mardi 2 mars 2010

L’Algérie ne fait pas pression sur Orascom pour qu’elle quitte le pays, selon Djoudi


Karim Djoudi, ministre des Finances, s’est exprimé, mardi 2 mars, sur la situation d’Orascom Telecom Algérie. "Nous ne faisons pas pression sur Orascom pour qu'elle quitte le pays. Ils sont prêts à payer » leurs impôts, a déclaré M. Djoudi, à l’ouverture de session de printemps du Parlement.

Le ministre confirme ainsi les déclarations d’un haut responsable algérien à TSA (lire notre article du 18 février). « Nous n’avons jamais demandé son départ. Nous ne le souhaitons pas non plus », avait-t-il indiqué. Quelques jours auparavant, l’agence Reuters, citant des sources gouvernementales algériennes avait rapporté que l’Algérie souhaitait le départ d’Orascom Telecom, propriétaire de l’opérateur Djezzy.

« L’Etat ne fait pas de distinction entre les opérateurs », a ajouté Karim Djoudi, à propos du redressement fiscal de l’opérateur de téléphonie mobile Orascom Telecom Holding. En novembre 2009, la Direction des grandes entreprises(DGE), qui relève du ministère des Finances,a adressé une note à l’opérateur égyptien pour un redressement de 596,6 millions de dollars au titre des exercices 2005, 2006 et 2007. “Nous avons une mission de contrôle de l'ensemble des personnes morales et physiques qui interviennent sur le marché économique”, a déclaré karim Djoudi. Selon lui, l’Etat respect les droits et les obligations de l'ensemble des opérateurs économiques. “Parmi ces obligations, il y a celles de payer ses impôts. Nous faisons en sorte que ces obligations soient respectées'', a-t-il appuyé.
Orascom avait réagi à la note de la DGE estimant que le redressement fiscal était “sans fondement”. “La DGE n’a pas tenu compte des textes réglementaires algériens sur les investissements, des exonérations dont bénéficie Orascom Telecom Algérie”, a relevé le groupe présidé par Naguib Sawiris.

Source : Tout Sur l'Algérie au 02/03/2010

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