dimanche 3 octobre 2010

Le processus d’évaluation de Djezzy suspendu


Nouveau rebondissement dans le dossier Djezzy. Confiée au cabinet algérien Hadj Ali, l’opération d’évaluation financière de l’opérateur en vue de son rachat par l’Etat algérien, a été suspendue, rapporte, dimanche 3 octobre, le journal Ennahar. Ce dernier, qui cite des sources gouvernementales, affirme que l’arrêt du processus d’évaluation de Djezzy est une décision du président Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier, ajoute Ennahar, « a refusé d’approuver » le marché conclu à l’amiable, le 23 août dernier, entre le gouvernement et le cabinet Hadj Ali.
« Le refus du président Bouteflika du bureau d’expertise financière pour mener l’opération d’évaluation n’est pas à cause du montant exigé par le bureau et qui est de 70 milliards de centimes, soit l’équivalent de 7 millions d’Euros, mais aussi pour d’autres considérations», précise Ennahar.
En fait, cette information confirme que l’option d’un rachat de Djezzy par l’Etat algérien devrait être abandonnée. Comme nous l’écrivions hier (lire), c’est l’opérateur russe Vimpelcom qui devrait récupérer les actifs algériens d’Orascom Telecom dans le cadre d’une transaction globale portant sur toutes les entités détenues par l’homme d’affaires Naguib Sawiris en Afrique et en Europe. En échange de ce feu vert, Alger espère avancer sur plusieurs dossiers stratégiques et militaires avec Moscou.

Après plusieurs mois de bras de fer avec Orascom Telecom, les autorités algériennes ont atteint leur principal objectif : envoyer un signal fort aux investisseurs étrangers sur l’intransigeance de l’état. Cet objectif est en grande partie atteint.

Source : Tout Sur l'Algérie au 03/10/2010

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