jeudi 23 septembre 2010

Benhamadi dément l'existence de pressions du gouvernement sur Djezzy


Depuis quelques jours, le gouvernement multiplie les messages rassurants sur l’avenir de Djezzy et les objectifs visés à travers l’opération de rachat de l’opérateur mobile. Moussa Benhamadi a démenti, jeudi 23 septembre, que le gouvernement ne mette la pression sur Orascom Telecom en faisant durer le dossier de la vente de Djezzy. «Il n'y a pas de pression. Nous voulons préserver Djezzy parce qu'elle génère des bénéfices, comme d'autres entreprises algériennes ou étrangères qui activent dans notre pays », a ainsi affirmé le ministre de la Poste et des télécommunications, en réponse à des journalistes.

« Ce n'est pas dans notre intérêt de créer des problèmes financiers à Djezzy mais nous devons appliquer la loi, a-t-il ajouté. Orascom a exprimé sa volonté de vendre. Nous devons appliquer la loi. La loi algérienne a fourni des garanties à Djezzy depuis sa création ce qui lui a permis d'atteindre 15 millions de clients ». Cette sortie constitue une nouvelle réponse aux dernières déclarations des responsables d’Orascom Télécom sur les difficultés que rencontre leur filiale algérienne.

Le ministre a, une nouvelle fois, confirmé que l'Algérie avait choisi un cabinet d'expert algérien pour évaluer la valeur de Djezzy. Mais il n'a pas souhaité donner un prix même approximatif à l'entreprise de téléphonie mobile. Confiée au cabinet Hadj Ali, la détermination de la valorisation de Djezzy devrait être connue avant la fin novembre. Et c’est sur cette base que le gouvernement entend entamer des négociations avec Orascom Télécom en vue d’un rachat de Djezzy. Mais les responsables du groupe égyptien redoutent un manque d’indépendance du cabinet algérien. Ils souhaitent voir une grande banque d’affaires étrangère s’emparer du sujet.

Source : Tout Sur l'Algérie au 23/09/2010


Aucun commentaire: