lundi 27 septembre 2010

Plainte pour fausses déclarations contre le DG de Djezzy


L’opérateur Orascom Telecom Algérie (OTA – Djezzy) s’est vu notifié une exigence de paiement d’arriérés d’impôts et son directeur général, Tamer El Mahdi, fait l’objet d’une plainte pour fausse déclaration indique aujourd’hui l’agence Reuters citant des « sources gouvernementales » sans les identifier.

Des arriérés d’impôts sont exigés de l’opérateur Djezzy indique l’agence britannique citant des sources gouvernementales non identifiées. Selon la même source, la Banque Centrale d’Algérie (BA)a saisi la justice d’une affaire de fausse déclaration du directeur général de Djezzy. Les responsables d’Orascom au Caire et à Alger se sont abstenus de commenter la nouvelle. Celle-ci intervient alors qu’une polémique à distance a opposé les responsables algériens au patron d’Orascom Telecom Holding (OTH). Naguib Sawiris avait en effet déclaré, à partir de Londres, que son entreprise était « punie » en raison de sa réussite. « Nous avons atteint une part de marché de plus de 70% dans les télécoms où il y a trois acteurs. Nous sommes les plus grands et ils ont commencé à exercer des pressions sur nous pour la simple raison que nous étions très rentables et que nous avons réussi » a déclaré Naguib Sawiris, au sommet des marchés émergents organisé par The Economist.


"Aucune pression"

Le ministre algérien de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, M.Moussa Benhamadi, avait rejeté les accusations de pressions formulées par le milliardaire égyptien. «Aucune pression n’est exercée par l’Algérie sur OTA » a-t-il déclaré en soulignant que l’Etat algérien ne fait que « veiller à l’application du droit algérien. Ce même droit qui a permis à OTA de créer une société en Algérie ». « Cette société est algérienne et obéit au droit algérien », a-t-il déclaré. Le gouvernement algérien a fait valoir son droit de préemption dans le rachat de Djezzy et s’est opposé à un projet de vente au sud-africain MTN. Les négociations entre le gouvernement et Orascom pour le rachat de Djezzy n’ont pas encore été entamés. M.Benhamadi a souligné qu’il n’y avait pas encore de négociations avec les propriétaires de Djezzy pour son rachat « car aucune estimation n’a été faite ». Le gouvernement ne peut pas s’avancer sur « le coût de rachat de Djezzy » a-t-il indiqué. Sawiris a donné le chiffre de 7,8 milliards de dollars suscitant des commentaires acides dans la presse algérienne.

Source : Maghreb Emergent au 27/09/2010

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