jeudi 31 juillet 2008

QTel serait actuellement en discussions avancées avec le groupe France Télécom

l’opérateur Nedjma s’approche de l’équilibre financier
Après quatre ans de résultats négatifs, Nedjma, filiale de Qatar Telecom, s’approche de l’équilibre financier. Au premier semestre 2008, le troisième opérateur mobile algérien affiche une perte de seulement 0,4 millions de dollars contre 16,7 millions durant la même période de l’année 2007, selon des les résultats financiers publiés aujourd’hui par sa maison-mère QTel. Le chiffre d’affaires semestriel de l’opérateur est en forte hausse (+27,5%) : il s’établit à 229,9 millions de dollars contre 165,8 millions au premier semestre de l’année dernière.

A la fin juin 2008, Nedjma comptait 4,9 millions de clients. Il reste en troisième position sur le marché, derrière Djezzy et Mobilis. Orascom Telecom, maison-mère de l'opérateur Djezzy, va publier ses résultats semestriels le 14 août prochain. Les observateurs regarderont notamment l'évolution des investissements de l'opérateur en Algérie. Au premier trimestre, ils avaient chuté de 40%.

Selon des sources du secteur, QTel serait actuellement en discussions avancées avec le groupe France Télécom en vue de céder sa filiale algérienne. Pour éviter une opposition du gouvernement algérien, la transaction pourrait se faire dans le cadre d’une opération globale entre les deux groupes via un échange d’actions : le groupe qatari QTel prendrait une participation dans le capital de France Télécom en échange d’une cession de la totalité ou d’une partie de sa filiale algérienne au français. Un accord entre les deux groupes pourrait être annoncé avant septembre prochain, selon les mêmes sources.

Source : tout sur l'algérie du 31/08/2008

mercredi 30 juillet 2008

Djezzy ne sera pas vendue à France Telecom

Djezzy ne sera pas vendue à France Telecom. Selon le ministre de la Communication, bderrachid Boukerzaza, «l'opérateur Djezzy a démenti cette information et les pouvoirs publics ont été assurés». «Nous avons eu des assurances que l'opérateur de téléphonie mobile ne vendra pas son entreprise», déclare-t-il aux journalistes lors d'une conférence de presse animée hier à Alger. Cette déclaration mettra-t-elle un terme aux rumeurs incessantes faisant état du voeu du groupe français de racheter Djezzy ? L'information a été d'abord donnée par le quotidien économique français La Tribune, qui avait affirmé que France Telecom devrait conclure l'opération de rachat de la filiale.

algérienne d'Orascom avant la fin 2008. Ce journal rappelle que les responsables d'Orascom auraient approché France Telecom à ce sujet en 2007. Alors que la rumeur se propage à grande vitesse, les responsables de Djezzy se sont confinés dans un silence pesant. Pour rappel, le quotidien français Libération avait donné, il y a quelques jours, d'autres détails concernant ce sujet. Selon le quotidien, l'égyptien ne cache pas ses intentions d'aller à la conquête des télécoms français. Il envisage d'ailleurs de soutenir Iliad-Free dans la course pour la quatrième licence de téléphonie mobile en France et s'est porté candidat au rachat éventuel de Bouygues Telecom.

Source : Journal El Wattan du 30/07/2008

mardi 29 juillet 2008

Algérie Télécom Satellite: lancement de nouveaux services

ALGER - Le deuxième anniversaire de la création de la filiale Algérie Télécom Satellite (AST) coïncide avec le lancement de nouveaux services tels que la voix sur IP (VOIP), la géolocalisation et la vidéoconférence, a annoncé, mardi à Alger, le directeur général d'ATS, Maache Abdelkader. Lors d'une conférence de presse qu'il a animée au siège d'ATS, M. Maache a indiqué que cette jeune filiale compte soumettre ces services à des entreprises des secteurs public et privé, en leur offrant même des solution en "I-Direct", qui permet, selon lui, une connexion à travers le monde grâce à l'interconnexion entre cinq satellites qui couvrent l'ensemble de la planète.

Source : aps du 29/07/2008
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Bientôt la téléphonie par Internet

Parmi les perspectives de l’entreprise figurent l’introduction de la voix sur IP (téléphonie à travers Internet) et dès septembre prochain le lancement du GPS pour la géolocalisation des personnes et des objets mais aussi pour la télégestion.

