domaine technique, fort de ses atouts de chercheur, parle d’un plan de relance à travers la réhabilitation du réseau et des infrastructures de télécommunication, et l’amélioration du réseau ADSL, et annonce un partenariat pour le Wimax avec un opérateur algérien.

Liberté : Il y a à peine deux mois, vous avez évoqué la situation dans laquelle se trouve Algérie Télécom. Qu’en est-il réellement ?
M. Benhamadi : En effet, lors de mes interventions précédentes, j’avais évoqué la situation difficile dans laquelle se trouve Algérie Télécom. Depuis, nous avons lancé une opération d’analyse réelle de cette situation, et nous avons commencé par les créances. Cela donne de très bons résultats et nous avons également diagnostiqué des poches de dépenses qu’on pouvait arrêter. Nous avons entrepris aussi des actions de mobilisation auprès du personnel pour faire admettre que nous devions nous dire les vérités parce que c’est une entreprise qui nous concerne tous en tant que travailleurs et concerne l’Algérie parce que c’est le produit de tout citoyen algérien étant une entreprise publique. C’est en prenant en charge nos faiblesses et en exploitant nos forces que nous pourrons améliorer la situation. Je peux me permettre de dire aujourd’hui que grâce à cette opération, à ces efforts et à l’opération de défilialisation de Djaweb, dont l’existence en tant que filiale totalement autonome d’AT n’avait pas de sens. Djaweb s’appuyait sur l’utilisation de la maison mère pour l’utilisation de son réseau et pour offrir des services, et nous nous sommes retrouvés dans une situation de compétitivité entre la maison mère et la filiale. Il y a une facturation entre la maison mère et Djaweb, autrement dit une génération de frais inutiles qui impliquait, au moment de la consolidation des bilans, des impôts qui n’avaient pas lieu d’être. En plus, il existait un problème réel de communication entre les équipes de Djaweb et d’AT pour la simple raison qu’elles se considéraient comme des adversaires. En récupérant Djaweb, nous allons, inéluctablement, être beaucoup plus efficaces sur le marché avec des réactions immédiates lorsqu’une demande est émise.
Tous ces éléments ont permis de redresser, quelque peu, la barre. Nous pouvons dire, aujourd’hui, que nous sommes sortis de la zone rouge et nous devons, désormais, faire beaucoup plus d’efforts pour maintenir ce cap. Nous avons mis en place un plan d’urgence qui a été discuté par tous les cadres d’AT sur une année, qui nous permet de stabiliser la situation financière, de réactiver certaines activités et de valoriser des investissements qui ont d’ailleurs coûté des centaines de millions de DA.

Il est question de 100 milliards de DA de créances non recouvrées auprès des institutions publiques. Où en êtes-vous avec cette opération ?
Il y a eu une opération d’assainissement réalisée sur le chiffre d’affaires et sur les créances qui a abouti à la revue à la baisse du chiffre de 100 à 70 milliards de créances, ce qui est loin d’être une somme négligeable en soi. L’opération de recouvrement avance très bien mais, au-delà, je dois saluer l’adhésion des travailleurs et celle des administrations concernées, contrairement à ce qui était de coutume par le passé, et je dois dire que l’instruction initiée par M. Ahmed Ouyahia, à ce moment-là chef du gouvernement, nous a énormément aidés dans ce sens.

L’ouverture du capital d’AT semble être une idée abandonnée. Qu’en est-il au juste ?
C’est effectivement le cas, du moins ce n’est plus à l’ordre du jour. Je m’explique : j’ai toujours soutenu, depuis mon installation à la tête d’AT, qu’il était préférable d’abandonner cette option qui aurait pu être possible et bénéfique dans les cas suivants. En premier lieu, en raison d’un besoin urgent d’argent, d’une asphyxie traduite par l’obligation d’aller chercher des repreneurs, et ce n’est pas ce que vit AT. Ensuite, se présente le scénario de l’incapacité de gérer et on aurait besoin d’une plus grande performance en matière de management, et là aussi on en est loin. AT, elle-même, détient un potentiel très important. Il ne manque qu’à le valoriser et lui redonner confiance. Ça a été d’ailleurs la ligne directrice de mon premier message en direction de tout le personnel d’AT, car cette entreprise a été en proie à de nombreuses turbulences dont on ne peut ignorer l’existence et elles n’ont pas été sans effets sur le cadre algérien, à tel point que les gens ont perdu confiance. Il faut remédier, vaille que vaille, à cette situation et nous prendre en charge, et nous en sommes capables ; je reste, d’ailleurs, très confiant. C’est du moins mon approche et j’estime que nous devons faire appel aux compétences algériennes sans verser dans un nationalisme excessif, car nous nous retrouvons dans une sphère économique. L’université algérienne a formé des compétences dans tous les domaines d’activité qui n’ont rien à envier en matière de dynamisme et de savoir-faire aux étrangers aussi bien sur le plan du management que sur le plan technique. Lorsqu’il s’agit d’une technologie de pointe, nous pouvons alors aller directement vers celui qui la détient, soit en la lui achetant, soit en se liant avec lui à travers un partenariat pour un transfert de technologie ou autre. C’est aussi valable pour de nombreux autres pays, ce n’est point propre à l’Algérie. C’est ce qu’il y a lieu d’adopter jusqu'à ce qu’on juge que nous sommes arrivés à nos limites, et là nous ferons appel à un bureau d’études sur un point précis, ce qui sera tout à fait plausible et acceptable mais surtout envisageable. Il existe un troisième et dernier scénario qui justifierait l’ouverture du capital, et c’est dans le cas où l’entreprise se porte bien et génère des revenus considérables à tel point que ses actions (cotées en Bourse) intéressent d’autres opérateurs ou des investisseurs, ce qui n’est pas le cas encore… Il faut bien se préparer et aller vers l’ouverture en toute sérénité et en connaissance parfaite du marché et de ses enjeux. On pourrait alors vendre des actions (5 à 10% par exemple) pour en acheter d’autres. C’est céder pour s’agrandir d’autre part.

WTA-Nedjma a exprimé récemment son intérêt de s’investir dans la téléphonie fixe. Pensez-vous qu’AT est en mesure, actuellement, de supporter la concurrence sur ce segment ?
Wataniya Telecom Algérie-Nedjma, même issue d’un investissement étranger, n’en demeure pas moins une entreprise algérienne envers laquelle je développe un respect comme aux autres d’ailleurs. Il nous faut adopter cette approche et accepter la compétitivité qui s’installe. C’est un opérateur qui exerce dans le cadre de la loi algérienne, qui génère de la richesse au pays qui emploie et qui contribue à l’alimentation du Trésor public, et c’est tant mieux. Mais ce n’est pas une raison pour perdre de vue que nous évoluons dans une compétition et il nous faut accepter de se mesurer sur les segments dans lesquels nous sommes compétitifs. Lorsque j’entends dire qu’un opérateur comme Nedjma veut s’investir dans la téléphonie fixe, je lui dis bienvenu, tout en restant persuadé qu’il puisse rivaliser avec AT. Ceci pour la simple raison qu’AT possède un réseau filaire aussi bien pour le transport (commutation) que pour l’accès très répandu sur le territoire national. Il n’existe pas une seule commune en Algérie où AT n’est pas présente. Nous jouissons également d’un savoir-faire, d’une expérience acquise au fil de toutes ces années qui constituent un atout majeur face auquel, rappelez-vous, l’opérateur Lacom n’a pu résister.

