lundi 27 juillet 2009

Ericsson se paie la 3G Nortel pour 1,13 milliard

Le suédois emporte l’enchère et s’offre la division Carrier Networks spécialisée en haut et très haut débit mobile.

Dans la redistribution des gros fragments de l’ex-géant des télécoms canadien restait une grosse part : la téléphonie mobile haut débit. Finalement, Ericsson l’emporte et se dote des actifs CDMA (3G utilisée aux États-Unis) et LTE (très haut débit en devenir) pour la rondelette somme de 1,13 milliard de dollars, soit 795 millions d’euros.

Les enchères sont closes !
Le suédois aura donc dû augmenter son offre de 50 %, puisqu’il aurait proposé au départ 730 millions de dollars pour les équipements de téléphonie mobile Nortel Networks. De son côté, Nokia-Siemens Networks avait proposé 650 millions de dollars, et le fonds d’investissement américain MatlinPatterson (par ailleurs créancier du Canadien) avait surenchéri à 725 millions. Rappelons que le Canadien Research In Motion (RIM, fabricant du Blackberry) a avait été écarté des enchères pour voir proposé une offre mardi dernier, avant échéance… Il offrait tout de même 1,1 milliard de dollars !

Conserver des employés et la position
Dans cet accord de rachat, Nortel récupère de grands contrats CDMA avec des opérateurs nord-américains : Verizon, Sprint, US Cellular, Bell Canada ou Leap. Par ailleurs, la corbeille contient aussi les activités LTE, ainsi que tous les brevets et licences CDMA et LTE. Ericsson tient à rassurer les clients et le marché : « Les clients de Nortel bénéficieront également de l’assistance sur l’infrastructure CDMA de Nortel déjà installée et de la migration à LTE. » Le suédois ajoute que cette acquisition : « … nous permet de mieux servir cette région au moment où nous construisons des partenariats pour le passage à la technologie LTE qui permet le très haut débit mobile. En outre, par l'ajout de près de 2.500 employés hautement qualifiés, dont environ 400 travaillent dans la recherche et le développement de la technologie LTE, Ericsson développe et renforce un engagement à long terme en Amérique du Nord. Cet accord, ainsi que notre accord récent de services managés avec Sprint, positionne véritablement Ericsson comme l'un des principaux fournisseurs de télécommunications en Amérique du Nord.» Effectivement, Ericsson devient de facto un acteur majeur sur le marché américain. Bien entendu, la conclusion de l’accord est soumise à l’accord du tribunal et des autorités de la concurrence canadienne.

La braderie continue…
Victime de la crise et de la concurrence, Nortel Networks avait déposé le bilan en janvier, et annoncé le 19 juin le rachat de son activité Wireless Nokia-Siemens Networks pour 650 millions de dollars (457 millions d’euros). La semaine dernière, Avaya annonçait l’acquisition de la filiale de solutions pour entreprises de Nortel pour 475 millions de dollars (334 millions d’euros).
« Nortel poursuit la recherche des meilleurs repreneurs pour ses autres activités, » a déclaré Mike Zafirovski, le CEO de Nortel.

Source: silicon.fr au 26/07/2009

dimanche 26 juillet 2009

3G+ : déjà 150 millions de connexions dans le monde

La technologie HSxPA s'est très vite imposée comme le standard du haut débit mobile dans le monde avec plus 300 réseaux dans 127 pays.

Si l'UMTS (3G) a mis du temps à décoller, son évolution, la 3G+ (ou HSxPA) est très vite montée en puissance, notamment grâce à l'essor des smartphones compatibles.

Ainsi, selon la GSMA, l'association qui regroupe la plupart des opérateurs de la planète, on comptera à la fin de l'été plus de 150 millions de connexions réalisées à partir de cette technologie dans le monde.

L'Europe bientôt au 1er rang

"Avec plus de 300 réseaux à travers 127 pays et pratiquement 1 500 dispositifs compatibles déjà disponibles, le HSPA s'est solidement positionné en tant que technologie à haut débit mobile dominante au niveau mondial et en tant que technologie mobile la plus rapidement adoptée de tous les temps", explique la GSMA dans un communiqué.

Géographiquement, c'est l'Asie qui tient le haut du pavé. Mais pas pour très longtemps. Dans cette zone, on compte quelque 50 millions de connexions HSxPA opérationnelles et il en existera plus de 56 millions d'ici septembre.

Mais en zone EMEA (Europe, Moyen Orient, Afrique), le nombre des connexions HSxPA est sur le point de dépasser la barre des 50 millions à tout moment et aura pratiquement atteint les 60 millions avant fin septembre 2009.

Les États-Unis, en retard en matière de 3G, comptent actuellement pratiquement 32 millions de connexions HSxPA, et ce chiffre devrait passer à 37 millions d'ici
septembre.

HSxPA+ et LTE

La croissance de cette technologie va encore se poursuivre quelques années. En effet, les opérateurs ont encore la possibilité de pousser les débits à travers des évolutions logicielles de leurs stations de base.

Ainsi, les équipementiers sont capables de proposer des débits descendants dépassant allègrement 20 ou 40 Mb/s. De quoi voir venir pour les opérateurs. Cette 3G+ survitaminée nécessite néanmoins un terminal compatible mais certains géants du mobile comme Telstra en Australie ont déjà fait ce choix.

Une fois ces réseaux rentabilisés au maximum, les opérateurs pourront passer au LTE (LOng Term Evolution) ou 4G, techniquement prête, qui permet des débits théoriques de 100 Mb/s.

Par ailleurs, d'autres secteurs vont exploiter ce standard. Les secteurs de l'électronique grand public, automobile, énergétique et des services publics commencent à entrevoir les perspectives qu'ouvre l'incorporation du haut débit mobile dans leurs produits, avance la GSMA.

Source : businessmobile.fr au 24/07/2009

Ericsson va racheter la division mobile du canadien Nortel

L'équimentier suédois de télécommunications, Ericsson va acquérir la division du canadien Nortel spécialisée dans les réseaux de téléphonie mobile, mise aux enchères vendredi, pour 1,13 milliard de dollars (795 millions d'euros), a-t-il annoncé samedi.

L'accord prévoit le transfert à Ericsson de 2.500 employés nord-américains de Nortel spécialisés dans les réseaux 3G (technologie CMDA) et 4G (nouvelle génération, très haut débit mobile), indique le suédois dans un communiqué.

"Cette annonce fait suite à la fin des enchères initiées par Nortel et la transaction est soumise à l'accord du tribunal et des autorités de la concurrence", précise-t-il.

L'équipementier télécom canadien Nortel, qui a déposé le bilan en janvier, a vainement tenté de se restructurer mais a finalement décidé en juin de vendre ses principales divisions.

"Acquérir les activités nord-américaines de Nortel dans la 3G nous permet de mieux servir la région au moment où nous construisons des partenariats pour le passage prochain à la 4G (Long term evolution, LTE)", commente le PDG sur le départ d'Ericsson, Carl-Henric Svanberg, dans le communiqué.

"En outre, en ajoutant 2.500 employés très qualifiés, dont 400 travaillent dans la recherche et le développement de la 4G, Ericsson renforce son engagement en Amérique du Nord", observe-t-il.

Le germano-finlandais Nokia Siemens Networks et le fabricant canadien de téléphones mobiles Research in Motion (RIM, fabricant du Blackberry), avaient également fait part de leur intérêt pour l'acquisition.

Un accord pour un montant 650 millions de dollars avec Nokia Siemens avait même été annoncé en juin, mais le tribunal des faillites a exigé une mise aux enchères pour déterminer si les actifs pouvaient être vendus plus chers.

Les activités en question de Nortel ont réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars.

Après l'annonce début juillet d'un important contrat de sous-traitance dans les sept années à venir avec l'opérateur américain de téléphonie mobile Sprint Nextel, l'achat de la division de Nortel marque un nouveau pas dans l'implantation en Amérique du Nord d'Ericsson.

En comptant le transfert d'employés de Sprint Nextel et Nortel, le géant suédois emploiera près de 14.000 personnes en Amérique du Nord, qui devient la première région du groupe en termes d'effectifs, selon Ericsson.

Ericsson, qui véhicule via ses réseaux près de 40% du trafic mondial de la téléphonie mobile, compte actuellement près de 75.000 employés dans le monde.

Source : AFP au 25/07/2009

jeudi 23 juillet 2009

M. Bessalah : “Le programme e-algérie 2013 vise à favoriser l’émergence de l’économie numérique”

le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Hamid Bessalah, a mis l'accent sur le programme e-Algérie 2013, qui vise, a-t-il expliqué, à favoriser l'émergence de l'économie numérique.

Tout en rappelant les étapes ayant conduit à la finalisation de ce programme, il a souligné l'importance et l'apport des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans la création de l'emploi. Tout en qualifiant le score réalisé par l'Algérie dans ce domaine de “moyen", avec un taux de pénétration de l'Internet de 13,5 %, M. Bessalah a mis en avant les actions en cours pour la mise à niveau des infrastructures des télécommunications en Algérie.

M. Bessalah a relevé, par ailleurs, que le maillage en fibre optique est "important" dans le pays, un réseau, a-t-il dit, qui représente 65 km. Il a mis l'accent sur le programme lancé par son département pour arrimer l'Algérie à la société du savoir, en citant le cyberparc de Sidi Abdellah qui, a-t-il précisé, va abriter un centre de recherche dédié aux opérateurs économiques favorisant les produits innovants.

Dans le même cadre, il a rappelé que le multilocataire du cyberparc est opérationnel, ainsi que l'incubateur. Abordant la question de la production des contenus et l'édition de logiciels, le ministre a mis en exergue les mesures "incitatives" prises par les autorités publiques pour favoriser les investissements dans ce domaine.

Source : Journal El Moudjahid 23/07/2009

mercredi 22 juillet 2009

[FRANCE] Quatrième licence mobile : les opérateurs sauront tout d’ici vendredi

Les textes règlementaires encadrant la procédure d'attribution de la quatrième licence mobile seront publiés d'ici la fin de semaine.

Le gouvernement et l’Arcep avaient promis de déclencher l’appel d’offres pour la quatrième licence mobile avant fin juillet. Les textes règlementaires pour encadrer la procédure arrivent.

Selon Les Echos, le ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi devrait publier au Journal Officiel le décret fixant les modalités financières de la quatrième licence d’ici vendredi. On connaît désormais le prix depuis l’évaluation de la Commission des participations et des transferts : 240 millions d’euros.

Mais, ce que les opérateurs attendent par dessus-tout, c’est la publication en parallèle de l’arrêté ministériel qui validera le projet d’appel à candidature pour la quatrième licence mobile préparé en en amont par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).

Dès la mise à disposition officielle de ce texte, les opérateurs candidats pourront déposer leurs dossiers de candidature jusqu’au 29 octobre.

Free (groupe Iliad) se montre le plus déterminé à s’engager dans la bataille mais un duo Virgin Mobile - Numericable n’est pas exclu. D’autres challengers pourraient montrer un intérêt comme Orascom Telecom.

Source : itespresso.fr au 22/07/2009

Orascom Telecom “ouvert à tout” pour entrer sur le marché mobile français

Naguib Sawiris, président d'Orascom, réfléchit à toutes les options, y compris par le biais de la 4ème licence mobile. Un coup pour saper les efforts de France Telecom/Orange en Egypte ?

Orascom Telecom affiche son intention d’entrer sur le marché mobile français. Toutes les options restent ouvertes.

“Nous sommes ouverts à toutes les combinaisons: acquisitions, fusions, alliances, partenariats”, déclare son président Naguib Sawiris, dans une interview accordée au Figaro. “Nous sommes prêts à nous allier à l’un des candidats à cette [quatrième] licence”, poursuit-il.

