mardi 22 mars 2011

Le e-commerce en ascension fulgurante


Le commerce électronique est un grand marché interminable, où il n’y a ni loi, ni règlement, ni taxes…tout y est exposé à la vente et à l’achat, des véhicules, des téléphones portables, des cosmétiques, des bijoux, des vieux meubles et autres. Les propriétaires de ces sites ne sont autres que des ingénieurs en informatique et en commerce international. Ces derniers ont entamé leurs premières opérations commerciales via Internet...

  • Usant de différents sites de marchés virtuels en Algérie, à l’image de « Ouedkniss.com », « dirlaffaire.com » et « arboun », ces trois sites électroniques enregistrent des chiffres records en termes de visites.

    Tout a commencé avec le premier site de marchés virtuels « Ouedkniss », qui a été conçu en 2006 pour le marché de meubles et autres avec des prix bas. En effet, un groupe d’amis a lancé ce site sur Internet pour les petites annonces commerciales, sous le nom de « Ouedkniss.» L’un d’eux a révélé que cette dénomination a été choisie par hasard, à travers les internautes, et avec le temps ce site est devenu un sérieux concurrent.

    Un journaliste travaillant dans l’un des hebdomadaires, chargé de la page concernant les véhicules, a révélé que la plupart des annonces publiées sur la page est prise du site (Ouedkniss). Il a ajouté que ce site ne concerne pas seulement la vente de véhicules, mais il a étendu ses activités aux différents types de produits. Aujourd’hui, ce site enregistre plus de 25 000 visiteurs par jour.

    Absence de lois régissant ce genre de marché

    Sur le plan juridique, plusieurs lois ont été adoptées récemment. Ces lois sont liées à l’un des volets du commerce électronique, tel que la protection de la propriété industrielle. Mais, toutes les lois ne sont que de l’encre sur papier, ou bien comme le dit l’un des enseignants en droit à l’Université de Boumerdès, en l’occurrence Mohamed Laribi, le commerce électronique protège en premier degré les entreprises multinationales, puisqu’elles représentent l’image de la révolution électronique, exactement comme Facebook et Twitter.

    Mohamed Laribi a ajouté : « L’absence de législation autour de la taxe électronique et l’absence de toute taxe sur les clients visent à créer des problèmes financiers, tel que la fuite de fonds. »

    Source : Journal El Chourouk El Youmi au 22/03/2011



Aucun commentaire: