près l’avoir dit il y a quelque temps, Stéphane Richard, PDG du groupe France Télécom, vient de commencer à le faire. Sa première étape : l’Afrique - où France Télécom a déjà de vastes opérations- et essayer de prendre une participation dans l’opérateur télécoms marocain Meditel pour compenser le déclin des affaires de France Télécom fixe et une baisse des bénéfices dans les opérations de téléphonie mobile en France qui sont pressés par la concurrence et la réglementation.
France Télécom est en pourparlers pour acheter une participation dans l’opérateur marocain Meditel, le deuxième plus grand opérateur de téléphonie mobile dans ce pays, car elle vise à accroître son porte-folio aux marchés en croissance rapide d’Afrique. Ce qui fera la première opération d’acquisition de Stéphane Richard, PDG du groupe France Télécom, qui en a pris la direction en mars dernier. D’après un certain nombre d’indiscrétions, il semblerait que France Télécom serait intéressé par 40% du capital et elle est prête à mettre entre 600 à 700 millions de dollars. « France Télécom confirme être en discussions avec les deux actionnaires de Meditel Telecom pour examiner la possibilité d’un partenariat industriel », selon un porte-parole du groupe français. Son business-plan a pour objectif de doubler son chiffre d’affaires dans la région Afrique et Moyen-Orient dans les cinq ans à venir. Et pour cela, il dispose d’une cagnotte de 2 milliards de dollars pour 2010, ce qui ne laisse pas lancer des achats à grande envergure du style de Bharti qui a acquis Zain à 10 milliards de dollars. L’opérateur télécoms Meditel, qui était détenu par le consortium hispano-portugais a été vendu à CDG et FinanceCom, un holding privé et un petit nombre d’actionnaires pour 617 millions de dollars en 2009. Si cela se concrétise, France Télécom aura comme concurrent direct sur le marché marocain Vivendi, qui détient 51% de Maroc Télécom et 50% du marché du mobile dans ce pays alors que Meditel n’en a que 37%. France Télécom est déjà implanté dans 20 pays en Afrique et au Moyen-Orient et fait face à une vive concurrence pour racheter les actifs dans d’autres marchés tels que l’Egypte et le Kenya.
Source : Journal IT Mag au 19/08/2010
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire