A l’entame du mois sacré de ramadhan, le 11 août dernier, les publicités de la filiale algérienne du groupe égyptien Orascom télécom, ont cessé de paraître à la télévision nationale. Une « disparition » que beaucoup d’Algériens ont d’ailleurs remarquée. Et c’est au mois de ramadan précisément que le premier opérateur de téléphonie mobile avait pour habitude d’inonder l’écran par ses compagnes publicitaires. A ce titre, il est considéré comme le plus gros dépensier en termes d’abattage publicitaire avec un budget annuel d'environ 40 millions de dollars, selon les indications de la même source citée par Reuters. Pour le moment, les responsables de Djezzy n’ont pas jugé utile de commenter cette décision.
Pour contourner cette interdiction, la boite algérienne de Naguib Sawiriss a transféré certains de ses spots à la télévision Nessma, basée en Tunisie, et à MBC, établie au Liban, des chaînes largement regardées en Algérie. Par contre, la publicité de Djezzy, continue d’être diffusée sur les ondes de la radio publique, contrôlée par l'Etat et ainsi que dans les journaux dont certains relèvent du secteur public. Avec cette mesure, la première du genre, c’est un énième front de bataille qui vient de s’ouvrir entre les dirigeants du groupe Orascom qui détient Djezzy et les autorités algériennes. L’objectif de cette exclusion est clair : le gouvernement algérien met la pression sur Sawiriss avant l'ouverture des négociations sur un éventuel rachat de Djezzy.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire