mercredi 4 novembre 2009

Etudiées par le prochain conseil d’administration de l’entreprise publique : 3 propositions de solution au litige entre Algérie télécom et l’Eepad

El khabar a appris de sources sûres que le litige financier opposant l’Eepad à Algérie Telecom sera débattu lors de la prochaine réunion du conseil d’administration de cette dernière. Trois propositions en vue de trouver une solution à celui-ci, deux émanant de l’Eepad, et une d’Algérie Télécom, seront d’ailleurs étudiées.
Algérie Telecom aurait proposé, toujours d’après notre source, à l’Eepad de rembourser ses dettes, estimant que c’était la seule solution pour mettre fin à ce différend et reprendre une activité normale, particulièrement au vues des facilitées proposées par l’entreprise publique à cette dernière. L’Eepad n’a cependant toujours pas répondu.
Rappelons que les deux propositions de l’Eepad, concernant la participation de l’entreprise publique au capital et à la gestion de celle-ci, avaient été refusées par le conseil d’administration d’Algérie Telecom. La première proposition avait été rejetée sur décision du premier ministre Ouyahia, enjoignant au conseil d’administration que le DG de l’Eepad, Nouar Harzallah devait ou rembourser le passif de la société ou déposer le bilan. La deuxième avait, quant à elle, était refusé par les conseillers juridiques de l’entreprise pour vice de procédure, puisque que seul un tribunal peut désigner un gérant pour une société endettées ou en faillite.
La première proposition de l’Eepad à laquelle l’entreprise publique avait répondu favorablement n’a, d’après notre source, même pas eu le temps d’être étudiée par le conseil d’administration, tenue fin Août. Une circulaire émanant du premier ministre demandait en effet au conseil de refuser toute proposition de solution, jusqu'à ce que l’Eepad ait remboursé ses dettes, ramenant ainsi les négociations au point de départ.
Notre source a, d’un autre côté, assuré que deux propositions avaient été soumises au ministre de la poste et des technologies de l’information et des télécommunications, en sa qualité de président de l’association générale. La première concerne l’ouverture du capital de l’Eepad à l’AT, à hauteur de 90%, et la deuxième de permettre à la société privé de continuer à travailler, en restructurant et réduisant son réseau de 42 à 6 wilayas, et de fixer un échéancier de paiement de dettes sur 3 ans. Ces deux possibilités devraient être étudiées lors de la prochaine réunion du conseil.
Les déclarations du ministre et le souhait de celui-ci de trouver au plus vite une solution à ce problème, ont redonné espoir aux employés et gérants de l’Eepad de voir leur société enfin libérée de ce boulet, et ce après la réunion entre le DG de l’Eepad, Nouar Harzallah, et le directeur d’AT, Moussa Hamadi, en marge de la rencontre entre le ministère et les providers internet, il y a un mois à l’hôtel El Djaziar.
Une dernière difficulté risque cependant d’envenimer les choses : les banques réfléchissent, en effet, à la possibilité de geler les avoirs de la société privée jusqu’a ce que celle-ci rembourse ses dettes, qui doit, faut-il le rappeler, 350 milliards à AT et 50 milliards aux banques.

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