mercredi 18 août 2010

KHALED BICHARA L’A ANNONCÉ SUR LA CHAÎNE SATELLITAIRE AL ARABIYA : “IL Y A DEUX SOLUTIONS POSSIBLES POUR LE PROBLÈME D’ORASCOM TELECOM EN ALGÉRIE”


Selon lui «l’interdiction à l’entreprise de tout transfert pourrait affecter son réseau et ses installations».

Les négociations entre le groupe égyptien Orascom Telecom Holding (OTH) et le gouvernement algérien concernant la vente de sa filiale algérienne Djezzy pourraient ne pas commencer avant quelques semaines. C’est ce qu’a indiqué, hier, le journal électronique toutsurlalgerie citant une déclaration du PDG d’Orascom Télécom Holding, Khaled Bichara sur la chaîne satellitaire Al Arabiya. Selon le premier responsable du groupe égyptien “le calendrier actuel ne permet pas de fixer la date de l’entame des négociations avec le gouvernement algérien”. Allusion faite à la période des vacances et au mois du ramadhan, deux événements qui figent la vie politique et économique en Algérie et dans de nombreux pays musulmans. Le PDG d’Orascom Télécom Holding a déclaré: “il est possible que la saison estivale et le mois du ramadhan retardent un peu le début de ces négociations, mais nous comptons commencer ces négociations rapidement». Et d’ajouter: “il y a deux solutions possibles pour le problème d’Orascom Telecom en Algérie soit l’État algérien rachète l’entreprise et son patrimoine ou bien il laisse l’entreprise travailler dans un environnement plus facile». Selon lui «l’interdiction à l’entreprise de tout transfert pourrait affecter son réseau et ses installations». Depuis avril 2010, l’opérateur privé de téléphonie mobile Djezzy est interdit d’importation par la Banque d’Algérie. Rappelons que le groupe égyptien
Orascom Télécom Holding appartenant à l’homme d’affaires Naguib Sawiris et le gouvernement algérien divergent notamment sur la méthode de valorisation de Djezzy. Le gouvernement algérien veut une expertise indépendante pour déterminer la valeur de l’opérateur mobile. Mais Orascom Telecom Holding souhaite prendre comme référence la transaction avortée avec le sud-africain MTN. Selon des sources bancaires, Djezzy a été valorisé à 7,8 milliards de dollars lors de ces négociations. Une récente évaluation de la banque Deutsch Bank a estimée que “la valeur des actifs de Djezzy oscille entre 2,5 à 3 milliards de dollars”. Mais le gouvernement algérien avait opposé son veto en brandissant son droit de préemption de l’Etat institué par la loi de finances complémentaire (LFC) 2009. Ceci dit, les spécialistes ont affirmé que “les chiffres avancés par le groupe égyptien Orascom Télécom Holding sur sa filiale Djezzy sont exagérés et ne répondant pas à la réalité surtout si l’on tient compte par exemple de la qualité de ses installations techniques comparativement à ses concurrents”.

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