Méconnu en France, Orascom Telecom est pourtant un puissant groupe. Plutôt présent dans les les pays émergents, le groupe revendique au total 100 millions d’abonnés. En Europe, il a notamment acquis l’opérateur italien Wind (numéro trois sur le marché) et Wind Hellas (même position sur le marché grec).

Il y a deux ans, Naguib Sawiris affichait son intention d’acquérir Bouygues Telecom mais le vent a tourné. “Le prix des acquisitions aujourd’hui est exorbitant au regard de la situation des marchés et du potentiel de création de valeur des entreprises. D’autant que, vu les conditions de crédit, il est plus difficile de financer de telles opérations”, explique le président d’Orascom.

Tout en prédisant : “Les opérateurs régionaux comme KPN, Swisscom, Bouygues Telecom sont condamnés à perdre s’ils ne se regroupent pas.”

Le marché égyptien : le véritable enjeu ?

Néanmoins, ces déclarations tous azimuts d’investissement sur le marché télécoms français surviennent dans un contexte particulier de regain de tension entre France Telecom/Orange et Orascom sur le marché égyptien.

France Telecom fait le forcing pour prendre de contrôle de la holding Mobinil, qui détient 51% de l’opérateur mobile égyptien Egyptian Company for Mobile Services (ECMS, qui est coté à la Bourse du Caire et qui exploite la marque commerciale Mobinil).

Pour cela, France Telecom doit convaincre les actionnaires minoritaires d’ECMS, dont…Orascom. L’opérateur français a déposé trois offres devant les autorités en charge de la régulation boursière en Egypte mais sans obtenir gain de cause.

Source : itespresso.fr au 22/07/2009

Naguib Sawiris : «Orascom souhaite s'implanter en France»

INTERVIEW - Un entretien avec l'un des hommes d'affaires les plus puissants du Moyen-Orient.

Avec ­Orascom ,­ Naguib Sawiris a bâti en moins de dix ans un géant des télécoms, principalement dans les pays émergents. Mais le milliardaire égyptien a aussi pris pied en Europe en rachetant le numéro trois italien, Wind, et le numéro trois grec, Wind Hellas. Au total, le groupe compte 100 millions d'abonnés.

Il entend continuer à jouer un rôle dans la consolidation du secteur et désire plus que jamais s'implanter dans l'Hexagone. Malgré le conflit sur Mobinil-ECMS, qui l'oppose depuis deux ans à France Télécom et qui vient de connaître un nouveau rebondissement.

LE FIGARO. Il y a dix-huit mois, vous vouliez racheter Bouygues Telecom, prendre une participation dans Vivendi et même dans France Télécom. Voulez-vous toujours faire des acquisitions en France ?
Naguib SAWIRIS. - Oui, je souhaite m'implanter en France. Mon groupe est déjà présent en Grèce et en Italie, où Wind vient d'être classé parmi les entreprises italiennes donnant le plus de satisfaction à ses clients par le journal Il Sole 24 Ore. Moi, j'adore la France. J'y passe la plupart de mon temps et toutes mes vacances depuis vingt-cinq ans. Et la France est un pays qui compte plus de 8 millions de Nord-Africains, je pense que cela fait sens industriellement de s'implanter en France et qu'il y a de nombreuses synergies à dégager. En outre, cela irait dans le sens de l'Union pour la Méditerranée prônée par le président Sarkozy.

Cela passe-t-il par des rachats ?
Nous sommes ouverts à toutes les combinaisons : acquisitions, fusions, alliances, partenariats. Mais il est sûr que les acteurs de taille moyenne ne peuvent résister seuls face à la puissance de géants comme Vodafone ou Telefonica, présents dans le monde entier. Grâce à leur taille, ces géants peuvent offrir à leurs clients des tarifs de « roaming » (les appels d'un pays à l'autre) ultracompétitifs et des terminaux à des prix imbattables grâce à leur force d'achat auprès des constructeurs. Avec ces deux atouts, ils attireront à eux inéluctablement tous les clients. Les opérateurs régionaux comme KPN, Swisscom, Bouygues Telecom sont condamnés à perdre s'ils ne se regroupent pas.

Voulez-vous de nouveau racheter Bouygues Telecom ?
Le prix des acquisitions aujourd'hui est exorbitant au regard de la situation des marchés et du potentiel de création de valeur des entreprises. D'autant que, vu les conditions de crédit, il est plus difficile de financer de telles opérations. Cela dit, Orascom a les moyens de ses ambitions : nous avons récupéré plus de 2 milliards de la vente de notre participation dans Hutchinson Telecom et 1,2 milliard de la vente de notre filiale irakienne, ce qui nous a permis de réduire notre dette. Wind vient également de lancer avec succès un emprunt obligataire de 2,7 milliards d'euros pour restructurer la dette du groupe. C'est la plus grosse transaction réalisée en Europe depuis octobre 2006, preuve que les investisseurs nous font confiance.

À défaut d'acquisitions, êtes-vous intéressé par la quatrième licence mobile en France ?
Nous sommes ouverts à tout. Nous sommes prêts à nous allier à l'un des candidats à cette licence. Il y a un créneau pour un quatrième opérateur en France, où le taux de pénétration est moins élevé que dans les autres pays européens.

Préparez-vous une alliance avec Free, dont on vous dit proche ?
J'ai beaucoup d'admiration pour Free et son fondateur Xavier Niel qui, comme moi, est un véritable entrepreneur. Mais je ne connais pas ses intentions.

Votre partenariat avec France Télécomen Égypte au sein de Mobinil se passe mal. Pourquoi ?
Vous savez, j'ai des liens très forts avec la France et je ne ferai jamais rien de contraire aux intérêts de ce pays. Je suis très admiratif de France Télécom, dont j'ai beaucoup appris, mais, dans ce cas précis, il ne joue pas le jeu et refuse d'appliquer le principe d'égalité des actionnaires.

Que pensez-vous du nouveau rejet, par les autorités de marchés égyptiennes, de l'offre de France Télécom sur ECMS, votre filiale commune en Égypte ?
C'est la troisième offre que France Télécom fait sur les minoritaires d'ECMS et la troisième fois que celle-ci est rejetée, toujours pour les mêmes raisons : cette offre ne traite pas de la même manière l'ensemble des actionnaires. Je ne pense pas que l'on pouvait s'attendre à un changement de position du CMA alors que l'offre de France Télécom n'a pas été modifiée.

Pourtant, France Télécom a eu en sa faveur une décision du tribunal arbitral. Pourquoi refusez-vous de l'appliquer ?
Peut-on dire que cette décision soit en sa faveur quand le tribunal lui impose un prix d'achat si élevé ? Si c'était mon argent, je ne serai pas fier. France Télécom doit appliquer ce prix à l'ensemble des actions visées. Nous lui avons indiqué depuis le début l'obligation légale de faire une offre pour l'ensemble des actionnaires au même prix. Il conteste ce point parce que cela lui coûte très cher au vu du prix imposé par le tribunal arbitral, mais la loi fait foi.

La situation est bloquée. Comment allez-vous en sortir ?
J'ai fait plusieurs propositions amicales au président Lombard pour trouver une solution amiable, et ce depuis longtemps : lorsque France Télécom a finalement reconnu son erreur sur le budget prévisionnel de Mobinil c'était le point de départ de notre désaccord , nous avons proposé d'annuler la procédure en cours, mais France Télécom a refusé. En attendant, la société Mobinil commence à être pénalisée sur le terrain par cette mésentente d'actionnaires.

La crise ne rend-elle pas difficile votre situation dans les pays émergents à risque, qui représentent le plus gros de vos implantations ?
Pas du tout. Les télécoms, y compris dans les marchés émergents, sont résilients à la crise. C'est l'une des industries les moins touchées. La croissance reste très forte dans les pays émergents. Dans tous ces pays où il n'y a pas de services financiers, je compte beaucoup sur le paiement par téléphone mobile qui est en plein boom et va nous apporter des revenus supplémentaires.

Rude bataille avec France Télécom pour Mobinil, le n° 1 égyptien du mobile

Mobinil est le numéro un du mobile en Égypte. Avec 22 millions d'abonnés et près de la moitié du marché, ses deux actionnaires peuvent être fiers de leur société. Sauf que depuis deux ans, les deux partenaires, Orange (France Télécom), majoritaire avec 71,25 % du capital, et Orascom­ qui en possède 28,75 %, se livrent bataille pour racheter la part de l'autre et se retrouver seul maître à bord. L'affaire a été portée par Orascom devant la Cour d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale. L'opérateur égyptien a été condamné à vendre à France Télécom ses titres. Mais Mobinil n'est qu'un holding. La vraie société opérationnelle, baptisée ECMS, est détenue à 51 % par Mobinil. Les minoritaires sont Orascom (20 %) et le capital restant (29 %) est flottant. Or la Cour a sommé France Télécom de faire une OPA sur les minoritaires d'ECMS pour pouvoir s'emparer comme convenu du holding. Le français a lancé trois OPA en vain. L'autorité des marchés égyptiens (CMA) a en effet estimé que le prix proposé par France Télécom aux minoritaires d'ECMS devrait être le même que celui fixé en mars pour le rachat de Mobinil. Elle fait valoir le principe d'un traitement équitable de tous les actionnaires.



Source : Le Figaro 20/07/2009

Basculement vers le tout numérique : réunion du comité national de stratégie numérique

Le comité national de stratégie du basculement vers le tout numérique a examiné mercredi, au cours de sa deuxième réunion à Alger, les voies et moyens de mise en place de la Télévision numérique terrestre (TNT), indique un communiqué du comité. Il est à rappeler que le comité de stratégie du tout numérique a été mis en place par le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, sous la coordination du secrétaire d'Etat chargé de la Communication, M. Azzeddine Mihoubi, et se compose de l'ensemble des secteurs d'activités concernés par le processus de numérisation. Le comité a été mis en place compte tenu des enjeux techniques de numérisation dans le monde et en vertu des orientations du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, données notamment, dans son message adressé, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, à la famille de la presse, et dans lequel il avait souligné que "l'Algérie n'est pas en marge des mutations que connaît le monde aujourd'hui.

source : APS au 22/07/2009

Algérie Télécom : un monopole qui dépense 100 millions de dollars en publicité

Entre 2007 et 2008, Algérie Télécom a dépensé 100 millions de dollars (7 milliards de dinars) en campagnes de publicité pour vanter ses produits et services dans le fixe et l'Internet. Des sommes qui n'ont pas été réglées à l'ANEP, la régie publicitaire publique. L'opérateur historique est en effet confronté à une situation financière difficile et le paiement des créances liées à la publicité sont loin de constituer une priorité pour son management surtout que ces dépenses ont été engagées par ses prédécesseurs.

Certes, dans un univers concurrentiel comme les télécommunications, il est tout à fait normal qu'une entreprise communique pour faire connaître ses produits. Les opérateurs mobiles Mobilis, Nedjma et Djezzy le font, avec des budgets importants. Personne n'osera contester ces dépenses : la publicité et la qualité de service constituent des dépenses sur lesquelles les opérateurs mobiles peuvent difficilement faire des économies au risque de perdre des parts de marché.

Mais dans le cas d'Algérie, ces dépenses publicitaires sont tout simplement injustifiées, voire scandaleuses.

Pourquoi? Algérie Télécom est l'unique opérateur de téléphonie fixe en Algérie, surtout après la dissolution de Lacom. Il possède un monopole totale dans ce secteur. Et les Algériens le savent : en plus de la mauvaise qualité de service dans le fixe et l'Internet - absence d'une continuité de service-, avoir une ligne téléphonique ou ADSL n'est pas une chose facile. Ces deux "produits" sont difficile à trouver. Il est inutile de parler de l'absence totale de la téléphonie fixe dans les zones rurales.

