mercredi 5 janvier 2011

Djezzy ne respecte-t-il plus la confidentialité de ses abonnés ?


De nombreux abonnés de la téléphonie mobile s’interrogent si l’entreprise Djezzy respecte réellement les règlements et la respectabilité de ses clients. La cadence des SMS avec laquelle ces derniers sont quotidiennement noyés plaide le contraire et invite beaucoup de ces abonnés à changer carrément de partenaire. Qu’ils soient malades, alités dans des hôpitaux, qu’ils souffrent de deuil ou qu’ils soient préoccupés par leurs difficiles quotidiens, ils sont chaque jour destinataires de SMS qui les invitent à télécharger des sonneries, à communiquer avec des âmes sœurs anonymes ou tout simplement faire des rechargements pour soi-disant bénéficier des bonus qui ne profitent jamais puisque ils sont à durée extrêmement limitée.

Cela est moins grave par rapport à la dernière attaque qui vient d’être inventée. En effet, des SMS invitent les clients à se rapprocher de quelques bureaux de revendeurs privés pour déposer une pièce d’identité dans le but de confirmer les informations inscrites sur le premier contrat d’abonnement. Cela veut dire que la confidentialité de ces identités n’est plus protégée par l’entreprise Djezzy, puisqu’elle est confiée à des revendeurs privés qui en disposent à leur guise et pour les besoins qu’ils veulent.

Quelques régions sont jusque-là indemnes de la calamité qui vient d’obliger les services de sécurité à isoler les utilisateurs du téléphone portable. Mais voilà que cet opérateur propage les informations sensées être confidentielles dans des kiosques où la vente des puces doit être elle-même sévèrement contrôlée.

Le plus succulent est que dans l’un de ces SMS on déguste l’innocence de l’invitation à se rapprocher d’un revendeur situé face à une… mosquée. Et s’il faut aller près d’une zaouïa ou d’une casemate pour déposer sa pièce d’identité ? Il semble nécessaire d’adresser à cet opérateur un autre rappel à l’ordre et pourquoi ne pas envisager des facilités au profit des abonnés pour migrer vers un autre opérateur.

Une procédure qui contribuera sans doute à accélérer l’étude du contentieux à travers lequel tous les moyens sont utilisés par cet opérateur pour subtiliser le plus d’argent à ses clients. Si désormais c’est leur sécurité qui est offerte à tous les dérapages, il faut convenir que le vase surprise de ces embêtements déborde. Surtout quand on lutte contre la mort sur un lit de réanimation.

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