Tout était très calme dans le quartier de Bab Ezzouar mais voilà que la police arrive pour effectuer une descente «provocatrice», selon les riverains, dans la quartier de l’AADL et commence à traquer des jeunes rassemblés en bas de leurs immeubles.
Les policiers, munis de matraques, se mettent à leur poursuite, pourtant pacifiés par les appels de sages du quartier. Selon un policier joint par téléphone, «nous avons reçu l’ordre d’interpeller les jeunes qui ont saccagé et pillé le siège de l’opérateur Nedjma». Les parents, rassemblés aussi en grand nombre en bas des immeubles, disent «ne rien comprendre. Nous sommes pourtant ici pour empêcher nos enfants de participer à une quelconque manifestation». Cette cité a connu la veille des heurts violents avec les forces antiémeute non loin de l’hôtel Mercure. C’est une situation incompréhensible pour la population.
L’intervention des policiers provoque la fermeture illico presto des commerces et la paralysie du quartier. Des réactions hostiles à un tel comportement de la police fusent de partout : «Au lieu de provoquer, ils doivent se montrer discrets et tenter de discuter avec les jeunes ; la matraque n’arrange pas les choses», nous dit aâmi Mouloud. Outrés, les riverains commencent à invectiver les policiers à chacun de leur passage. Les directives lancées par les autorités n’auront servi à rien.
Source : Journal El Watan du 09/01/2011
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Des biens publics et privés saccagés à Alger et ses environs :
Source : Journal El Watan du 09/01/2011
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