Pourquoi alors dépenser 100 millions de dollars pour faire connaître des produits pour lesquels il existe une très forte demande à laquelle l'opérateur peine déjà à répondre correctement? Les anciens managers d'Algérie Télécom ont sans doute la réponse à cette question. Mais cette affaire illustre la dilapidation des biens publics par des « managers » sans scrupules aux compétences douteuses.

Source : Tout Sur l'Algérie au 22/07/2009

Les dépenses publicitaires d'Algérie Télécom ont atteint 100 millions de dollars en deux ans

Algérie Télécom a dépensé beaucoup d'argent dans ses campagnes publicitaires en 2007 et 2008. Selon nos informations, les créances de l'opérateur historique auprès de la régie publicitaire publique ANEP s'élève à 7 milliards de dinars, soit près de 100 millions de dollars. Ces sommes concernent les dépenses engagées en 2007 et 2008 avant l'installation de la direction actuelle, selon une source proche de l'ANEP.

En moyenne, l'opérateur historique a dépensé 50 millions d'euros par an pour promouvoir ses produits et services. Ces dépenses ont été effectuées dans le cadre des campagnes publicitaires dans différents médias, notamment la radio et les journaux. Elles concernent la seule branche fixe et les services Internet de l'opérateur. La filiale mobile Mobilis est autonome en matière de gestion de ses budgets publicitaires.

Une somme colossale à laquelle il faudra additionner les frais de conception des messages publicitaires. Algérie Télécom travaille régulièrement avec la filiale algérienne de l'agence française Euro RSCG, connue pour pratiquer des tarifs élevés semblables à ceux en vigueur dans les pays développés comme la France.

Selon la même source, le nouveau PDG Moussa Benhamadi a décidé de couper le budget dédié à la presse écrite, lui préférant des publications périodiques spécialisées. Mais l'ardoise laissée par ses prédécesseur complique la tâche de M. Benhamadi. Ce dernier espère récupérer 40 milliards de dinars de créances impayées par des organismes publics et de certains clients mauvais payeurs. Il va devoir débourser près du quart de cette somme pour couvrir les dépenses publicitaires.

Source : Tout sur l'Algérie au 22/07/2009

mardi 21 juillet 2009

Le futur de la téléphonie : En direct live sur votre mobile

L'avenir de la téléphonie mobile se conjugue au superlatif. Plus d’applications, plus de stockage, plus de mégapixels, plus de vitesse et, surtout, des appareils aux formes plus délurées, au service de l’ergonomie. Charge à vous d’en faire bon usage.

Le marché de la téléphonie est comme celui de la mode. Une fourmilière super-active de tendances, renouvelées ou abandonnées tous les six mois. Certaines resteront toujours d’actualité, quoi qu’il advienne, on les appelle les basiques.

Chez les fabricants de mobiles, la surenchère technologique en est un. Les capacités de stockage des mobiles haut de gamme, aujourd’hui plafonnées à 32 Go, devraient doubler d’ici à la fin de l’année, voire au début 2010.

Idem pour les capteurs photo, qui arrivent enfin à la hauteur de ceux des appareils numériques compacts, du moins en termes de mégapixels. Ce sera bientôt le cas du Sony Ericsson Satio et du Samsung Pixon 12, des mobiles équipés d’un capteur de 12 Mpixels.

Comme c’est le cas aujourd’hui avec les appareils photo compacts, les fabricants ne plancheront plus, alors, sur la taille des capteurs, mais plutôt sur l’angle et la qualité de la focale, voire sur la possibilité de filmer en haute définition et de diffuser ses contenus sur un téléviseur, en HDMI.


SURFER À 165 MITS/S !
À terme, ces terminaux parés pour la HD pourront recevoir des flux en haute définition depuis le web via les réseaux mobiles à ultra-haut débit, comme le HSPA+, dérivé de l’actuelle norme 3G, et le LTE (Long Term Evolution), appelé aussi 4G.

Ericsson et Qualcomm mènent actuellement des expérimentations en Europe sur ces réseaux qui, potentiellement, pourront atteindre des débits descendants de 48 Mbits/s pour le HSPA+, et près de 165 Mbits/s pour la 4G (contre 7,2 Mbits/s pour l’actuelle 3G+).

De tels débits ouvrent la voie à de nouveaux usages mobiles, tels que l’envoi d’un flux “live” depuis un smartphone vers un site web, le téléchargement de jeux volumineux, ou le Picture in Picture pour la télévision mobile. Les premiers appareils à profiter du HSPA+ et de la 4G seront les ordinateurs portables, vers mi-2010, par le biais de clés USB.

LA FIN DE LA TMP?
Sur les mobiles, en 2011, ces nouveaux réseaux ultrarapides pourraient rendre obsolète la télévision mobile personnelle (ou DVB-H), qui n’est pas près de débarquer en France, faute de modèle économique.

Les treize médias lauréats de l’appel d’offres lancé par le CSA en 2008 ne veulent pas entendre parler de gratuité. Et de leur côté, les opérateurs refusent de prendre en charge l’intégralité du coût de l’infrastructure, d’autant qu’ils proposent déjà des offres de télévision en 3G très lucratives.

Orange et SFR ont indiqué qu’ils ne s’y intéresseraient pas davantage tant que leurs réseaux 3G ne sont pas saturés.


CAPTEURS D'AMBIANCE
Techniquement, analystes et fabricants misent sur une multiplication des capteurs intégrés dans nos mobiles. Capteurs de mouvement, de température, de la qualité de l’air, le mobile sera capable de fournir toutes sortes d’informations à l’utilisateur et, par extension, à la communauté.

Ils misent aussi sur le NFC, une technologie de communication sécurisée sans contact, qui permettra notamment, avec un mobile compatible, de payer de petites sommes ou de valider son titre de transport.

Partage à tous les étages
La troisième version du Bluetooth permettra d’exploiter le Wi-Fi des mobiles pour le transfert de gros fichiers. Les premiers appareils compatibles devraient débarquer d’ici un an. Certains ordinateurs portables équipés du Bluetooth 2.1 pourront être mis à jour, mais pas les mobiles. Avec la multiplication des capteurs et de l’accéléromètre, il sera aussi possible de transférer des données en mettant en contact deux mobiles.

