samedi 3 septembre 2011

Lancement de la 3G en Algérie Benhamadi : “Le prix de la licence sera abordable”

Seul le e-payement devra booster le marché de la téléphonie et donnera plus de sens au lancement de la 3G.

Encore aujourd’hui, ils sont nombreux ceux qui ne comprennent pas le choix de l’Algérie d’opter pour la 3G au lieu de la 3G+ ou la 4G. La réponse de Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC) est pourtant claire. “C’est une technologie qui n’est pas encore stable et normalisée. Nous ne voulons pas aller à l’aventure.” Prudence, appréhension ou intérêt économique, le choix est fait et le rendez-vous pris pour ce mois de septembre. Le cahier des charges sera publié et scellera la trajectoire et le fonctionnement de la 3G en Algérie. En d’autres termes, le tarif auquel sera proposée cette technologie sophistiquée qui devra changer bien des habitudes pour inculquer de nouveaux réflexes sera connu.

Point de surprise donc à ce propos puisque le ministre lui-même a pratiquement tranché récemment la question même si deux options en particulier ont été étudiées : “Le prix de la licence sera abordable”, a-t-il assuré expliquant qu’il ne s’agit pas de prendre un mauvais départ et de pénaliser les opérateurs et par delà leurs clients. Les tarifs proposés pour la 3G dépendent, en effet, essentiellement du prix de la licence dont bénéficieront les trois opérateurs à égalité. Des opérateurs qui ont beaucoup investi dans la 3G et continuent à le faire sans perdre de vue le souci de rentabilité qui devrait d’abord intervenir avec la 3G. C’est aussi un élément qui aurait pesé, selon des indiscrétions, dans le choix qui a fait pencher définitivement la balance vers la 3G.

Quant à l’État, il n’est point perdant sur le prix de la licence puisqu’il peut se rattraper sur les redevances annuelles comme cela s’est déjà fait dans des pays qui nous ont devancés sur cette
expérience. “La 3G donnera une nouvelle configuration du marché et pourrait permettre même la venue de nouveaux opérateurs sans avoir besoin de beaucoup investir”, dira M. Benhamadi pour justifier l’abandon de l’idée d’un quatrième opérateur qui ne serait pas exclu pour le lancement de la LTE. Un quatrième opérateur nécessiterait inéluctablement l’obligation de lui laisser du temps (1 à 2 ans) pour activer de manière exclusive sur le marché.


En tout état de cause, tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaître le besoin des Algériens d’avoir droit à cette technologie. Le ministre a promis sa commercialisation en janvier 2012.


Source : Journal Liberté du 03/09/2011

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