Mahieddine Maâche, PDG de Algérie Télécom Satellite (ATS), filiale du Groupe Algérie Télécom, a annoncé il y a quelques heures lors d’une conférence de presse tenue à l’occasion du deuxième anniversaire de la création de la filiale que le bilan d’exercice pour l’année 2007, fait ressortir un chiffre d’affaires réalisé de 2,2 milliards de dinars, soit 84 % du chiffre prévu. Le service de géolocalisation de véhicules, offert par ATS en partenariat avec Teknobil, est spécialement conçu pour améliorer la productivité des entreprises et des transporteurs routiers qui gèrent des flottes de véhicules. Il permet la localisation, le suivi et la gestion des flottes de véhicules. Le système est basé sur des interfaces de radiocommunications GPRS (opérateur GSM de votre choix) et GmPRS Thuraya. La sélection se fait automatiquement en fonction de la disponibilité du réseau, ce qui réduit les frais d’exploitation. Le système permet de superviser un véhicule en temps réel, à intervalles de temps prédéterminés, ou en temps différé, et ce, selon le choix du gestionnaire et en fonction de ses besoins et des considérations économiques. Mahieddine Maâche reconnait que "la concurrence est très dure mais on détient à peu prés 70 % du marché. On nous accuse de monopole pourtant, on a perdu des marchés". Trois opérateurs ont investi ce créneau (le VSAT) : ATS, Divona Algérie et Orascom Télécom Algérie. ATS a pour principal objectif de mettre les atouts du satellite à portée des entreprises et autres organisations algériennes et étrangères installées en Algérie (banques, pétroliers, écoles isolées...) via une large gamme de services.

Source : Journal el watan du 31/07/2008

dimanche 27 juillet 2008

Une douzaine d’opérateurs intéressés par la 3G

Selon Les Afriques, le journal de la finance africaine, une douzaine d’entreprises ont déposé leurs dossiers de soumission suite à l’appel à manifestation d’intérêt pour l’exploitation du réseau de téléphonie mobile 3G, lancé par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). En plus des trois opérateurs de téléphonie mobile opérant dans le pays,
d’autres viennent de France et de pays arabes. Les résultats de l’appel d’offres seront connus dans les semaines à venir, selon la même source. L’Algérie, à la faveur de l’ouverture de son
marché de la téléphonie à la concurrence, a réalisé des taux de croissance exceptionnels en termes de développement du réseau et d’abonnés. La téléphonie mobile constitue le segment d’activité qui a connu une profonde métamorphose.

Source : Journal El Wantan du 27 /07/2008 et le Journal Les Afriques

DJEZZY À FRANCE TELECOM

Vendra, vendra pas ?


Le géant français des télécommunications, France Telecom, cherche à s'installer en Algérie. Outre sa conviction affichée d'avoir une prise de participation dans le capital d'Algérie Telecom, un projet sans cesse reporté par les autorités algériennes, cet opérateur veut également poser un pied sûr chez l'un des deux autres opérateurs locaux, Djezzy ou Nedjma. Si le choix n’est pas encore fait, France Telecom donne tout de même l'impression de faire un travail laborieux pour une entrée en

douce sur le marché algérien. A Alger, des rumeurs insistantes font état du voeu de celui-ci de racheter Djezzy, filiale du groupe Orascom de l'homme d'affaires égyptien, Naguib Sawaris. L'information a-t-elle été inspirée par le très influent quotidien économique français La Tribune, qui, dans une de ses livraisons du mois dernier, a affirmé que le groupe français devrait conclure l'opération de rachat de la filiale algérienne d'Orascom avant la fin 2008. La même gazette rappelle encore que les responsables d'Orascom auraient approché France Telecom dans ce sens en 2007. La rumeur semble être confortée par le fait que legroupe Orascom a déjà surpris son monde en procédant à la vente de ses deux cimenteries, propriétés d'Orascom Cement, à l'autre groupe français Lafarge en 2007 pour 8,8 milliards d'euros. Pour le moment, les responsables algériens d'Orascom observent un silence pesant. Par ailleurs, Naguib Sawiris, l'homme le plus riche d'Afrique avec ses 10 milliards de dollars (près de 7 milliards d'euros), va-t-il s'inscrire dans la même démarche en vendant sa filiale algérienne ? Certains éléments le présagent ! Le quotidien français Libération a donné dans un passé récent, des détails croustillants ! L'Egyptien ne cache pas ses intentions d'aller à la conquête des Telecom français. Il envisage, d'ailleurs, de soutenir Iliad-Free dans la course pour la quatrième licence de téléphonie

mobile en France et s'est porté candidat au rachat éventuel de Bouygues Telecom. Le propriétaire d'Orascom avait cédé, en décembre 2007, ses parts dans le réseau Hutchison en Inde et de sa licence de téléphonie mobile Iraqna en Irak. Avec ces cessions pharaoniques, Sawaris, le portefeuille bien garni, se mit en orbite vers d'autres conquêtes dans le monde.

