samedi 27 décembre 2008

MAROC : APPEL Á LA CONCURRENCE D’UNE LICENCE 2G

Le 3 Novembre 2008, le Maroc a lancé un appel à la concurrence pour l’établissement et l’exploitation d’un 3ème réseau public de télécommunications au Maroc utilisant des technologies cellulaires de 2ème génération.

Tableau récapitulatif de la téléphonie mobile au Maroc

Opérateur

Réseau

Part de Marché

Actionnaire

Maroc Telecom

GSM/UMTS/HSDPA

62,00 %

Vivendi (Fr) 53 %

Etat Marocain 30 %

Autres 17 %

Medi Telecom

GSM/UMTS

33,21 %

Telefonica (Esp) 32,18 %

Portugal Telecom (Por) 32,15 %

Rma Wataniya 13,06 %

France.com 5,00 %

Holdco 17,59%

Wana Corporate

CDMA

1,17 %

Holding ONA et SNI

vendredi 26 décembre 2008

TUNISIE : COURSE Á LA LICENCE 2G/3G

En Tunisie, la nouvelle licence de télécommunication universelle fixe et mobile, dite "2G/3G", attire bien les convoitises. Le processus d'attribution a été lancé début décembre, et les offres devront être retournées au ministère des Technologies de la communication au plus tard le 5 mais 2009. Ni Tunisie Telecom, l'ex-opérateur national, dont le monopole sur le téléphone fixe sera de de facto brisé, ni Tunisiana, l'exploitant égypto-qatari (Orascom-Qtel) de la deuxième licence, ni leurs actionnaires n'auront le droit de se porter candidats. "Cet appel d'offres intéresse beaucoup certains groupes tunisiens, qui sentent cette fois qu'ils auront une carte à jouer face la concurrence étrangère", estime un analyste proche du dossier. Selon lui, le gouvernement peut raisonnablement espérer une proposition de l'ordre de 1 milliard de dinars(540 millions d'euros).

Source : Jeune Afrique N°2502-2503 du 21/12/2008 au 03/01/2009

lundi 22 décembre 2008

MawdjAT : Service d’accès Internet haut débit WiMax d'Algérie Télécom et AnwarNet(Jordanie)

MawdjAT est un service d’accès Internet haut débit sans fil né du partenariat entre Algérie Télécom et AnwarNet.

MawdjAT
repose sur une technologie de transmission sans fil à haut débit par ondes radio appelée WIMAX pouvant atteindre 70 Mbit/s avec une portée théorique de 50 Kms.
Il est prévu pour relayer une connexion partagée à haut-débit vers de multiples utilisateurs ou pour connecter des points d'accès Wi-Fi à un réseau.

MawdjAT
dispose d’offres complètes afin de satisfaire les besoins des entreprises en matière d’accès a internet haut débit.

Caractéristiques :

  • Connexion internet à haut débit symétrique sans ligne téléphonique fixe.
  • Rapidité d’installation et de mise en service.
  • Connexion fiable et sécurisée.
  • Assistance professionnelle, disponible et efficace, à distance ou sur site.
  • Un service disponible avec plusieurs débits allant de 128 Kbps à plusieurs Mégabits/s selon la couverture
  • Connexion illimitée gérée par une plate-forme sécurisée et redondante
  • Support technique permanent 7j/7 et 24h/24. 

MawdjAT est une réponse pour des connexions sans-fil (ondes radio WiMAX) à haut-débit sur des zones de couverture de plusieurs kilomètres, permettant des usages en situation fixe ou en mobilité. C'est surtout un ensemble de standards basés sur le standard IEEE 802.16.


Intérêt de MawdjAT
Internet partout, pour tous !
  • Pas de limites géographiques : votre zone de résidence n’est pas couverte par l’ADSL ? MawdjAT est une solution alternative et simple vous permettant tout de même de profiter du Haut-Débit.
  • Une technologie hertzienne qui utilise les ondes radio : une antenne capte les ondes hertziennes qui vous permettront l’accès à Internet Haut-Débit, sans passer par une ligne téléphonique.
  • Internet dans toute votre entreprise.
Une solution complète !
  • Une connexion rapide : informations ou loisirs, vous profitez d’Internet selon vos besoins et vos envies.
  • Une connexion sans limite de temps : vous prenez le temps qui vous convient pour explorer le web.
  • Une connexion sans limite de trafic : vous accédez sans contraintes au maximum d’informations.
Une assistance de qualité
  • Une assistance technique de qualité : profitez d’une aide pertinente et de conseils personnalisés.
  • Un service clientèle à votre écoute : nos conseillers clientèle répondront à toutes vos interrogations pour une qualité d’accompagnement optimale.
Sans ligne téléphonique
Portée de plusieurs kilomètres
Débits symétriques de plusieurs Mbit/s

Comment ça marche

  • une antenne WiMAX, ou "station de base", placée sur un point haut (pylône, bâtiment,...) afin d’assurer la couverture maximale
  • entre l’antenne et l’utilisateur, plusieurs kilomètres de transmission sans fil. Le WiMAX peut assurer une transmission sans ligne de vue (c’est-à-dire même lorsque des obstacles tels que des arbres se trouvent entre l’émetteur et le récepteur), mais cela a généralement pour effet de réduire notablement la portée.
  • chez l’abonné, une antenne WiMAX intérieure ou en extérieure assure la liaison entre l’émetteur de la zone et l’équipement connecté (ordinateur ou autre). Le choix de l’installation de l’antenne dépend simplement de la configuration de votre domicile et de la distance de la station WiMAX principale. AnwarNet assure la fourniture de l’antenne intérieure ou extérieure (indoor ou outdoor).
  • Un procédé simple : Vous devez uniquement disposer chez vous d’une antenne et y raccorder votre PC. Vous n’avez pas de raccordement compliqué à effectuer ou de câbles gênants à installer
  • Le débit maximum est de 20 Mbit/s

Nos Offres

   
  • Profitez de nos offres accès Internet haut débit sans fil et surfez en mobilit.
  • Échangez vos information tout en assurant la confidentialité des données entre vos différents filiales.
  • les tarifs ci-dessous sont en hors taxes .
         
Packs Frais d'accès (DA) Frais Mensuels (DA)
Résidentiel
256Kbps 7 500 6 000
512Kbps 7 500 9 000
1Mbps 7 500 15 000
Business (Ratio 50%)
256Kbps 40 000 17 000
512Kbps 40 000 24 000
1Mbps 40 000 39 000
2Mbps 40 000 72 000
3Mbps 40 000 99 000
4Mbps 40 000 130 000
Business Plus (Ratio 80%)
256Kbps 40 000 25 000
512Kbps 40 000 40 000
1Mbps 40 000 65 000
2Mbps 40 000 110 000
3Mbps 40 000 150 000
4Mbps 40 000 180 000
5Mbps 40 000 220 000
6Mbps 40 000 260 000
8Mbps 40 001 320 000
Data (VPN)
256Kbps 40 000 16 500
512Kbps 40 000 23 000
1Mbps 40 000 36 000
2Mbps 40 000 64 000
3Mbps 40 000 90 000
4Mbps 40 000 108 000
5Mbps 40 000 132 000
6Mbps 40 000 156 000
8Mbps 40 000 192 000

Couverture du Réseau

Actuellement, le réseau MawdjAT couvre les localités suivantes à Alger :

    Dely Ibrahim     Cheraga     Bir Touta     Zeralada     Sidi Abdellah     Al Hammadia (Bouzaréah)     Bir Mourad Rais     Kouba     Bordj El Kifan     Rouiba     Dar El Beida           Dans les autres Wilayas:     Sétif (Chef-lieu)     El Eulma     Annaba (Chef-lieu)     Hassi Messaoud     Bordj Bou Areridj     Oran (Chef-lieu, Essenia, et Arzew)          
Il est à préciser que le déploiement du réseau MawdjAT se poursuit et touchera les Chef-lieus de Blida, Tlemcen, Bedjaia, et Tizi-Ouzou dans les prochaines semaines. 

     

Lancement de MawdjAT, un nouveau réseau Internet sans fil

Le Groupe Algérie Télécom (AT) lance MawdjAT, un nouveau réseau Internet sans fil, caractérisé par "la rapidité et l'économie de déploiement", a-t-on indiqué lundi auprès de ce groupe. Le Groupe AT, en partenariat avec une société algérienne de droit privé (AnwarNet), lance MawdjAT, un produit qui se présente sous la forme d'un réseau "support" sans fil, "équivalent dans ses caractéristiques au réseau terrestre ADSL", a-t-on expliqué de même source.

Source : APS du 22/12/2008

dimanche 21 décembre 2008

Entretien- Moussa Benhamadi, P-DG d’Algérie Télécom, à Liberté “Algérie Télécom est sortie de la zone rouge”

Pour cette première sortie médiatique en guise d’entretien depuis son installation à la tête de l’entreprise, le nouveau patron d’Algérie Télécom aborde l’avenir avec optimisme en misant sur le potentiel humain sans faire fi des insuffisances qui ont failli engloutir AT. Des investissements coûteux qui n’ont généré aucune croissance, des projets entamés sans aboutissements et des créances importantes auprès des institutions publiques. Benhamadi qui cumule une longue expérience dans le domaine technique, fort de ses atouts de chercheur, parle d’un plan de relance à travers la réhabilitation du réseau et des infrastructures de télécommunication, et l’amélioration du réseau ADSL, et annonce un partenariat pour le Wimax avec un opérateur algérien.

