vendredi 18 février 2011

Forum : Gouvernement - Orascom : le grand cafouillage


LES ARTISTES ASSOCIÉS ! QUELS CLOWNS.

Je salue cet article bien détaillé, où tous les côtés de l’affaire ont été soulignés. De sa lecture, on peut retenir les points suivants :

1. comme d’habitude, vu l’incompétence de nos vautours qui dirigent le pays, on a laissé OTA lancer l’activité, et une fois devenue rentable (on parle de milliards de dollars et pas de dinars), on vient lui mettre les bâtons dans les roues et le saisir...

2. s’agissant toujours des mêmes incompétents et voleurs, ils vont racheter OTA avec l’argent du peuple, et elle sera dirigée par des personnes parachutées sans rigueur financière, munies de l’outil magique appelé «à peu près» qui mènera ce petit empire vers sa disparition !

3. Encore une fois, on s’en fiche de l’impact sur les emplois directs ou indirects, sur la formation des Algériens «le fameux transfert de techno», sur les impôts payés, etc. Tout cela ne remplit pas les yeux/ventre des ogres au sommet de l’Etat, car cela ne remplit pas leur comptes, mais remplit les caisses de l’Etat et les comptes des salariés algériens. Question au journaliste : y a-t-il une enquête sérieuse faite sur l’investissement des autres entreprises (asiatiques, euro, US, Moyen-Orient) en termes de capitaux apportés, création d’emplois, transfert de technologie, impact sur la richesse du PIB, prise de participation de nos vautours, etc ?

DESSOUS DE TABLE ?

Manifestement, le contrat de départ était vérolé. Les clauses d’exportation des bénéfices et de préemption de l’Algérie n’ont pas été prévues. Qui a négocié ? A-t-il été acheté ? Combien ? Quand on voit la fortune de Moubarak, il est évident que ce n’est pas avec son salaire ni en vendant des graines de tournesol qu’il s’est enrichi. Après ses fautes de débutant, l’Algérie semble se comporter avec le droit international comme elle a l‘habitude de le faire avec les Algériens (qarrerna !). Eh bien non, cela ne suffit pas pour avoir raison. Essayez d’obtenir votre droit avec une entreprise nationale algérienne : de l’intérieur, il faut prendre un avocat et ça dure et ça dure ; de l’extérieur, l’Algérie ne répond même pas, et là encore il faut prendre un avocat de l’étranger, par contre les avocats obtiennent très vite gain de cause ; il faut vraiment que le droit algérien se comporte en majeur après 50 ans d’indépendance. C’est à la signature des contrats qu il faut être précis et ferme, les yeux bien ouverts et insensible aux sirènes de la tchipa.

ALGÉRIE, PAS CONFIANCE.
Le rachat de Djezzy par l’Etat de 3 milliards se soldera par un dépôt de bilan. Toutes les sociétés gérées par l’Etat sont en difficultés et subventionnées par l’Etat. Cette entreprise a le mérite d’avoir créé 4000 emplois quand les dirigeants algériens détruisent des emplois. Au lieu d’encourager les entreprises étrangères à venir dans ce pays, le gouvernement veut jouer au cow-boy en menaçant de nationalisation ou de redressement fiscal, et maintenant l’investisseur doit être minoritaire et s’associer avec une entreprise algérienne ou l’Etat. Les étrangers n’ont pas confiance ni dans l’Etat algérien ni dans les sociétés algériennes qui ne sont que des PME qui n’ont pas de structure importante pour une multinationale étrangère. Mon fils qui travaille dans une importante multinationale en Europe a reçu des informations que cette entreprise ne cherche plus à travailler en Algérie ou dans des pays arabes pour des problèmes de paiement, d’instabilité et de corruption ; elle cherche à se développer dans des pays émergents stables (Inde, Afrique du Sud, Amérique du Sud...).

Source : Journal El Watan Weekend du 18/02/2011

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