AT a investi dans les technologies sans fil (Wireless). Cet investissement a-t-il généré de la croissance ?
Je peux vous citer au moins trois projets qui ont fait l’objet d’investissement sans pour autant qu’ils soient rentables, du moins pas encore. Il s’agit d’un projet sans fil (Wifi) qu’on peut appeler un préWimax à Adrar. Une très bonne initiative, à mon avis, dans la mesure où elle obéissait au souci de réduire la fracture numérique vécue par l’ensemble de nos citoyens tout autant que nos institutions économiques par rapport au reste du monde. Ce projet a en effet coûté beaucoup d’argent sans qu’il soit véritablement accessible aux citoyens. Permettez-moi d’ailleurs d’ouvrir une parenthèse à ce propos et dire que dans notre programme de relance de l’entreprise, nous avons décidé de prendre en charge ce projet et de travailler pour sa mise en exploitation. Il y a eu aussi un investissement pour le Wimax qui a été acheté et réalisé mais qui n’est pas encore déployé. J’ai repris le projet depuis mon arrivée et dans le cadre d’un partenariat qui va être annoncé, incessamment, avec un opérateur algérien pour réunir, chacun, ses BTS et constituer ensemble un réseau Wimax qui sera respectable. Il sera déployé sur quinze wilayas et c’est une manière de contribuer à la généralisation de cette technologie avancée. AT a par ailleurs investi dans l’achat des hots spots des ports Wifi qui n’ont pas été, malheureusement, déployés. Nous avons mis en place tout un programme pour les installer dans les centres urbains, au niveau des universités, des gares, etc. pour permettre aux citoyens, qui sont de plus en plus nombreux à être dotés de lap top, d’accéder à Internet et de profiter de ses services et d’utiliser des modes de paiement très simples. Nous allons d’ailleurs faire des annonces dès 2009 concernant le déploiement du Wifi.

Où en êtes-vous avec le renouvellement du matériel qui a été la cause dans le retard occasionné pour passer à la numérotation à 10 chiffres pour le fixe ?
Le passage à la numérotation à 10 chiffres a été facile pour les opérateurs de téléphonie mobile parce qu’ils utilisent des équipements de technologie récente contrairement à AT. Nous avons 200 centraux fournis par 3 ou 4 équipementiers, et ça remonte aux années 1980. Donc, sur le plan technique et technologique, il est difficile de passer aux 10 chiffres. Ces centraux générés par des logiciels qui ne sont pas maintenus par les fournisseurs qui, entre-temps, sont passés à une autre technologie. En plus, dans le cadre de la modernisation de ce que nous appelons la couche 4 et 5, en l’occurrence le transit national et international, nous devons procéder préalablement à la modernisation dans le cadre de la couche 3, les 140 centres locaux appelés corps de chaînes (CCLT) qui permettent, à travers des équipements d’accès, la connexion d’un abonné. C’est une opération qui est déjà en cours à travers un projet dont la réalisation se concrétisera dès le début 2009, et un autre projet-pilote qui a été réalisé durant l’année 2007 et dont nous sommes en train de revoir les contours pour plus d’efficacité. Cette modernisation consiste à passer aux NGN (New Generations Network). Il faut savoir que nos équipements actuels nous permettent de connecter 5 millions d’abonnés (que nous n’avons pas) et cette modernisation coûtera du temps et de l’argent, et les estimations tournent autour de 3 milliards de dollars. À mon arrivée, il y avait une programmation de moderniser à raison de 400 000 équipements par an, et c’est là un rythme très lent. Un nouveau programme a été élaboré en coordination avec le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, et nous avons l’ambition d’aller plus vite et, pourquoi pas, atteindre 1 million par an ou au moins doubler le chiffre avancé initialement pour les prévisions 2009, et là nous serons en phase avec les objectifs du programme gouvernemental qui vise la généralisation de l’accès à l’ADSL et le très haut débit.

Cela signifie-t-il que vous avez opté pour un matériel évolutif ?
Pas encore. Il nous faut procéder par étape. Nous devons adopter tout ce qui répond aux standards internationaux et opter ensuite pour plusieurs équipementiers qui assurent l’interopérabilité, car nous ne pouvons pas nous permettre à chaque fois de renouveler nos équipements, donc il nous faut prendre en compte l’aspect évolutif.