Pour rappel, Djezzy, filiale d'Orascom Telecom, est le premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie avec près de 14 millions d'abonnés, soit 50 % du marché algérien. Le chiffre d'affaires de Djezzy, durant le premier trimestre de 2008, s'est établi à 484,7 millions de dollars (310 millions d'euros), en hausse de 21% par rapport à la même période de l'année 2007.


Source : Journal El Watan 27/07/2008


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....... En témoigne l'indicible mouvement de capital des cimenteries de Orascom qui ont fini par tomber dans l'escarcelle de son repreneur français Lafarge. Et ce, sans que les pouvoirs publics ne semblent être en parfaite connaissance — et encore moins de maîtrise — d'un des rouages les plus sophistiqués du capitalisme. Aux dernières nouvelles qui restent toutefois à confirmer, la licence de téléphonie mobile Djezzy devrait être rachetée par le groupe France Telecom. Selon
le quotidien économique français La Tribune, cette transaction devra être conclue avant la fin de 2008. L'Algérie s'est-elle réveillée avec «une gueule de bois» après la griserie de la soirée ? C'est «parfaitement décevant», a reconnu le chef de l'Etat, hier, devant les maires d'Algérie.

Source : Journal El Watan 27/07/2008

jeudi 17 juillet 2008

TransferJet, futur standard de transfert de données sans fil à courte portée

TransferJet, la technologie de transfert à très haut débit sans fil à très courte portée dévoilée par Sony, possède désormais son consortium chargé de sa promotion.

TransferJet est le nom d'une technologie sans fil à très courte portée ( quelques centimètres ) et capable d'atteindre de très hauts débits, pouvant aller jusqu'à 560 Mbps. Elle a été dévoilée en janvier 2008 par Sony et repose sur le phénomène électrique d'induction, celui qui permet de recharger de petits appareils en les posant simplement sur un support.

La société japonaise y voit des applications de type Touch & Get : il suffirait de placer un appareil mobile à proximité d'un support de stockage pour y transférer du contenu très rapidement, sans avoir à utiliser de câbles ni devoir initier de protocoles compliqués de communication, et sans risque d'interférences avec d'autres systèmes sans fil.

La technologie TransferJet permettrait par exemple d'afficher les clichés d'un APN sur un téléviseur en posant simplement l'appareil photo à proximité de l'écran, ou encore de transférer du contenu d'un baladeur à un téléphone simplement en les rapprochant l'un de l'autre.

TransfertJet Sony

Principe de base de TransferJet

Un consortium pour soutenir TransferJet

Toutefois, pour que ces idées se concrétisent, il faut un soutien de l'industrie et des spécifications communes. C'est ce rôle de promotion de la technologie que va jouer le TransferJet Consortium, dont la création est annoncée aujourd'hui.

Il regroupe un ensemble de socités, japonaises pour la plupart : Sony, Canon, Eastman Kodak, Hitachi, KDDI, Kenwood, Matsushita Electric, Nikon, Olympus, Pioneer, Samsung, Seiko, Sony Ericsson et Toshiba, qui se chargeront à terme d'intégrer TransferJet dans les produits.

Ce TransferJet Consortium va travailler au développement des spécifications, à l'interopérabilité, à la gestion des droits de propriété intellectuelle et à celle liée à l'utilisation du logo TransferJet. Il se chargera également de faire connaître la technologie au sein de l'industrie et des consommateurs.

site web de TransferJet : ici

Source : Génération Nouvelles Technologies

jeudi 10 juillet 2008

Les interfaces de demain

Si le clavier et la souris ne vont pas forcément disparaître, l’écran tactile de l’iPhone ou même la manette de la console Wii démontrent qu’il existe bien d’autres manières, plus naturelles et très agréables, d’interagir avec les appareils électroniques. Demain, bien des objets de notre quotidien sauront répondre à un geste, une caresse, une parole, un sourire et, pourquoi pas, une émotion…