Liberté : Il y a à peine deux mois, vous avez évoqué la situation dans laquelle se trouve Algérie Télécom. Qu’en est-il réellement ?
M. Benhamadi : En effet, lors de mes interventions précédentes, j’avais évoqué la situation difficile dans laquelle se trouve Algérie Télécom. Depuis, nous avons lancé une opération d’analyse réelle de cette situation, et nous avons commencé par les créances. Cela donne de très bons résultats et nous avons également diagnostiqué des poches de dépenses qu’on pouvait arrêter. Nous avons entrepris aussi des actions de mobilisation auprès du personnel pour faire admettre que nous devions nous dire les vérités parce que c’est une entreprise qui nous concerne tous en tant que travailleurs et concerne l’Algérie parce que c’est le produit de tout citoyen algérien étant une entreprise publique. C’est en prenant en charge nos faiblesses et en exploitant nos forces que nous pourrons améliorer la situation. Je peux me permettre de dire aujourd’hui que grâce à cette opération, à ces efforts et à l’opération de défilialisation de Djaweb, dont l’existence en tant que filiale totalement autonome d’AT n’avait pas de sens. Djaweb s’appuyait sur l’utilisation de la maison mère pour l’utilisation de son réseau et pour offrir des services, et nous nous sommes retrouvés dans une situation de compétitivité entre la maison mère et la filiale. Il y a une facturation entre la maison mère et Djaweb, autrement dit une génération de frais inutiles qui impliquait, au moment de la consolidation des bilans, des impôts qui n’avaient pas lieu d’être. En plus, il existait un problème réel de communication entre les équipes de Djaweb et d’AT pour la simple raison qu’elles se considéraient comme des adversaires. En récupérant Djaweb, nous allons, inéluctablement, être beaucoup plus efficaces sur le marché avec des réactions immédiates lorsqu’une demande est émise.
Tous ces éléments ont permis de redresser, quelque peu, la barre. Nous pouvons dire, aujourd’hui, que nous sommes sortis de la zone rouge et nous devons, désormais, faire beaucoup plus d’efforts pour maintenir ce cap. Nous avons mis en place un plan d’urgence qui a été discuté par tous les cadres d’AT sur une année, qui nous permet de stabiliser la situation financière, de réactiver certaines activités et de valoriser des investissements qui ont d’ailleurs coûté des centaines de millions de DA.

Il est question de 100 milliards de DA de créances non recouvrées auprès des institutions publiques. Où en êtes-vous avec cette opération ?
Il y a eu une opération d’assainissement réalisée sur le chiffre d’affaires et sur les créances qui a abouti à la revue à la baisse du chiffre de 100 à 70 milliards de créances, ce qui est loin d’être une somme négligeable en soi. L’opération de recouvrement avance très bien mais, au-delà, je dois saluer l’adhésion des travailleurs et celle des administrations concernées, contrairement à ce qui était de coutume par le passé, et je dois dire que l’instruction initiée par M. Ahmed Ouyahia, à ce moment-là chef du gouvernement, nous a énormément aidés dans ce sens.

L’ouverture du capital d’AT semble être une idée abandonnée. Qu’en est-il au juste ?
C’est effectivement le cas, du moins ce n’est plus à l’ordre du jour. Je m’explique : j’ai toujours soutenu, depuis mon installation à la tête d’AT, qu’il était préférable d’abandonner cette option qui aurait pu être possible et bénéfique dans les cas suivants. En premier lieu, en raison d’un besoin urgent d’argent, d’une asphyxie traduite par l’obligation d’aller chercher des repreneurs, et ce n’est pas ce que vit AT. Ensuite, se présente le scénario de l’incapacité de gérer et on aurait besoin d’une plus grande performance en matière de management, et là aussi on en est loin. AT, elle-même, détient un potentiel très important. Il ne manque qu’à le valoriser et lui redonner confiance. Ça a été d’ailleurs la ligne directrice de mon premier message en direction de tout le personnel d’AT, car cette entreprise a été en proie à de nombreuses turbulences dont on ne peut ignorer l’existence et elles n’ont pas été sans effets sur le cadre algérien, à tel point que les gens ont perdu confiance. Il faut remédier, vaille que vaille, à cette situation et nous prendre en charge, et nous en sommes capables ; je reste, d’ailleurs, très confiant. C’est du moins mon approche et j’estime que nous devons faire appel aux compétences algériennes sans verser dans un nationalisme excessif, car nous nous retrouvons dans une sphère économique. L’université algérienne a formé des compétences dans tous les domaines d’activité qui n’ont rien à envier en matière de dynamisme et de savoir-faire aux étrangers aussi bien sur le plan du management que sur le plan technique. Lorsqu’il s’agit d’une technologie de pointe, nous pouvons alors aller directement vers celui qui la détient, soit en la lui achetant, soit en se liant avec lui à travers un partenariat pour un transfert de technologie ou autre. C’est aussi valable pour de nombreux autres pays, ce n’est point propre à l’Algérie. C’est ce qu’il y a lieu d’adopter jusqu'à ce qu’on juge que nous sommes arrivés à nos limites, et là nous ferons appel à un bureau d’études sur un point précis, ce qui sera tout à fait plausible et acceptable mais surtout envisageable. Il existe un troisième et dernier scénario qui justifierait l’ouverture du capital, et c’est dans le cas où l’entreprise se porte bien et génère des revenus considérables à tel point que ses actions (cotées en Bourse) intéressent d’autres opérateurs ou des investisseurs, ce qui n’est pas le cas encore… Il faut bien se préparer et aller vers l’ouverture en toute sérénité et en connaissance parfaite du marché et de ses enjeux. On pourrait alors vendre des actions (5 à 10% par exemple) pour en acheter d’autres. C’est céder pour s’agrandir d’autre part.

WTA-Nedjma a exprimé récemment son intérêt de s’investir dans la téléphonie fixe. Pensez-vous qu’AT est en mesure, actuellement, de supporter la concurrence sur ce segment ?
Wataniya Telecom Algérie-Nedjma, même issue d’un investissement étranger, n’en demeure pas moins une entreprise algérienne envers laquelle je développe un respect comme aux autres d’ailleurs. Il nous faut adopter cette approche et accepter la compétitivité qui s’installe. C’est un opérateur qui exerce dans le cadre de la loi algérienne, qui génère de la richesse au pays qui emploie et qui contribue à l’alimentation du Trésor public, et c’est tant mieux. Mais ce n’est pas une raison pour perdre de vue que nous évoluons dans une compétition et il nous faut accepter de se mesurer sur les segments dans lesquels nous sommes compétitifs. Lorsque j’entends dire qu’un opérateur comme Nedjma veut s’investir dans la téléphonie fixe, je lui dis bienvenu, tout en restant persuadé qu’il puisse rivaliser avec AT. Ceci pour la simple raison qu’AT possède un réseau filaire aussi bien pour le transport (commutation) que pour l’accès très répandu sur le territoire national. Il n’existe pas une seule commune en Algérie où AT n’est pas présente. Nous jouissons également d’un savoir-faire, d’une expérience acquise au fil de toutes ces années qui constituent un atout majeur face auquel, rappelez-vous, l’opérateur Lacom n’a pu résister.

AT a investi dans les technologies sans fil (Wireless). Cet investissement a-t-il généré de la croissance ?
Je peux vous citer au moins trois projets qui ont fait l’objet d’investissement sans pour autant qu’ils soient rentables, du moins pas encore. Il s’agit d’un projet sans fil (Wifi) qu’on peut appeler un préWimax à Adrar. Une très bonne initiative, à mon avis, dans la mesure où elle obéissait au souci de réduire la fracture numérique vécue par l’ensemble de nos citoyens tout autant que nos institutions économiques par rapport au reste du monde. Ce projet a en effet coûté beaucoup d’argent sans qu’il soit véritablement accessible aux citoyens. Permettez-moi d’ailleurs d’ouvrir une parenthèse à ce propos et dire que dans notre programme de relance de l’entreprise, nous avons décidé de prendre en charge ce projet et de travailler pour sa mise en exploitation. Il y a eu aussi un investissement pour le Wimax qui a été acheté et réalisé mais qui n’est pas encore déployé. J’ai repris le projet depuis mon arrivée et dans le cadre d’un partenariat qui va être annoncé, incessamment, avec un opérateur algérien pour réunir, chacun, ses BTS et constituer ensemble un réseau Wimax qui sera respectable. Il sera déployé sur quinze wilayas et c’est une manière de contribuer à la généralisation de cette technologie avancée. AT a par ailleurs investi dans l’achat des hots spots des ports Wifi qui n’ont pas été, malheureusement, déployés. Nous avons mis en place tout un programme pour les installer dans les centres urbains, au niveau des universités, des gares, etc. pour permettre aux citoyens, qui sont de plus en plus nombreux à être dotés de lap top, d’accéder à Internet et de profiter de ses services et d’utiliser des modes de paiement très simples. Nous allons d’ailleurs faire des annonces dès 2009 concernant le déploiement du Wifi.

