jeudi 24 décembre 2009

Conséquence du redressement fiscal en Algérie, Orascom Telecom soumis à la pression de ses créanciers


Le groupe égyptien de télécommunication, Orascom Telecom, dans un communiqué publié jeudi 24 décembre, annonce avoir obtenu de ses principaux créanciers un délai concernant l’avenir d’une dette de 2,5 milliards de dollars.
Ce délai, qui expire le 26 janvier 2010, est destiné, selon Orascom Telecom, à inclure l’impact du redressement fiscal de 596,6 millions de dollars subi par Djezzy en Algérie dans les états financiers du groupe. Le groupe égyptien pourrait alors décider de transformer une partie ou la totalité de cette dette en actions qu’il céderait à ses créanciers.
Le communiqué d’Orascom Telecom est peu précis. Mais selon un analyste financier interrogé par TSA, « ce communiqué contient deux éléments essentiels. Le premier est que les banques créancières auraient visiblement demandé des comptes à Orascom Telecom car elles s’inquiètent de l’évolution de la situation de la filiale algérienne suite au redressement fiscal. La seconde est que Orascom a demandé un délai jusqu’au 26 janvier pour étudier l’impact de ce redressement sur ces états financiers et éventuellement permettre de transformer la dette en actions qui seront détenues par les banques créancières ».
Le scénario d’une transformation de la dette en actions serait une bonne nouvelle pour Orascom Telecom, ajoute le même analyste. Elle va lui permettre de poursuivre son activité sans avoir à géré la pression des créanciers. « Cela voudrait dire que les banques continuent de faire confiance au groupe de télécommunications ». Mais une telle décision provoquerait une dilution de la participation de la famille Sawiris, principal actionnaire du groupe.

Par ailleurs, pour la première fois depuis l’annonce, le 17 novembre du redressement fiscal de sa filiale Djezzy, Orascom Telecom n’évoque pas dans son communiqué des négociations avec le gouvernement algérien en vue de trouver une solution. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia et le ministre des Finances Karim Djoudi ont exclu tout accord amiable dans ce dossier. Ils ont appelé Orascom Telecom à payer les sommes dues au fisc algérien.

Source : TSA au 24/12/2009


1 commentaire:

Anonyme a dit…

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