La guerre est finie entre Mohamed Raouraoua et Samir Zaher. Une année après les sanglants événements du Caire, le président de la Fédération algérienne de football et son homologue égyptien enterrent la hache de guerre et décident d’ouvrir une nouvelle page dans les relations footballistiques entre les deux pays. Ils se sont en effet définitivement réconciliés ce mercredi 15 décembre lors d’une rencontre très médiatisée au Qatar organisée par le président de la fédération qatarie de football et le vice président de la Confédération de l’Asie.
A la fin de la rencontre, Raouraoua a serré la main de Zaher devant la presse régionale et internationale. Une spectaculaire poignée de main suivie d’une longue accolade. Lors d’un point de presse, le président de la fédération qatarie a attesté qu’il n’y avait plus de crise entre les deux fédérations. Ayant pris le premier la parole, Samir Zaher a reconnu sa responsabilité dans l’agression du bus de l’équipe nationale algérienne le 12 novembre 2009 dans la capitale égyptienne. Cette agression qu’il a lui-même niée à l’époque, voilà qu'il la qualifie aujourd’hui de « grave erreur ». Le président de la fédération égyptienne a assuré que sa relation avec Raouraoua est « très ancienne » et « intense ». Il n’a pas caché qu’il partage beaucoup d’intérêts avec le dirigeant algérien.
De son côté, Mohamed Raouraoua a affirmé qu’ «une nouvelle page s’ouvre » dans les relations entre les deux fédérations. Le président de la fédération algérienne de football a insisté sur l’importance des relations entre l’Algérie et l’Egypte, estimant que rien ne doit les altérer. Raouraoua a cependant souligné que les problèmes qui peuvent surgir dans les stades ne doivent pas servir de prétexte « pour porter atteinte aux symboles et aux institutions », allusion faite aux insultes distillées par les médias égyptiens à l’encontre des symboles de la Révolution et de la nation algérienne.
Source : Tout Sur l'Algérie au 15/12/2010
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