Où en êtes-vous avec le renouvellement du matériel qui a été la cause dans le retard occasionné pour passer à la numérotation à 10 chiffres pour le fixe ?
Le passage à la numérotation à 10 chiffres a été facile pour les opérateurs de téléphonie mobile parce qu’ils utilisent des équipements de technologie récente contrairement à AT. Nous avons 200 centraux fournis par 3 ou 4 équipementiers, et ça remonte aux années 1980. Donc, sur le plan technique et technologique, il est difficile de passer aux 10 chiffres. Ces centraux générés par des logiciels qui ne sont pas maintenus par les fournisseurs qui, entre-temps, sont passés à une autre technologie. En plus, dans le cadre de la modernisation de ce que nous appelons la couche 4 et 5, en l’occurrence le transit national et international, nous devons procéder préalablement à la modernisation dans le cadre de la couche 3, les 140 centres locaux appelés corps de chaînes (CCLT) qui permettent, à travers des équipements d’accès, la connexion d’un abonné. C’est une opération qui est déjà en cours à travers un projet dont la réalisation se concrétisera dès le début 2009, et un autre projet-pilote qui a été réalisé durant l’année 2007 et dont nous sommes en train de revoir les contours pour plus d’efficacité. Cette modernisation consiste à passer aux NGN (New Generations Network). Il faut savoir que nos équipements actuels nous permettent de connecter 5 millions d’abonnés (que nous n’avons pas) et cette modernisation coûtera du temps et de l’argent, et les estimations tournent autour de 3 milliards de dollars. À mon arrivée, il y avait une programmation de moderniser à raison de 400 000 équipements par an, et c’est là un rythme très lent. Un nouveau programme a été élaboré en coordination avec le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, et nous avons l’ambition d’aller plus vite et, pourquoi pas, atteindre 1 million par an ou au moins doubler le chiffre avancé initialement pour les prévisions 2009, et là nous serons en phase avec les objectifs du programme gouvernemental qui vise la généralisation de l’accès à l’ADSL et le très haut débit.

Cela signifie-t-il que vous avez opté pour un matériel évolutif ?
Pas encore. Il nous faut procéder par étape. Nous devons adopter tout ce qui répond aux standards internationaux et opter ensuite pour plusieurs équipementiers qui assurent l’interopérabilité, car nous ne pouvons pas nous permettre à chaque fois de renouveler nos équipements, donc il nous faut prendre en compte l’aspect évolutif.

Ceci nous amène M. Benhamadi à aborder le renouvellement du réseau téléphonique. AT prévoit-elle un plan global en ce sens et l’intégration de l’IMS ?
Il en est question, en effet, dans le cadre du programme 2009-2013, durant lequel nous espérons, et ce n’est pas évident, renouveler au moins 80% du réseau abonné et qui offrira le tripleplay systématiquement. Pour ce qui est de l’intégration de l’IMS, puisque nous parlons des technologies de nouvelles générations (NGN), nous commençons par les technologies Nsan et nous sommes en train d’étudier également en mobilisant des ressources internes et en faisant participer des partenaires avec qui nous avons l’habitude de travailler et nous préparer ainsi à l’IMS. Actuellement, nous nous sommes engagés dans un programme pour une facturation unique qui concernera en premier lieu la partie Internet pour gagner ensuite le mobile et aller vers la convergence fixe-mobile.

Peut-on savoir si vous avez l’intention de recourir au partenariat avec un opérateur mobile pour fournir des services téléphoniques dans le contexte convergence fixe-mobile ?
Cela va se soi. La convergence fixe-mobile qui est une évolution inéluctable dans l’avenir se fera avec Mobilis qui est une filiale d’AT. Le citoyen se montrera plus exigeant à l’avenir et il n’est pas question de gérer plusieurs moyens de communication et surtout plusieurs factures. Il ne sera plus question, d’ailleurs, de facture mais d’une carte de paiement.

Quels sont les rapports actuels entre AT et les ISP, et qu’en est-il du projet d’interconnexion des ISP entre eux ?
De très bons rapports. Nous avons organisé plusieurs rencontres ici même au siège d’AT ou ailleurs au cours desquelles j’ai affiché la volonté de travailler en partenariat avec les ISP, de les aider au cas par cas ou par groupe à se développer, à investir en partenariat ou dans un cadre purement commercial, et surtout les encourager à aller investir à l’intérieur du pays dans un seul et même but, celui de réduire la fracture numérique. AT à elle seule ne peut satisfaire les demandes de tous les citoyens, notamment quand on parle du contenu et des services à valeur ajoutée. C’est en engageant cette ouverture vers les ISP que nous pourrons créer une synergie de partenariat et de complémentarité. AT jouera alors le rôle de fédérateur pour tous ceux qui veulent s’inscrire dans la logique d’aller loin et vite car le temps joue contre nous, mais cela ne justifierait pas de mauvais choix pour l’avenir, d’où la pertinence de la concertation et de l’entraide. Nous avons donc proposé au ministère de créer une plate-forme d’échange d’interconnexion entre ISP pour rentabiliser la bande passante internationale et optimiser ainsi les liens internationaux qui coûtent cher à améliorer, surtout la qualité de service à travers cette plate-forme. S’il y a, par exemple, une panne au niveau d’un opérateur, le client pourra s’appuyer sur le reste pour continuer à bénéficier des services, et bien sûr il y aura facturation entre ISP sans que l’utilisateur s’en rende compte, car ceci obéit, en définitive, au souci de la permanence du service. On parle alors d’une plate-forme nationale qui sera suivie plus tard par une plate-forme régionale (interwilayas) et pourquoi pas au niveau international, car ce sera rentable pour l’ensemble et surtout plus rationnel.

Des projets en vue ?
En plus de la modernisation du réseau que nous avons déjà évoquée, il est question de l’amélioration du réseau ADSL. Actuellement, nous ne pouvons nier que nous avons beaucoup de mécontents et c’est une conséquence logique. Nous avons eu une plate-forme d’accès ADSL, ensuite il y a eu le rush suite à la réduction des tarifs appliqués depuis quelques mois suivie d’une mauvaise qualité de service. Nous œuvrons sans relâche à l’amélioration du service, ne serait-ce que pour les abonnés actuels. Nous avons aussi un projet, très important pour nous, qui consiste en la réhabilitation de notre réseau de transport (le sécuriser et améliorer sa qualité de fonctionnement). En d’autres termes, il s’agit de réhabiliter notre infrastructure de télécommunications. Une partie a été réalisée dans les années 1990 dans les conditions que nous connaissons tous et ça ne s’était pas fait de manière optimale, ce qui nous permettra d’investir. Que ça ne soit pas fait sur une assise fragile, car le réseau c’est le socle, nous ne pouvons plus compter, dans l’avenir, que sur le fait de vendre un produit de qualité qui obéit aux standards internationaux.

Source : Le Journal Liberté du 22/12/2008

mardi 16 décembre 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ARPT

Suite au compte rendu paru le 16 décembre 2008 dans divers titres de la presse écrite nationale,
de l’interview accordé par notre Directeur de la poste à la chaine 2 de la radio nationale lors de
l’émission diffusée le 15 décembre 2008, l’ARPT tient à apporter la mise au point suivante.

Certains des propos de ce directeur ont été mal rapportés ou sortis de leur contexte.

Ainsi pour ce qui concerne la licence de téléphonie mobile de troisième génération, notre
représentant n’a évoqué de 4ème opérateur de téléphonie mobile que dans le seul cas où le
Gouvernement décidera de lancer l’appel à la concurrence nécessaire pour ce faire. Ce qui, à
notre connaissance, n’est pas à l’ordre du jour pour le moment.

De plus, pour ce qui concerne le sondage sur les attentes des clients des services postaux, l’ARPT
ne compte pas le lancer le 15 janvier prochain comme le rapportent certains titres mais lancer la
consultation nécessaire pour le choix d’un prestataire indépendant qui sera chargé de diligenter
ledit sondage.

Enfin, pour ce qui concerne le service universel de la poste, l’ARPT n’envisage pas comme le
rapportent certains titres, d’élaborer le cahier des charges du service universel de la poste mais
attend d’être consultée par le MPTIC sur la teneur de ce dernier afin qu’il soit mis en oeuvre,
dans le meilleur des cas, durant l’année 2009.

source : ARPT du 16/12/2008

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Tout en projetant le lancement d’un sondage d’opinion sur les prestations de la poste : L’ARPT envisage l’instauration du service postal universel en 2009.

L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) compte lancer en 2009 un grand sondage d’opinion pour savoir ce que pensent les Algériens des prestations de la poste et ce qu’ils attendent d’elle. Ce sondage sera suivi d’un autre sur la téléphonie mobile, «ce qui va permettre d’introduire effectivement dans notre pays le service postal universel», a signifié le directeur de la poste au niveau de l’ARPT, Mohamed Tawfik Bessai, lors de son intervention hier sur les ondes de la radio nationale Chaîne 2, au cours de l’émission hebdomadaire «le rendez-vous économique et social». L’invité de la Chaîne 2 précisera à ce sujet qu’«une fois le sondage terminé et le travail de répertoire des données et opinions effectué, il sera procédé à la rédaction du cahier des charges auquel seront soumis l’institution de la poste et les autres opérateurs dans le secteur». M. Bessai rappellera dans la foulée que le service postal universel «garantit à tous les usagers, de manière permanente et sur l’ensemble du territoire national, des services postaux répondant à des normes de qualité déterminées. Ces services sont offerts à des prix abordables à tous les utilisateurs».