Ceci nous amène M. Benhamadi à aborder le renouvellement du réseau téléphonique. AT prévoit-elle un plan global en ce sens et l’intégration de l’IMS ?
Il en est question, en effet, dans le cadre du programme 2009-2013, durant lequel nous espérons, et ce n’est pas évident, renouveler au moins 80% du réseau abonné et qui offrira le tripleplay systématiquement. Pour ce qui est de l’intégration de l’IMS, puisque nous parlons des technologies de nouvelles générations (NGN), nous commençons par les technologies Nsan et nous sommes en train d’étudier également en mobilisant des ressources internes et en faisant participer des partenaires avec qui nous avons l’habitude de travailler et nous préparer ainsi à l’IMS. Actuellement, nous nous sommes engagés dans un programme pour une facturation unique qui concernera en premier lieu la partie Internet pour gagner ensuite le mobile et aller vers la convergence fixe-mobile.

Peut-on savoir si vous avez l’intention de recourir au partenariat avec un opérateur mobile pour fournir des services téléphoniques dans le contexte convergence fixe-mobile ?
Cela va se soi. La convergence fixe-mobile qui est une évolution inéluctable dans l’avenir se fera avec Mobilis qui est une filiale d’AT. Le citoyen se montrera plus exigeant à l’avenir et il n’est pas question de gérer plusieurs moyens de communication et surtout plusieurs factures. Il ne sera plus question, d’ailleurs, de facture mais d’une carte de paiement.

Quels sont les rapports actuels entre AT et les ISP, et qu’en est-il du projet d’interconnexion des ISP entre eux ?
De très bons rapports. Nous avons organisé plusieurs rencontres ici même au siège d’AT ou ailleurs au cours desquelles j’ai affiché la volonté de travailler en partenariat avec les ISP, de les aider au cas par cas ou par groupe à se développer, à investir en partenariat ou dans un cadre purement commercial, et surtout les encourager à aller investir à l’intérieur du pays dans un seul et même but, celui de réduire la fracture numérique. AT à elle seule ne peut satisfaire les demandes de tous les citoyens, notamment quand on parle du contenu et des services à valeur ajoutée. C’est en engageant cette ouverture vers les ISP que nous pourrons créer une synergie de partenariat et de complémentarité. AT jouera alors le rôle de fédérateur pour tous ceux qui veulent s’inscrire dans la logique d’aller loin et vite car le temps joue contre nous, mais cela ne justifierait pas de mauvais choix pour l’avenir, d’où la pertinence de la concertation et de l’entraide. Nous avons donc proposé au ministère de créer une plate-forme d’échange d’interconnexion entre ISP pour rentabiliser la bande passante internationale et optimiser ainsi les liens internationaux qui coûtent cher à améliorer, surtout la qualité de service à travers cette plate-forme. S’il y a, par exemple, une panne au niveau d’un opérateur, le client pourra s’appuyer sur le reste pour continuer à bénéficier des services, et bien sûr il y aura facturation entre ISP sans que l’utilisateur s’en rende compte, car ceci obéit, en définitive, au souci de la permanence du service. On parle alors d’une plate-forme nationale qui sera suivie plus tard par une plate-forme régionale (interwilayas) et pourquoi pas au niveau international, car ce sera rentable pour l’ensemble et surtout plus rationnel.

Des projets en vue ?
En plus de la modernisation du réseau que nous avons déjà évoquée, il est question de l’amélioration du réseau ADSL. Actuellement, nous ne pouvons nier que nous avons beaucoup de mécontents et c’est une conséquence logique. Nous avons eu une plate-forme d’accès ADSL, ensuite il y a eu le rush suite à la réduction des tarifs appliqués depuis quelques mois suivie d’une mauvaise qualité de service. Nous œuvrons sans relâche à l’amélioration du service, ne serait-ce que pour les abonnés actuels. Nous avons aussi un projet, très important pour nous, qui consiste en la réhabilitation de notre réseau de transport (le sécuriser et améliorer sa qualité de fonctionnement). En d’autres termes, il s’agit de réhabiliter notre infrastructure de télécommunications. Une partie a été réalisée dans les années 1990 dans les conditions que nous connaissons tous et ça ne s’était pas fait de manière optimale, ce qui nous permettra d’investir. Que ça ne soit pas fait sur une assise fragile, car le réseau c’est le socle, nous ne pouvons plus compter, dans l’avenir, que sur le fait de vendre un produit de qualité qui obéit aux standards internationaux.

