mardi 9 mars 2010

Rachat d'Orascom : Le "Niet" de l'Algérie qui met son Véto


L'Algérie ferme la porte aux "prétendants" au rachat de la compagnie téléphonique Orascom. Orascom ne sera pas ce cheval de Troie permettant d'entrer en Algerie.

  • Les autorités algériennes brandissent le droit de péremption. Et en exhibant son "droit de veto", l'Algérie entend apurer le contentieux avec Djezzy tout en coupant l'herbe sous les pieds des "prédateurs". Dans un communiqué publié, mardi, par l'agence algérienne de presse (APS), le ministère algérien des finances rappelle les lois en vigueur qui permettent à l'Algérie et ceci par le biais du droit à la péremption, de prétendre, en priorité, à toutes les opérations de désistement ou de ventes d'actions à des participants étrangers. Le même communiqué et sur la base "d'informations qui lui seraient parvenues" à propos de vente des parts d'Orascom à des repreneurs étrangers, le ministère des Finances "invitent les intéressés" à respecter les lois en vigueur" avertissant qu'en cas de dépassement toutes les procédures seront considérés "nulles et non avenues". Faisant un pied de nez à la société égyptienne que " la loi algérienne prévoit la procédure à observer en cas de cession de parts". En plus clair, " régler d'abord ses arriérés avant de penser à vendre". Plusieurs opérateurs étrangers ont montré leurs intérêts à s'approprier le géant algérien des Telecom. Apres France Telecom qui a fait connaitre ses prédispositions à reprendre Orascom, c'est au tour de la compagnie de téléphonie mobile Emirates Télécommunications Corp (Etisalat) à s'intéresser au rachat de l'opérateur Orascom Telecom Algérie (OTA). L'accès du groupe Lafarge, leader mondial des matériaux de construction, en Algérie n'a pas été du goût des Algériens qui ont vu en l'ouverture du capital de la cimenterie de M'sila au groupe français tel un enfant dans le dos. L'acquisition par Lafarge de 35% de l’usine de Meftah ainsi qu’un contrat de management d’une durée de 10 ans dont le montant de l’investissement s’élève à 43,5 milliards d'euro est perçue comme une "trahison". Un précèdent qui a marqué négativement la relation entre Orascom et l'Algérie jetant un froid entre les deux partenaires apparemment destinés au divorce.

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