L’autre volet abordé lors de cette émission est celui relatif à l’opération d’identification des cartes Sim (puces) anonymes lancée en février dernier et qui s’est clôturée le 10 octobre dernier. L’opération «a permis de découvrir que 9% des puces en activité par les trois opérateurs que sont Djezzy, Mobilis et Nedjma sont anonymes», dira M. Bessai, en soulignant au passage que «l’opération d’identification menée de concert avec les trois opérateurs s’est soldée par de bons résultats. Et d’où il est ressorti que le parc d’abonnés post-payés et prépayés cumulé s’élève à ce jour à 26 667 867 usagers de la technologie GSM». Le responsable a signifié, par ailleurs, que cette opération d’identification «a permis d’assainir une fois pour toute le marché de la téléphonie mobile et de mettre en place de nouvelles règles commerciales par le truchement du ministère du Commerce. En résumé : les puces ne sont désormais achetées que chez, et uniquement, les revendeurs agréés. Et les opérateurs ne peuvent disposer que d’un nombre déterminé de revendeurs. D’autant que l’opération de vente est soumise à des règles claires et incontournables : la présentation de la photocopie de la pièce d’identité nationale dûment légalisée auprès des services de l’APC».

A la question sur la licence du mobile de 3ème génération (3G), le représentant de l’ARPT a tenu à préciser que, pour l’heure, seul un appel à manifestation d’intérêt a été lancé et pour lequel «nous avons reçu des offres sans plus car nous attendons le feu vert du gouvernement». M. Bessai a toutefois précisé, en fin d’émission, qu’«une fois la licence 3G accordée à un opérateur, les cahiers des charges en vigueur de Djezzy, Mobilis et Nedjma vont changer».

Source : journal la tribune du 16/12/2008

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LE TEXTE EST EN COURS D’ÉLABORATION : Une nouvelle réglementation pour les opérateurs de la téléphonie mobile

La réglementation régissant les opérateurs de la téléphonie mobile sera, sou peu, revisitée en vue d’introduire de nouvelles mesures à même d’organiser au mieux le secteur.

Si dans l’actuel cahier de charges on en trouve que deux sanctions soit la suspension de la licence ou son retrait définitive, le nouveau texte dont la mise en application est prévue pour 2009, comportera un barème de sanction.


C’est ce que a annoncé, hier, le directeur de la poste au niveau de l’Agence de régulation de la poste et télécommunication (ARPT), M. Mohamed Tawfik Bessai, lors de son passage à l’émission hebdomadaire " le rendez-vous économique et social" de la radio chaîne II.


" Nous nous attelons à introduire des sanctions intermédiaire " a-t-il dit avançant à titre d’exemple l’imposition d’amendes lors d’une défaillance. " Nous pensons que les deux sanctions existantes sont lourdes. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de revoir ce point bien précis ", souligne-t-il sans, toutefois, donner plus de détails. L’intervenant s’est montré, également, peu prolixe concernant le téléphone de troisième génération (3G), soulignant seulement, qu’effectivement, un quatrième opérateur va investir le secteur de la téléphonie mobile au coté de Mobils, de Djezzy et de Nedjma. Le directeur s’est contenté de dire, dans ce cadre, que l’ARPT a lancé un appel à manifestation d’intérêt et que ses services ont d’ores et déjà reçu des offres. " Nous attendons le feu vert du gouvernement pour attribuer la licence pour la 3G ", a-t-il indiqué.


A une question relative à l’identification des puces anonymes, l’invité de la radio a rappelé que grâce à l’opération qui s’est déroulée du 27 février au 10 octobre dernier, l’ARPT a réalisé " de bons résultats ". Celle-ci a fait état d’un nombre total d’abonnés prépayés identifiés du parc de téléphonie mobile algérien de l’ordre de 25. 494. 723 et si on y ajoute le nombre d’abonnés post payés par définition toujours identifiés, ce chiffre atteindra les 26.667.867. Ceci qui nous donne un taux d’abonnés identifiés de 91% sur un total de 29. 246. 642 abonnés décomptés. Les 9% restant représentent donc les puces non identifiées, souligne l’orateur précisant que les opérateurs concernés ont été sommés de les désactiver. Pour ce qui est de la couverture, le directeur appelle les citoyens à dénoncer les opérateurs en cas de défaillance du réseau.


S’agissant de la téléphonie fixe, M.Bessai a fait remarquer que l’expérience de la téléphonie mobile a démontré que le développement d’un secteur ne peut se faire sans la concurrence. Dans ce contexte, il a indiqué, sans vouloir donner plus d’informations, que LACOM en difficulté actuellement est appelée à se " redresser " pour assurer son développement.


Passant au secteur de la poste, l’orateur a annoncé qu’à partir de 2009, un service universel postal sera opérationnel et qu’un nouveau cahier de charges sera élaboré à cet effet. M.Bessai a indiqué, en guise de conclusion, que l’ARPT compte lancer à partir du 15 janvier prochain un sondage d’opinion pour connaître l’avis et les attentes des citoyens quant aux s de la poste.


Source : journal Horizon du 16/12/2008
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RESPECT DU CAHIER DES CHARGES POUR LA TÉLÉPHONIE : Des sanctions pécuniaires envisagées pour les opérateurs contrevenants

Des manifestations d’intérêt pour la vente de la licence de téléphonie 3e génération ont été reçues par l’ARPT qui attend le feu vert du gouvernement. L’autorité de régulation envisage des sanctions pécuniaires pour les opérateurs de téléphonie contrevenants aux obligations de leurs cahiers des charges.

A la mi-janvier 2009, l’Autorité de régulation de la poste et télécommunications ARPT) organisera un sondage sur ce qu’attendent les usagers et clients des services postaux. Selon le directeur de la poste au niveau de l’ARPT, Mohamed Tewfik Bessai, invité hier d’une émission de la Chaîne II de la Radio nationale, ce sondage sera mis en ligne et publié. En outre, l’autorité de régulation compte mettre à la disposition des usagers postaux une boîte email pour leurs réclamations et doléances. Une opération que l’ARPT envisage d’élargir ultérieurement à la téléphonie mobile et fixe. Cela étant, Mohamed Tewfik Bessai a indiqué que cette autorité de régulation travaille à l’élaboration, pour l’année prochaine, d’un cahier des charges relatif au service universel postal. En rappelant que le service universel permet aux usagers, dans les zones non desservies, de bénéficier des prestations à des prix modiques, notamment. Et que le développement de ce type de service, une exclusivité actuellement d’Algérie Poste, dépend essentiellement de la concurrence. Comme c’est la concurrence effective et l’élargissement des offres qui permettront l’essor de la téléphonie fixe, selon l’invité de la Chaîne II. Celui-ci a souhaité que le second et dernier opérateur dans ce domaine, Lacom, qui «connaît des difficultés», puisse se «redresser». Tout en précisant que l’«ARPT n’est nullement responsable de la stagnation dans la télédensité fixe». A contrario, une concurrence satisfaisante dans la téléphonie mobile, selon le représentant de l’ARPT, qui a indiqué que l’opération d’identification des puces a «donné de bons résultats». En ce sens, l’hôte radiophonique a estimé qu’après les «flottements» et le non-respect de certaines obligations du cahier des charges, la situation a été «fermement» reprise en main. Dans cet ordre d’idées, l’ARPT veillera en permanence et en concert avec les opérateurs au respect de ces obligations. Notamment celles relatives à la vente de puces téléphoniques uniquement dans les points de vente agréés par les opérateurs de téléphonie mobile et l’établissement de contrats de vente à des clients bien et dûment identifiés. Cela étant, l’ARPT «travaille», selon son représentant, à la mise en place d’un nouveau cahier des charges qui devrait prévoir pour les opérateurs téléphoniques contrevenants un barème de sanctions. Celles-ci seraient d’ordre pécuniaire et pourraient aller jusqu’aux «sanctions lourdes» que sont la suspension ou le retrait définitif de la licence, sur décision gouvernementale. Par ailleurs, le directeur de la poste a indiqué que l’ARPT a reçu des offres, suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé pour la vente d’une licence d’exploitation de la téléphonie de 3e génération. Toutefois, Mohamed Bessai a précisé que l’Autorité «attend le feu vert du gouvernement pour aller plus loin».

Source : Journal Le Soir d'Algérie du 16/12/2008

dimanche 30 novembre 2008

Wataniya Telecom Algérie : Les Précisions de Nedjma à propos des déclarations de M.Joseph Ged

Suite aux déclarations de M.Joseph Ged, Directeur Général de Wataniya Telecom Algérie, lors du Forum du journal El Bilad du 26 novembre dernier, l’opérateur étoilé à apporté la précision suivante :

A une question d’un journaliste sur les parts de marché de Nedjma, M.Ged a déclaré : « selon nos estimations nous détenons 22% des parts du marché et que le classement des opérateurs est du ressort de l’Autorité de Régulation, qui est seule habilitée à le faire».

Par ailleurs, Wataniya Télécom Algérie, dans sa précision rappel toute sa confiance en l’ARPT à trancher sur cette question selon sa propre définition concernant l’abonné actif.