PORTE-MONNAIE MOBILE

Les cartes de transport sans contact, déjà largement répandues en France, sont vouées à disparaître au profit du mobile via la technologie de communication en champ proche NFC (Near Field Communication), un dérivé du RFID. Sécurisée, relativement abordable pour l’utilisateur et facile à mettre en place, la techno permettra également de régler de petites sommes en passant son mobile devant le terminal d’un commerçant. Les mobiles compatibles ont de grandes chances de faire leur apparition courant 2010, d’autant que les expérimentions à grande échelle se multiplient dans de nombreuses villes de France.

Reconnaissance faciale

On connaissait déjà la fonction SensMe des mobiles Walkman de Sony Ericsson, qui permet d’écouter une liste de chansons correspondant à l’humeur de l’utilisateur. Désormais, le capteur photo du téléphone, allié à un dispositif de reconnaissance faciale, sera capable de générer une liste en fonction de l’expression du visage. Le mobile saura deviner l’humeur de l’utilisateur. “12 Tone Analysis” permettra de regrouper les titres selon leurs tempo, structure et tonalité.

Polymorphes
Le GD900 de LG (image principale), bientôt en vente, est équipé d’un clavier numérique tactile transparent aux multiples facettes : lancement d’applications en fonction des gestes du doigt, pavé multipoint pour le zoom, reconnaissance d’écriture. Le designer Pei-Hua Huang a imaginé un mobile
ultrafin à double écran (Pei-Hua Huang), pour l’électronique et la prise de photos. Ainsi, “le photographe ne pourra plus se cacher derrière son sujet”, se justifie-t-il. Chez Nokia, le concept Morph (Nokia morph) est déformable grâce aux nanotechnologies : premières concrétisations dans une dizaine d’années. Quant au concept Nest, de Motorola (Nest Motorola), son format est censé épouser parfaitement la paume de la main.

Source : svm juillet/Aout 2009

dimanche 19 juillet 2009

Les autorités algériennes enquêtent sur les contrats remportés par Ericssson auprès de Mobilis

Les autorités algériennes cherchent à savoir dans quelles conditions l'équipementier suédois de télécommunications Ericcson a remporté ces dernières années une série de contrats avec l'opérateur mobile Mobilis, filiale d'Algérie Télécom. Selon une source proche du ministère de la Poste et des technologies de l'information et de la communication, ces contrats concernent des montants importants. Ils ont été conclus de gré à gré, contrairement à la procédure qui prévoit des appels d'offres.

Interrogée, une source autorisée à Mobilis a confirmé l'existence d'une enquête sur ces contrats. Ces derniers concernent la sous-traitance de l'exploitation du réseau de l'opérateur à Ericsson. Plusieurs audits internes ont été menés et un audit externe, confié au cabinet Ernst & Young a été réalisé il y a quelques mois, selon la même source. Le cabinet international aurait rendu des conclusions selon lesquelles Mobilis aurait agi de la même manière que les autres opérateurs mobiles à travers le monde, en choisissant un fournisseur unique pour son réseau, sans passer par la procédure de l'appel d'offres.

Mais les conclusions de cet audit ne semblent pas avoir satisfait les autorités. L'Inspection générale des finances (IGF) mène actuellement une enquête dans les locaux de Mobilis concernant l'exploitation du réseau par Ericsson. Et le ministère de la Poste et destechnologies de l'information et de la communication attend les conclusions de cette enquête pour décider de la suite à donner au dossier.

En 2007, Ericsson a été secoué par deux affaires de corruption dont une concerne directement l'Algérie. L'équipementier de télécommunication est accusé d'avoir embauché l'homme d'affaires et ancien député proche du mouvement islamiste Hamas, Djilali Mehri, pour pouvoir négocier et obtenir des contrats en Algérie (lire papier). L'enquête est toujours en cours d'instruction.

vendredi 17 juillet 2009

Échec de l’expérience du WWL : Une perte de 3 milliards de dinars pour Algérie Télécom


Moussa Benhamadi, président-directeur général d’Algérie Télécom, a estimé que « le rôle de l’université a été réduit à la formation, sans participer à la promotion des idées, à l’innovation et à la concrétisation des projets ». « On a trop souvent considéré l’universitaire comme un futur fonctionnaire qu’on peut caser par le relationnel.



Il faut le voir maintenant comme un porteur de projets et d’idées, quelqu’un qui peut créer une micro-entreprise. Il ne faut pas le laisser aller simplement à la recherche d’un emploi. On ne pourra remplacer le pétrole qu’avec la ressource humaine. Nous sommes à la limite de la saturation concernant l’emploi dans la Fonction publique, qui ne peut plus recevoir les diplômés de l’université », a-t- dit lors d’une rencontre avec la presse. M. Benhamadi a annoncé l’intention du groupe d’aller vers « l’essaimage » à partir de septembre, une initiative qu’il qualifie de « projet pilote ». L’essaimage est un ensemble de mesures et de comportements par lesquels les entreprises (dites entreprises sources) encouragent et facilitent la démarche de leurs salariés qui souhaitent faire évoluer leur carrière en créant ou en reprenant une société, ou en s’associant à un projet de création ou de reprise. La création d’entreprises indépendantes est un bon moyen de stimuler les ingénieurs et de les aider à appréhender les réalités du marché des nouvelles technologies. Est-ce une manière de se débarrasser des personnels qui l’alourdissent (25 000 employés) ? « Non », répond M. Benhamadi. « Il s’agit d’aller vers la réalisation de projets de manière à respecter les standards et les normes internationaux. Nous voulons à partir de nos cadres réaliser des entreprises qui nous appartiennent. Elles restent fortement liées à Algérie Télécom. On peut prendre une participation du capital social. Quant à ceux qui ne réussissent pas, ils pourront revenir à leur poste de travail. » Ces entreprises vont contribuer à améliorer la situation du groupe car, a-t-il constaté, « certains équipements s’arrêtent parce qu’ils ont été mal dimensionnés sur notre réseau par nos fournisseurs. Il y a des pannes... Nous voulons éviter les aléas des mauvaises prestations ». Questionné au sujet des créances, le PDG d’Algérie Télécom a répondu que « le dossier avance bien. Les créances des ministères qui ne seront pas honorées seront retenues à la source dans les prochains budgets qui leur seront octroyés ». Il concède que l’expérience du WLL a été « amère » puisqu’elle a occasionné des pertes de 3 milliards de dinars qui ne seront pas restitués, car la majorité des acquéreurs ont présenté, selon lui, « des fausses cartes d’identité pour avoir des terminaux ». Le reste des clients sont des sociétés qui ont fait faillite.


