vendredi 31 décembre 2010

Toujours en fuite, le hacker de Maghnia se dévoile


Retourné par le Mossad israélien ou simple pirate d’Internet en manque de gloire ? Le célèbre hacker de Maghnia, en fuite à l’étranger après une série d’aventures à la James Bond, a contacté notre journaliste pour démentir toutes les rumeurs le concernant. Témoignage.

J’ai pris connaissance de l’existence du hacker de ma ville, Maghnia, par le biais d’un site où seule l’expression «Comment un hacker de Maghnia a été recruté par le Mossad» attira mon attention. Puis, dépoussiérant ma mémoire, je me souvins d’un jeune que je rencontrais souvent dans un cybercafé en ville. A l’époque, encore insouciant, il fanfaronnait devant ses copains en disant qu’il pouvait faire exploser des serveurs de n’importe quelle institution internationale. Mon premier réflexe était de prendre langue avec ses proches, des jeunes qui me confirmèrent que leur «ami» était à présent à l’étranger. Mais comme aucun d’entre eux n’avait ses coordonnées, je suis resté dans l’expectative. Curieusement, le soir même, je reçus un appel sur mon téléphone portable à partir d’un numéro privé. C’était lui ! Le hacker. Il me dit tout de go : «Je ne travaille pas avec le Mossad et si tu veux, je te raconte ma véritable histoire.»

RECRUTEMENT

«Comme tous les “white hat’’ (hacker “gentil’’), j’ai rendu publiques beaucoup de failles de systèmes informatiques dans les sites comme “Milw0rm’’ et “Effensive security” depuis 2000. Et personne n’a détecté mon adresse IP. Et c’est le responsable de la société de sécurité informatique, “Effensive security’’, en l’occurrence Mati Aharoni, d’origine juive, qui m’a contacté. On s’est parlé pendant deux ans jusqu’au jour où il m’a proposé un projet : “Veux-tu faire un job de haut niveau ?’’ De quoi s’agissait- il ? Il me précisera : “Tu dois faire un test de pénétration de système.’’ J’ai accepté, puisque seul l’argent m’intéressait.

Je demandais simplement quand j’allais pouvoir commencer le boulot. Mati m’a conseillé de “leur’’ parler directement. A qui ? “Eux, les chefs d’une entreprise.’’ Mati me conseillera également de ne pas parler d’Algérie. Deux jours après, j’ai fait un saut à Oujda (Maroc oriental), à 14 km de chez moi, et à partir d’un cybercafé, je suis entré en contact online avec eux. On m’a envoyé un logiciel à test (overflow). 12 heures plus tard, ma mission a été jugée concluante. Très satisfaits, mes nouveaux employeurs m’envoyèrent 5000 dollars. On m’a alors proposé un autre travail, mais il fallait, cette fois-ci, que je sois physiquement présent. J’ai accepté. On me proposa la Tunisie. C’était une aubaine pour moi, un jeune hittiste passant son temps dans un cybercafé de Maghnia. On me réserva une belle chambre dans un bel hôtel. A mon arrivée, une charmante femme du nom de J. C. m’accueillit. On a vite repris le boulot. On m’a confié un autre logiciel à tester. Cela a été pour moi un jeu d’enfant, encore une fois. Et c’est là que j’ai osé leur poser cette question, parce que leur attitude et ce qu’ils demandaient me paraissaient suspects : “Vous êtes quelle entreprise et pourquoi vous avez refusé de venir en Algérie pour me rencontrer ?’’ Ils ont répondu : “Nous sommes des indépendants qui travaillons souvent avec Mati et pour venir en Algérie, on avait besoin d’un visa qu’on n’était pas sûrs d’obtenir.» Après un séjour de 28 jours en Tunisie, ils m’ont proposé de rentrer au pays et de déposer un dossier de demande consulat de Belgique à Alger. Qu’à cela ne tienne. Une fois au service consulaire belge, une jeune femme a personnellement pris en charge mon dossier, sans frais de visa ! Après quoi, je suis rentré à Maghnia et, une semaine plus tard, je reçois un coup de fil du consulat me demandant d’aller récupérer mon visa. Une demi-heure plus tard, on m’appela d’un numéro privé me disant : “Tu peux aller chercher ton argent (78 millions de centimes) versé sur le compte de ton père, c’est pour t’acheter des vêtements et le billet d’avion.“ J’étais intrigué : comment ont-ils pu prendre connaissance du numéro du compte postal de mon père ? Tout excité, j’emmenais mon père à la poste lui faisant croire qu’un ami m’avait envoyé cette somme. Le soir même, je suis entré en contact via le net avec mes interlocuteurs rencontrés en Tunisie pour leur demander qui sont ces gens qui m’ont envoyé de l’argent. On m’a répondu que c’étaient des gens qui travaillaient pour plusieurs entités, même pour les Israéliens. Là, j’ai eu peur. Mais le 15 janvier 2010, j’ai quand même pris l’avion Alger-Bruxelles. Une fois arrivé à l’aéroport belge, une femme m’accosta pour me dire qu’il y avait des gens qui voulaient me parler au parking…»