Source : mobilealgerie.com

L’opérateur historique remet en cause les chiffres de Nedjma Mobilis répond à Wataniya Télécom

Mobilis emboîte le pas à Djezzy et pointe du doigt son concurrent Nedjma, dont le patron, lors de sa dernière sortie médiatique, en l’occurrence la semaine dernière au Forum du journal El-Bilad, a fait des déclarations qui lui valent aujourd’hui plus d’une réaction. Une sortie qui ne semble pas du tout réussir à Joseph Ged, DG de Wataniya Télécom Algérie – Nedjma –, qui a abordé, à l’occasion, des questions diverses relatives au développement du marché de la téléphonie en Algérie, de la concurrence en précisant qu’elle était déloyale et aux parts de marché détenues par les uns et les autres en s’attribuant la seconde position. Ce qui n’a pas manqué de susciter le courroux de AT Mobilis qui, jusque-là, semblait entretenir des relations de “bon voisinage” avec son concurrent Wataniya Télécom Algérie. Dans un communiqué très “soft”, mais néanmoins très percutant transmis, hier, à notre rédaction, Mobilis dément catégoriquement les chiffres avancés par Nedjma et dit vouloir “rétablir les choses” et informer ainsi l’opinion publique, notamment sur ce qui est des véritables parts de marché. Joseph Ged s’était, en effet, aventuré, il y a quelques mois, en affirmant détenir la seconde position sans qu’aucune réaction ne suive de la part de Mobilis. Ged récidive, la semaine dernière, réitérant cette même conviction en avançant 22% des parts de marché selon les propres statistiques de l’opérateur et 19% selon le pourcentage attribué par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) le concernant. Comment peut-il en être ainsi puisque cette même instance officielle attribue 29% des parts de marché pour Mobilis ? “Si les revenus doivent constituer l’indicateur déterminant du rang de chacun des opérateurs, Mobilis réalise un chiffre d’affaires supérieur d’environ 50% à celui de Wataniya ; ceci étant déjà valable pour l’année 2007, cela l’est toujours pour les trois premiers trimestres de 2008”, lit-on sur le document qui précise, par ailleurs que Mobilis “n’a pas pour habitude de se prêter à des polémiques qui ne servent ni les opérateurs, ni le marché de la téléphonie, ni le régulateur”, mais il se devait, en définitive eu égard à l’entreprise et aux millions de clients de “restituer les choses dans leur ordre normal”.

Source : Journal Liberté du 01/12/2008
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Mobilis réagit aux propos de Joseph Ged : Nedjma sous le feu des critiques

Après Orascom Télécom Algérie, c'est au tour de l'opérateur historique, Mobilis de répondre aux allégations du directeur général de Wataniya Télécom Algérie. En effet, Joseph Ged a profité de son passage au forum du quotidien arabophone El-Bilad pour adresser de vives diatribes aux différents acteurs du marché, aussi bien les opérateurs que le régulateur. Il est donc somme toute naturelle, que les acteurs concernés réagissent avec vivacité, d'autant plus que le premier responsable de Nedjma, ne s'encombrant nullement de sens éthique, a largement dépassé ses attributions et ses responsabilités et adressé des accusations infondées à l'encontre des concurrents. Ainsi, Mobilis et Djezzy mettent en avant la nécessité d'éviter de sombrer dans la polémique et de laisser aux autorités habilitées et au régulateur d'évaluer le marché.Ainsi, dans un communiqué publié hier, l'opérateur historique a tenu à mettre les choses au clair. Rappelant, que le premier responsable de Nedjma affirme détenir la seconde place dans le marché de la téléphonie mobile, après Orascom et avant Mobilis ; l'opérateur historique estime que "pareille déclaration a déjà été faite en août dernier, déclaration à laquelle nous n'avons pas, à cette période, jugé utile d'apporter notre commentaire. Nous laissons le premier responsable de Wataniya libre de choisir les modèles qui lui permettent d'aboutir à ses conclusions." Et d'ajouter qu'en ce qui le concerne et il se donne "aujourd'hui ce droit de rétablir les choses et de porter à la connaissance de l'opinion ce qui suit. Si les parts de marché doivent correspondre à la part du parc (nombre d'abonnés) que chacun des opérateurs détient, Mobilis dispose d'une part de marché de 29%, et ceci à l'issue de la dernière campagne d'identification ; Wataniya n'en dispose que de 19%. Si les revenus doivent constituer l'indicateur déterminant du rang de chacun des opérateurs, Mobilis réalise un chiffre d'affaires supérieur d'environ 50% à celui de Wataniya ; ceci était valable pour l'année 2007, ça l'est toujours pour les trois premiers trimestres de 2008 ". C'est ainsi que chiffres à l'appui, Mobilis se fait un devoir de rétablir les choses dans leur cours. Les responsables de l'opérateur historique précisent ne "pas avoir pour habitude de nous prêter à des polémiques qui ne servent ni les opérateurs, ni le marché, ni le régulateur. En plus de l'éthique, nous nous sommes interdits cela aussi eu égard à notre statut d'entreprise publique. Aujourd'hui par contre, nous ressentons cette obligation de restituer les choses dans leur ordre normal, pour l'entreprise publique d'abord, pour les millions de clients qui continuent à nous faire confiance ensuite". "Quant aux autres déclarations faites lors de cette conférence de presse, poursuit le communiqué, nous préférons ne pas y apporter de commentaires. Il existe des institutions en charge de ces questions, institutions auxquelles nous faisons pleinement confiance". Enfin, les responsables de Mobilis affichent leur souhait de voir "les bonnes relations qui ont toujours existé et que nous avons toujours contribué à maintenir entre Mobilis et ses deux autres concurrents de la téléphonie mobiles continueront d'exister même après cet épisode"
Source : Journal Le Maghreb du 01/12/2008

samedi 29 novembre 2008

ORASCOM TÉLÉCOM ALGÉRIE RÉPOND À NEDJMA

“Notre succès est basé sur des actions et non sur des promesses”

“OTA a décidé de ne pas tenir de conférence de presse pour répondre aux assertions et aux accusations portées contre OTA, selon certains articles de presse, par le DG de WTA”, a indiqué hier un communiqué d’Orascom Télécom Algérie. Et d’ajouter que “cette décision est fondée sur le profond respect porté par OTA aux autorités algériennes et à l'ARPT dans la mesure où OTA estime que les accusations mentionnées dans les articles de presse la concernant sont erronées et devraient être traitées dans le cadre d'une procédure adéquate par les autorités algériennes compétentes. Et non par des opérateurs privés dans le cadre d'une conférence de presse”. OTA, précise qu’“étant membre du groupe Orascom Télécom qui est l'un des 10 premiers opérateurs
mobiles dans le monde avec plus de 100 millions de clients en Italie, en Grèce, au Canada, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie, elle applique un code de bonne conduite spécifique.


De telles règles d'éthiques imposent à OTA de maintenir des pratiques et des relations respectueuses envers ses concurrents, dont elle estime qu'elles sont très similaires aux principes appliqués par la plupart des opérateurs algériens”. OTA observe que “son succès et la position actuelle dont elle jouit sur le marché algérien sont fondés sur des actions et non sur des promesses”.

Ce succès est la récompense d'un engagement significatif de long terme envers le marché algérien, d'un travail acharné, d’un investissement considérable et d'une profonde connaissance professionnelle de la téléphonie ayant pour résultat la fourniture du meilleur service à ses clients “En conséquence, OTA réserve ses commentaires et démonstrations motivés sur ce sujet aux autorités compétentes”, conclut le communiqué.

Source : Le Journal Liberté du 29/11/2008

mercredi 26 novembre 2008

Qatar Telecom (Qtel) : La Téléphonie fixe en ligne de mire

Dans son passage au forum du journal El Bilad, M.JOSEF GED, directeur général de Nedjma déclare intéressé à travers la maison mère de l’opérateur étoilé en l’occurrence « Qtel » par le marché de la téléphonie fixe en Algérie. Un redéploiement stratégique dans un secteur dominé par l’opérateur historique Algérie Telecom seul sur le marché après le dépôt de bilan de « Lacom », détentrice de la deuxième licence d’exploitation des lignes fixe en Algérie.

Déjà intéressé par la technologie Wimax et la 3G, Nedjma annonce donc son intérêt pour exploiter le marché de la téléphonie fixe en Algérie, « Si l’autorité concerné décide de se lancer sur une deuxième licence pour la téléphonie fixe, « Qtel » sera éventuellement intéressé par ce marché », avait déclaré M.GED. Selon, le conférencier, le marché en Algérie reste compétitif, il faudra juste établir une bonne stratégie et assainir une bonne politique de développement et de positionnement pour pouvoir prendre des parts de marché dans ce segment ».

Notons que « Qtel » se positionne aujourd’hui parmi les plus grands groupes de télécoms dans la région Mena (Afrique du nord et moyen orient) grâce notamment à ses nouvelles acquisitions en Indonésie et à Oman (2éme licence du fixe), le groupe Qtel à réalisé une croissance de 400%, en passant de 14 millions d’abonnés en 2007 à 55 millions d’abonnées en 2008. Coté chiffre d’affaire, Qtel enregistre une progression notable estimée à 85% entre 2007 et 2008 atteignant ainsi 5,3 milliards de dollars.

Ses résultats forts encourageants de « Qtel » et le dépôt de bilan de Lacom sont forcément à l’origine de l’intéressement de « Qtel » au marché Algérien de la téléphonie fixe.

