La 3G a été introduite au Maroc en 2006, et des licences ont été octroyées, à parts égales, à Maroc Telecom, Meditel et Wana (Inwi), et ce, contre un montant de 40 millions de dollars chacun. Les Marocains en sont devenus vite accrocs : la clé USB pour se connecter n’importe où, dans la rue comme à domicile, a vite supplanté la connexion ADSL, désormais « classique » avec le filaire. Selon l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), en septembre 2011 elle accaparait 80,83% du parc marocain de l’Internet constitué de 2,88 millions de clients.
Le nombre d’abonnés à l’Internet 3G est passé de 1,62 million en septembre 2010 à 2,33 millions en septembre 2011. En face, l’ADSL croît à la vitesse de la tortue : de 527.000 clients en septembre 2010 à seulement 550.000 en septembre 2011, soit 19,1% des 2,88 millions de clients.
Le bas coût d’accès à la 3G est un des éléments d’explication de sa bonne fortune, aux côtés d’autres éléments comme l’agressivité commerciale des opérateurs de téléphonie et le confort qu’elle permet en comparaison avec l’ADSL (possibilité de connexion dans des conditions diverses). La facture moyenne d’une connexion 3G est passée de 68 dirhams à 41 DH en une année, alors que pour l’ADSL, elle a été réduite, durant la même période, de 140 DH à 80 DH, la moyenne des réductions en 2011 étant de 60 DH, tous types de technologies confondus.
L’opérateur historique Maroc Télécom est en première position sur ce segment, avec 39,90% de parts de marché en septembre 2011, selon l’ANRT. Il est suivi de Méditel, passé de 24,52% en septembre 2010 à 35,62 % un an plus tard, et d’Inwi, a qui perdu, durant cette période, 6,32 points (au profit de Méditel notamment) et revient à 24,48% du parc d’abonnés à l’internet via la 3G.
Source : Maghreb Émergent au 09/11/2011
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