dimanche 2 janvier 2011

Algérie Télécom restera à 100% algérienne


Une sorte de jurisprudence Djezzy est entrain d’imprimer sa marque sur la sphère économique algérienne. Plus aucune décision impliquant une société étrangère n’est prise sans que le syndrome Djezzy ne se manifeste avec le tour de vis nationaliste qu’il a suscité. Ce n’est pas au moment où le gouvernement peine à le racheter qu’il va son concurrent public, Algérie Télecom. La démarche est cohérente même si l’opérateur historique a tout à gagner dans un partenariat avec un groupe étranger. S’il est resté à la traîne d’OTA c’est bien la preuve de ses faiblesses. Au risque de renforcer le sentiment d’insécurité entourant le monde des affaires en Algérie, le gouvernement a renoncé à son projet d’ouvrir le capital d’Algérie Télcecom.

« L’Algérie n’a plus besoin d’aller à l’ouverture du capital d’Algérie Telecom », a dit lLe ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (TIC) Moussa Benhamade ministre lors d’une conférence de presse en marge d’une rencontre international à Oran (ouest) sur les TIC.

L’opérateur « dispose des moyens financiers et du management requis à la faveur des programmes de restructuration et de l’ouverture », a précisé M. Benhamadi.

L’ouverture du capital d’Algérie Telecom était évoquée depuis plusieurs années. Une quarantaine d’opérateurs étrangers dont France Telecom étaient intéressés par une prise de participation dans le capital de l’opérateur historique de téléphonie en Algérie.

Algérie Telecom a prévu d’investir 10 milliards de dinars (100 millions d’euros) entre 2009 et 2013 pour développer son réseau de fibre optique pour doubler le nombre d’abonnés au téléphone fixe, à six millions, à l’horizon 2013.

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