Source : Mobile Algérie du 27/11/2008
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Wataniya Telecom Algérie : 22% de parts de marché, des bénéfices et des perspectives affichées

Pour sa deuxième édition, le Forum du journal El Bilad a accueilli aujourd’hui le directeur général de Nedjma, M.Joseph GED pour un débat ouvert avec la presse nationale. Le premier responsable de Nedjma a abordé à cœur ouvert les résultats de wataniya Telecom Algérie, les objectifs, les ambitions ainsi qu’un nombre de questions qui ont attrait au marché des télécoms en Algérie. Il estime par ailleurs que le marché doit être encore régulé par les instances concernées, un marché qui souffre toujours d’une concurrence déloyale qui représente un péril pour la concurrence dans le marché de la téléphonie mobile en Algérie.

Wataniya Telecom Algérie a atteint son équilibre financier en juin dernier avec un investissement initial de 1,5 milliards de dollars, elle affiche un taux de croissance de 35% du chiffre d’affaires au troisième trimestre 2008 par rapport a la même période en 2007 et un bénéfice en net progression pour un parc estimé à plus de 5 millions d’abonnés, ceci malgré la désactivation des puces anonymes, comptabilisées à seulement 43 000 lignes pour l’opérateur étoilé.

Le premier responsable de Nedjma estime que 50% des abonnés Nedjma sont équipés de téléphones multimédias. Une réalité qui conforte la stratégie de l’opérateur et qui prédit de beaux jours pour le multimédia en Algérie. L’année 2009 s’annonce en rose pour Nedjma, M.GED atteste que « 2009 sera l’année où wataniya va dégager de réel bénéfice avec notamment l’application d’une stratégie encore plus agressive, des offres attractives et des promotions qui toucheront tous les segments du marché. Le tout, s’appuyant sur un réseau entièrement complet qui compte plus de 2700 sites pour près de 90% de population couverte ».

M.GED a tenu particulièrement à féliciter l’ARPT (autorité de régulation de la poste et des technologies de l’information et de la communication) pour le grand succès de l’opération d’identification des puces qui a permis d’améliorer la sécurisation de l’utilisation des téléphones portables ». Par ailleurs, le conférencier a tenu à signaler certaines pratiques déloyales toujours en vigueur sur le marché, qui représentent un péril pour la concurrence dans le marché de la téléphonie mobile en Algérie, citant l’aspect tarifaire, « nous plaidons pour un équilibre tarifaire, il faut avoir un tarif planché selon les opérateurs qui sera fixé selon sa taille, la stratégie, les investissements…). Nous demandons une baisse tarifaire en direction des clients avec une baisse symétrique des tarifs planchés, et nous exhortons au passage l’arpt à exercer son pouvoir en tant que régulateur du marché de la téléphonie en Algérie et mettre fin à ces pratiques déloyales », et d’enchaîner « Le but étant de faire en sorte que le plus gros opérateur ne dépasse pas les 45% de parc d’abonnés », a t-il conclu.

Les performances de Nedjma participent au succès de Qatar Telecom (QTel) la maison-mère de l’opérateur étoilé avec 10% du parc d’abonnés du groupe. « Qtel » opère sur trois marchés : celui de l’Indonésie, d’Irak ainsi que de l’Algérie. L’année 2008 se dirige vers un résultat du groupe « Qtel » de près de 5 milliards de dollars de CA pour un bénéfice estimé à 500 millions de dollars pour fin septembre dernier. Des résultats qui conforteront encore plus la présence de Wataniya Telecom en Algérie. « Nedjma est présente aujourd’hui en Algérie et notre vision est à très long terme », indique M.GED.

Pour ce qui est des offres déjà en vigueur sur le marché, M.GED se félicite du succès de l’offre « l’illimité », « une offre qui connaît un succès inattendu, et qui est permanente aujourd’hui, on estime que 50% de notre parc postapayé englobe les abonnés en l’illimité ». Pour ce qui est de l’offre « Pack N’ternet », M.GED affirme que le trafic a quadruplé depuis l’amélioration du réseau, un service qui connaît lui aussi un succès. Le portail « Zhoo » lancé depuis quelques mois déjà n’est pas en reste, il affiche de belles performances.

Pour ce qui est du lancement de la technologie « 3G », M.GED affirme que l’opérateur étoilé est toujours intéressé par cette technologie, le marché est prêt à accueillir un tel service, nous espérons que les autorités concernées puissent se pencher le plus tôt possible sur le sujet, la première étape est franchie, nous attendons la mise en service des licences pour l’exploitation de la « 3G ». Ce sera une nouvelle offre qui nous permettra d’assainir encore plus notre position et assainir l’équilibre du marché ».

Pour ce qui est de la portabilité des numéros, l’intervenant a abordé aussi le libre choix du client sur ce point, « Laissons le client décider, il faut que le fait de migrer vers un autre numéro soit faisable», a tenu à souligner M.GED.

Dans sa stratégie de développement, l’opérateur à la bannière étoilée se fixe douze à dix huit mois pour rééquilibrer ses parts de marché, il compte par ailleurs se rapprocher d’avantage des médias, il table sur une augmentation du budget marketing de 25% pour l'année 2009. Du coté du sponsoring football, la hausse sera de l’ordre de 300% sur la même période. « Depuis septembre 2007, j’ai fixé parmi mes priorités, le renforcement de notre partenariat avec les médias, un partenariat qui continuera les prochaines années », conclura M.GED.


Source : Mobile Algérie du 27/11/2008

l’opérateur Nedjma enregistre son premier bénéfice depuis 2004

Après des années difficiles, l'opérateur de téléphonie mobile Nedjma, filiale algérienne de Qatar Telecom (QTel), se porte mieux. Au troisième trimestre de l'année 2008, il a réalisé un bénéfice net de 4 millions de dollars, selon des indications fournies aujourd'hui à Alger pour son directeur général Joseph Ged. C'est la première fois depuis le lancement de ses activités commerciales, en 2004, que Nedjma dégage un résultat positif, avec des perspectives prometteuses de rentabilité. Nedjma entame une « phase de profitabilité», a souligné M. Ged, au cours d'une conférence de presse. Les résultats de 2008 «dépassent nos prévisions», a-t-il précisé. Ce bilan «laisse présager des perspectives futures prometteuses», a-t-il ajouté.

M. Ged a indiqué que son entreprise a «atteint l'équilibre financier en juin 2008 et a dégagé un profit de 4 millions de dollars à la fin septembre avec une croissance des revenus de 35 % au troisième trimestre de cette année par rapport à la même période de l'année dernière». Mais «la vraie année de profitabilité sera 2009. C'est au cours de cette année que nous commencerons à dégager des dividendes que nous pourrons transférées ou réinvestir», a précisé M. Ged.

En quatre ans, Nedjma a investi 1,5 milliard de dollars, soit une moyenne de 375 millions par an, selon son directeur général. Le DG de Nedjma n'a pas fourni d'indications chiffrées sur les investissements futurs de l'opérateur. Ce dernier occupe la troisième place sur le marché mobile algérien, avec un parc d'abonnés est de plus de 5 millions de clients, soit 22 % de parts de marché, selon la même source.

Source : Tout Sur l'Algérie du 26/11/2008
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Nedjma met le cap sur la profitabilité en 2009

La décision d’assainir le marché et de sécuriser les mobiles a entraîné des restrictions sur les points de vente dont beaucoup refusent de se faire certifier, a indiqué Joseph Ged, directeur général de Nedjma. Lors de son passage au forum du quotidien El Bilad, organisé au CIP (Centre international de presse), maison de la presse de Vieux Kouba, il a confié que ce phénomène va ralentir les ventes et le régulateur doit se mobiliser pour trouver un moyen afin de redynamiser le marché.

Toujours selon lui, l’opération d’identification des puces s’est bien déroulée grâce à la mobilisation de toutes les parties concernées. En félicitant l’Autorité de régulation pour son travail, il dira que «c’était un processus très long et complexe et que les trois opérateurs ont travaillé d’arrache-pied pour assainir leur base client». Qualifiant l’opération de réussite, il fera savoir qu’au 10 octobre Nedjma a opéré 43 000 désactivations. Au total, l’opération a donné lieu à la mise hors service de 2,5 millions de puces sur le marché. Nedjma, souligne son DG, «avait une part très petite de puces non identifiées, ce qui dénote que sa base client est saine». Interrogé sur l’existence de puces non identifiées, il expliquera : «Même si elles existent leur nombre doit être infime et pré-activées avant le 15 octobre.» En tout cas, «des tests sont en train d’être faits sur le terrain par les opérateurs et le ministère du Commerce», a-t-il affirmé. Le premier responsable de Nedjma a affirmé que son entreprise a enregistré «des résultats positifs» durant l’année en cours, en réussissant à rétablir son équilibre financier au mois de juin dernier et en dégageant un profit symbolique en septembre. «D’ici la fin de l’année, cette profitabilité sera maintenue sans tenir compte des fluctuations de change imprévisibles», soutient- il. «L’entreprise a réalisé un taux de croissance de 35% du chiffre d’affaires au 3ème trimestre 2008 par rapport à 2007», a-t-il ajouté. M. Ged a annoncé que l’année 2009 sera placée sous le signe de la profitabilité.

En ce qui concerne les investissements futurs de Nedjma, il a confirmé que le groupe Qtel est en train de suivre avec beaucoup d’intérêt le marché algérien, qui est porteur, et compte investir davantage dans le secteur des télécommunications à travers, entre autres, la troisième génération (3G) dont Nedjma a répondu à la manifestation d’intérêt lancée en mai dernier. «Nous sommes dans l’attente des résultats car la 3G sera un élément fondamental pour équilibrer le marché», explique-t-il. Il dira aussi qu’un regard particulier est porté sur la deuxième licence de téléphonie fixe, mais rien n’est encore décidé.

