mercredi 19 octobre 2011

Les ex-employés de Lacom réclament leurs droits à Orascom Télécom Holding

La situation des anciens employés du défunt opérateur de téléphonie fixe Lacom n’est toujours pas réglée. Ils étaient des dizaines à se rassembler aujourd’hui devant le siège d’Orascom Télécom Algérie (OTA) à Alger pour réclamer leurs salaires impayés ainsi que leurs indemnités de licenciement. Ils comptent tenir un autre sit-in devant le siège du ministère de la Poste et des TIC.

Une quarantaine d’ex-employés du défunt opérateur de téléphonie fixe Lacom se sont rassemblés mercredi matin devant le siège de l’opérateur de téléphonie mobile Orascom Télécom Algérie (OTA), propriétaire de la marque Djezzy. Ils demandent à Orascom Télécom Holding (OTH), maison-mère d’OTA, de s’acquitter de ses obligations vis-à-vis du personnel de cette société, lancée en 2006 par OTH et Telecom Egypte. Il s’agit des salaires impayés pour la période allant de juillet 2009 à mai 2010 ainsi que des indemnités de licenciement.

Les délégués des protestataires ont été reçus à 10 heures environ par Hamid Grine, directeur de la communication de Djezzy qui leur a suggéré de s’adresser au liquidateur Lacom. Pour rappel, la décision de liquidation de cette entreprise a été prise par les actionnaires en juin 2009.

Ces réponses n’ont pas convaincu les ex-employés de Lacom qui ont demandé une entrevue avec Ahmed Bahiri, ancien directeur des ressources humaines d’OTH qui occupe aujourd’hui les mêmes fonctions à Djezzy. Ils ont obtenu un rendez-vous avec lui demain soir dans un hôtel à Alger. L’endroit a été choisi par souci d’éviter à OTA une implication directe dans cette affaire.

Ahmed Bahiri devrait « transmettre nos doléances » aux dirigeants d’OTH, indique Karima Nekka, déléguée des protestataires. Selon elle, il y 140 personnes concernées par ce problème dont une centaine ont obtenu des décisions de justice favorables. Ces décisions, déplore-t-elle, n’ont pas été exécutées.

Karima Nekka a appelé les pouvoirs publics algériens à « assumer leurs responsabilités » dans cette affaire afin que les ex-employés de Lacom « obtiennent leurs droits ». Les protestataires ont adressé, en juin dernier, une lettre au ministre de la Poste et des TIC l’interpellant sur leur situation. Aucune réponse pour le moment. Ils prévoient d’organiser leur prochain sit-in devant le siège du ministère des TIC.

Source : Maghreb Émergent au 19/10/2011

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