Le revers de l’écran tactile














Le LucidTouch est un concept inattendu mais fort bien pensé. Mitsubishi et Microsoft proposent de développer un écran “multitouch” (utilisable avec plusieurs doigts en même temps), double face et semi-transparent. L’intérêt : pouvoir utiliser deux, trois, quatre, huit doigts simultanément sans jamais obstruer la vision de l’écran. Vu la taille de l’écran du prototype présenté ici, la question de l’encombrement ne se pose pas vraiment, mais le concept est envisagé pour des appareils aussi petits que des téléphones ou des baladeurs. Les premières démonstrations ont fonctionné à la perfection, ne reste plus qu’à miniaturiser le système, en particulier l’outil de détection de la position des doigts, assuré aujourd’hui par une webcam.

Combiné nordique














Ce concept Nokia fait pâlir bien des films de science-fiction. Le Morph, petit concentré de technos, prend la forme de l’usage qui vous est nécessaire. Déplié, c’est un PDA. Plié en trois, il devient un téléphone, et la petite bague blanche se fait oreillette Bluetooth. Quand le Morph ne vous est plus utile, il s’enroule autour de votre poignet et affiche l’heure ou les fonds d’écran de votre choix. Surréaliste ? Une commercialisation est envisagée d’ici sept à dix ans par le constructeur finlandais.

















Aussi fort que tom cruise












L’interface TouchWall, signée Microsoft, a été présentée au début de l’année 2008. L’idée n’est pas nouvelle, il s’agit de projeter l’écran de son ordinateur sur un mur et de contrôler le déplacement des fenêtres, leur redimensionnement, le lancement d’une application, du bout des doigts. À la façon de Tom Cruise dans Minority Report. Les premières démonstrations sont très prometteuses. Mais là où TouchWall surprend vraiment, c’est qu’il ne coûte que quelques centaines de dollars et est réalisable à l’aide de produits d’ores et déjà présents sur le marché : un rétroprojecteur, une caméra et des lasers infrarouges. Le tout est contrôlé par le logiciel Plex ajouté à Windows Vista. Cette navigation “gestuelle” est aussi envisagée sur les ordinateurs portables dotés d’une webcam. Quant aux futurs systèmes d’exploitation, tels que le successeur de Vista, est-ce utile de préciser qu’ils géreront les écrans tactiles…


Contrôlez vos émotions











Il arrive enfin : le casque de contrôle par la pensée. La société Emotiv dégaine la première avec son casque Epoc. Il saura lire les courants superficiels à la surface de votre cerveau grâce à une série d’électrodes. Il détectera ainsi certaines volontés de mouvements ainsi qu’une trentaine d’émotions. Le casque est doté d’un gyroscope pour sentir les mouvements de la tête, et il pourra reconnaître des expressions du visage. Avec lui, il vous sera possible de déplacer des objets simples, d’ajouter des émotions à des avatars de mondes virtuels ou d’affiner l’utilisation de logiciels de simulation. Sa sortie est prévue pour 2009, à moins de 300 $.


A la frontière des mondes










Vous ne connaissez pas encore la réalité virtuelle augmentée ? Le principe est de filmer un objet ou un paysage réels et, à travers l’écran d’un ordinateur ou d’un téléphone, voire de lunettes spéciales, d’y ajouter des éléments virtuels. Sur cette photo, l’utilisatrice pose le journal sous sa webcam et pointe un modèle du doigt. Celui-ci apparaît en trois dimensions à l’écran. Ne reste plus qu’à l’admirer sous toutes les coutures. En France, la société Total Immersion, à la pointe dans ce domaine, propose une démonstration ludique basée sur la réalité virtuelle augmentée au Futuroscope de Poitiers, baptisée “Les animaux du futur”

Mobiles : L'Internet met le contact































Petite lucarne, grand spectacle











Technologie NFC, le mobile secoue les cartes à puces




























Source : SVM juillet/août 2008

mardi 8 juillet 2008

Orascom est intéressé par une licence 3G en Algérie

L’opérateur leader de la téléphonie mobile en Algérie se fixe deux principaux buts pour assurer sont développement en Algérie : la licence 3G et les payements mobiles.

Dans une interview accordée au magazine ‘’Jeune Afrique’’, M.Hassan Kabbani directeur général d’Orascom Télécom Algérie(OTA) a déclaré que la vision de développement de Djezzy en Algérie passe par l’Internet et les services bancaires mobiles. Pour cela, M.Kabbani affirme que Djezzy est intéressé par une licence 3G en Algérie.

Répondant à une question sur les chantiers de développement sur lesquels l’opérateur travaille actuellement, le premier responsable d’OTA rappelle en premier lieu que ‘’le secteur des télécoms en Algérie a su prendre une place de niveau mondial’’. Partant de ce constat, M.Kebbani avance que son entreprise ‘’veut commencer là où les autres, ailleurs dans le monde, se sont arrêtés en terme d’innovation’’. Et l’innovation selon lui et maintenant de faciliter l’accès à l’Internet mobile partout en Algérie. M.Kabbani ajoute dans ses réponses que ‘’les normes 2G peuvent offrir les services de l’Internet mobile, mais la 3G est préférable’’.

Sur ce point, les propos de DG d’OTA sont clairs quant à l’intérêt particulier que donne Djezzy à une licence 3G en Algérie, une technologie qui permettra à l’opérateur d’innover dans le secteur des services bancaires et des payements mobiles.

A ce sujet, M.Kabbani évoque l’expérience du groupe Orascom dans plusieurs pays comme l’inde et les Philippines où le groupe a développé les payements par mobile. ‘’Le groupe Orascom avance sur le paiement mobile car nous jugeons qu’il est fondamental d’apporter ce service’’ dira M.Kabbani qui ajoute plus loin que cette nouveauté, si elle venait à fonctionner en Algérie, permettra même de ramener vers le circuit officiel certains transferts d’argent, ce qui devrait intéresser particulièrement le gouvernement.

Source : www.mobilealgerie.com 08/07/2008

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L'Interview

Pour le directeur général d’Orascom Télécom Algérie, l’avenir passe par la mise en place de services bancaires, d’accès à Internet, de paiements via les mobiles… Ce dernier sera disponible dès 2009 dans le pays.

Jeune Afrique : Après six ans d’activité, êtes-vous toujours le premier contributeur au chiffre d’affaires de votre groupe ? Comment l’expliquez-vous ?
Hassan Kebbani : Le groupe est très satisfait de la performance de notre filiale en Algérie ! Il a d’ailleurs mobilisé tous les financements nécessaires à notre stratégie. Même si nous avons été critiqués pour le prix que nous avons payé pour la licence, le marché a prouvé qu’il était porteur pour les activités de téléphonie. Il faut également citer tous les éléments mis en place par le gouvernement en faveur des investisseurs et qui ont permis à Orascom de déployer rapidement son réseau et de répondre aux besoins des Algériens. Lorsque nous sommes arrivés, il y avait 200 000 lignes pour 30 millions d’habitants. Nous savions qu’il fallait faire vite et nous l’avons fait, dans un pays où les challenges sont nombreux : une très grande superficie, des topologies très différentes entre montagne, désert et côte, des villes surpeuplées et des zones presque vides.

Au premier trimestre de cette année, votre chiffre d’affaires a encore progressé de 21 % par rapport à la même période de l’année 2007 et le nombre de vos clients s’est accru de 22 %. Mais votre revenu mensuel par client a diminué, à 12 dollars. Est-ce le premier signe de saturation du marché ?
Si vous parlez de saturation de la demande, je pense qu’il y a encore une marge de progression de la base d’abonnés. Et c’est une règle économique dans notre métier : plus la base de clientèle s’élargit, plus le revenu moyen par abonné diminue. Mais je peux dire que, relativement parlant, le revenu par abonné en Algérie reste plus élevé que dans les pays voisins.

Vous mettez en avant vos innovations techniques et commerciales. Que représentent-elles en termes humains et financiers ?
Dans ce pays où il y a beaucoup de choses à faire dans tous les secteurs, nous avons fait en sorte de mettre à la disposition des utilisateurs la technologie qui existe à travers le monde et de développer une relation privilégiée avec les consommateurs. Nous employons 3 500 personnes, de jeunes Algériens, cadres ou techniciens. Et nous avons une équipe dédiée à l’innovation, une sorte de cellule technico-commerciale qui travaille sur la recherche et le développement. Elle prend ses collaborateurs un peu partout dans les services, selon les projets.

