dimanche 22 août 2010

SON CHIFFRE D’AFFAIRES EST EN BAISSE DE 9,8% : DJEZZY CONTINUE SA COURBE DESCENDANTE


La marge brute d’exploitation EBITDA de Djezzy est passe à 475 millions de dollars au 30 juin 2010 contre 570 millions de dollars en juin 2002, soit une importante diminution de 16,7%.

Le chiffre d’affaires consolidé d'Orascom Télécom Algérie, qui gère la marque commerciale Djezzy, est de 849 millions de dollars au premier semestre 2010 contre 941 millions de dollars durant la même période de l’année 2009 , soit une baisse de 9,8%, comparativement à la même période précédente. C’est ce qu’a indiqué, jeudi, rapport financier publié sur le site web du groupe égyptien Orascom Télécom Holding. Les mauvaises performances de Djezzy ne s’arrêtent pas là. Pour cause, la marge brute d’exploitation EBITDA de Djezzy est passe à 475 millions de dollars au 30 juin 2010 contre 570 millions de dollars en juin 2002, soit une importante diminution de 16,7%. La marge d’exploitation enregistre une relative baisse en passant de 60,6% en juin 2009 à 56% en juin 2010, ajoute la même source. Le groupe Orascom, en totale disgrâce avec les autorités d’Alger, peut se consoler d’une chose en l’occurrence avec 15 millions de clients en hausse de 4,1% par rapport à juin 2009, Djezzy s’octroie des parts de marchés de 59,1% à fin juin 2010. Après les multiples difficultés qu’il continue de collectionner en Algérie concernant sa filiale de téléphonie mobile Djezzy, Naguib Sawiris magnat égyptien et propriétaire de Orascom télécoms Holding ne cesse de compter les dégâts collatéraux. Depuis plusieurs mois, le groupe égyptien est presque asphyxié par une série de mesures prises à son encontre par les autorités algériennes. Il s’agit notamment d’un redressement fiscal de prés de 600 millions de dollars, l’interdiction de transfert de dividendes et d’importation des fournitures nécessaires à la maintenance de ses équipements et le litige sur la vente de Djezzy. Ce groupe est, désormais, dans l'œil du cyclone du gouvernement algérien.

Selon la direction du groupe égyptien Orascom Telecom Holding, il devient ainsi urgent de trouver une issue à la situation de sa filiale Orascom Telecom Algérie. Soit entamer des négociations pour un éventuel rachat de l’entreprise par l’Etat algérien soit lever les entraves pour que l’entreprise puisse travailler dans un environnement moins contraignant. Les mauvais résultats affichés par sa filiale ne sont pas à même de permettre au groupe égyptien de négocier en position de force dans le dossier Djezzy. L’évaluation récente de se actifs par Deutsch Bank l’a estimé entre 2,5 à 3 milliards de dollars contrairement aux chiffres communiqués par Naguib Sawiris lors de ces négociations avec l’opérateur sud-africain MTN. Il a avancé le chiffre de 7 milliards de dollars pour la vente de Djezzy. Un chiffre jugé excessif et exagéré par les analystes et spécialistes du marché des télécommunications.

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