Pour ce qui est de la crise financière et de ses répercussions sur l’entreprise Nedjma, il a déclaré : «Tant que le marché algérien est à l’abri, nous serons à l’abri et je ne pense pas que nous serons touchés.» Et de rappeler que Nedjma appartient à un grand groupe de télécommunications qui est en très bonne santé financière puisque son revenu total pour 2008 est de plus de 5 milliards de dollars. M. Ged voit dans la crise financière des opportunités pour les grands groupes de racheter les entreprises en difficulté. En termes de chiffres, Nedjma, c’est 5 millions d’abonnés malgré la désactivation massive des puces non identifiées, c’est 50% d’abonnés équipés de téléphone multimédia, c’est une qualité de réseau estimée à 99,1% par l’ARPT, c’est 16 000 employés à 99% algériens et dont 50% de femmes, et 22% de parts de marché. Il faut enfin savoir que le montant de l’investissement global de Nedjma est de 1,5 milliard de dollars. Elle représente 10% du chiffre d’affaires du groupe Qtel.

Source : Journal La Tribune du 27/11/2008

Yalla ! Nouveau portail wap de Djezzy (en GPRS)

Exigences
Une partie d'Orascom, Orascom Télécom Algérie, Djezzy est l'un des principaux pionniers sur le marché de la téléphonie mobile algérien avec plus de 10 millions d'abonnés à ce jour. A la suite de la nécessité de diversifier et d'étendre son potentiel sur le réseau GPRS, Djezzy a impliqué la création d'interagir dans sa propre plate-forme de télévision mobile, alimentée par le portail WAP Yalla.
Objectifs
L'objectif de ce projet est de créer un bouquet de services multimédias interactifs et ouverts à la Djezzy contributions par les fournisseurs de contenu, les entreprises et les communautés en ligne via un nouveau portail multimédia où l'espace est donné à l'actualité, les événements sportifs, des jeux et de l'audio / vidéo contenu, spécialement conçus pour le monde mobile.
Mise en oeuvre

Interagir collabore avec son partenaire ARPU + dans le domaine de l'appui sur place et intégration technologique offrant ainsi une solution globale de gestion et de conception Yalla!, Sur la base des X-Gestionnaire de système de gestion de contenu. Conçu pour s'assurer que chaque fournisseur a un accès spécialisé, souple et facile à utiliser dans la création et la présentation de contenu, la X-Manager contrôles pleinement le processus d'agrégation et de distribution de contenu et intègre un module intégré pour la gestion de la télévision mobile multimédia composantes, y compris les transmission en continu. Une équipe d'experts de soutien des opérateurs au niveau local pour assurer une plate-forme utiliser.

Résultats obtenus
Utiliser Yalla!, Djezzy est aujourd'hui en mesure d'offrir à ses utilisateurs un large éventail de chaînes de télévision en direct et des stations de radio dont Rotana le plus grand producteur de la musique arabe et NJR l'un des principaux groupes de radio à un niveau international, à l'exception d'un casting de choix la vidéo à la demande contenu.
Source : Interact

mardi 25 novembre 2008

L’opérateur SLC lance une nouvelle offre entreprise

L’opérateur SLC (Smart Link Communication) a lancé, selon un communiqué de l’entreprise, une nouvelle offre entreprise offrant 20 Mbps de débit garanti à 100%.
Cette offre en plus de son très haut débit présente, selon notre source, l’avantage de laisser le choix de la bande passante aux clients. En plus clair, elle permet aux clients disposant d’entreprise multisites de partager les 20 Mbps de bande passante entre tous ces sites en ayant la possibilité de choisir la répartition du nombre de méga par site. Elle a été dévoilée lors de la Foire de l’énergie et des mines, qui s’est déroulée du 15 au 19 novembre dernier à Alger. Cette offre s’étalera, selon ce communiqué, jusqu’au 31 décembre 2008. Rappelons que l’opérateur privé SLC a participé à la Foire de l’énergie et des mines avec trois différents ateliers. Ces ateliers sont dédiés, notamment à la vidéosurveillance, aux services et aux solutions pour le secteur pétrolier et gazier. SLC a couvert, également, tout le salon durant toute la foire en connexion Internet haut débit en mettant à la disposition des exposants et des visiteurs un espace Business Center, dira une source proche de cet opérateur. L’opérateur privé SLC est titulaire d’une licence de téléphonie sur Internet (VoIP) et commercialise des solutions offrant l’accès Internet à haut débit grâce à la technologie WiMax. L’opérateur SLC totalise, aujourd’hui, entre 800 et 1 000 entreprises connectées à l’internet haut débit via la technologie WiMax.

Source : Journal Liberté du 26/11/2008

dimanche 23 novembre 2008

Sawiris attaque les autorités algériennes

L’opérateur égyptien, qui semble particulièrement priser la politique des deux poids deux mesures oublie très certainement toutes les énormes facilités dont il a bénéficié dans les domaines de la construction et de la téléphonie mobile.

Il semble bien que la crise du groupe égyptien Orascom soit en train de s’aggraver. C’est en tous cas ce que nous serions tentés de croire à la lecture des articles de presse parus aussi bien en Egypte qu’en Algérie. Il y est expressément question d’un communiqué rendu public par le président du conseil d’administration de la défunte Lacom, filiale d’Orascom versée dans le domaine de la téléphonie fixe, l’ingénieur Akil Bachir. Celui-ci, en effet, y accuse expressément les autorités algériennes, à travers l’ARPT (Autorité de Régulation de la Poste et Télécommunication) ainsi que le ministère de tutelle. Il y reconnaît même que Lacom aurait bénéficié de soutien à caractère politique et non pas économique ou autre à la suite de la visite qu’ont effectuée en Algérie le premier ministre égyptien ainsi que son ministre des télécommunication, respectivement Ahmed Nadhif et Tarek Kamel. Orascom, principal actionnaire de cette filiale, dans laquelle figurait aussi Egypte Télécom, admet ainsi avoir versé dans les actions de « lobbying » et donc dans la concurrence déloyale.

Toujours est-il que le communiqué admet lui-même que les choses ont fini par changer, par rentrer dans l’ordre en somme, depuis les salvateurs changements qui ont eu lieu à la tête du ministère de tutelle et de l’ARPT.

Mais ce que ce communiqué ne dit pas, ce que nous rappelle une source de l’ARPT, c’est que les dirigeants de Lacom avaient bel et bien saisi l’Autorité à propos de certaines promotions lancées par Algérie Télécom, son seul concurrent activant en Algérie. Or, l’ARPT avait, à cette époque, accordé une suite favorable aux protestations de Lacom. Ainsi donc, l’échec de Lacom, qu’Orascom veut faire endosser aux autorités algériennes, est bel et bien à rechercher ailleurs. Très probablement dans les choix technologiques et les investissements peu importants pour un projet de cette envergure.

En termes plus clairs, nous expliquent des sources techniques très au fait de ce genre de questions, Orascom cherchait à rééditer l’exploit de Djezzy, cette filiale qui lui a permis de jouer désormais dans la cour des grands alors qu’il y avait consenti au départ bien peu d’argent, préférant au contraire attendre que l’argent commence à rentrer à flot avant de commencer à étendre le réseau. Et de rappeler que les puces avaient été vendues à des prix prohibitifs alors même que le réseau n’avait même pas démarré. Par la suite, les tarifs pratiqués étaient, eux aussi, prohibitifs.

La situation est demeurée ainsi pendant longtemps, jusqu’à ce que le troisième opérateur entre en scène, et force enfin l’opérateur dominant à cesser ce genre de pratiques. Mais entre temps, des sommes colossales avaient été récoltées.

Orascom, qui reproche à l’Etat algérien de ne pas avoir fait respecter la loi à propos de la téléphonie fixe, ce qui est absolument faux tiennent à préciser nos sources au niveau de l’ARPT, oublie certainement que c’est bel et bien lui qui continue jusqu’à ce jour de fouler aux pieds ces mêmes lois s’agissant de la téléphonie mobile et de sa filiale en Algérie, Djezzy en l’occurrence. Jusqu’à ce jour, en effet, Djezzy continue d’ignorer les décisions numéros 11 et 14 rendues à son sujet par l’ARPT, cela au moment où le ministre de tutelle lui-même l’avait rappelé à l’ordre, lui demandant expressément de se mettre en conformité avec la loi.

Toujours est-il que l’attaque directe lancée par Orascom contre les autorités algériennes, cela après l’échec des nombreuses tentatives de Sawiris de rencontrer les plus hauts responsables algériens, trahit le désespoir qui tend à gagner le groupe à mesure que ses actions continuent de chuter en bourse sans qu’il ne lui soit plus possible d’agir en vue d’enrayer le naufrage…

Source : Le Journal Le Courrier d'Algérie du 17/11/2008
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Comment OTA a cherché à doubler Cevital

Naguib Sawiris, qui aurait des problèmes y compris avec l’autorité de régulation de son propre pays, semble avoir accumulé les «maladresses», ce qui le place aujourd’hui dans une position fort inconfortable.