De toutes les innovations que vous avez lancées sur le marché depuis quelques années, laquelle a été selon vous la plus marquante commercialement ?
Il y en a plusieurs. Pour le monde des affaires, nous avons été les premiers à offrir le Blackberry. Dernièrement, nous avons adopté la nouvelle technologie qui permet aux opérateurs de rendre la communication par téléphone mobile possible dans certains avions. Nous offrons ainsi à nos clients la possibilité de communiquer par SMS sur les vols Air France. Pour le futur, il existe même des projets de roaming sur les vols, avec un opérateur dédié à la communication en vol… Le transfert de crédit temps et le partage de crédit prépayé ont marqué le grand public. Avec cette offre, un père de famille peut par exemple envoyer des minutes de communication à des membres de sa famille. Ce service s’appelle Flexi, et le terme est entré dans le langage courant. Il y a aussi la recharge électronique et flexible qui permet de recharger n’importe quel montant. Nous avons aussi créé un service de SMS vocal pour les personnes ayant du mal à écrire ou à lire, ou encore le SMS « tchating » qui donne aux jeunes la possibilité de communiquer en direct par SMS sur un forum mobile.

Dans quelles directions travaillez-vous actuellement ?
Le secteur des télécoms en Algérie a su prendre une place de niveau mondial, mais il y a des services qui manquent encore. Nous voulons commencer là où les autres, ailleurs dans le monde, se sont arrêtés en terme d’innovations. Ainsi, nous n’avons pas besoin de passer par le fixe pour introduire l’Internet. Vous pouvez faire directement l’Internet mobile, qui est un chantier important. Les normes 2G peuvent offrir cela mais la 3G est préférable. À ce titre, nous sommes intéressés par une licence 3G en Algérie. Outre l’Internet, l’autre grand domaine d’innovation pour nous tournera autour des services bancaires et de paiement.

Si l’Afrique est active dans le développement des services sur le mobile, l’Algérie semble marquer le pas. Pour quelles raisons ?
C’est lié à l’essor limité d’autres activités dans le pays. Nous ne pouvons en effet développer ce type d’offres qu’en étant accompagné par des partenaires. S’il y a un retard bancaire en Algérie, il y aura du retard pour développer ce service. Avec 14 millions d’abonnés, nous avons beaucoup d’informations sur les déplacements des Algériens, leurs dépenses, leurs besoins en tant que consommateurs. La meilleure chose pour une banque qui veut développer des services est de venir vers nous. Dans tous les pays où il est présent, le groupe Orascom avance sur le paiement mobile car nous jugeons qu’il est fondamental d’apporter ce service. Je pense qu’il sera possible d’introduire le paiement mobile en Algérie dès 2009. Si vous prenez les exemples de l’Inde ou des Philippines, vous vous rendez compte que le paiement mobile fonctionne et permet même de ramener vers le circuit officiel certains transferts d’argent. Cela intéresse d’autant plus les gouvernements.

Vous investissez massivement dans la publicité (voir ci-contre). Le faire-savoir est-il plus important que le savoir-faire ?
Les deux sont importants et un seul ne suffit pas. Nous sommes vus comme les plus gros communicants du pays, mais les opérateurs doivent parler à des millions de personnes. Nous devons être présents dans un match de foot, le café où va l’Algérien, le journal qu’il lit. Nous allons également utiliser de nouveaux canaux de communication. Aujourd’hui, dans le pays, le meilleur support média n’est pas la télévision mais notre réseau, car en vingt-quatre heures nous pouvons envoyer un message à 14 millions de personnes, sans compter leur entourage !

Vingt scientifiques, essentiellement des cancérologues, ont lancé en France un appel public à la modération concernant l’utilisation des téléphones portables. Le principe de prudence ne doit-il pas s’appliquer dans ce domaine ?
Nous sommes pour ce genre d’initiative mais, parfois, certains se trompent en interprétant les choses. Il faut être prudent dans tous les domaines : l’Internet, la télévision, le micro-ondes. En matière de téléphonie mobile, pensez-vous vraiment qu’autant de pays auraient développé des réseaux s’il y avait un risque pour la santé ? En Algérie, s’il y a peut-être moins d’efforts sur ce sujet de la part du gouvernement, nous travaillons avec des équipementiers internationaux comme Alcatel-Lucent ou Siemens, qui veillent à la sécurité et à la santé des utilisateurs.