LE PIÈGE DE BRUXELLES

Les deux individus qui attendaient le jeune génie dans le parking de l’aéroport montrèrent une grande sympathie à son égard, mais, selon lui, ils n’avaient rien de chefs d’entreprise. Il était clair que les deux personnes n’allaient pas trop s’attarder en salamalecs. Après son installation dans un hôtel du centre de Bruxelles, le hacker prit connaissance du programme à exécuter «On m’a demandé de pirater les serveurs d’institutions étatiques du pays d’accueil. J’ai senti que je n’avais pas affaire… à des hommes d’affaires. J’ai eu peur. Le lendemain, j’ai pris discrètement attache avec notre consulat, d’autant que je n’avais plus mon passeport algérien.» Notre génie, qui possédait plusieurs identités, comme cela lui avait été conseillé lors du voyage de Tunis, tenait à rentrer au pays. «L’étau se resserrait autour de moi : ou j’acceptais ma nouvelle mission avec des services secrets, ou c’est la mort qui m’attendait», nous dit-il. Aux services consulaires algériens, on lui délivra une autorisation de retour au pays valable pour un mois. Il rentre d’abord à Lille, dans le nord de la France pour réembarquer à destination d’Alger. « Mais les services de la police m’ont arrêté à l’aéroport de Lille. Les ennuis allaient se poursuivre.» «Car apparemment, ma réputation m’avait précédée : mes anciens employeurs, qui avaient une couverture de chefs d’entreprise et à qui j’ai faussé compagnie, avaient porté plainte contre moi pour escroquerie. Bizarre, ils m’avaient, pourtant, payé pour des travaux effectués en qualité de “conseiller’’ comme le prouvent les virements effectués sur mon compte en Suisse. A l’aéroport de Lille, au lieu de me mettre en prison ou de me traduire devant un tribunal, on me relâcha sous conditions : je devais collaborer avec des services du renseignement français.» Le hacker, se sentant embourbé, n’avait pas trop le choix. «J’étais en quelque sorte un bandit d’honneur informatique connu, mais recherché pour “désertion, trahison…’’ Et je détenais des informations de première main au sujet de services secrets qui agissaient sous différentes couvertures. Ils craignaient que je me mette à parler. Moi, je ne me faisais pas d’illusion, j’étais dans la gueule… des loups. En France, on m’a donc demandé d’infiltrer des serveurs, notamment ceux de deux journaux algériens, et y publier des informations compromettantes (qu’ils m’avaient confiées) sur des responsables algériens. Je les avais mis en confiance, mais je n’ai pas tardé à fuir à Paris, puis ailleurs… J’ai fui, mais ce qui me fait mal, c’est que mes parents sont constamment harcelés à Maghnia. Eux, ils n’ont rien fait, je suis le seul responsable de tout ce qui arrive… Ce qui est sûr, c’est que je n’ai jamais trahi mon pays et je ne le ferai jamais. Je ne suis plus en sécurité, je veux rentrer dans mon pays…» conclut-il, avant de raccrocher brusquement, comme s’il en avait assez de se justifier…

Un étudiant au-dessus de tout soupçon

A le suivre de près, A. N. n’avait aucune prédisposition à s’aventurer dans l’univers de l’informatique. Ceux qui l’ont connu le qualifient de «néophyte dans le domaine informatique». «Mais il avait un don inouï pour tout ce qui est Internet. Il a appris sur le tas, par la suite il s’y est profondément intéressé en allant d’abord sur des sites de chat ou de rencontres sur le web comme les jeunes de son âge, avant d’approfondir ses connaissances en parfait autodidacte», racontent ses amis à Maghnia. «Il était tellement déterminé à aller plus loin dans ses découvertes qu’il devenait insupportable avec ses questions trop poussées. Mais comme il était sympathique, on fléchissait devant ses demandes. En quelques mois, il s’est métamorphosé en un véritable spécialiste du web. Pour s’enorgueillir devant ses copains, il faisait des démonstrations extraordinaires.» Issu d’une famille démunie résidant dans une bourgade dans la périphérie de Maghnia, le hacker a obtenu sa licence en psychologie… pour embrasser ensuite la carrière de… chômeur. «Il aurait pu basculer dans la contrebande, mais son rêve était de quitter le pays pour un avenir meilleur. Son itinéraire était tracé. Son obsession pour le web a abouti à une relation avec une jeune Belge qui avait accepté de l’épouser», témoigne un de ses copains. Il finira par rencontrer sa future épouse en Tunisie. Mais le projet tombera à l’eau. Et c’est le grand regret du hacker qui reconnaît être le principal fautif dans cet échec. «J’ai perdu la femme de ma vie et c’est mon grand regret qui me rongera durant toute mon existence», me confiera-t-il plus tard. A vrai dire, soupçonné de tremper dans des affaires douteuses, le hacker sera abandonné par sa future moitié.





