samedi 2 octobre 2010

Les entreprises contractantes avec Djezzy passées au crible


Une source du ministère des Finances révèle que les actions menées par les autorités fiscales et la Banque d'Algérie au sujet d’ «Orascom Télécom Algérie" n’ont rien à voir avec les propos tenus par le propriétaire d'Orascom Telecom, Naguib Sawiris qui a accusé ouvertement les responsables algériens à leur tête le président Bouteflika de vouloir punir son entreprise. Cette enquête pourrait surtout dévoiler l’existence d'un groupe de sociétés- écrans libanaises, égyptiennes et même Françaises utilisées dans la fuite des capitaux.

Les services de la Direction générale des impôts et la direction du change de la Banque d'Algérie viennent de lancer une série d'enquêtes approfondies concernant toutes les opérations effectuées par les entreprises nationales et étrangères ayant traités avec «Orascom Telecom Algérie" durant la période se situant entre 2006 et 2009.

Ce sont la communication par les services compétents de la Banque d'Algérie. de certaines données relatives à la création d'entreprises égyptiennes, libanaises, françaises qui auraient gonflés leurs factures pour «Orascom Télécom Algérie". Une manière de transférer des fonds à l'étranger par le biais de chiffres d’affaires fictifs. Cette enquête va s’étendre aux services du Centre national de registre du commerce pour déterminer avec précision l'identité des entreprises qui traitaient avec "Orascom Telecom Algérie" dans le cadre de la fourniture d'équipements de télécommunications ou des services de communication.

Une source du ministère des Finances révèle que les actions menées par les autorités fiscales et la Banque d'Algérie au sujet d’ «Orascom Télécom Algérie" n’ont rien à voir avec les propos tenus par le propriétaire d'Orascom Telecom, Naguib Sawiris qui a accusé ouvertement les responsables algériens à leur tête le président Bouteflika de vouloir punir son entreprise en raison de ses succès en Algérie qui se traduit, selon lui, par le contrôle de plus de 70 pour cent du marché du mobile dans le pays. Selon la même source, les services des impôts algériens ont terminé leurs travaux relatifs au deuxième redressement fiscal depuis le mois dernier et ont envoyé leurs conclusions à la société assujettie par des voies légales.

D’après cette source, le gouvernement algérien s’est abstenu jusqu’à présent d’appliquer la loi de la concurrence sur la société, "djezzy" afin de ne pas être accusé par les investisseurs étrangers de revenir sur l’option de l’économie de marché. Cette enquête pourrait dévoiler l’existence d'un groupe de sociétés- écrans libanaises, égyptiennes et même Françaises. La plupart sont inscrites sous de faux noms ou de noms proches de l'ex-directeur général, le libanais Hassan Kabbani.

Source : Journal El Chourouk El Youmi au 02/10/2010

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