mercredi 18 août 2010

AFFAIRE RAYA ALGÉRIE Un préjudice estimé à 184 milliards de centimes


L’affaire des fausses autorisations d’importation de téléphones mobiles connaît de nouveaux rebondissements. Le parquet du tribunal de Hussein-Dey a délivré une série de mandats de dépôt à l’encontre de plusieurs individus, a révélé le quotidien El Watan dans son édition d’hier. Parmi eux figurent le directeur général de la société Raya, qui est de nationalité égyptienne, et un responsable de Nokia.

Des actionnaires de Raya et des patrons de sociétés privées sont également sous le coup d’une mesure similaire après que la procédure d’appel introduite auprès de la cour d’Alger eut été rejetée. Le quotidien reprend également les propos de Regue Benamar, directeur de la lutte contre la fraude aux Douanes algériennes, qui annonce que de nouvelles plaintes vont être déposées incessamment. «Des plaintes vont être déposées ces jours-ci contre les auteurs de ces malversations qui sont, dans leur majorité, des personnes morales.» C’est ce que nous avons appris auprès du directeur de la lutte contre la fraude, Regue Benamar, qui a déclaré que «cette affaire ne va pas s’arrêter aux dernières opérations d’importation mais touchera toutes celles engagées durant au moins quatre ans». Un travail, a-t-il souligné, titanesque qui va «permettre de poursuivre tous ceux qui ont violé la loi». M. Regue a noté que la prescription en matière de faux est de 15 ans, «cela nous permettra de prendre tout le temps qu’il faut pour tout contrôler», note El Watan. Dans le cas de Raya, le préjudice financier en termes de fiscalité s’élèverait à «184 milliards de centimes», souligne le quotidien en citant «des sources aéroportuaires». Interrogé sur ce sujet, Regue a juste précisé que Raya s’était acquittée de la somme de «34 milliards de centimes» et qu’elle a refusé de payer le reste car ses responsables estimaient «ne pas en être responsables». Rappelons que cette affaire a débuté au mois de juillet lorsqu’un contrôleur des douanes à l’aéroport Houari- Boumediène a constaté que des autorisations d’importation de téléphones mobiles délivrées par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) étaient fausses.


___________________________________

AFFAIRE DES FAUSSES AUTORISATIONS D’IMPORTATION DE TÉLÉPHONES PORTABLES NOKIA : LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE RAYA ALGÉRIE SOUS MANDAT DE DÉPÔT

La société a payé cash la somme de 34 milliards de centimes, mais a refusé de s’acquitter du reste du montant, arguant qu’elle n’en était pas responsable.

L’affaire des fausses autorisations d’importation de téléphones portables Nokia par son distributeur Raya Algérie continue toujours défrayer l’actualité ces derniers jours. Les premiers résultats des enquêtes laissent perplexe. Des centaines d’autorisations délivrées par l’Autorité de régulation des postes et télécommunication (ARPT), de l’Office national des droits d’auteur (ONDA), de l’Office national de métrologie légale (ONML) et des services du commerce se sont avérées fausses, précise une source proche de ce dossier cité par nos confrères d’El Watan. Selon la même source, des plaintes vont être déposées ces jours-ci contre les auteurs de ces malversations qui sont, dans leur majorité, des personnes morales. Le directeur de la lutte contre la fraude, Regue Benamar cité par El Watan, a déclaré «cette affaire ne va pas s’arrêter aux dernières opérations d’importation mais touchera toutes celles engagées durant au moins quatre ans».

Et d’ajouter: “un travail titanesque va permettre de poursuivre tous ceux qui ont violé la loi». M.Regue Benamar a indiqué, selon la même source, que “la prescription en matière de faux est de 15 ans, cela nous permettra de prendre tout le temps qu’il faut pour tout contrôler». Ce responsable a reconnu que le préjudice engendré «est important», tout en révélant dans la foulée que “l’affaire Raya Algérie, une société spécialisée dans la distribution de téléphones portables et filiale du groupe égyptien Raya dont le patron est actuellement en prison, a causé une perte de plus d’une centaine de milliards de centimes». Selon des sources aéroportuaires cités par nos confrères d’El Watan “il y a 184 milliards de centimes de pertes sèches liée à l’évasion des droits et taxes douaniers”. La société a payé cash la somme de 34 milliards de centimes, mais a refusé de s’acquitter du reste du montant, arguant qu’elle n’en était pas responsable. La justice a été saisie et c’est à elle de trancher…», a expliqué M. Regue Benamar à El Watan. L’affaire est, actuellement, devant le tribunal de Hussein Dey. Rappelons que trois personnes, dont le patron de Raya Algérie, son directeur de la logistique, et le directeur général de Nokia, ont été mises sous mandat de dépôt et sont incarcérées à la prison d’El Harrach, à Alger.

Six autres prévenus dont des actionnaires de Raya et des représentants d’autres sociétés privées ont été placés sous contrôle judiciaire. Cette affaire a été révélée, en juillet dernier, par un contrôleur des opérations commerciales au niveau de l’aéroport Houari Boumedienne d’Alger. Ce contrôleur relevant des services des douanes algériennes a découvert le pot aux roses en vérifiant les autorisations délivrées par l’autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) à la société Raya Algérie.
Il a saisi les officiers de la police judiciaire du Département de renseignement et de sécurité (DRS). Les vérifications vont dévoiler de nombreuses fausses autorisations scannées, dans le but évident de réduire au minimum les droits et taxes douaniers, et ce, depuis au moins quatre ans, mais également une grande opération de mise sur le marché de produits contrefaits ne répondant pas aux normes requises. Notons que la société Raya Algérie spécialisée dans la distribution des téléphones portables Nokia est une filiale du groupe égyptien Raya s’est implantée sur le marché algérien en 2005. Elle assure, également, la maintenance des téléphones portables de la gamme Nokia.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

BRAVO LA DOUANE QUAND MEME!!!!!!!