4 commentaires:

Anonyme a dit…

Connaissez-vous l'histoire du lit vertical? c'est une histoire à dormir debout.
voici quelques realitées qu'il faut se rememorer avant de publier un article pour nous voiler la façe avec un tissus de mensonge.

1 - il faudra au commun des mortels au moins 10 ans pour comprendre ce qui se passe dans la planete web
un hitiste ne deviendra jamais un hackeur efficace du jour au lendemain. il lui faudra une formation bac +5 ans avec assiduite et pratique bilingue anglais francais sur ces certains languages de programmation et protols et la liste n'est pas exaustive ( TCP-IP; IPX, apple talk.SSH ,hash hachage cryptographique MD6...etc ) la liste est vulguarisé ici .... savez vous ce qu'est la SSL à clef 2048 caracteres ou les MS-CHAPv1 et MS-CHAPv2 . allons voyant un peu de serieux!
Les israeliens, les chionois, les francais, n'ont pas besoin d'un paumé à maghnia ou à hadjout pour leur faire un click sur un executable, ils peuvent le faire à distance. Croyez moi..il rentrent ou il veulent sans crier gare. a tittre d'information Windows 7 est developé en collaboration avec la NSA' information publique). Alors la question qui fait quoi sur le net ne se pose plus. Qui ne se rappel pas du piratage du site ENTV, et DZ sport lors des escarmouches avec les Egyptiens.
Il faut arreter de croire que parmis les algeriens il y a des surdoués ( surtout à maghnia, hadjout, chelghoum el aid(voire les autres balivernes du meme type parus dans le presse .dz).

Anonyme a dit…

suite du commentaire :
Les algeriens qui ont une valeurs marchande sont tous à l'etranger et il y'en a un paquet et certains n'hesitent pas à vendre leur loyauté au plus offrants. un bon exemple Le ministre des energie: Mr Chakib khellil. recrue de l'administration Bush et amis personel de boutef.
Dans un pays ou Les cybercafés tournent malheureusement à 512 mbt les hackers n'auront jamais la capacité de nuire à qui que se soit. Dans ces cas là La lenteur est dissuasive surtout lors d'une attaque qui se veux furtive. il faut faire le tour de la ville pour visonner une page web à contenu actif par exemple EL watan.
L'algerie pocede quelques adresses IP publiques et toutes sont controlées par l'etat en d'autre termes: les ports de sortie MSN skype et meme google earth sont suivis au jour le jour par notre chere DRS. C'est pour cela que tous les etats arabes y compris L'algerie ont refusé le Blackberry parce qu'il gere lui meme ses routeurs et protocol.
Les services francais n'ont pas besoin d'un magnanoui pour leurs communiquer ce que nos dirigeants ont ou font, ils ont surtout des satelittes et soumarins et quelques hommes tres hauts placés ( indic de luxe). ils ont leurs declarations de patrimoines en mains, les transcription de leurs conversations telephoniques. Nous on a le telephone arabe et il marche encor mieux. il bugg un peu face à la recherche de la verité.
Alors soyons zen

Anonyme a dit…

heheheheehe desole mon pot ce mec la il pirater meme platine.com
le team de cettre entreprise ya que des gens quils ont des doctorat en mysql ils programme tout les language
tu sais rien sur lui et pour linfo c'est pas un defacer
loin de la c'est un pro c'est la jalousie qui te fait parler
ya des gros boite qui demmande son aide je te cache rien je suis un hacker

apres ma connaissance je peux le classe parmis les 3 premier au monde
php, c,c++, perl,py,maya,blender et et

ses language c'est pour des con qui rempli les universite pour rien
si tu as pas ton propre language pour toi et pour ton reseaux tu es pas un hacker
les deface et ddos et les exploit de kernel et le back track c'est vieux ça mnt
tu sais pk effensive security elle donne rien dimportance pour ça et pour des gens come toi
garde tes openion pour toi tu le connais pas alors desole
si tu es pret de lui tu te sent que tu es rien crois moi
pourtant que ça repense et tjr oui je vais voire hehehehe
aller bonne chance pour lui et pour linfo
il a arreter des web apps et des local et remote et cmd faille en 2003 aalors tu imagine salam alikom

Anonyme a dit…

Je reponds à l'ignar qui a posté les commentaires. Mon ami tu fera mieux de prendre des cours d'othographe, pour commencer. il y a sans doute des forums sur LA mecanique entre autre comment demonter une CMG, ou comment draguer des vieille mémé pour li papiers ;-).