lundi 4 avril 2011

Selon l’ARPT : Près de 33 millions d'abonnés au mobile, 3 millions au fixe en Algérie


La téléphonie mobile en Algérie comptait exactement 32.780.165 abonnés à la fin de l'année 2010, en hausse de 50.341 abonnés par rapport à 2009, alors que la téléphonie fixe est repassée sur la barre des 3 millions d'abonnés

La téléphonie mobile en Algérie comptait exactement 32.780.165 abonnés à la fin de l'année 2010, en hausse de 50.341 abonnés par rapport à 2009, alors que la téléphonie fixe est repassée sur la barre des 3 millions d'abonnés, a-t-on appris hier auprès de l’Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT).

L’opérateur de téléphonie mobile OTA (Orascom Télécom Algérie, Djezzy) détenait, en 2010, 46% de parts de marché avec 15.087.393 abonnés, en hausse par rapport à 2009 (14.617.642 abonnés), a précisé le responsable de la communication à l'ARPT, M. Faïçal Medjahed. Par contre, le nombre d’abonnés d’ATM (Algérie Télécom Mobilis, public) a reculé passant de 10.079.500 abonnés en 2009 à 9.446.774 en 2010, ce qui correspond à une part de marché de 28,8%.

Watania Télécom Algérie (WTA, Nedjma) comptait, pour sa part, 8.245.998 abonnés en 2010, en hausse par rapport à 2009 ((8.032.682), soit une part de marché de 25,2%.
Le taux de pénétration de la téléphonie mobile a baissé en 2010, atteignant 90,30%, comparativement à 2009 où il était à 91,68%, a relevé la même source.

Concernant la téléphonie fixe, un peu plus de 3 millions d'abonnés ont été comptabilisés au 28 février 2011.

Le groupe public Algérie Télécom, seul sur le marché, comptait à cette échéance très récente 2.537.000 abonnés à la téléphonie fixe filaire et 533.300 au WLL (Wireless Local Loop), réseau sans fil utilisant les ondes hertziennes, a précisé M. Medjahed.

Concernant l'Internet haut débit, il a estimé le nombre de clients abonnés aux différents réseaux d'ADSL à 830.000 à fin février 2011, soit un taux de pénétration d'environ 10%.


Appareils téléphoniques : Les importateurs tenus d'apposer le label ARPT sur leurs produits

Les importateurs et revendeurs d’appareils téléphoniques sont tenus désormais de porter sur ce type d'équipements le label ARPT, l'acronyme de l'Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications, a indiqué hier, la présidente de cet organisme, Mme Zohra Derdouri.
Cette responsable a expliqué à l'APS qu'à l'origine de cette obligation, il y a le fait que conformément à la loi, les importateurs doivent obtenir une homologation de l’ARPT avant d’introduire les appareils téléphoniques sur le marché algérien.

Elle a ajouté que les téléphones importés, les portables notamment, étaient testés et contrôlés par les services techniques de l’ARPT pour en vérifier l'origine et la conformité avec les normes internationales en vigueur.

Mme Derdouri rappelle, toutefois, les utilisateurs à leur devoir de vigilance en vérifiant, avant tout achat, si les appareils portent le label ARPT, et admet l’existence en Algérie d’appareils téléphoniques qui échappent au contrôle de l’organisme qu'elle dirige.

Mme Derdouri a précisé, en outre, que les appareils iPhone et iPod de la firme Apple n’étaient pas contrôlés par l’ARPT, car cette firme "n’est pas représentée sur le marché national", a-t-elle argué.


Possible retrait d'autorisation pour une dizaine de providers

Les autorisations d'exploitation d'une dizaine de fournisseurs d'accès à internet (providers) pourraient être retirées pour non paiement des redevances annuelles et/ou des frais de gestion des numéros, a indiqué hier à l'APS la présidente de l'Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT), Mme Zohra Derdouri.

"Il y a une dizaine d'Internet service providers qui n'ont pas encore répondu aux mises en demeure. Nous allons leur retirer les autorisations", sauf s'ils se manifestent, a dit Mme Derdouri.

Cette dizaine de fournisseurs vient s'ajouter aux 34 autres qui ont déjà subi récemment un retrait définitif de leurs autorisations d'exploitation des services internet, pour les mêmes motifs.

Le retrait d'autorisation d'exploitation à ces 34 providers avait été décidé après un long processus, a-t-elle affirmé.

"Il s'agit de fournisseurs qui n'activaient plus depuis plus de deux ans. Nous leur avons adressé des lettres de rappel par voie de presse et par huissier de justice leur enjoignant de procéder au dit paiement, mais ils n'ont pas obtempéré", a précisé Mme Derdouri.

Toutefois, a-t-elle relevé, deux de ces fournisseurs, parmi les 34, ont repris contact avec l'ARPT après la décision de retrait des autorisations et leurs situations "sont en train d'être réétudiées".
Le Conseil de l'ARPT, qui avait accordé des autorisations d'exploitation des services internet à 73 providers, a décidé le retrait des autorisations à 34 d'entre eux le 26 janvier 2011. Du coup, les autorisations d'extension par l'installation de nouveaux points de présence délivrées à ces sociétés, leurs ont été également retirées.

Concernant la loi d'août 2000 fixant les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications, la responsable de l'ARPT a estimé que cette loi s'était révélée être un "édifice solide qui a pu répondre à la majorité des problématiques d'ouverture et de régulation du marché", mais qui demande l'introduction de "dispositions complémentaires".

Elle explique qu'à titre d'exemple, cette loi a prévu des "sanctions extrêmes" comme la suspension ou le retrait d'une licence ou d'une autorisation, mais "n'a pas envisagé de situation intermédiaire permettant de remédier à des cas préjudiciables au bon fonctionnement du marché".


Des textes réglementaires sur le "service universel" bientôt prêts

Les textes réglementaires servant à la mise en place du "service universel" au profit des zones non couvertes par la téléphonie et la Poste, sont en phase de finalisation, et ce service sera opérationnel d'ici à la fin 2011, a annoncé hier, la présidente du Conseil de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), Mme Zohra Derdouri.
"La loi prévoit pour les zones inférieures à 2.000 habitants, pour la téléphonie, et 6.000 habitants, pour la Poste, appelées zones blanches, un service universel qui est en préparation et les textes réglementaires y afférents sont pratiquement finalisés", a dit Mme Derdouri à l'APS.

Ce type de service, qui englobe toutes les opérations relatives à la Poste et à la téléphonie, sera fin prêt d’ici à la fin 2011", a-t-elle annoncé. Elle a expliqué que l’actuel cahier des charges des trois opérateurs de la téléphonie mobile (Algérie Télécom Mobilis, Orascom Télécom Algérie et Watania Télécom Algérie) prévoyait une couverture pour les seules agglomérations de plus de 2.000 habitants.

Les trois opérateurs "ont tous accompli les obligations de couverture" mis à part les nouveaux axes routiers et les nouvelles agglomérations, a ajouté la responsable. Le financement du service universel, qui existe déjà, est assuré tant par l’Etat que par une contribution annuelle de 3% du chiffre d'affaires des opérateurs détenteurs de licences conformément aux dispositions de leurs cahiers des charges.

Le fonds, géré par l’ARPT, sera destiné aux opérateurs voulant couvrir ces "zones blanches", jugées "non rentables", a-t-elle noté, précisant que pour la poste, il n'y a qu’un seul opérateur sur le marché qui peut en bénéficier et c'est Algérie Poste.

Source : Journal El Moudjahid du 04/04/2011

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