dimanche 10 octobre 2010

OTA a usé de pratiques frauduleuses et Naguib Sawiris a mis l’Algérie dans l’embarras avant de se retirer des affaires


Mais il y a aussi pire : Orascom Construction Industries a fait transféré ses parts qu’elle détenait en parité avec Sonatrach à la banque américaine Morgan Stanley, car Orascom Construction Industries (OCI) avait pied en Algérie, dans le projet de fertilisants agricoles, tels que l'urée et l'ammoniac industriel, réalisé avec Sonatrach, et ces ont été transférées dans la joint-venture créée début 2010 entre OCI et la banque américaine Morgan Stanley.

  • Ce qui se passe ces jours-ci entre les autorités et OTA dépasse tout entendement : Sawiris vient de mettre l’Algérie en confrontation directe avec les plus grands lobbies financiers, les Russes et les Américains, par le biais de ruses financières qui ont cette caractéristique de mettre OTA en second plan et mettre face-à-face Algériens, d’un coté, Américains et Russes, d’un autre coté.

  • Pour la filiale Djezzy, Sawiris semble avoir empoché le prix de le vente, mettant face à face Alger et VimpelCom. De ce fait, le patron de VimpelCom, Alexander Izosimov, qui était à Alger au cours de la visite de Medvedev, a endossé le prix de 7,8 milliards de dollars fixé par Naguib Sawiris comme étant le prix offert par le sud-africain MTN pour l'achat de Djezzy. Mais il y a aussi pire : Orascom Construction Industries a fait transféré ses parts qu’elle détenait en parité avec Sonatrach à la banque américaine Morgan Stanley, car Orascom Construction Industries (OCI) avait pied en Algérie, dans le projet de fertilisants (urée et ammoniac) réalisé avec Sonatrach, et ces ont été transférées dans la joint-venture créée début 2010 entre OCI et la banque américaine Morgan Stanley. Cette joint-venture est détenue à égalité entre OCI et Morgan Stanley, ce qui place Alger en position inconfortable, ayant en face un géant mondial des Banques commerciales.

  • En fait, Sorfret Algérie est la seule entité encore détenue directement par OCI en Algérie. Tous les autres projets du groupe égyptien sont constitués de contrats publics obtenus auprès du gouvernement algérien dans le cadre d’appels d’offres internationaux. Selon nos sources, l’usine est détenue à 51% par OCI et à 49% par Sonatrach. Le projet commun avait été mis en route en 2008. Les banques publiques algériennes, à l’origine de ce financement, ont débloqué 1,52 milliard d’euros à Sorfret Algérie, et le projet devait entrer en production en 2011.
  • En termes clairs, Sawiris s’est bien caché derrière des « grands », mettant réellement dans l’embarras la partie algérienne dans ces deux affaires.

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