Source : Jeune Afrique

L'Egyptien Sawiris veut 10 milliards de dollars pour sa filiale algérienne Djezzy

Les informations révélées en exclusivité par toutsurlalgerie.com dès le 2 juillet se précisent. Le groupe France Télécom a confirmé, en début de semaine, son intention de s'implanter en Algérie via un partenariat avec Djezzy ou Nedjma, respectivement numéro 1 et 3 du mobile en Algérie. Le géant français pourrait prendre sa décision dans les prochaines semaines. Une équipe a été spécialement désignée au sein de la Direction internationale pour suivre le dossier et mener les négociations.

Selon une source proche du dossier, le scénario le plus plausible est celui d'une alliance avec Nedjma. France Télécom entretient de bonnes relations avec Qatar Telecom (QTel), la maison mère de l'opérateur algérien. Les deux groupes avaient même envisagé un moment une alliance dans le cas où le gouvernement algérien lancerait l'opération de privatisation d'Algérie Télécom. QTel est également intéressé par une prise de participation dans le capital de France Télécom : le Qatar qui entretient de bonnes relations avec la France appuie cette alliance entre les deux géants mobiles.

L'autre atout qui joue en faveur de Nedjma est sa marque quasi-identique à celle d'Orange, la marque commerciale du groupe France Télécom. « Avec Nedjma, nous n'avons rien à changer », explique une source proche de l'opérateur français.

Enfin, il y a le prix que France Télécom souhaite payer. Également approché par Orascom, la maison mère de Djezzy, le groupe français, même s'il dispose d'une capacité de financement confortable estimé à une trentaine de milliards de dollars, ne souhaite pas surpayer une acquisition en Algérie. Or, selon nos informations, Orascom a valorisé sa filiale algérienne à près de 10 milliards de dollars, soit presque autant que Bouygues Télécom en France. Il est vrai qu'avec 13 millions d'abonnés et un taux de marge de 65%, Djezzy est considérée comme une «belle valeur». Mais France Télécom ne semble pas prêt à s'emparer de l'opérateur à n'importe quel prix d'autant que Naguib Sawiris, le PDG d'Orascom, chercherait à inclure d'autres pays dans une négociation globale avec l'opérateur français.

Source : www.toutsurlalgerie.com du 08/07/2008

jeudi 3 juillet 2008

Offres Internet chez les opérateurs Nedjma, Mobilis et Djezzy

Ces offres sont destinée au grand public sous forme d’une clé USB, utilisable sur un PC fixe ou un ordinateur portable.

OPERATEUR

NEDJMA

MOBILIS

DJEZZY

OFFRE

Pack n'ternet

Mobi Connect

Djezzy Connect Illimité

DATE DE LANCEMENT

06/09/2007

24/01/2008

13/06/2008

RESEAUX

GPRS/EDGE

GPRS/EDGE

GPRS/EDGE

TARIF / MOIS (illimité)

