mardi 20 septembre 2011

Selon une source au ministère des Finances : L'opération d'évaluation de Djezzy bloquée

L'évaluation de Djezzy n'est pas encore terminée. Une source au ministère des Finances a précisé ce mardi 20 septembre à TSA que la partie algérienne attendait toujours l'ouverture de la data room de l'opérateur de téléphonie mobile (c’est‑à‑dire toutes les données concernant la société et nécessaires à toutes les parties impliquées dans la vente de Djezzy) pour engager le processus d'évaluation. « L’opération d’évaluation de la valeur d’Orascom Télécom Algérie (OTA), engagée contractuellement entre le cabinet conseil pour le gouvernement algérien et le cabinet conseil du groupe OTA, n’a pas à ce jour permis l’ouverture de la "data room", comme condition nécessaire à l’évaluation financière de la société OTA », a indiqué notre source au ministère des Finances.

Avant d'ajouter : « cette évaluation est conditionnée par un accord de confidentialité soumis par la partie adverse qui à ce jour, n’a pas été signé par le cabinet conseil d’OTA et non remis au cabinet conseil de la partie algérienne », selon la même source. « Ainsi donc, la partie algérienne demeure dans l’attente des réactions de l’autre partie pour engager le processus d’évaluation en cours sur les données réelles de la société (data room) », ajoute‑t‑elle.

La semaine dernière une autre source proche du dossier, affirmait à TSA que le cabinet Sherman & Sterling avait évalué Djezzy à 7 milliards de dollars, mais que le rapport final n’avait pas encore été transmis au gouvernement. « Le cabinet Sherman & Sterling a communiqué au gouvernement algérien une première estimation de l’évaluation. Les autorités algériennes lui ont alors demandé de temporiser avant de remettre le rapport final de la mission d’évaluation qui lui a été confiée », affirmait cette source.

Ce montant de 7 milliards de dollars est proche de celui réclamé par Naguib Sawiris, ancien patron d’Orascom Telecom, puis par le russe Vimpelcom, nouveau propriétaire du groupe égyptien de télécommunications. Ces derniers ont réclamé 7,8 milliards de dollars à l’État algérien pour lui céder Djezzy. En pleine crise, des sources proches du gouvernement algérien avaient évoqué le chiffre de 2 milliards de dollars.

Source : Tout Sur l'Algérie au 20/09/2011

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