Source : Le Journal Liberté du 22/12/2008

mardi 16 décembre 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ARPT

Suite au compte rendu paru le 16 décembre 2008 dans divers titres de la presse écrite nationale,
de l’interview accordé par notre Directeur de la poste à la chaine 2 de la radio nationale lors de
l’émission diffusée le 15 décembre 2008, l’ARPT tient à apporter la mise au point suivante.

Certains des propos de ce directeur ont été mal rapportés ou sortis de leur contexte.

Ainsi pour ce qui concerne la licence de téléphonie mobile de troisième génération, notre
représentant n’a évoqué de 4ème opérateur de téléphonie mobile que dans le seul cas où le
Gouvernement décidera de lancer l’appel à la concurrence nécessaire pour ce faire. Ce qui, à
notre connaissance, n’est pas à l’ordre du jour pour le moment.

De plus, pour ce qui concerne le sondage sur les attentes des clients des services postaux, l’ARPT
ne compte pas le lancer le 15 janvier prochain comme le rapportent certains titres mais lancer la
consultation nécessaire pour le choix d’un prestataire indépendant qui sera chargé de diligenter
ledit sondage.

Enfin, pour ce qui concerne le service universel de la poste, l’ARPT n’envisage pas comme le
rapportent certains titres, d’élaborer le cahier des charges du service universel de la poste mais
attend d’être consultée par le MPTIC sur la teneur de ce dernier afin qu’il soit mis en oeuvre,
dans le meilleur des cas, durant l’année 2009.

source : ARPT du 16/12/2008

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Tout en projetant le lancement d’un sondage d’opinion sur les prestations de la poste : L’ARPT envisage l’instauration du service postal universel en 2009.

L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) compte lancer en 2009 un grand sondage d’opinion pour savoir ce que pensent les Algériens des prestations de la poste et ce qu’ils attendent d’elle. Ce sondage sera suivi d’un autre sur la téléphonie mobile, «ce qui va permettre d’introduire effectivement dans notre pays le service postal universel», a signifié le directeur de la poste au niveau de l’ARPT, Mohamed Tawfik Bessai, lors de son intervention hier sur les ondes de la radio nationale Chaîne 2, au cours de l’émission hebdomadaire «le rendez-vous économique et social». L’invité de la Chaîne 2 précisera à ce sujet qu’«une fois le sondage terminé et le travail de répertoire des données et opinions effectué, il sera procédé à la rédaction du cahier des charges auquel seront soumis l’institution de la poste et les autres opérateurs dans le secteur». M. Bessai rappellera dans la foulée que le service postal universel «garantit à tous les usagers, de manière permanente et sur l’ensemble du territoire national, des services postaux répondant à des normes de qualité déterminées. Ces services sont offerts à des prix abordables à tous les utilisateurs».

