lundi 20 septembre 2010

Le ministre des PTIC l’a annoncé : Internet exonéré de la TVA


“Le défi, c’est le contenu », a annoncé hier le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication à la radio Chaîne III.

“Le défi, c’est le contenu », a annoncé hier le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication à la radio Chaîne III. Invité de la rédaction, M. Moussa Benhamadi, a estimé que les nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire 2010 portant suppression de la TVA sur le service internet, la production de logiciels et l’hébergement des sites internet sur le domaine.dz devraient encourager les jeunes promoteurs à investir dans les data centers et la production de contenus et de logiciels. Un créneau qui s’avère très rentable au vu de l’importance des factures des importations en ERP et autres grands systèmes informatiques dans un pays qui forme chaque année entre
Ce potentiel qui doublera à l’horizon 2014 pour atteindre les 20.000 universitaires formés aux métiers de l’informatique devrait être valorisé pour assurer un retour sur l’investissement dans leur formation, explique M. Benhamadi. A la lumière de l’exonération de la TVA des contenus informatiques, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information annonce, également, la relance du dossier de la 3G, en cours d’élaboration au niveau de son département, qui sera proposé au gouvernement d’ici la fin de l’année.

Il apprend par là même que le cahier des charges relatif à l’attribution de la licence 3G sera élaboré au début 2011 et le service sera lancé au cours de la même année. « Nous espérons lancer la licence 3G à partir de 2011 en tenant compte de tous les paramètres permettant d’optimiser l’investissement déjà consenti par les opérateurs algériens afin d’assurer le succès du service sur le marché national », a-t-il soutenu. 3G ou 4G ? M. Benhamadi affirme que face à ce dilemme, sujet d’affrontement entre les deux écoles des informaticiens et des spécialistes des télécoms, le projet algérien de passage à la 3G tient compte de la possibilité d’évoluer vers la 4G.

«Dans l’approche que nous présenterons au gouvernement, nous proposerons une innovation en matière de déploiement de la 3G », fait-il savoir en mettant l’accent sur la nécessité d’optimiser les investissements déjà consentis et de densifier le réseau des antennes pour garantir le haut débit. Plusieurs opérateurs étrangers ont d’ores et déjà exprimé leur intérêt pour la licence 3G algérienne, note le ministre.

Interrogé, par ailleurs, sur la qualité des services proposés aux clients, tout en reconnaissant que les objectifs tracés ne sont pas encore atteints, l’invité de la rédaction fait état de la mise en place prochaine d’un système d’information qui sera appelé « Observatoire de la Poste et des Tic ». Ce système de collecte d’information, doté de capteurs à travers le territoire national qui seront représentés par des structures du ministère et des représentants des associations et des citoyens, permettra de relever les dysfonctionnements et de les signaler sur la base de données ainsi que de gérer les défaillances et mesurer la qualité de service. Dans le souci d’améliorer la qualité de service une priorité, Algérie Télécom actuellement en phase de déploiement de deux importants réseaux d’accès à internet haut débit ( MSAN et FTTH), prévus dans son programme quinquennal de 230 milliards de dinars, travaille en outre de concert avec le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme pour amener les promoteurs immobiliers à pré-câbler les nouvelles cités.

Concernant le dossier de rachat de Djezzy par l’Etat, le ministre rappelle que sur une décision politique le processus est engagé et le dossier ouvert se développe naturellement.

«Le gouvernement veut conserver l’entreprise telle qu’elle est, avec son réseau, son encadrement, son personnel et son portefeuille clientèle. Il n’est pas question de déstabiliser Djezzy, bien au contraire, nous voulons la préserver dans les meilleures conditions possibles », précisera-t-il.

A propos du différend entre l’EEPAD et Algérie Télécom qui a conduit au gel des activités du fournisseur des services d’accès à internet, le ministre souligne que la justice a désigné un expert qui devrait remettre incessamment ses conclusions. Il n’écartera pas, cependant, l’éventualité de la reprise de l’EEPAD par Algérie Télécom. « Tout est possible », a-t-il lancé.

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