samedi 6 novembre 2010

CLÔTURE DU 2e CONGRÈS INTERNATIONAL SUR LA PROMOTION INTERAFRICAINE DE LA COOPÉRATION POUR LE DÉVELOPPEMENT DES TIC


«Le projet fibre optique Alger-Abuja n’est pas évident»

Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a déclaré, lors d’un point de presse animé en marge de la clôture du deuxième congrès international sur la promotion interafricaine de la coopération pour le développement des TIC et stratégie et gouvernance des TIC, que le projet de fibre optique Alger-Abuja n’est pas évident.
Des propos tenus en l’absence du ministre de la Communication, des Nouvelles technologies de l’information et de la Culture du Niger, qui avait pourtant confirmé sa participation auprès des organisateurs. Pour le ministre Moussa Benhamadi, «le projet n’est pas si évident ; techniquement, il est réalisable, mais nous ne sommes pas les seuls sur le projet, certains ne veulent même pas que nous sortions ne serait-ce que de nos douars. Il existe en parallèle d’autres possibilités avec, entre autres, le Mali. Mais le projet Alger- Abuja demeure toujours d’actualité». A noter que durant ce congrès, à l’instar du ministre nigérien, celui du Mali était également absent. Deux absences auxquelles le ministre algérien n’a pas «su» donner d’explication, les concernés ayant confirmé leur participation jusqu’à la dernière minute. «Des personnes étaient chargées de les attendre à l’aéroport, c’est vous dire combien nous étions certains de leur venue.» Au sujet de l’information relayée par la chaîne El Arabya quant à l’entretien téléphonique qu’aurait eu le Premier ministre Ahmed Ouyahia avec le patron d’Orascom Telecom Holding, Naguib Sawiris, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, s’est montré surpris : «Je ne suis pas au courant, et cela m’étonne que ça soit vrai. C’est sûrement une manière de redorer son image. Il ne s’agit là que d’une opération de marketing de la part du patron d’Orascom, cela m’étonnerait qu’il ait parlé au Premier ministre.» A l’issue des travaux de ce deuxième congrès, les congressistes ont estimé que «lors de cette deuxième édition qui fait suite à celle qui s'est tenue en juillet 2008 à Alger où durant laquelle un certain nombre de constats ont été faits, il existe une volonté et un potentiel indéniables mais un décalage entre la vision et la mise en œuvre persiste encore. Il existe des enjeux majeurs dont ceux liés aux ressources humaines, à la mise en place d'une économie du savoir et de l'information. ressort que des choix importants et décisifs doivent être pris dans une approche systémique avec pour seul souci de nous insérer dans un monde régi par l’économie du savoir».

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