mercredi 5 mai 2010

Orascom use de subterfuges à des fins suspectes


Des sources responsables du secteur de la communication ont révélé l’entame des procédures contre d’ex responsables du secteur qui ont permis à Orascom d’obtenir l’autorisation d’installer le câble de fibre optique sous la mer sous couvert d’une autorisation de sa filière de téléphonie fixe Lacom dont il usait encore à une date toute récente bien que la loi l’ait débouté, sa licence étant pour les communications sans-fil.

  • Selon les mêmes sources, le câble mis en place depuis la venue de Lacom, filière de téléphonie fixe d’Orascom, est composé de deux filins, l’un tendu depuis Annaba et l’autre depuis Alger avant de se rejoindre dans les profondeurs de la mer, en un seul câble lié à Marseille, en France.
  • La transgression concerne une licence d’un groupe de téléphonie sans-fil pour l’installation de câbles de fibres optiques sans nécessité. La responsabilité de ce gâchis relève de personnes du secteur qui ne se sont point aperçues que la licence utilisée par Orascom était celle de Lacom alors que le réseau du groupe se base sur le sans-fil.
  • En dépit de l’effondrement de Lacom, la licence d’installation du câble vers Marseille n’a pas été gelée, ni son exploitation cessée par le groupe de Sawiris, loin des regards et sans contrôle, ce qui laisse la porte ouverte aux suppositions sur les intentions et les objectifs réels d’Orascom.
  • Côté juridique, le groupe qui affronte l’autorité de régulation et tous les services en relation avec l’affaire, a obtenu des privilèges injustifiables et usé de supercherie, pour une installation qui ne relève pas de sa spécialité. Les responsables qui ont facilité cette supercherie sont accusés d’avoir accordé des privilèges pour le groupe qui n’y a pas droit, partialité et non dénonciation. Le groupe n’a pas besoin et n’ouvre pas droit à cette technique, surtout que sa filière de téléphonie fixe s’est retirée du marché algérien, ce qui laisse supposer des intentions inavouables. Et pourquoi pas, laisser filtrer nos secrets et permettre à des parties étrangères de nous espionner.
  • Algérie Télécom a constitué des équipes d’investigations et l’autorité de régulation a été alertée suite à la publication par Echorouk d’un article sur les équipements de Lacom vendus aux enchères au dinar symbolique alors que leur coût est supérieur à 500 milliards. Ces équipements très sensibles ne peuvent être cédés sans autorisation des responsables du secteur de la communication. D’ailleurs, la tutelle du secteur va se charger des formalités légales pour la récupération du matériel sensible et interdit de vente aux particuliers sans autorisation préalable.
  • Source : Journal El Chourouk El Youmi au 05/05/2010

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