Différend avec l’Eepad : AT examine les factures au cas par cas :
Concernant le dossier Eepad, M. Benhamadi dira qu’« un groupe de pilotage » a été instauré pour examiner au cas par cas les montants des factures contestés et le nombre de coupures dont il a été victime. Les autres fournisseurs d’accès à internet (ISP) qui ont aussi des dettes bénéficient d’un échéancier. Les deux parties sont d’accord pour « tenter de régler leurs contentieux ».

Source : Journal El Watan du 9/07/2009

Créances d’Algérie Télécom : Ouyahia ponctionne les mauvais payeurs

La dette est passée de 70 milliards de DA à 40 milliards de DA.

L’opération du recouvrement des créances par Algérie Télécom se poursuit. La dette est passée de 70 milliards de DA à 40 milliards de DA. C’est ce qu’a affirmé le P-DG d’Algérie Télécom (AT), Moussa Benhamadi, lors d’une conférence de presse animée jeudi au siège de l’entreprise à Alger.
M. Benhamadi a expliqué qu’ à propos des entreprises qui n’ont toujours pas commencé à régler leurs créances, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a décidé d’effectuer des ponctions à la source”. Il a aussi ajouté que “certaines créances sont difficiles à récupérer, comme celles d’anciennes entreprises qui ont disparu ou celles de l’ancien ministère des Postes”. Concernant l’offre WLL, venue pour renforcer l’utilisation du réseau du téléphone sans fil, le P-DG de AT a fait savoir que la dette enregistrée auprès des abonnés est estimée à 3 milliards de DA et qu’il “est difficile de la récupérer”. “Certaines personnes ont fourni de fausses identités pour avoir une ligne WLL, alors il est presque impossible pour nous de récupérer notre argent”, a déploré M. Benhamadi. Au sujet du litige AT à l’Eepad, M. Benhamadi a assuré que l’Eepad est un partenaire de AT tout en indiquant que la commission installée par la tutelle est en train d’étudier les factures des deux parties pour déterminer le montant exact de la dette. À propos de la mauvaise qualité de connexion dénoncée par plusieurs clients d’AT, le premier responsable d’AT a expliqué ces désagréments par la rénovation des installations que comptent les réseaux. Ces renouvellements des installations ont pour objectif de perfectionner la connexion et d’alléger le flux, selon M. Benhamadi.
La quatrième édition de l'université d'été, qui a pris fin jeudi à Alger, avait pour objectif le soutien et l’encouragement des compétences universitaires pour la création de leurs propres petites et moyennes entreprises (PME). Elle intervient également dans le cadre du renforcement de la relation entre le patronat entre l’université et le secteur économique. M. Benhamadi a indiqué dans ce cadre qu’Algérie Télécom contribuera par la formation et le parrainage des universitaires désireux d’évoluer dans le monde des télécommunications, à travers des stages et des formations au sein de l’entreprise.
Par ailleurs, M. Benhamadi a indiqué que l'organisation par AT de cette manifestation ne concerne pas uniquement les diplômés des instituts des technologies de l'information et de la communication mais aussi toutes les autres filières universitaires. Le P-DG d’AT a indiqué qu’à l’issue de cette rencontre, un premier lot de projets d’entreprises innovantes, au nombre de 50 verra le jour. Ces projets pilotes sont portés par les cadres de l’entreprise, car selon M. Benhamadi, AT a des difficultés à trouver des partenaires qui répondent à son cahier des charges et c’est pour cette raison que l’entreprise a opté pour cette démarche.
Néanmoins, le P-DG d’AT a certifié que “les cadres qui ont choisi de travailler dans ces entreprises garderont leur poste au sein d’AT et qu’ils peuvent reprendre leur poste dans la société dès qu’ils le souhaitent”.
Dans le cadre de son appui à la création de ce genre d'entreprises, AT entretient des relations de coopération avec plusieurs universités notamment l'université des sciences et technologies Houari-Boumediene (USTHB), l'Université de Médéa, des associations de recherche et de création, l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) et la Caisse nationale d'assurance-chômage (Cnac), a précisé M. Benhamadi. “Cette université d'été est itinérante, elle observera des haltes dans plusieurs villes du pays où des rencontres avec les étudiants universitaires et les nouveaux diplômés sont prévues”, dit-il.
Cette manifestation, qui a débuté mercredi, a été organisée par (AT), l'université des sciences et technologies Houari-Boumediene (USTHB) en collaboration avec l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej), l'Agence nationale de gestion de microcrédit (Angem) et la Banque agricole et de développement rural (Badr).

Source : Journal Liberté du 18/07/2009

mardi 7 juillet 2009

l'ARPT décide l'arrêt des expérimentations de la technologie UMTS chez mobilis, Nedjma et djezzy


ARTICLE 1er:
Il est mis fin à l’autorisation d’utilisation de la sous bande 1920-1935 MHz et son duplex 2110-2125 MHz octroyée au profit des operateurs OTA,WTA et ATM pour l’exploitation, à titre expérimental de la technologie UMTS.