L’autre volet abordé lors de cette émission est celui relatif à l’opération d’identification des cartes Sim (puces) anonymes lancée en février dernier et qui s’est clôturée le 10 octobre dernier. L’opération «a permis de découvrir que 9% des puces en activité par les trois opérateurs que sont Djezzy, Mobilis et Nedjma sont anonymes», dira M. Bessai, en soulignant au passage que «l’opération d’identification menée de concert avec les trois opérateurs s’est soldée par de bons résultats. Et d’où il est ressorti que le parc d’abonnés post-payés et prépayés cumulé s’élève à ce jour à 26 667 867 usagers de la technologie GSM». Le responsable a signifié, par ailleurs, que cette opération d’identification «a permis d’assainir une fois pour toute le marché de la téléphonie mobile et de mettre en place de nouvelles règles commerciales par le truchement du ministère du Commerce. En résumé : les puces ne sont désormais achetées que chez, et uniquement, les revendeurs agréés. Et les opérateurs ne peuvent disposer que d’un nombre déterminé de revendeurs. D’autant que l’opération de vente est soumise à des règles claires et incontournables : la présentation de la photocopie de la pièce d’identité nationale dûment légalisée auprès des services de l’APC».

A la question sur la licence du mobile de 3ème génération (3G), le représentant de l’ARPT a tenu à préciser que, pour l’heure, seul un appel à manifestation d’intérêt a été lancé et pour lequel «nous avons reçu des offres sans plus car nous attendons le feu vert du gouvernement». M. Bessai a toutefois précisé, en fin d’émission, qu’«une fois la licence 3G accordée à un opérateur, les cahiers des charges en vigueur de Djezzy, Mobilis et Nedjma vont changer».

Source : journal la tribune du 16/12/2008

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LE TEXTE EST EN COURS D’ÉLABORATION : Une nouvelle réglementation pour les opérateurs de la téléphonie mobile

La réglementation régissant les opérateurs de la téléphonie mobile sera, sou peu, revisitée en vue d’introduire de nouvelles mesures à même d’organiser au mieux le secteur.

Si dans l’actuel cahier de charges on en trouve que deux sanctions soit la suspension de la licence ou son retrait définitive, le nouveau texte dont la mise en application est prévue pour 2009, comportera un barème de sanction.


C’est ce que a annoncé, hier, le directeur de la poste au niveau de l’Agence de régulation de la poste et télécommunication (ARPT), M. Mohamed Tawfik Bessai, lors de son passage à l’émission hebdomadaire " le rendez-vous économique et social" de la radio chaîne II.


" Nous nous attelons à introduire des sanctions intermédiaire " a-t-il dit avançant à titre d’exemple l’imposition d’amendes lors d’une défaillance. " Nous pensons que les deux sanctions existantes sont lourdes. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de revoir ce point bien précis ", souligne-t-il sans, toutefois, donner plus de détails. L’intervenant s’est montré, également, peu prolixe concernant le téléphone de troisième génération (3G), soulignant seulement, qu’effectivement, un quatrième opérateur va investir le secteur de la téléphonie mobile au coté de Mobils, de Djezzy et de Nedjma. Le directeur s’est contenté de dire, dans ce cadre, que l’ARPT a lancé un appel à manifestation d’intérêt et que ses services ont d’ores et déjà reçu des offres. " Nous attendons le feu vert du gouvernement pour attribuer la licence pour la 3G ", a-t-il indiqué.


A une question relative à l’identification des puces anonymes, l’invité de la radio a rappelé que grâce à l’opération qui s’est déroulée du 27 février au 10 octobre dernier, l’ARPT a réalisé " de bons résultats ". Celle-ci a fait état d’un nombre total d’abonnés prépayés identifiés du parc de téléphonie mobile algérien de l’ordre de 25. 494. 723 et si on y ajoute le nombre d’abonnés post payés par définition toujours identifiés, ce chiffre atteindra les 26.667.867. Ceci qui nous donne un taux d’abonnés identifiés de 91% sur un total de 29. 246. 642 abonnés décomptés. Les 9% restant représentent donc les puces non identifiées, souligne l’orateur précisant que les opérateurs concernés ont été sommés de les désactiver. Pour ce qui est de la couverture, le directeur appelle les citoyens à dénoncer les opérateurs en cas de défaillance du réseau.


S’agissant de la téléphonie fixe, M.Bessai a fait remarquer que l’expérience de la téléphonie mobile a démontré que le développement d’un secteur ne peut se faire sans la concurrence. Dans ce contexte, il a indiqué, sans vouloir donner plus d’informations, que LACOM en difficulté actuellement est appelée à se " redresser " pour assurer son développement.