2500 DA

2500 DA

2200 DA

LIEN INTERNET

ICI

ICI

ICI




mercredi 2 juillet 2008

La licence du téléphone mobile 3e génération ira à l’un des 3 opérateurs

«L’Algérie accuse un important retard dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC)», c’est ce qu’a déclaré le nouveau ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication Hamid Bessalah pour sa première sortie médiatique en marge du 1er Congrès international sur la stratégie des technologies de l’information et de la communication. Cette rencontre a eu lieu hier au siège du Centre de recherche sur l’information scientifique et Technique (Cerist) sis à Ben Aknoun sur les hauteurs d’Alger.
L’engouement pour les téléphones portables ne cesse de croître en Algérie. Ainsi, et au grand plaisir des utilisateurs, le marché national va se doter du téléphone mobile 3G. «La licence du téléphone mobile 3e génération ira à l’un des 3 opérateurs», a-t-il indiqué.
En effet, l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunication (Arpt) a lancé un appel d’offres à manifestation d’intérêt le 28 mai dernier pour le lancement du processus d’octroi des licences de téléphonie mobile de 3e génération. Cet appareil va permettre l’accès à l’Internet à partir d’un portable configuré à l’image et au son ainsi qu’aux chaînes de télévisions satellitaires. Selon des sources en relation avec ce dossier, si l’appel à manifestation d’intérêt, et l’octroi des licences se déroulent dans les délais raisonnables, la technologie de la téléphonie de 3e génération sera mise en service d’ici le début de l’année 2009 en Algérie. Rappelons que la téléphonie mobile 3G est déjà mise en service dans plusieurs pays, qui pensent déjà à la téléphonie 4G.
C’est le cas du Japon qui prévoit son lancement à l’horizon 2010. Selon M.Bessalah, le marché des services des TIC a connu un développement timide, qui ne reflète pas encore son important potentiel de croissance. Pour cela, l’orateur a fait savoir qu’un «Plan stratégique e- Algérie 2013» est en phase d’élaboration. Il a invité, de ce fait, tous les opérateurs économiques à participer à l’enrichissement de ce programme. Le conférencier a affirmé que l’objectif de ce plan est «d’atteindre un taux de pénétration de 18%» pour ce qui est du réseau 3G. Pour ce faire, «il y’a lieu de construire 6 millions d’accès Adsl». Par ailleurs, le ministre de la Poste et des TIC a annoncé «qu’un observatoire des TIC sera mis en place prochainement». Il constitue le centre de référence pour le suivi, l’analyse et la diffusion de la situation du secteur des TIC et de la société de l’information dans notre pays.
Le conférencier a indiqué, en outre, que «la téléphonie fixe ou la télé densité fixe est passée de 5,02% à 10,6% aujourd’hui.» S’agissant de la téléphonie mobile qui se caractérise par une forte croissance, à l’instar de ce qui est observé à travers le monde, «le taux de pénétration a atteint près de 82% en Algérie» Autrement dit, plus de 9 citoyens sur 10 ont accès aux services téléphoniques fixes et mobiles, contre 5 sur 10 en l’an 2000. Concernant le support de transmission, «le réseau national est constitué de 79.000km en fibre optique et en faisceaux hertziens», a-t-il noté. Néanmoins, un certain nombre de systèmes de réseaux n’a pas eu le succès voulu et fus réalisé partiellement.
A titre d’exemple, il citera le réseau multiservices (RMS), qui devait supporter et fédérer tout les types de protocoles, permettant ainsi l’interconnexion des réseaux existant ainsi que l’utilisation rationnelle de la source Internet et offrant l’opportunité de développer des solutions IP au profit des entreprises. L’orateur a indiqué que le réseau à haut débit Adsl a connu une faible croissance, «puisque nous ne disposons, à ce jour, que d’un taux de connectivité au haut débit que de 1,20%.»
Quant à Internet, «le nombre d’internautes est estimé à près de 4 millions», dont la connexion est assurée soit par ligne téléphonique soit par le bais des 5000 cybercafés, ou par Adsl, sinon par liaisons spécialisées.
Quant au nombre des ISP actifs (entreprise de fourniture d’Internet), «il est de 25 (ISP) à fin mars 2008», alors que le nombre d’autorisations délivrées est de 76.

Source : Journal L'EXPRESSION du 03/07/2008

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“Il faudrait rationaliser le programme des TIC existants avec des contenus plus adaptés au besoin”, dira le ministre en abordant, par ailleurs, la nécessité d’accélérer le processus d’attribution des licences 3G qui devrait être concentrée sur les 3 opérateurs qui existent déjà sur le marché. ......


SOURCE : Journal LIBERTE du 03/07/2007

France Télécom envisage des partenariats pour entrer sur le marché algérien

France Télécom SA (FTE) envisage actuellement de nouer des partenariats avec des opérateurs existants en Algérie pour entrer sur le marché lucratif du téléphone mobile dans ce pays, a indiqué mercredi Anne Bouverot, directrice du développement international de l'opérateur français.

"Nous continuons de surveiller très étroitement le marché (algérien)" a-t-elle expliqué lors d'une conférence sur les télécommunications à Paris.

France Télécom reste intéressé par la privatisation de l'entreprise publique Algerie Telecom, qui a été maintes fois repoussée, a expliqué Anne Bouverot, mais va également envisager des partenariats avec deux autres opérateurs mobiles algériens: Nedjma, soutenu par Qatar Telecom QSC (QTEL.DO), et Djezzy, détenu par la société égyptienne Orascom Telecom Holding (ORTE.CI).

Anne Bouverot a noté que le partenariat établi entre France Télécom et Orascom sur l'opérateur égyptien MobiNil fonctionne bien.

Cependant, France Télécom estime qu'entrer sur le marché algérien en déposant une offre pour la quatrième licence mobile 3G du pays n'est probablement la voie la plus viable, a précisé Anne Bouverot.
Dow Jones Newswires

Source : www.lavf.com