ARTICLE 2 :
La présente décision est applicable à compter de la date de sa notification et sera publiée sur le site web de l’ARPT.



samedi 4 juillet 2009

Nom de code "Rachael" : UN EXPERIA SOUS ANDROID (GOOGLE PHONE)














































































Sony Ericsson "Rachael" est le nom de code Suédois du premier téléphone mobile Android, qui devrait être annoncé au plus tard cette année. ll fera partie de la série de produits Sony Ericsson XPERIA . Nous avons sous nos mains des documents internes sur le téléphone, qui semble avoir le potentiel d'être un succès.

Le téléphone est basé sur la plate-forme de Qualcomm QSD8250 Snapdragon, qui permet une vitesse de processeur à 1 GHz, et HSPA vitesses jusqu'à 7,2 Mbps. Cette plate-forme est également compatible sport great graphiques 3D.

Le téléphone intégré à l'appareil photo est un 8-megapixel camera avec autofocus. Il ya aussi un connecteur jack 3,5 mm ainsi que d'un connecteur mini-USB sur le dessus du téléphone. L'écran tactile semble être très grand, mais pour le moment il n'y a pas des renseignements précis sur sa taille.

vendredi 3 juillet 2009

Signant un succès sans précédent : Mobilis écoule 20 000 clés MobiConnect

Lancé depuis plus d'une année, la clé USB Internet dénommée :"MobiConnect" connaît un grand succès. En effet, ce sont 20 000 clés qui ont été écoulées, selon M Mohamed Salah Daas, conseiller auprès du P-DG de Mobilis pour les relations avec la presse.

"MobiConnect a connu un engouement sans précédent', a-t-il déclaré à mobilealgerie.com. "Actuellement on est en rupture de stock, une grande quantité de ce produit sera disponible trés prochainement", a-t-il ajouté.

Pour rappel, c'est en janvier 2008 que Mobilis, premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie, a mis sur le marché son offre Internet mobile «mobiConnect », grâce à laquelle les clients Mobilis pouvaient accéder à Internet en toute mobilité avec un forfait mensuel illimité. La clé « mobiConnect » de Mobilis, est destinée aussi bien aux entreprises qu’au grand public, sous forme d’une clé USB, utilisable sur un PC fixe ou un ordinateur portable, pour un forfait mensuel illimité de 2 250 dinars TTC/Mois, allant sur une période d’engagement de un à douze mois renouvelable, quand au prix de la clé « mobiConnect » il est à partir de 5 000 dinars TTC.

En plus de la connexion Internet, le forfait da la «mobiConnect » offre la possibilité d’envoyer gratuitement 1000 SMS par mois en intra réseau Mobilis. Trois formules de ventes sont disponibles au niveau des boutiques Mobilis et le client a le choix entre : clé mobiConnect uniquement, clé mobiConnect associé à un forfait, ou un forfait uniquement.

Par ailleurs, Mobilis précise que son réseau à travers tout le territoire national est équipé de la technologie EDGE, les tests effectués sur Alger ont permis d’atteindre un débit de 236 Kilo Bits/sec.

mercredi 1 juillet 2009

Annoncée pour ce mois de juillet : La migration du réseau fixe vers 10 chiffres aura-t-elle lieu ?

Le nouveau plan national de numérotation téléphonique, élaboré par l’Autorité de régulation de la poste et des technologies de l’information et de télécommunications, entré en vigueur à partir du 22 février 2008 pour la téléphonie mobile passée de neuf à dix chiffres, devrait concerner également à partir de ce mois de juillet le téléphone fixe, mais rien n’a été encore confirmé par l’opérateur historique.

Mais selon certaines sources, le passage à 10 chiffres pour le fixe a été différé à une date ultérieure, faute de nouvels équipements nécessaires à ce redéploiement du réseau.

Depuis plus d’une année, en effet, les clients du mobile chez Nedjma rajoutent le chiffre 5 derrière le 0, ceux de Mobilis le 6 et ceux de Djezzy le 7, alors que les quelques trois millions abonnées du fixe devaient eux aussi mettre le chiffre 4 après le 0 à partir de ce mois de juillet. Cette nouvelle numérotation, qui a également touché depuis le 22 février 2008, les numéros de services à valeur ajoutée de forme 080 pour lesquels il a été décidé de rajouter le «N» en quatrième position à compter de (0), soit 080N a été aussi élargie aux lignes VSAT et VOIP passées le 7 mars 2008 à dix chiffres en mettant un 9 derrière le 0.

Sensé répondre à un besoin dicté par l’évolution fulgurante de la téléphonie, notamment dans sa partie mobile, et le développement des services à valeur ajoutée dans un secteur national des télécommunications participant à hauteur de 4% au PIB, avec un chiffre d’affaires de plus 250 milliards de dinars, ce nouveau plan vient ainsi répondre à la demande introduite par les opérateurs téléphoniques auprès de l’Autorité de régulation de la poste et des élécommunications, seule instance habilité par la loi 03-2000, relative aux règles générales de la poste et des télécommunications, à gérer et à attribuer les blocs de numéros aux opérateurs. Pour rappel, l’Autorité de régulation, qui a hérité d’un plan de numérotation établi par le
ministre de PTIC en 2000, un plan à 9 chiffres d’une capacité de 90 millions de numéros, dont 40 millions réservés au fixe, 40 millions au mobile et 10 millions aux réseau intelligents, a enclenché cette migration à 10 chiffres en mois de mai 2006.

Elaboré avec le cabinet français Arcome et en concertation avec les opérateurs, ce plan de numérotation d’une capacité théorique de 900 millions de numéros est inscrit dans une vision à long terme de manière à garantir de la ressource sur 50 ans et répondre favorablement aux demandes grandissantes des opérateurs et par ricochet des utilisateurs.

L’adoption de la numérotation à dix chiffres devait engendrer l’introduction d’autres services à l’instar de la portabilité des numéros, un service qui permet aux usagers de migrer du réseau d’un opérateur téléphonique à un autre en gardant le même numéro, ce qui n’est pas encore le cas après plus d’une année après son entrée en vigueur.

Source : Journal El Moudjahid du 01/07/2009