Passant au secteur de la poste, l’orateur a annoncé qu’à partir de 2009, un service universel postal sera opérationnel et qu’un nouveau cahier de charges sera élaboré à cet effet. M.Bessai a indiqué, en guise de conclusion, que l’ARPT compte lancer à partir du 15 janvier prochain un sondage d’opinion pour connaître l’avis et les attentes des citoyens quant aux s de la poste.


Source : journal Horizon du 16/12/2008
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RESPECT DU CAHIER DES CHARGES POUR LA TÉLÉPHONIE : Des sanctions pécuniaires envisagées pour les opérateurs contrevenants

Des manifestations d’intérêt pour la vente de la licence de téléphonie 3e génération ont été reçues par l’ARPT qui attend le feu vert du gouvernement. L’autorité de régulation envisage des sanctions pécuniaires pour les opérateurs de téléphonie contrevenants aux obligations de leurs cahiers des charges.

A la mi-janvier 2009, l’Autorité de régulation de la poste et télécommunications ARPT) organisera un sondage sur ce qu’attendent les usagers et clients des services postaux. Selon le directeur de la poste au niveau de l’ARPT, Mohamed Tewfik Bessai, invité hier d’une émission de la Chaîne II de la Radio nationale, ce sondage sera mis en ligne et publié. En outre, l’autorité de régulation compte mettre à la disposition des usagers postaux une boîte email pour leurs réclamations et doléances. Une opération que l’ARPT envisage d’élargir ultérieurement à la téléphonie mobile et fixe. Cela étant, Mohamed Tewfik Bessai a indiqué que cette autorité de régulation travaille à l’élaboration, pour l’année prochaine, d’un cahier des charges relatif au service universel postal. En rappelant que le service universel permet aux usagers, dans les zones non desservies, de bénéficier des prestations à des prix modiques, notamment. Et que le développement de ce type de service, une exclusivité actuellement d’Algérie Poste, dépend essentiellement de la concurrence. Comme c’est la concurrence effective et l’élargissement des offres qui permettront l’essor de la téléphonie fixe, selon l’invité de la Chaîne II. Celui-ci a souhaité que le second et dernier opérateur dans ce domaine, Lacom, qui «connaît des difficultés», puisse se «redresser». Tout en précisant que l’«ARPT n’est nullement responsable de la stagnation dans la télédensité fixe». A contrario, une concurrence satisfaisante dans la téléphonie mobile, selon le représentant de l’ARPT, qui a indiqué que l’opération d’identification des puces a «donné de bons résultats». En ce sens, l’hôte radiophonique a estimé qu’après les «flottements» et le non-respect de certaines obligations du cahier des charges, la situation a été «fermement» reprise en main. Dans cet ordre d’idées, l’ARPT veillera en permanence et en concert avec les opérateurs au respect de ces obligations. Notamment celles relatives à la vente de puces téléphoniques uniquement dans les points de vente agréés par les opérateurs de téléphonie mobile et l’établissement de contrats de vente à des clients bien et dûment identifiés. Cela étant, l’ARPT «travaille», selon son représentant, à la mise en place d’un nouveau cahier des charges qui devrait prévoir pour les opérateurs téléphoniques contrevenants un barème de sanctions. Celles-ci seraient d’ordre pécuniaire et pourraient aller jusqu’aux «sanctions lourdes» que sont la suspension ou le retrait définitif de la licence, sur décision gouvernementale. Par ailleurs, le directeur de la poste a indiqué que l’ARPT a reçu des offres, suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé pour la vente d’une licence d’exploitation de la téléphonie de 3e génération. Toutefois, Mohamed Bessai a précisé que l’Autorité «attend le feu vert du gouvernement pour aller plus loin».

Source : Journal Le Soir d'Algérie du 16/12/2008