mardi 25 mai 2010

Djezzy : les Sud-africains plaident la cause de MTN mais le gouvernement algérien reste ferme


La vice-ministre sud-africaine de l’Industrie et du Commerce, Maria Ntubibalghi, a profité, mardi 25 mai, de la tenue à Alger du Forum des hommes d’affaires algériens et sud-africains pour plaider la cause du groupe de télécommunications MTN. Ce dernier a entamé il y a quelques semaines des négociations pour racheter des actifs d’Orascom Telecom incluant la filiale algérienne Djezzy.
La ministre sud-africaine a cité cette opération comme un exemple d’un partenariat qui peut réussir entre l’Algérie et l’Afrique du Sud. Mais la réponse du gouvernement algérien a été ferme. « J’ai dit à la ministre qu’il n’y pas de négociation à faire entre Djezzy et MTN. Le droit de préemption revient à la partie algérienne. J’ai tenu à éclairer les responsables sud-africains sur le contenu du cahier de qui lie Djezzy à l’Etat algérien », a déclaré El Hachemi Djâaboub, ministre du Commerce, en marge des travaux du Forum des hommes d’affaires.
Plus tôt dans la journée, Karim Djoudi, ministre des Finances a déclaré, au Conseil de la nation, que Orascom n'a pas affiché sa volonté de vendre Djezzy à l'Etat algérien. Il a réitéré la volonté des pouvoirs publics à exercer le droit de préemption à 100 % sur le capital de Djezzy. Par ailleurs, El Hachemi Djaâboub a estimé qu'il est préférable que les sud-africains remplacent, dans leur coopération avec l'Algérie, l'acte de commercer par l'acte d'investir.

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