Maghreb Confidentiel, un journal électronique payant, particulièrement bien informé, a publié dans sa dernière édition, des détails inédits en ce qui concerne le conflit qui oppose Orascom Télécom Algérie (OTA) au groupe Cevital, que dirige Issaâd Rebrab. Ce dernier, est-il révélé, «reproche à Sawiris d’avoir recomposé l’actionnariat d’OTA, sans l’en avoir préalablement informé», comme le prévoit la loi en de pareil cas de figure. Ainsi, « deux nouveaux investisseurs (actionnaires) ont été introduits par Naguib Sawiris, président d’OTA. Il s’agit d’Oratel international Inc à hauteur de 31,06 % et du fonds d’investissement AIG IIC à hauteur de 7,91 %. Cela a induit automatiquement une hausse du capital social d’OTA, réduisant de facto la quote-part de Cevital. Celle-ci serait ainsi passée de 3,4 à tout juste 3,19 %. Cette pratique, dénoncée par la loi, est « usitée » dans les milieux financiers lorsque l’on cherche à « doubler» un quelconque actionnaire.

C’est la raison pour laquelle, comme le révélait notre journal il y a de cela quelques mois déjà, une plainte avait été déposée par le groupe Cevital contre OTA, cela devant les instances juridiques internationales. Mieux, nous croyons savoir que Cevital aurait obtenu gain de cause, forçant ainsi OTA à revenir sur ces décisions, à rétablir Issaâd Rebrab dans ses droits et à convoquer un conseil d’administration en cas demanifestation d’intérêt de la part de quelque autre groupe. Ces révélations tendent à montrer à quel point Naguib Sawiris semble tout faire en vue de se mettre en mauvais termes avec l’ensemble de ses partenaires. Ainsi, dédaignant en Algérie le « tapis rouge » qui lui avait été déployé au regard des investissements consentis, il s’est mis à fouler aux pieds la loi, avant de se faire tancer publiquement et officiellement par le président de la République en personne. A l’occasion du changement qui avait eu lieu à la tête de Djezzy, et de l’audience qu’avait accordé le ministre du secteur à Thamer Al Mahdi, l’opérateur avait été « invité » de la manière la plus claire et la plus directe qui soit à « respecter la loi ».

CHRONIQUE D’UNE AGONIE ANNONCÉE. Sawiris a eu beau, par la suite, démentir le fait, et déclarer que la sortie du ministre algérien ne lui était pas directement adressée, les nombreuses décisions rendues à son encontre par l’ARPT (Autorité de Régulation de la Poste et Télécommunications) et auxquelles il refuse toujours de se plier renseignent assez sur le peu de cas que Djezzy fait de la loi algérienne. Celui-ci s’était même fait convoquer par la présidente de l’ARPT une fois qu’une opération de contrôle routinière avait permis de constater que Djezzy était le seul opérateur à avoir « omis » de bloquer ses puces se trouvant sur le marché comme le lui ordonnait la loi. Nous apprenons même que des achats de puces effectués tout récemment dans des quartiers populaires comme Bab El Oued, Bab Ezzouar et Kouba auraient abouti aux
mêmes résultats et qu’une nouvelle saisine aurait eu lieu à ce propos à l’encontre de Djezzy. L’ancien patron de Djezzy, Hassan Kabbani, aurait été rappelé en urgence en Egypte à la suite d’une enquête déclenchée par l’IGF (Inspection Générale des Finances), laquelle aurait conclu à un transfert illégal de fonds en direction de la maisonmère de l’ordre de 2 milliards de dollars. Présentement, l’ensemble des filiales d’OTA ferait l’objet d’audits fiscaux et financiers, ce qui peut encore livrer pas mal de dépassements et de scandales, estime-t-on.

Naguib Sawiris, qui a réussi à s’aliéner ceux qui auraient pu lui venir en aide alors qu’il traverse une période de trouble qui risque de faire voler en éclats son groupe, aurait même effectué un discret séjour en Algérie en vue de tenter de rencontrer le président Bouteflika ainsi que le chef du Gouvernement. Mais les deux responsables auraient opposé une fin de non-recevoir à cette demande. Sawiris aurait également mis à profit ce séjour en vue de réunir le conseil d’administration de Lacom, filiale en charge de la téléphonie fixe, en vue de prononcer officiellement sa dissolution.

Sawiris avait violemment critiqué les autorités algériennes sous prétexte qu’elles auraient favorisé Algérie Télécom contre Lacom. Mais la vérité est toute autre puisque la saisine de l’ARPT à cette époque avait conduit cette dernière à bloquer l’ensemble des promotions de l’entreprise publique algérienne. Mais Lacom, qui cherchait à mettre les petits plats dans les grands, avait proposé des offres peu susceptibles de satisfaire une clientèle algérienne de plus en plus exigeante.

OTA, dans le même temps, oubliant cette affaire, continue de fouler aux pieds les décisions rendues par l’ARPT à l’encontre de Djezzy, notamment celles portant les numéros 11 et 14. Profitant de sa position d’opérateur dominant, il multiplie ainsi les opérations de dumping, cherchant à éliminer par tous les moyens, à commencer par les plus illégaux d’entre eux, ses concurrents. Orascom, pour rappel, traverse une grave crise financière puisque ses actions dans la bourse du Caire ont chuté de plus de 65 %, faisant carrément craindre l’éclatement du groupe. Or, l’aide qu’il pouvait espérer de la part de Djezzy, cette filiale qui lui a permis de jouer dans la cour des grands selon ses propres aveux, vient de s’évanouirpour les mille et une raisons citées plus haut dans le texte…

Source : Le Journal Le Courrier d'Algérie du 15/11/2008

mardi 18 novembre 2008

HTC annonce la sortie du HTC Max 4G, premier smartphone au monde intégrant le WiMAX.

HTC révolutionne le monde de la téléphonie en sortant le HTC Max 4G, le premier smartphone au monde intégrant le WiMAX. Le HTC Max 4G tournera sous Windows mobile 6.1 Professional et possède un écran tactile de 3,8 pouces avec une résolution de 480 x 800 pixels et affichant 65 536 couleurs.

Dans un format monobloc, l’appareil est rectangulaire (113,5 x 63,1 x 13,9 mm), de couleur noire, pour un poids de 151 grammes.

Il est doté d’un appareil photo 3.2 Mégapixels sur la partie arrière du mobile et d’une caméra de résolution VGA située en façade pour la visiophonie. Il est compatible Bluetooth 2.0 avec A2DP et mini USB. Outre ces fonctions, il dispose du WiFi, d’une radio stéréo FM RDS, d’un accéléromètre, d’un lecteur multimédia, d’un enregistreur vocal, d’une antenne GPS intégrée et d’un processeur Qualcomm de 528 MHz.

Disponible en Russie

Source : world gsm

mardi 11 novembre 2008

Ericsson Algérie : Cap sur le développement de la 3G

L’équipementier suédois Ericsson est considéré, selon les spécialistes, comme l’une des anciennes entreprises ayant contribué activement à la mise en place du réseau de télécommunications en Algérie. Et pour cause, Ericsson est l’équipementier qui a installé, dit-on, les stations de base radio (BTS) lors du lancement du premier réseau algérien de communications mobiles en 1997. Aujourd’hui, l’équipementier suédois continue toujours de jouer un rôle majeur dans le développement des télécommunications en accompagnant notamment l’opérateur historique Mobilis et le deuxième opérateur privé Wataniya Telecom Algérie dans la mise en place de leurs réseaux techniques de communications mobiles, indique-t-on. Les spécialistes ont relevé que “l’équipementier Ericsson a une longue tradition de partenariat sur le marché algérien avec une activité bien établie, une bonne connaissance du marché et une croissance record”. Et d’ajouter : “C’est le partenaire télécom privilégié du secteur public et privé en Algérie puisqu’il est présent sur le marché national depuis 1974 en décrochant son premier contrat avec les PetT pour des équipements de commutation et des services d’installation réseau de transit local et national”. Il a créé, également, une joint-venture Sitel avec des partenaires algériens dont il détient 35% des parts pour la production d’équipements AXE. Actuellement, Ericsson offre, affirment ces spécialistes, des opportunités essentiellement de formation de 40 ingénieurs et managers algériens désireux investir dans un secteur de forte croissance et avec un intérêt pour les télécommunications. Cet équipementier a été choisi, aussi, par l’opérateur privé Wataniya Telecom Algérie la mise en place d’un réseau expérimental de téléphonie mobile de troisième génération 3G/HSDPA. L’équipementier Ericsson estime que “l’Algérie affiche depuis 5 ans des taux de croissance très élevés dans le secteur des télécommunications à l’échelle du monde arabe et des pays émergents”, en expliquant que “ces records de croissance sont liés principalement à la compétitivité, le faible taux de pénétration de la téléphonie fixe et mobile, un PNB élevé ainsi que l’engagement du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication pour l’ouverture du marché national à la concurrence”. L’équipementier Ericsson a soutenu que “la demande pour les services des télécommunications sont encore en hausse pour les prochaines années, notamment les services multimédias, le secteur entreprises et gouvernemental”. Il y a lieu de noter qu’Ericsson a lancé lors du congrès mondial 3GSM tenu à Barcelone, son premier nouveau module intégré HSPA, permettant l’intégration des services mobiles large bande dans les nouveaux ordinateurs bloc-notes et dans tout autre appareil de communication mobile. Le module HSPA d’Ericsson sera compatible avec tous les réseaux standards mobiles dont le GSM amélioré, GPRS et GSM.
Source : Journal Liberté du 12/11/2008