dimanche 22 mai 2011

Orascom optimiste sur la suite des négociations avec l'Algérie

L'apaisement se confirme entre Orascom et l'Algérie dans le dossier Djezzy. Selon le tout nouveau PDG du groupe égyptien, Khaled Bichara, les négociations entre Orascom et l'État algérien ont peu progressé mais une solution est désormais très probable. « Il pourrait y avoir une volonté d'aboutir à une solution. Nous espérons lire la situation correctement. Mais à la question "avons­nous de nouvelles discussions ou de nouvelles informations ?" la réponse est non », a‑t‑il déclaré ce dimanche 22 mai sur la chaîne de télévision Al Arabiya. Khaled Bichara a remplacé la semaine dernière Naguib Sawiris à la tête d'Orascom Télécom.

Ce message optimiste intervient alors que la procédure d'arbitrage international, un moment souhaitée par l'opérateur égyptien, a été mise en suspens début avril à l'initiative du nouveau propriétaire d'Orascom, le groupe russe Vimpelcom. Les deux parties sont en désaccord principalement sur le prix du rachat de Djezzy par l'État algérien. Le gouvernement algérien estime ne pas devoir débourser plus de 2 ou 3 milliards de dollars quand Orascom attend au moins 7 milliards de dollars.

En effet, la fusion entre la maison mère d'Orascom, Wind Telecom, et le groupe russe Vimpelcom, replace les négociations sous de meilleurs auspices. Vimpelcom a ainsi déclaré le mois dernier qu'elle continuerait les discussions avec l'Algérie sur la vente de Djezzy. Les négociations sortent désormais du cadre algéro‑égyptien alors que les relations entre les deux pays ont connu des tensions.

De même, selon les analystes, outre les bouleversements politiques qui ont eu lieu en Égypte avec la chute de Moubarak, ces changements au sein d'Orascom pourraient aider à élargir les marges de manœuvre dans les discussions entre les deux parties. Enfin, le départ de Naguib Sawiris de la direction du groupe de télécommunication fait tomber un obstacle psychologique de taille : le dossier ne devrait plus être directement associé à la famille Sawiris et à la vente des cimenteries à Lafarge. Cette dernière transaction a été en grande partie à l’origine des déboires d’Orascom Télécom en Algérie.

Source : Tout Sur l'Algérie au 22/05/2011

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